• Paul Dukas – Oeuvres pour piano, intégrale – Olivier Chauzu
• Johnny Thunders – Too Much Junkie Bussiness
• William Sheller & le Quatuor Stevens – Live
• George-Frideric Handel – Solomon – Solistes, RIAS Kammerchor, Akademie für alte Musik, Daniel Reuss
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Playlist « Cette année-là – 2005 »
• Anton Bruckner – Symphony n°7, arrangement pour ensemble de chambre – T. Christian Ensemble
• The Cure – Live à Saint Malo, festival « La route du rock »
• Fanny Mendelssohn-Hensel – Das Jahr – Laura Skride, piano
• The Rolling Stones – A Bigger Bang
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Playlist « Cette année-là – 2003 »
Playlist « Vieilles retrouvailles, encore… »
Je retrouve avec plaisir ces disques, témoignages d’oeuvres connues par coeur, mais que je n’avais plus écoutées depuis lustres dans ces versions, pourtant fort belles, mais assez rapidement supplantées par d’autres encore plus à mon goût ! -Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Je m’explique : lorsque j’ai acheté ce coffret, à peu près au moment de sa parution –les notes de pochette disent 1987, je pensais que l’achat était un peu plus tardif-, les séries dites « économiques » n’existaient pas encore, et un tel coffret représentait une somme conséquente pour moi, à l’époque –de l’ordre de 350 à 400 francs soit environ une centaine d’euros en équivalent pouvoir d’achat 2023-. Néanmoins, le contenu justifiait son achat, d’autant qu’il s’agissait alors de la première intégrale CD de ces oeuvres sur mes étagères : j’avais eu en cadeau d’anniversaire, vers 9-10 ans, un coffret LP de ces concertos dont le pianiste était Brendel, sous étiquette Vox Turnabout, de qualité très variable, les orchestres n’étant pas tous fameux…-.
Bref, j’ai beaucoup écouté ce coffret, puis quand sont parues les première séries économiques, à partir de 1988, je me suis tourné vers des versions que j’aimais d’avantage –première intégrale Gilels, première intégrale Kempff…-.
A la réécoute, ce coffret est quand même tout-à-fait remarquable : excellent tout jeune pianiste, Leon Fleisher, prometteur mais trop tôt disparu des radars pour raisons de santé et un chef, George Szell –un tyran à grosses lunettes très efficace mais pas très rigolo…– moins raide que dans l’intégrale qu’il enregistra une dizaine d’années plus tard avec Gilels. Etonnamment, ce premier remastering est très bien réalisé, alors que très souvent, les premières rééditions chez CBS étaient très moyennes, à l’instar des pressages européens des LP de cette firme, fort médiocres dans mon souvenir, tout au moins pour la branche classique du label.
Bref, le week-end démarre bien !
Playlists sans queue ni tête
Playlist Beethoven à l’ancienne »
« Es vergeht kein Tag, an dem ich nicht einmal versuche, den Anfang des G-Dur-Klavierkonzertes zu spielen. Und eigentlich war ich noch nie restlos zufrieden damit. » – Wilhelm Backhaus.
« Il ne s’écoule pas une journée sans que je n’essaie de jouer une fois le début du concerto pour piano en sol majeur (n°4). Et, pourtant, je n’ai encore jamais été totalement satisfait. »
• Concerto pour piano n°3 – Willem Kempff – Berliner Philharmoniker, Paul Van Kempen ; 1955
• Concerto pour piano n°4 – Wilhelm Backhaus – Wiener Philharmoniker, Clemens Krauss ; 1951
• Concerto pour piano n°5 – Wilhelm Backhaus – Wiener Philharmoniker, Clemens Krauss ; 1953
Versions justement légendaires, prises de son très convenables pour l’époque et remastering soigné : Beethoven à l’ancienne, c’était vachement bien aussi ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Playlist « Vieilles choses et nouveautés »
Mon agenda est en voie d’explosion, en cette période de rentrée, et j’ai été fort occupé ces derniers jours à gérer mille et une choses –la mille-unième étant la constitution à petits pas de mon dossier de départ en retraite, que j’envisage assez prochainement ! -.
Aujourd’hui, ayant enfin un peu de temps à recontacter à mes oreilles après plusieurs jours de grande disette, je me consacre à de « vieilles choses », à savoir les symphonies de Mahler dans la première version de Bernstein, et à des « nouveautés » à travers l’intégrale des sonates pour piano de Beethoven qu’Amazon a décidé de m’octroyer en matérialisé suite à l’achat d’une autre intégrale, allez savoir pourquoi ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Cette édition des symphonies de Mahler par Bernstein et l’orchestre philharmonique de New York a été publiée avec un très bon remastering en 2000, dans un coffret plutôt astucieusement réalisé et à un prix très avantageux, mais elle n’est pas restée sur le marché très longtemps. J’avais saisi cette occasion pour approcher de plus près le binôme Mahler-Bernstein, dont la rumeur a toujours dit le plus grand bien : j’avais bien eu la deuxième symphonie en LP au début des années 80, dans un pressage si médiocre dont CBS avait le secret, qui m’en avait tenu éloigné…
Les interprétations plus tardives du chef, chez Deutsche Grammophon, sont si boursouflées que je n’ai jamais accroché à ces versions –il réédita cet exploit dans presque toutes ses interprétations de fin de carrière, quel que soit le musicien envisagé-. Le coffret CBS-Sony / New York est en effet bien meilleur, et cela me réconcilie un peu avec le chef dans ces symphonies, même si je ne comprends toujours pas exactement la grande réputation qui accompagne ces enregistrements –je préfère de loin d’autres versions ! -.
Les sonates pour piano de Beethoven par François Frédéric Guy –enregistrements en concert réalisés à l’Arsenal de Metz– constituent plutôt une heureuse surprise, si l’on passe outre certaines bizarreries rythmiques et un discours qui a tendance à ne pas toujours retenir l’attention, faute de tension sur la durée justement. Je ne connaissais pas du tout ce pianiste, et, a priori, la publication de ce coffret n’a pas bénéficié d’un grand battage médiatique en France à l’époque de sa sortie: en tout cas, elle m’avait échappé. Mais c’est très bien dans l’ensemble !
Triste playlist pour un « intellectuel du piano »
Je n’ai appris qu’aujourd’hui le décès d’Anatol Ugorski (+05/09/2023), pianiste singulier, qui connut une vie non moins étonnante : frappé d’ostracisme dans son pays, l’URSS, pour cause d’idées trop subversives –pensez donc, il aimait Boulez et Messiaen !– il en fut puni en étant obligé, pendant dix ans, à accompagner la chorale des Jeunes Pionniers, étant longtemps interdit de concert, ou alors dans des contrées très éloignées. Au début des années 80, après ce long purgatoire, il fut autorisé à enseigner au conservatoire de Moscou.
Il se sauva d’URSS en 1990, arriva en Allemagne, séjourna quelques temps dans une camp de réfugiés avec sa famille, avant de signer un contrat avec Deutsche Grammophon. Son premier disque, les « Variations Diabelli » de Beethoven, reçut un accueil triomphal partout –même en France !!! -, et je m’étais précipité pour l’acheter à leur lecture : il rend en effet cette oeuvre parfois aride très supportable ; ceux qui suivirent –une douzaine– furent peu à peu plus controversés, mais sont tous marqués à la fois par une originalité certaine, une grande virtuosité et une superbe sonorité !
Ses choix interprétatifs et son look lui conféraient la réputation d’un « intellectuel du piano ». –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Depuis 2000, il n’enregistrait quasiment plus rien, sauf une intégrale des sonates de Scriabine pour une obscur label, difficilement accessible et à un tarif plutôt rédhibitoire…
Il ya des manières plus joyeuses de commencer le week-end…
Playlist « cette année-là – 1997 »
Playlist « Mes nuits sans dormir », suite…
Le titre de cette notule, je pourrais le recycler sans fin, tant il reste d’actualité ! J’en ai donc profité entre deux écoutes l’opus 111 pour passer en revue quatre versions un peu anciennes –la plus récente, la seule qui n’est pas enregistrée par EMI avec le Philharmonia, date de 1964– du quatrième concerto pour piano de Beethoven. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Soit, dans mes oreilles :
• une version superlative, qui demeure ma version de chevet –Gilels/Ludwig– ;
• deux excellentes versions –Solomon/Cluytens et Bachauer/Dorati– ;
• et une version un peu décevante –Arrau/Galliera– du fait d’un chef accompagnateur un peu indifférent.
Je connais ce concerto depuis ma plus tendre enfance –il doit vraisemblablement faire partie de mes dix premiers albums– et il a toujours été mon préféré de tous les concertos pour pianos, quel que soit le compositeur. Je ne me lasse donc pas de l’écouter, et il est assez bien représenté dans ma discothèque, y compris dans des versions récentes –dont certaines sont excellentes également-, voire HIP !
Pour la petite histoire, ce concerto, composé en 1806, quand Beethoven avait encore un coiffeur et ressemblait au portrait présenté à droite –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– est le dernier dans lequel le compositeur, déjà bien atteint de surdité, se produisit comme soliste, lors de sa création en 1808.