Playlist sonore mais pas toujours

Ce matin, tôt, j’ai entamé une playlist qui s’est égrenée tout au long de la jnournée entre d’autres choses à faire, dont un très agréable repas en terrasse sur les bords de l’Ill où se construit –depuis quelques années et pour quelques années encore– un nouvel éco-quartier abritant le nouveau conservatoire national et proposant une très spacieuse et très belle médiathèque, le plus grand complexe cinéma d’Europe –avec pop-corn dans des seaux énormes modèle « famille nombreuse »– et des tours élancées, les trois « Black Swans » –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Bref, une belle journée ensoleillée, égayée par un chouette album des Rolling Stonesmalgré la date tardive, je l’aime assez, il propose quelques titres bien calibrés-, les versions originelles des chansons des Sex Pistols que l’on retrouvera plus tard sur « Never Mind the Bollocks », et qui font comprendre bien mieux ce qu’était l’esprit punk que les versions que l’on entend sur leur album officiel –cf. extrait ci-dessous-.

Les sonates de Schubert par Kempff sont intéressantes pour les plus courtes d’entre elles, où le pianiste se montre très à l’aise dans la maîtrise de la petite forme, et où, plus poète qu’orateur, il n’a pas besoin de dérouler un discours savamment articulé. Les plus ambitieuses de ses oeuvres pianistiques me séduisent nettement moins, quelle que soit la version envisagée d’ailleurs ! Enfin, l’album de Tveitt est très agréable à écouter, et très bien enregistré de surcroît ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Playlist « Intimisme, puis révolution » !

J’ai entamé la matinée par une playlist relativement intimiste –cliquer sur l’image pour la voir ne plus grand- et composée de fort belles choses.

Les « Sonates du rosaire » de Biber ont été composée avant la fin du 17ème siècle –la date exacte n’est pas connue avec certitude, et si vous voulez en savoir plus, je vous invite à lire cet excellent article, long, détaillé et très bien réalisé-, il sait d’une succession de sonates pour violon, soutenu par une basse continue. Très beau, vraiment ! Pour poursuivre dans cette veine, j’aurais, logiquement, dû opter les sonates et partitas pour violon de Bach, mais point trop n’en faut : j’ai préféré bifurquer vers les suites pour violoncelles, tout aussi intéressantes mais plus faciles d’accès sans doute.
J’ai déjà eu l’occasion de vous parler plus longuement des derniers quatuors de Beethoven, cette version-ci est très recommandable, dans une optique relativement aride mais néanmoins remarquable. Quant à l’album « Blonde On Blonde », de Bob Dylan, c’est l’un de mes deux préférés de l’artiste, et je l’écoute toujours avec beaucoup de plaisir.

Après cette playlist plutôt intimiste et calme, j’ai opté pour quelque chose de radicalement différent, dans le droit fil du livre que je suis en train de dévorer –cliquer sur l’imagette de droite pour la voir en plus grand-. Il ne s’agit pas d’un roman, mais d’un documentaire très fouillé sur l’émergence du punk et des Sex Pistols en Angleterre.

Outre qu’il vient briser bien des clichés quant à la formation et à la courte existence du groupe, il fourmille d’informations riches et complètes, dans une optique socio-historique très pertinente. j’y ai appris bien plus de choses sur l’histoire socio-économique de l’Angleterre du milieu des années 70 que dans bon nombre de livres d’économie ! Mais aussi sur l’histoire culturelle de ce singulier pays, et sur le conservatisme sous-jacent des classes moyennes, qui ne constituait plus une aspiration naturelle pour les potentiels accédants des « lower class ». Tout cela sur fond de thatcherisme émergeant : le cocktail est prenant !

Cette très instructive lecture, évidemment, est accompagnée avec profit de l’écoute de l’unique album du groupe, « Never Mind The Bollocks » –cliquer sur l’image de gauche pour la voir en plus grand– dans la version « Limited Edition Super Deluxe », laquelle comporte 3 CD bellement présentés :
l’album proprement dit en version « remastérisée », ce qui n’apporte pas grand-chose, disons-le tout net;
les singles antérieurs à l’album, ainsi que des prises alternatives et des demos –cf. extrait ci-dessous-;
 des extraits de deux concerts, relativement tardifs dans la vie du groupe, mais pas trop mal enregistrés, et qui font entendre toutes les listes techniques, mais aussi l’énergie du groupe sur scène.
Ce disque fait d’alleurs partie de ma liste des incontournables des années 70, que je vous avais présentée il y a peu de temps. De quoi rompre l’intimité du début de matinée !

Playlist Proto-Punk

Le « Punk », c’est difficile à définir en termes de courant musical, puisque la notion recouvre des choses aussi diverses que The Clash, The Sex Pistols, The Heartbreakers ou The Ramones, qui ne partagent en fait pas grand-chose musicalement parlant, si ce n’est un son loin des qualités audiophiles eu égard aux standards soniques de l’époque et des chansons plutôt courtes, chargées d’images et de vocabulaire parfois assez équivoques… C’est plutôt une question d’attitude, fondée sur la traduction littérale du terme : une musique de « voyou », volontairement provocatrice et jouée simplement, sans trop de fioritures techniques dont les musiciens auraient généralement été bien incapables…

Avant l’émergence du mouvement punk au milieu des années 70, d’autres groupes, dès la toute fin des années 60 et essentiellement aux Etat-Unis, prônaient déjà des valeurs relativement identiques en termes d’affichage volontairement provocateur, et leur musique, même si elle était généralement plus élaborée, s’orientait déjà vers une efficace simplicité. Cette vague « proto-punk » est donc l’objet de la playlist de ce jour, pleine d’énergie et de fureur, pour laquelle j’ai opté suite à ce billet de Sardequin dimanche soir et à une séance de torture pas trop douloureuse, en début d’après-midi, sur le siège du dentiste, où les bruits des instruments sont fort  éloignées de toute idée de musique ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Les deux vidéos rendent bien compte du jeu de scène assez foutraque désinvolte et déjanté proposé à l’époque par des groupes qui s’inscrivaient en opposition avec les prestations longues et virtuoses –qu’ils jugeaient volontiers verbeuses– de groupes comme Led Zeppelin, Deep Purple ou tous les groupes de « rock progressif » –ici, vous compléterez vous-même, il s’agit d’une musique que je ne goûte guère…-. Et puis, le jeu des guitaristes, s’il n’est pas très virtuose ou flamboyant techniquement, n’en reste pas moins très intéressant quant  aux sonorités et aux fulgurances rythmiques. L’ensemble s’avère donc redoutablement efficace, même si, au bout de quatre albums, le silence qui suit cette écoute n’est pas désagréable !


Playlist strong addicts !

Une playlist variée et néanmoins thématique pour accompagner cette grise matinée : de l’effet des addictions diverses sur la production musicale de quelques artistes ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

playlist19112016

Les plus anciens lecteurs de ce blog connaissent déjà mon affection pour Johnny Thunders, qui s’est patiemment livré à une entreprise d’autodestruction à grands renforts d’héroïne. Evidemment, cette consommation immodérée a gravement nuit à ses talents au fur et à mesure que le temps passait, et, des débuts prometteurs de « So Alone » à tout ce qui suivit, les témoignages de cette lente descente ne manquent pas. L’album de ce jour est une compilation de trois concerts -dont un acoustique-, plutôt bien réalisée, qui l’inscrit plutôt vers les sommets d’une discographie à la fois complexe et décevante.

Le live de Led Zeppelin est peut-être le meilleur du groupe -aux addictions poudreuses et éthyliques prononcées-, mais s’avère, lui aussi, d’une écoute parfois un peu pénible : groupe de scène au talent incontestable, Led Zeppelin improvisait beaucoup sur scène, et ce qui prenait sans doute tout son sens dans le cadre d’un événement vivant perd beaucoup d’intérêt dans le cadre d’une écoute au disque. Et une version de « Whole Lotta Love », chanson d’une belle urgence s’il en est,  diluée sur près de 25 minutes, c’est franchement assez insupportable –sans même parler de la batterie pachydermique de John Bonham, qui tient difficilement dans un salon…-.

lux_ivy_crampsSerge Gainsbourg racontait à l’époque de la sortie de « Love on the beat » qu’il «s’était mis a wagon » le temps de l’enregistrement du disque, à savoir qu’il avait arrêté de boire –ce qu’il fit semble-t’il effectivement pendant les 8 jours qui précédèrent la séance de prise de photos pour la pochette de l’album. En revanche, il était trop accro aux Gitanes pour les laissé de côté…-. Pour le reste, on est face à du pur Gainsbarre, accompagné par de redoutables session men des meilleurs studios new-yorkais, en rupture avec les fulgurances reggae ou afro-antillaises, mais aussi des orchestrations et arrangements plus complexes, des années antérieures.

Finalement, l’addiction aux petits films d’horreur de série Z de Lux Interior et Poison ivy, les seuls deux membres réguliers des Cramps, a produit l’album le plus drôle et original de cette playlist –cliquer sur l’extrait ci-dessous et faites semblant d’avoir peur : ils auraient aimé ça !-.

Concours de rangement !

Sardequin affirme que le bureau de son Mac est bien rangé ! Que nenni à mon avis ! Un bureau bien rangé, c’est plutôt ça !!! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

BureauiMac

Le Dock est escamotable, escamotons-le donc… Il suffit de descendre en bas de l’écran pour le voir apparaître, à la demande ! Quant au reste, chaque chose à sa place, qui n’est pas le bureau 😉 ! Selon mes standards, du moins…

Par ailleurs, mon convoi vers la déchetterie se prépare : au menu, une vieille, encombrante et lourde TV cathodique trinitron qui pèse la bagatelle de 57 kg et qui nécessitera un peu de main d’oeuvre et d’huile de coude pour le transport; le lecteur-graveur de CD du bureau qui ne fonctionne plus du tout depuis quelques temps : c’est irréparable pour cause d’obsolescence programmée et du fait de son grand âge; les vieilles choses dont je vous parlais hier, un vélo tout cassé et sans doute quelques petits trucs que The CookingCat ne manquera pas d’y ajouter !

La musique qui a accompagné la rédaction d’une partie de cette notule vous est proposée ci-dessous. Ça s’appelle « Trash » et c’est parfaitement adapté –en plus d’être très bien et vivifiant à cette heure…-, non ?

Poupées new-yorkaises

La wishlist entraperçue ici m’a conduit, hier, à réécouter les New York Dolls, groupe légendaire et prémonitoire, qui ne perça pas complètement de son vivant, malgré deux albums de qualité, mais fut unanimement revendiqué par tous les groupes punks de la planète comme source d’inspiration fondamentale.

L’ambiguïté sexuelle affichée, une certaine idée de la décadence vestimentaire et comportementale, mais aussi la défonce en étendard et, en définitive, le manque de succès immédiat, conduisirent ses membres à se séparer rapidement. David Johansen, le chanteur, se lança dans une carrière de crooner de second rang et d’acteur pour seconds rôles dans quelques séries US, Sylvain Sylvain, l’un des guitaristes, dans une carrière solo au succès mitigé malgré un bon album au début des années 80. Arthur « Killer » Kane, le bassiste, mena une vie d’errance pendant plusieurs années avant de se convertir au dogme mormon. Quant à Jerry Nolan et Johnny Thunders, ils furent les plus actifs des ex-poupées, en fondant notamment les Heartbreakers.

NYDolls
Au cours des deux années de leur courte existence, les New York Dolls produisirent deux albums, excellents : le premier, éponyme, mettait en avant une belle vitalité, un vrai sens de la reprise efficace et des compositions originales de qualité, dont le vigoureux « Personality Crisis », en extrait ci-dessous.

NewYorkDollsNewYorkDollsIl n’est ni très bien enregistré, ni très bien produit et ne rencontra guère de succès commercial à sa sortie –cliquer sur l’image pour la voir en grand-. C’est plutôt inclassable, ça démontre une belle assimilation des principaux courants du temps, assez stonien dans l’esprit et le traitement –propos ironique, utilisation de deux guitaristes complémentaires-, sans la finesse de ces derniers à la même époque, d’un enthousiasme réellement communicatif et d’une simplicité très directe si l’on pense aux standards du moment, où la musique évoluait vers une sorte de glam/progressive rock plutôt sophistiqué, un peu pompier et étiré. Suite à la parution de l’album, le groupe fut élu par Creem Magazine « Meilleur nouveau groupe » de l’année, mais aussi « Plus mauvais groupe de l’année », ce qui indique bien l’accueil plutôt controversé dont il bénéficia.

Too_Much_Too_Soon_-_The_New_York_DollsLe second album, « Too much too soon », –cliquer sur l’image pour la voir en grand-reproduisit les outrances du premier tout en étant beaucoup mieux produit. Il rencontra à peine plus de succès en termes de ventes en 1974, mais acquit rapidement le statut s’album fondateur de la musique punk : écouter l’introduction de « Human being » –en extrait ci-dessous : on prêtera attention à la guitare de Johnny Thunders –voie de gauche-, remarquable dans son traitement d’une sorte de mélodie continue et saturée– , c’est trouver la source de l’introduction du « Anarchy for the UK » des Sex Pistols, beaucoup moins bons musiciens au demeurant.

Après leur séparation et en raison du succès de la vague punk, plusieurs disques de démos ou d’enregistrements de concerts furent publiés : ils sont malheureusement mal enregistrés et n’apportent rien de fondamental à la découverte du groupe, qui, sur scène, ne transcendait pas ses compositions.
Un groupe attachant, malgré ses outrances plutôt qu’à cause d’elles –si elles furent revendiquées, elles ne furent jamais totalement assumées, comme le montre une séparation très rapide-, et entré dans la légende malgré la brièveté de son existence, grâce aux groupes punks anglais qui prirent leur relais avec bien plus de succès, trois ans plus tard.

Original et copie -encore !-

The TroggsC’est une notule de Sardequin publiée pendant mes vacances sur son blog qui est à l’origine du présent billet…

Il y parlait notamment des Troggs cliquer sur l’image pour la voir en grand-, groupe qui connut un succès éphémère au milieu des années 60, et essentiellement populaire pour ses horribles costumes blancs à fines rayures et pour ses morceaux vaguement proto-punk, dont le très célèbre « Wild Thing », à l’improbable solo d’ocarina, popularisé plus tard par Jimi Hendrix !

Il ne reste plus grand-chose, à ce jour, de leur gloire passée, et ils sombrèrent assez rapidement dans un oubli relatif –il existe de très nombreuses compilations de leurs différentes productions, et, pour découvrir le groupe, ce sera toujours mieux que d’acheter l’un de leurs albums, très inégaux dans l’ensemble-.

Reg Presley, leur leader – chanteur, commit également quelques aimables bluettes un peu racoleuses, dont la plus connue suit :

Bien des années plus tard -en 2003-, ce titre, légèrement modifié dans ses paroles, connut un grand succès à nouveau, et en pleine période de Noël, dans la forme ci-dessous –la vidéo ne rend malheureusement pas compté du caractère hilarant des scènes mettant en oeuvre « Billy Mack », le chanteur…-. ENJOYet, si vous avez l’occasion de voir le film, ne vous en privez pas : c’est un excellent Christmas movie !-.

L’autodestruction comme un art

Hier, en cherchant tout autre chose, je suis tombé sur la vidéo que vous pouvez visionner juste en-dessous de la note… J’ai eu la chance et le privilège de voir Johnny Thunders, puisqu’il s’agit de lui, en concert, en 1983 si mes souvenirs sont bons, dans une petite salle « underground » aujourd’hui disparue. Le concert le plus court de ma vie, puisqu’ivre mort, il n’a pas tenu très longtemps après avoir marché sur le cordon de sa guitare et vidé la moitié de la bouteille de whisky entamée juste avant de monter sur scène: moins de trente minutes, c’est sûr…
Et pourtant, plein de sincérité et d’authenticité, le personnage reste à connaître. Clône avoué de Keith Richards, sans en avoir toutefois la santé, guitariste parfois éclairé mais également erratique, compositeur méritant lorsqu’il s’en donnait les moyens –à savoir : lorsu’il n’était ni totalement ivre, ni complètement stoned-, Johnny Thunders a connu une carrière qui est allée d’échecs commerciaux en échecs tout courts -une mort assez sordide dans des conditions jamais vraiment élucidées-, malgré de vrais éclairs de vrai talent.

Il reste de sa carrière décousue les deux albums des New York Dolls; où sa guitare de feu apporte une énergie nouvelle à l’époque; un album –L.A.M.F., excellent mais dans un mixage pourri– avec les Heartbreakers, qu’il fonda et conduisit à leur perte et, surtout un magnifique album solo –So alone– qui dit tout son mal-être… Il reste également une tonne de documents foireux, des disques mal enregistrés, témoignages de mauvais concerts, quand il tenait à peine debout et ne pouvait quasiment plus rien tirer de sa guitare…
La chanson de la vidéo –Sad vacation-est dédiée à Sid Vicious, le -très mauvais- bassiste des Sex Pistols, qui connut un destin presqu’aussi tragique… Entre 1’10 et 1’15, c’est presque comique. Et pathétique en même temps… Le seul punk romantique…

Ils partirent à quatre…

… il n’en reste désormais aucun  🙁

Lorsque les Ramones se formèrent, au milieu des 70’s, ils adoptèrent le blouson en cuir et le nom de Ramone. Il y avait Dee Dee Ramone, à la basse, qui lançait inlassablement des « one two three four » au début de chaque morceau -du 4/4 à fond, des morceaux calibrés pour durer moins de 2’30-; Joey Ramone, grande voix égarée dans ce format réducteur et silhouette dégingandée, à la personnalité attachante; Johnny Ramone, qui se mettait les mains en sang sur sa guitare -une vraie prouesse, sa manière de jouer, même si anti-virtuose-. Ces trois-là étaient partis il y a quelques années déjà. Et voilà que Tommy Ramone, le batteur originel, puis producteur occasionnel du groupe, est décédé également, comme vient de l’annoncer Le Monde. Il fut remplacé par Marky Ramone, qui lui, est toujours en vie.

2261 concerts !

Ramones_6One-Two-Three-Four : en un peu plus de 20 ans, les Ramones donnèrent 2261 concerts ! C’est assez énorme pour être souligné…

Les plus mauvaises langues diront qu’ils donnèrent 2261 fois le même concert -ce qui n’est pas tout-à-fait vrai : à la fin, les titres étaient joués presque deux fois plus vite qu’au début, et avec, peut-être, l’énergie du désespoir de ne pas être mieux reconnus, comme l’indique les deux extraits ci-dessous (1978, puis 1997)…-, les autres seront plus indulgents face à la sincérité et à l’engagement d’un groupe, qui, s’il ne perça jamais totalement, est néanmoins entré dans la légende du Rock.