Playlist « Sprechen Sie Deutsch ? »

An dieser Frage muss ich « JA » antworten. J’ai commencé à apprendre l’Allemand à l’école primaire au CM1 au milieu des années 70 –l’Alsace était alors région pionnière et pilote pour un enseignement d’une langue dès l’école primaire-, grâce à cette méthode, puis j’ai poursuivi en l’Allemand au collège en classe dès la Sixième –classe de collégiens LV1 « Allemand non dialectophones » car il existait également des classes « Allemand dialectophones » dans lesquelles les élèves possédaient d’entrée un vocabulaire nettement plus riche, mais une grammaire peu académique…-, continué en Allemand LV1 au lycée et jusqu’à l’université où j’ai suivi jusqu’en licence un élément de langue et culture d’origine –élément facile à obtenir, nous étions peu nombreux et cela tournait autant autour de la langue que des coutumes et de la gastronomie locales, bière et vin blanc compris !-.
Après la licence, j’ai abandonné l’Allemand et le Latin et n’ai gardé que l’Anglais dans le cadre de la poursuite de mes études. Par ailleurs, j’ai fait mon « service national » à Freiburg-In-Breisgau et à travers l’Allemagne fédérale, et ma mission me laissait énormément de temps libre pour côtoyer des étudiants allemands.
Donc, je comprends assez bien encore les paroles de la playlist de ce jour ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

• Nina Hagen Band – Unbehagen – 1979 ****

C’est le second album du Nina Hagen Band, qui s’inscrit dans la lignée punk un peu grandiloquent du premier opus, le groupe composé de bons musiciens étant chargé de porter la voix de Nina Hagen, dont le chant se compose de vocalises et d’éructations et autres bruitages. L’album, qui connut un très grand succès tant en Allemagne qu’en France, comporte notamment le hit « African Reggae » qui rendit la chanteuse populaire.

• D.A.F (Deutsch Amerikanische Freundschaft) – Allez ist gut – 1981 *****

Un album d’électropunk industriel très étrange et d’une grande sensualité, qui connut un immense succès en Allemagne et comporte les hits « Der Mussolini » et « Der Raüber und der Prinz », très jolie comptine en forme de jolie ballade presque murmurée.

• Nena – Nena ft. Nena. 20 Jahre : das Jubiläus-Album 2002 ***

Un album de reprises par Nena –la chanteuse– des principaux succès, dont le très célèbre 99 Luftballons » qu’elle a connus en solo ou avec Nena –le groupe– dans des versions remises au goût du jour, et qui relança la chanteuse, qui avait mis sa carrière quelques peu entre parenthèses. Pop-music gentille mais agréable.

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La dernière poupée s’en est allée…

Avec le décès de David Johansen, le dernier membre des New York Dolls s’en est allé… La nouvelle est tombée le 1er mars.


David Johansen était le chanteur des New York Dolls, et formait avec son compère Johnny Thundersguitare, choeurs et injections de substances variées– un duo concurrençant le duo Steven Tyler – Joe Perry –Aerosmith– dans leur volonté d’imiter les « Glimmer Twins » Mick Jagger – Keith Richards.

Les New York Dolls, superbe groupe que l’on peut définir comme adeptes du « Glam-Proto-Punk Rock » ne connurent aucun succès de leur vivant et se séparèrent rapidement, mais leur gloire posthume est immense : la presse quotidienne ne s’y est d’ailleurs pas trompée, le décès du chanteur est annoncé tant dans Le Monde que dans Libération.  Il en reste deux excellents albums, parus en 1973 et 1974, que j’ai découverts en 1982 et adoptés aussitôt, et d’innombrables déchets de concerts au son généralement calamiteux…
Leur réformation, sans Johnny Thunders, qui résidait déjà depuis quelques temps boulevard des allongés, est passée relativement inaperçue médiatiquement et s’avère assez pauvre musicalement. –Cliquer sur les images pour les voir en plus grand.

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Playlist en couleurs – Jaune

Iggy Pop – Nude And Rude : Best Of – 1996 ****
The Sex Pistols – Never Mind The Bollocks, Here’s The Sex Pistols – 1977 ****
Tchaïkovsky – Romeo et Juliette ; Casse-Noisette, suite – OP Berlin, Karajan – 1983 ****
Charlie Watts & Jim Keltner – Project – 2000 ****
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Playlist « Cette année-là – 2007 »

Paul Dukas – Oeuvres pour piano, intégrale – Olivier Chauzu
Johnny Thunders – Too Much Junkie Bussiness
William Sheller & le Quatuor Stevens – Live
George-Frideric Handel – Solomon – Solistes, RIAS Kammerchor, Akademie für alte Musik, Daniel Reuss
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Playlist proto-punk

C’est dimanche, la météo reste maussade et nous allons bientôt sortir du département pour rejoindre les « grandes oreilles » en Moselle –je vous ai sans doute déjà expliqué pourquoi ils avaient de grandes oreilles de l’autre côté des Vosges du nord…-. En attendant, je me suis concocté une petite playlist « proto-punk » qui doit me donner suffisamment d’énergie pour affronter les journées bien remplies à venir ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Cette playlist, constituée de trois albums mythiques, bruts et sonores –tant pis pour les voisins...-, confirme par ailleurs que les musiciens de ces formations, qui possédaient déjà un certain nombre des codes de leurs successeurs, étaient nettement meilleurs dans la maitrise technique de leurs instruments !

 

En prime, vous pourrez écouter dans l’extrait ce qui constitue sans doute –et à ma connaissance– la toute première chanson traitée dans ce style, aussi tôt qu’en 1965, par un groupe de mauvais garçons que l’on considérait alors comme peu fréquentables !

Super-héros punk !

Je ne sais pas pourquoi les Ramones reprirent en version ultravitaminée –c’était encore plus efficace et énergique en live– le générique de ce dessin animé qui a bercé mon enfance… Peut-être est-ce lié à leur amour pour la Grande Pomme, à l’instar de ce super-héros arachnidé.
C’est en tout cas l’une des seules occasions d’entendre un solo de guitare de Johnny Ramone –quelques courtes mesures seulement, rassurez-vous ! -.

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Playlist presque blanche…

Presque sans le vouloir et au gré de mes écoutes matinales, la playlist de ce matin comporte des albums aux pochettes presque toutes blanches ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Ça commence avec New Order, continuateurs du mythique Joy Division sans Ian Curtis, et en mode heureux et optimiste ! Un « best Of » de qualité, qui permet de faire le tour des débuts de ce très bon groupe –par la suite, des divergences de vue et des changement de personnels ont produit des choses moins intéressantes-, avec, notamment, le hit majeur que constitua la chanson « Blue Monday » en 1988.

Sans doute ne s’en souvient-on pas, mais The Hollies fut le seul groupe, au début et jusqu’au milieu des années 60, à rivaliser, en termes de ventes de disques, avec les Beatles et les Rolling Stones ! A la réécoute de ce double-album gentillet, fraichement pop, on se demande un peu pourquoi… C’est très agréable sans être marquant le moins du monde !

On ne présente plus Eagles, soft-rock à tendance country qui connut ses heures d’immense gloire durant les 70’s, en pleine période d’émergence du mouvement punk, dont Sex Pistols, qu’on le veuille ou non, reste sans doute les porte-paroles les plus célèbres : cet album très peu connu –de l’énergie brute à l’état pur…– et encore moins diffusé comporte les premières maquettes de leur unique et beaucoup plus célèbre album « Never Mind the Bollocks ».

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Playlist revigorante…

… et énervante pour les voisins !

Profitant d’être seul dans la maison, j’écoute assez fort –voire plus…– cette playlist énergique et revigorante : les voisins doivent me maudire, même si celui du haut semble avoir assez bon goût : l’autre jour, il écoutait Sticky Fingers des Rolling Stones à fond les ballons ! 
Mode d’emploi : fermer portes et fenêtres, faire sortir le chat par précaution –sans quoi il pourrait devenir sourd ou traumatisé à vie, voire les deux…-, lester les meubles, tourner le bouton de volume de l’ampli vers la droite et en avant la musique : quatre très grands albums de l’ère punk –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– qui m’ont rajeuni d’une bonne trentaine d’années !

Le calvaire –pour le voisinage– n’a pas duré trop longtemps : courant relativement minimaliste/simpliste oblige, les chansons issues de la mouvance punk ne s’étirent jamais en longueur et tournent toutes autour de la même formule : deux ou trois accords –maximum– joués très vite et très fort, pas ou peu de solos, paroles parfois drolatiques et bourrées d’argot –extrait 2-, mais de l’énergie à revendre et un vrai plaisir à jouer ensemble, même si on ne joue pas très bien ! Tout cela enregistré dans un garage, et en une seule prise si possible !

Allez, petit florilège en extraits ! Play it loud !

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Playlist sonore et décadente !

Alors que l’on célèbre cette année les 50 ans du festival d’été de Woodstock –3 jours de paix, d’amour et de musique : c’est eux qui le disent-, je me confronte à une playlist plus sombre et plus sonore ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Le lien avec Woodstock, c’est l’album « pirate » des Rolling Stones, enregistrés ici au festival d’hiver d’Altamont, en décembre 1969 : le nombre de morts y fut aussi élevé qu’à Woodstock –3– et le nombre de naissances identique également, mais les conditions déplorables de gestion du service d’ordre -les Hell’s Angels de Californie, payés en packs de bière- conduisirent la mort violente d’un jeune homme –poignardé par le service d’ordre– armé d’un pistolet et dont on n’a jamais connu réellement les motivations : voulait-il tirer sur Mick Jagger ou non ? On ne le saura sans doute jamais. L’enregistrement, assez passable, est intéressant à titre de documentaire, pour sentir la tension qui régnait sur la scène ce soir-là –et dont le film « Gimme Shelter » rend assez bien compte-.

Sinon, Rammstein en live, écouté plein pot assez tôt le matin, eh bien : ça dépote, justement ! Personnellement, j’aime beaucoup, même si le martèlement incessant de cette musique plutôt monolithique peut lasser sur la durée –mais les paroles sont plus intéressantes qu’il n’y paraît au premier abord-. En tout cas, le groupe fait preuve d’une remarquable densité en concert, plus qu’en studio me semble-t-il.

AC/DC et The Lords Of The New Church sont de vieilles connaissances, et j’ai récemment acheté ces deux albums : je ne connaissais pas très bien celui du combo australien, sorti à une période –1995– où j’avais un peu mis le groupe de côté, et il s’avère vraiment bon. Quant aux Lords Of The New Church, groupe issu de la mouvance punk-rock de la fin des années 70 et porté par un chanteur totalement déjanté –Stiv Bator, pendant vocal du guitariste Johnny Thunders…-, il est très inégal, mais il comporte « Russian Roulette », grande chanson post-punk !!!

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Playlist intelligente et sexy

Entamée hier et poursuivie aujourd’hui, cette playlist est, en effet, intelligente et sexy, à l’image de son dernier album « Mode », de l’excellent et trop oublié groupe lyonnais Starshooter, combo post-punk qui s’orienta vers des genres plus diversifiés sans jamais renier son énergie, un bel instinct mélodique et des paroles résolument orientées « jeune public », mais sans brader leur qualité et, surtout, leur enthousiasme.

On retrouve cette même veine mélodique joyeuse et colorée dans le superbe « Kimono My House » de Sparks, autres groupe un peu oublié de nos jours : voix haut perchée du chanteur, guitares et claviers mélodiques à foison, rythmes enjoués, textes drolatiques : à mes oreilles, l’un des meilleurs albums des 70’s d’avant la vague punk / new wave, tout simplement ! 

Les deux autres albums qui constituent cette playlist sot chacun très bons dans leur genre : Rock FM pour Pat Benatar, avec, notamment, une chouette reprise du Wuthering Heights de Kate Bush; Trip Hop électronique pour Massive Attack, un genre que je prise assez peu généralement, mais que je goûte avec plaisir dans cet album très réussi. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

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