Je profite d’un petit moment de répit professionnel pour écouter d’une oreille assez distraite, en télétravaillant, cette playlist consacrée à des artistes du sexe faible beau sexe, ces deux dernières journées ayant été particulièrement chargées, avec des départs tôt le matin et des retours tard le soir… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Nonobstant, je suis rentré juste à l’heure hier soir pour assister, en direct sur le site du Guardian, au vote des députés britanniques sur l’accord de retrait de l’Union Européenne.
Les scrutins à la chambre des Communes sont toujours aussi drôles à suivre –et le « speaker » à poigne actuel, est réellement à poigne ! TheCookingCat, occupée dans une autre pièce, m’a demandé qui gueulait ainsi…-, et le résultat, s’il était attendu depuis plusieurs semaines, surprend cependant par l’ampleur du rejet –202 pour, 432 contre-.
De quoi relancer pour quelques temps l’actualité du Brexit ! Les titres de la presse quotidienne anglaise, ce matin, étaient assez unanimes pour souligner l’ampleur de la défaite…
Entre 1968 et 1972, les Rolling Stones firent paraître une succession de 5 albums d’un niveau de qualité si élevé qu’on cherche en vain, à ce jour et dans l’histoire de ce genre, à égaler… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
C’est cette « Quinte flush royale » –• Beggars Banquet, 1968 • Let It Bleed, 1969 • Get Yer Ya Ya’s Out, 1970 • Sticky Fingers, 1971 • Exile On Main Street, 1972– , écoutée dans l’ordre, qui accompagne et accompagnera cette fraîche matinée dominicale. Les trois premiers ont bénéficié d’un remastering SACD/CD magnifique au début du millénaire, qui rend encore mieux justice à la qualité exceptionnelle de la musique; les deux derniers ont également été remastérisés assez soigneusement lors de leur réédition en version « anniversaire » à l’occasion de leur 50 ans.
« Get Yer Ya Ya’s Out » existe en deux version : album simple originel et triple album dans lequel on retrouve l’ensemble de la setlist des concerts de 1969, mais également les « premières parties » : Ike & Tina Turner et BB King. Non non, vous ne rêvez pas, le « vieux monsieur du Blues » ouvrait, à cette date, les concerts des Rolling Stones !
A l’écoute de cette « Quinte flush royale », le titre de « Greatest Rock’N’Roll Band In The World » que l’on commença à attribuer au groupe, en 1969, n’apparaît pas du tout usurpé !
De retour d’une longue journée laborieuse qui m’aura vu affronter un formidable brouillard alors que je parcourais de petites routes, il ma fallait une playlist réconfortante, composée de grands classiques qui ont marqué leur époque, et au-delà, tout en me précipitant vers la cuisine pour préparer une tarte légumes grillés – bacon – mozarella – miguaine épicée à ma façon, qui dore dans le four. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Inutile d’en dire beaucoup plus, chacun de ces albums est possède sa propre légende, à sa manière, et je les aime tous beaucoup. L’album de Neil Young bénéficie, en outre, d’un remastering très soigné, et très éloigné de toutes les autres versions que j’en ai possédé au fil du temps, qui allaient du médiocre à l’abominable !
Demain, une autre longue journée m’attend, mais demain est un autre jour… En attendant, à table !!!
Et hop ! Une playlist matinale, entamée juste avant 6:00 et écoutée en sourdine pour préserver les dormeurs du petit matin –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand : vous y trouverez de jolies choses pour bien débuter la journée !-.
La musique couvre cependant le chant des oiseaux qui s’en donnent à coeur-joie depuis l’aube !
Tout en la dégustant avec mon café, je fais le tour de la presse matinale, trouvant deci–delà de quoi nourrir ma curiosité, parfois avec un petit temps de retard sur l’actualité très actuelle…
Après les 1/8 de finale, les bookmakers parient désormais sur une finale France – Croatie : et vous ?
A peine tombé du lit à une heure presqu’inavouable, et après voir pris ma dose de caféine matinale –un double expresso comme chaque jour-, c’est à un opéra-rock que j’ai consacré mon temps jusqu’ici ! Et pas n’importe lequel, puisqu’il s’agit du tout premier, dans ce genre fort peu prolixe : « Tommy », by The Who. -Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Pendant longtemps, j’avais laissé cet album en jachère, préférant, et de loin, la version « avec coupures » que les Who jouaient en live à l’époque de leur tournée 1970-1971, et dont on retrouve désormais trace dans l’excellent « Live At Leeds » en édition Super Deluxe.
Cependant, je voulais redonner une chance à la version « officielle » de cet opus, paru en 1969. Finalement, j’ai bien fait ! Tout n’est pas génial dans cet album, mais la construction musicale en est très réussie, malgré les invraisemblances du « livret » et quelques longueurs ici ou là. L’ensemble est réellement conçu comme un « vrai » opéra, avec une ouverture, un interlude purement orchestral, une vraie progression dramatique et un final en apothéose –cf. extrait ci-dessous-. Musicalement, c’est souvent très réussi –avec quelques « airs » qui constituent de vrais points forts, comme « Pinball Wizzard », « The Acid Queen » ou encore « I’m Free »– et fort bien interprété, avec, en particulier, un John Entwistle qui tient prodigieusement la baraque harmoniquement –et a orchestré les ponctuelles parties de cuivres– et un Roger Daltrey au sommet de sa forme vocale.
Bref, près de 50 ans après, l’album porte plutôt bien son âge et s’écoute plus facilement que l’autre opéra-rock du groupe, « Quadrophenia », au livret pourtant plus vraisemblable.
Profitant du week-end, je retrouve peut à petit le plaisir de me consacrer –très sporadiquement encore– à des playlists thématiques. Il faut dire que la semaine qui s’achève s’est avérée très chargée, mes journées professionnelles s’écoulant allègrement sur une amplitude de plus de douze heures, comme cela est traditionnel en cette période de l’année. S’ajoutent à cela des déplacements un peu longs –et fastidieux : des agendas peu compatibles ont limité au maximum les co-voiturages envisagés ces dernières années-, rallongés encore cette année par des travaux de voiries engendrant un temps de parcours augmenté de près d’une heure -par trajet- certains jours… Bref, pas l’idéal pour le plaisir des oreilles !
Dans la maison, les CD sont désormais rangés et la chaîne Hi-Fi est provisoirement installée –j’ai même rebranché avec un immense plaisir mes antiques JM Lab DB30, et la hauteur sous plafond de la pièce offre un vrai bonheur en terme d’image stéréo-, avec cependant deux problèmes : • d’une part, je n’ai pas encore le meuble adéquat pour rendre l’ensemble présentable, cela viendra en dernier ressort quand tout sera convenablement aménagé, ce qui est loin d’être le cas à ce jour, puisque nous n’avions guère de temps à y consacrer…-; • d’autre part, le transfo du préamplificateur rayonne et bourdonne, je crois qu’il va falloir me résoudre à l’abandonner, il ne semble malheureusement plus réparable désormais ! Comme je m’y attendais un peu, j’ai commandé il y a quelques jours un petit préamplificateur passif, dont j’attends la livraison : comme il est passif, comme son nom l’indique, je suis pour le moins sûr que je n’aurai aucun problème d’alimentation, puisqu’il n’est pas alimenté –principe d’un sélecteur de sources avec contrôle du volume– !
A ce jour, je suis donc « condamné » à écouter uniquement de la musique dématérialisée, via la borne AirPort attaquant directement le bloc d’amplification : ça fonctionne évidemment très bien, sauf pour écouter des CD !
Quoi qu’il en soit, c’est une playlist Glam-Rock –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– qui enchante mes oreilles depuis tôt ce matin, et même s’il s’agit d’un genre très limité dans le temps, puisqu’il s’inscrivit sur une courte période au début des années 70, la playlist est relativement variée cependant. Et, pour la première fois depuis longtemps, vous pouvez même en retrouver un extrait ci-dessous !
La tradition bien installée des bacs à soldes, en Allemagne, m’a valu quelques jolies surprises en de début de printemps ! Pour une somme assez dérisoire –rien à voir avec les soldes d’ici : en Allemagne, les bacs à soldes, parfois exposés sur le trottoir lorsque le temps le permet, proposent des prix vraiment fracassés chez les disquaires, qui cherchent avant tout à faire de la place dans leurs rayons-, j’ai trouvé quelques bons, très bons, voire excellents albums pour abonder ma discothèque « Pop-Rock » : ça faisait assez longtemps qu’en la matière, je n’avais plus acheté grand-chose… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
On retrouve plusieurs albums de Blues-Rock avec d’excellentes parties de guitare –meilleur représentant dans cette catégorie selon mes oreilles : un très bon album de la première période de Fleetwood Mac-, mais également des albums artistiquement ambitieux du genre « concept-album », dont le meilleur est, selon moi, le remarquable « The Kinks Are The Village Green Preservation Society », empli d’une belle et tendre nostalgie de la « vie d’avant » en Angleterre. La seule relative déception est constituée par l’album de Ted Nugent, bavard, bruyant et brouillon, d’une virtuosité un peu vaine…
Evidemment, avec les travaux de rénovation, je n’ai pas trop de temps à consacrer à l’entretien de mes oreilles, mais cela va vite changer ! Les travaux avancent assez rapidement désormais : la mise en peinture est quasiment achevée et, hier, j’ai parqueté l’une des deux grandes pièces, destinée à mon futur bureau, en un temps presque record, avec l’aide précieuse de mini-Nain : ambiance plutôt scandinave et claire –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– ! Mon dos et mes genoux s’en souviennent encore ce matin !
Mini-Nain étant très serviable, il m’aide à chaque fois en échange d’un repas au restaurant plutôt que contre espèces sonnantes et trébuchantes –c’est son choix…– : il lui reste deux repas à gagner, l’un pour l’autre grande pièce –futur salon-, et l’autre pour la cuisine, pour laquelle nous avons opté –surtout TheCookingCat-, parce que moi, je n’avais pas d’opinion très arrêtée en la matière- pour des dalles « rétro carreaux de ciment » –cliquer sur l’image de droite pour voir en plus grand ce que cela devrait donner à la fin…– qui sont paraît-il et selon des avis divergents, « très faciles à poser » ou « une véritable plaie à poser »… On verra bien !
Il était temps de boucler cette série de playlists alphabétiques, entamée il y a plus de six mois, et qui s’achève par le trio des dernières lettres de l’alphabet. En effet, si, pour la lettre Y, le choix est vaste, il était autrement plus restreint pour les lettres X et Z –un seul représentant, dans ma discothèque, pour chacune de ces deux lettres…-. Cela me vaut, en outre, une playlist très éclectique. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
X. – La musique du générique de la série et des films « X-Files » –1989-a fait le tour du monde et s’avère remarquablement adaptée aux différents climats des scénarios. Le reste de l’album est tout aussi réussi que cet entêtant générique qui a fait le tour du monde : il s’agit en fait d’une réécriture de différentes musiques entendues tout au long de la série, et réarrangées puis réenregistrées pour le film. On y retrouve des artistes aussi variés que The Cure, Sting ou Björk, parmi d’autres.
Y. – « You’re Under Arrest » de Serge Gainsbourg est son tout dernier album –1987-. A cette date, Gainsbarre a définitivement pris le dessus sur Gainsbourg, son écriture est réduite, pour l’essentiel, à des jeux de mots fondés sur des allitérations engageant un lexique relativement salace mais pas toujours très inspiré –à l’aune de ses propres critères-. Quant à l’histoire, c’est une resucée de « Melody Nelson » et de « L’homme à tête de chou », à un niveau d’inspiration bien moindre … Musicalement, Gainsbourg est entouré des meilleurs requins de studio américains, et l’ensemble, si l’on aime ce genre de funk électro-urbain, fonctionne très bien –cf. extrait ci-dessous-.
« Year Of The Cat » d’Al Stewart –1976– est, tout simplement, l’un de mes albums préférés des années 70, et le plus abouti du musicien écossais : ambiances assez calmes, mélodies et harmonies très agréables… Il contient, pour clore une série de très belle chansons, le très connu et magnifique « Year Of The Cat », achevée par de fort belles volutes de guitares et de saxophone. L’album, de surcroit, propose la version longue de cette chanson, le single l’ayant quelque peu raccourcie pour permettre le passage en radio.
Albert King fut l’un des trois « King » du blues afro-américain, avec ses homonymes BB King et Freddy King. Adepte de la Gibson Flying V –guitare remarquablement capricieuse qui nécessite d’être très fréquemment raccordée...-, il a enregistré quelques remarquables pépites blues, dont cet excellent « Years Gone By » –1969-, qui s’écoute d’une seule traite avec un intense plaisir.
Albert King peut-être le bluesman qui a le plus influencé la génération des guitaristes blues anglais qui ont émergé dans les années 60 –Mick Taylor, Eric Clapton, Peter Green, Jimmy Page…-.
Z. – Enfin, dernier album de cette longue série, le très électro-pop album « Zooropa » des Irlandais de U2, paru en 1993. C’est sans doute l’album le plus difficile d’accès de toute la discographie du groupe, très électronique –synthétiseurs et boîtes à rythme prenant le pas sur la guitare, nombreux remix et overdubs…-.
Intéressant à écouter de manière sporadique, mais de loin pas ce que je préfère de ce groupe ! Malgré son approche difficile –au moins pour mes oreilles-, l’album cartonna dans les charts du monde entier !
Mon calendrier indique que le printemps débute la semaine prochaine : j’ai du mal à le croire, tant il neige à gros flocons ici !
Dans la série des playlists organisées alphabétiquement, j’arrive aujourd’hui à la lettre P, pour laquelle j’avais un choix relativement large à ma disposition : c’est donc une série plutôt éclectique qui s’offre à moi, avec, une fois n’est pas coutume, un album classique dans une playlist de ce type. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
On retrouve donc, dans l’ordre : « Pin Ups », de David Bowie –1973– : un album exclusivement composé de reprises de chansons des années 60, qui ont marqué ou influencé le chanteur. Avec ses « Spiders From Mars », David Bowie propose des reprises relativement fidèles aux oeuvres originales, tout en y ajoutant une petite couleur glam-rock, mais l’ensemble demeure cependant très intéressant et d’un interêt constant. Il est étonnant de constater que la reprise de « Let’s Spend The Night Together » –Rolling Stones-, dans le même esprit et sorti presqu’à la même époque, figure sur l’album « Aladdin Sane » plutôt que sur celui-ci.
« Pictures », album classique thématique proposé par la pianiste Alice Sara Ott –2012-, comporte, comme son nom l’indique à moitié, les « Tableaux d’une exposition » de Moussorgsky, étrangement couplés avec la sonate pour piano D850 de Schubert. Pianiste star de la nouvelle génération, Alice Sara Ott en est peut-être la plus intéressante émanation, même si ce disque me semble un peu inégal, sans doute parce que je connais de ces oeuvres des versions autrement plus abouties. Il s’agit d’enregistrements réalisés en concert, la main gauche à la fin des « Tableaux… » me semble parfois un peu lourde et la sonorité manque sporadiquement de couleurs, voire de nuances.
« (The) Pacific » –2010-: on retrouve sur cet album la musique de la formidable série TV consacrée à la reconquête des îles pacifiques par les Américains à la fin de la seconde guerre mondiale. L’une des plus belles musiques de film à mes oreilles, : belles mélodies, restituant fort bien les ambiances, orchestration de qualité… Un vrai beau disque !
« Poèmes Rock », de Charlélie Couture –1981-, est pour moi l’un des plus beaux albums composé et interprété par un artiste français. La qualité est constante du début à la fin, les textes sont toujours intéressants, et portés par de chouettes musiques. Ambiances enfumées et éthyliques des petits matins brumeux, voix éraillée juste comme il faut…L’album contient, notamment, son plus grand succès : « Comme un avion sans ailes ». 35 ans après, ça n’a pas pris une ride –cf. vidéo ci dessous-.
C’est dimanche, la soirée s’engage à peine, et, après une grosse semaine et avant d’en affronter une autre guère moins chargée, une playlist calme et reposante, et presqu’en sourdine –c’est pour mieux entendre la neige tomber…-, s’avère tout-à-fait adaptée à la quiétude du moment. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
On trouve donc, tout au long de ces quatre albums très divers et qui recouvrent une période s’étirant de 1968 à 2010, des tempi moyens, des mélodies relativement faciles et aimables, très peu d’éclats, un instrumentarium très varié, acoustique ou électrique/électronique, et, en définitive, beaucoup de fort belles choses, comme dans l’extrait ci-dessous, par exemple.
De quoi terminer très tranquillement le week-end.
Cerise sur le gâteau : si vous aimez Neil Young, vous pouvez avoir accès gratuitement jusqu’au 30 juin 2018 –inscription nécessaire– à plein d’inédits, dans d’excellentes conditions techniques –du très haut débit 24/196 pour de nombreuses chansons, une connexion fibre est nécessaire pour en profiter pleinement, sinon, le mp3/320 vous est proposé-, en cliquant ici. L’interface du site est magnifique.