Playlist « Défi des 10 ans » – 13

Avec ce treizième épisode, me voici donc arrivé, sauf surprise toujours possible, à la fin de voyage dans le temps entamé ici, et dont chaque étape se retrouve ici ! Le délai d’une année que je m’étais imposé est donc bel et bien respecté !
Ce dernier épisode nous fait pénétrer plus avant dans le millénaire actuel, qui s’est révélé particulièrement chiche en nouveautés neuves, même si la playlist de ce jour donne à entendre une réédition, en 2022, d’un concert de 1977 dans une toute petite salle. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

« Blue And Lonesome » est un album paru en 2016 et constitué exclusivement de reprises de standards du blues qui mettent particulièrement en valeur le chat et l’harmonica de Mick Jagger et des guitares très « roots ». Un hommage à leurs grands ancêtres –et une manne financière pour eux ou leurs ayant-droits-, puisque l’album fut classé en première position dans les charts de 12 pays et y demeura plusieurs semaines ! Blue And Lonesome reçut généralement un excellent accueil critique de la presse spécialisée.
« El Mocambo » est le témoignage d’un concert donné dans un petit club canadien en 1977 et s’avère réellement enthousiasmant, d’une part du fait d’une set-list un peu différente de celles couramment livrées dans les grands stadium, d’autre part parce qu’on entend avec bonheur la superbe section rythmique Watts – Wyman, qui s’en donne à coeur-joie ! Un excellent témoignage !
Enfin, « Hackney Diamonds« , sorti spécialement à l’occasion de mon anniversaire en 2023 –pouvais-je rêver d’un plus beau cadeau ?– est, à ce jour, le dernier album des Rolling Stones enregistré en studio, et leur dernier également avec le très regretté Charlie Watts, présent sur deux titres seulement, dont un en compagnie de Bill Wyman, pour reconstituer, le temps d’une chanson, la section rythmique qui présida aux premiers enregistrements du groupe 60 ans auparavant : avec ce très bon album au succès critique et commercial –1er pendant plusieurs semaines dans les charts de la quasi-totalité des pays de l’OCDE !-, la boucle est bouclée !

Playlist « Bilan des 10 ans » – 12

On avance, on avance, et on approche de la fin de cette série : il est temps, l’année touche presque à sa fin ! Vous pouvez retrouver dans le menu déroulant des catégories, à droite, l’intégralité des épisodes précédents, ou cliquer sur ce lien, ça marche aussi ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Ce douzième épisode est nettement plus palpitant que ses deux prédécesseurs, du fait notamment de l’excellent « On Air », paru en 2017 et complant de nombreux témoignages des tout premiers concerts des Rolling Stones, au début des années 60.
L’album « A Bigger Bang », premier album studio enregistré par le groupe pour ce millénaire, est meilleur que ces cinq prédécesseurs, sans atteindre des sommets non plus. La tournée qui suivit permit d’entendre des chansons relativement peu interprétées en concert et renouvelle donc un peu le répertoire de leurs concerts : à ce titre, il est tout-à-fait bienvenu, même si la magie des concerts des 70’s avec Mick Taylor n’est plus qu’un lointain souvenir…

Playlist « Défi des 10ans » – 10

Avec ce dixième épisode de cette saga, une playlist contrastée, typique des années 80 dans ses affreuses sonorités pour ce qui concerne les deux albums enregistrés en studio, qui, pourtant, à ma grande surprise, rencontrèrent un succès commercial et critique au-delà de ce que j’imaginais à travers le monde –les revues de presse françaises furent plus mitigées, notamment concernant « Dirty Work », paru en 1985-. Désormais, les critiques actuelles ont assez nettement réévalué le contenu de ces deux disques studio. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Il faut dire, néanmoins, que « Dirty Work » souffre, à mon avis, d’une production absolument atroce de la part du producteur-star des 80’s, Steve Lillywhite : batterie surexposée, voix hyper-réverbérée, claviers et synthétiseurs… Il ne manquerait plus qu’une boîte à rythme pour que ce tableau d’horreur soit complet !

A cette époque, les désaccords au sein du groupe sont importants, Charlie Watts est en proie à diverses addictions dont il se débarrassera très vite, Mick Jagger a entamé une carrière solo et Bill Wyman ne vient qu’en de rares visites enregistrer ses parties de basse avant de repartir. Seuls les deux guitaristes sont présents tout au long de l’enregistrement de l’album, qui compte parmi ses invités Jimmy Page ou Tom Waits, et est dédié à la mémoire de Ian « Stu » Stewart, le discret sixième Rolling Stone.
« Steel Wheels », qualifié par certains « d’album du renouveau », est marqué par une cohésion retrouvée au sein du groupe, mais ne s’avère en réalité guère meilleur que son prédécesseur. En revanche, il fut suivi d’une tournée monumentale -Etats-Unis, Europe et Asie-, qui engrangea à l’époque des sommes-records et donna lieu à un album live, « Flasphoint », qui constitue une bonne surprise -c’est le dernier live avec Bill Wyman, qui prit sa retraite du groupe à la fin de cette interminable tournée-, même si on est loin de « Cet Yer Ya Ya’s Out » ou de « Brussels Affair ».

Playlist « Défi des 10 ans » – 9

On avance, on avance, pour arriver au terme de ce défi avant la fin de l’année ! Je vous rappelle le principe de ce défi ici, pour mémoire. Ce neuvième épisode n’est pas le meilleur et, pour partie, se trouve constitué de bric et de broc. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

C’est le cas, notamment, de Tattoo You, paru en 1981, mais compilant essentiellement des « chutes de studio » remontant jusqu’à 1973, avec Mick Taylor, quelque peu retravaillées, comme le tube Start Me Up, initialement envisagé comme un reggae bancal, et qui devient un titre rock efficace. L’album propose une face rapide et une face lente, curiosité supplémentaire dans la discographie des Rolling Stones.
La tournée des stades qui suivit, triomphale et sportive, aux États-Unis puis en Europe, donna lieu à de nombreux albums, dont un officiel paru en 1982 puis deux autres, bien meilleurs et proposant des shows complets, publiés par le groupe dans le cadre de l’ouverture de leurs archives.

Le dernier disque de cette playlist, Undercover Of The Night, est très inégal, un peu fourre-tout et sans aucune unité de style, et commence à marquer le début des querelles entre les Glimmer Twins –Mick Jagger et Keith Richards-.

Playlist « Défi des 10 ans » – 8

Huitième épisode déjà de cette saga débutée avec l’année, et dont le principe vous est rappelé ici. Il est largement temps de m’y remettre, sous peine d’écouter avant la fin de l’année dans mon entreprise ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Les albums de ce jour, qui l’inaugurent une série de pochettes presque toutes assez moches, ne sont pas mes préférés du groupe, loin de là, mais « Some Girls » connut un succès phénoménal à sa sortie, porté, notamment, par le single « Miss You », composition de Mick Jagger uniquement, même si elle est signée, comme toujours, Jagger- Richards. La ligne de basse de Bill Wyman est excellente et tombe magnifiquement bien sous les doigts !
Le live au Texas, témoignage de la tournée qui suivit, est super énergétique, la section rythmique assure à fond. Le concert existe également en version DVD.

Quant à « Emotional Ressue », il essaie, notamment à travers sa chanson éponyme, de reprendre un peu la même formule, mais avec moins de réussite dans l’ensemble : il s’avère très inégal et le meilleur morceau de l’album est un blues superbe : « Down In The Hole », l’un de leurs meilleurs titres de la décennie 80’s à mon avis…

Playlist « Défi des dix ans » – 7

La règle de ce défi, entamé tôt dans l’année et qui se trouve désormais à mi-chemin dans son accomplissement, est simple et rappelée ici. -Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Cette septième étape constitue un tournant dans la vie et les productions du groupe, avec l’intronisation de Ronnie Wood –if he could-, guitariste des Faces, à la place de Mick Taylor pour épauler Keith Richards, encore en pilotage automatique pour deux ans et tenant à peine debout.
Le live à Los Angeles de 1975 est l’un des tout premiers concerts où il apparaît : de nombreuses dents grincèrent devant ses solos, très en-deçà du niveau de qualité de ceux de son prédécesseur, même s’il est très compétent à la slide-guitar –bottleneck au majeur et non à l’auriculaire– et qu’il fait le show à grands coups de pitreries. Ce concert, disponible depuis l’ouverture des archives du groupe, est très supérieur à l’officiel « Love You Live », enregistré principalement à Paris en 1976, à l’horrible pochette signée Andy Warhol et au contenu plutôt cacophonique –Keith Richards avait appris le décès de son fils, encore presque bébé, le jour-même, et était chargé comme une mule-.
Quant à Black And Blue, sorti en 1976, c’est un disque étrange et attachant, sans véritable unité stylistique. Il reflète la recherche du groupe d’un guitariste pouvant succéder à Mick Taylor, et l’on entend ainsi Harvey Mandel –ex Bluesbreakers ; ex-Canned Heat– ou Wayne Perkins –excellent guitariste dont l’unique défaut était de ne pas être Anglais-, parmi une liste de successeur où les noms d’Eric Clapton, Jeff Beck ou Rory Gallagher furent cités.

Playlist « Défi des dix ans » – 6

Je poursuis mon voyage en remontant le temps, de manière ordonnée, dans la discographie des Rolling Stones, avec ce sixième épisode de la saga entamée ici. La playlist de ce jour propose des albums qui sont encore très bons, mais qui marquent cependant le début d’un lent déclin qualitatif dans la production enegistrée en studio par le groupe. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

En revanche, le témoignage du concert à Bruxelles, en 1973, réservé aux fans français –le groupe étant interdit de séjour en France– est cultissime et mérite ce statut. Il s’agit ici de la « version officielle » produite par les Rolling Stones dans le cadre dd l’ouverture de leurs archives. Le son est donc très bon, mais la guitare exceptionnelle de Mick Taylor a été quelque peu noyée dans le mixage, vraisemblablement à la demande de Keith Richards. Toutes les éditions pirates alternatives la mettent nettement plus en avant. Avec cet enregaistrement effectué durant la tournée européenne de 1973, il s’agit du dernier témoignage d’un concert du groupe avec Mick Taylor.

Playlist « Défi des 10 ans » – 5

Pour ce défi, la playlist envisagée mérite exactement le même commentaire que celui que je faisais il y a une petite quinzaine pour le quatrième épisode du « Défi des dix ans », dans lequel je vous rappelais également les tenants et les aboutissants de ce défi. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Les playlists à suivre ne susciteront tout-à-fait, voire plus du tout,  les mêmes commentaires élogieux…
C’est avec cette playlist qu’apparaît le fameux logo « Tongue And Lips », emblématique du groupe, créé par un étudiant anglais, John Pasche, et dont le dessin original –cliquer sur l’imagette pour la voir en plus grand– est exposé au Victoria And Albert Muséum de Londres.

Playlist « Défi des 10 ans » – 4

Le principe de base de cette série est rappelé dans son premier épisode, et vous pouvez en outre retrouver les épisodes 2 et 3 ici et là. Avec les épisodes 4 –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– et 5, on atteint la cime du sommet de ce que la Rock Music peut offrir.

Aucune playlist, dans ce genre très large « Rock Music – Pop Music » et à mes oreilles, ne peut concurrencer celle-ci ou celle à venir prochainement. Tout autre commentaire serait superfétatoire !

Playlist « Défi des dix ans » – 3

Le principe de constitution de cette playlist est rappelé dans cette notule, et vous pourrez retrouver les épisodes précédents ici et .

La playlist du jour –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– débute par « Flowers », album hybride paru durant l’été 1967 et compilation de chanson enregistrées à la fin de l’année 1965, mais jamais publiées auparavant –cf. un exemple en extrait– et de titres beaucoup plus populaires parus soit en 45 tours, soit sur les albums « Aftermath » et « Between The Buttons ».

Il s’inscrit d’ailleurs parfaitement dans la lignée de ces derniers et échappe quelque peu à l’appellation de « compilation », de l’aveu même de son producteur Andrew Loog Oldham. Aux Etas-Unis, il fait d’ailleurs partie de la liste officielle des albums de studio.
Je ne m’étendrai pas plus longtemps sur l’autre album de cette playlist, « Their Satanic Majesties Request », dont je vous ai déjà parlé assez longuement il y a quelques temps –ici-, pour vous rappeler qu’il vaut mieux que sa réputation.

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