Après avoir passé en revue certains titres du dernier album de Cure, l’excellent « Songs Of A Lost World », je m’attache en ce moment à essayer de mettre en boîte certains titres du dernier album des Rolling Stones, « Hackney Diamonds », non moins excellent. C’est, globalement, plus difficile, les rythmes sont moins monolithiques et la basse y est traitée complètement différemment. Evidemment, on est, ici, loin des lignes de blues des débuts du groupe, mais assez proche par moment de la ligne de basse de « Miss You » !
Voilà donc un titre qui m’aura donné du fil à retordre et que j’ai travaillé assez longuement, et par séquences à vitesse d’abord réduite, pour parvenir à mes fins ! Au bout du compte, il me semble que c’est désormais suffisamment au point pour être présenté !
Oyez oyez bonnes gens ! Il aura fallu attendre qu’il ait presque 80 ans –il les aura en 2027– pour que Ronnie Wood –if he could– nous fasse enfin des solos de guitare qui tiennent la route, en studio ou en live ! Tout vient à point pour qui sait attendre…
En ce jour de grande chaleur –annoncée et vécue…– où la température dépasse allègrement 34°C, je rafraîchis quelques disques vinyles pour vérifier qu’ils n’ont pas fondu ! La réponse est : NON ! En revanche, l’air est saturé d’électricité statique…
Ça n’empêche pas de les écouter un peu fort ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Comme je n’en ai pas beaucoup et que je n’ai racheté que des disques que j’aime beaucoup, quasiment tous mes vinyles valent leur pesant de ***** !
• AC/DC – Back In Black – 1980 ***** • The Rolling Stones – Beggars Banquet – 1968 ***** • The Beach Boys – Pet Sounds – 1966 *****
Une devinette proposée au mois de janvier, que vous retrouverez ici, est restée sans solution. Voici donc les bonnes réponses : •quel est son titre ? WINTER. Un titre tout-à-fait de saison en en lien avec la notule de ce jour-là !
•quels en sont, ici, les interprètes ? CARLA OLSON & MICK TAYLOR, sur la compilation « Top Hot For Snakes », un excellent double CD paru en 2001, comprenant des enregistrements studio et live.
•qui en sont les auteurs ? OFFICIELLEMENT : JAGGER – RICHARDS. EN RÉALITÉ : MICK JAGGER & MICK TAYLOR, comme quelques autres titres, parmi lesquels : la seconde partie de « Can’t You Hear Me Knocking » ; « Moonlight Mile –à écouter en extrait ci-dessous-» ; « Time Waits For No One » ; « Tops » ; … La non-attribution de ces crédits d’auteur est l’une des causes du départ de Mick Taylor des Rolling Stones.
Quand y’en a plus, y’en a encore : pour être complet et pour achever ce défi définitivement et dans le délai imparti, quatre albums ou compléments d’albums d’intérêt très variable –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
• Metamorphosis est un fourre-tout disparate paru chez Decca, composé de titres inédits datant parfois de l’époque leur tout premier SP –45 tours-, de vezrsions alternatives, de chutes de studios contemporaines de Beggars banquet ou Let It Bleed –deux excellents titres avec Mick Taylor, alors embauché « à l’essai » par le groupe-, ou même d’un titre d’Aftermath chanté par le seul Mick Jagger accompagné par un orchestre ! Au final, on oscille entre l’anecdotique et le très bon. • Les trois autres albums constituent des « bonus » attachés aux albums originaux qu’ils accompagnent. Ils sont tous intéressants et offrent parfois d’excellentes surprises, qui n’auraient en aucun cas démérité en figurant sur ledit album.
En définitive, cette année, et au-delà de ce hors-série, le pari a été tenu et j’ai donc pu écouter en 2024, dans l’ordre, tous ces albums :
Avec ce treizième épisode, me voici donc arrivé, sauf surprise toujours possible, à la fin de voyage dans le temps entamé ici, et dont chaque étape se retrouve ici ! Le délai d’une année que je m’étais imposé est donc bel et bien respecté !
Ce dernier épisode nous fait pénétrer plus avant dans le millénaire actuel, qui s’est révélé particulièrement chiche en nouveautés neuves, même si la playlist de ce jour donne à entendre une réédition, en 2022, d’un concert de 1977 dans une toute petite salle. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
• « Blue And Lonesome » est un album paru en 2016 et constitué exclusivement de reprises de standards du blues qui mettent particulièrement en valeur le chat et l’harmonica de Mick Jagger et des guitares très « roots ». Un hommage à leurs grands ancêtres –et une manne financière pour eux ou leurs ayant-droits-, puisque l’album fut classé en première position dans les charts de 12 pays et y demeura plusieurs semaines ! Blue And Lonesome reçut généralement un excellent accueil critique de la presse spécialisée. • « El Mocambo » est le témoignage d’un concert donné dans un petit club canadien en 1977 et s’avère réellement enthousiasmant, d’une part du fait d’une set-list un peu différente de celles couramment livrées dans les grands stadium, d’autre part parce qu’on entend avec bonheur la superbe section rythmique Watts – Wyman, qui s’en donne à coeur-joie ! Un excellent témoignage ! • Enfin, « Hackney Diamonds« , sorti spécialement à l’occasion de mon anniversaire en 2023 –pouvais-je rêver d’un plus beau cadeau ?– est, à ce jour, le dernier album des Rolling Stones enregistré en studio, et leur dernier également avec le très regretté Charlie Watts, présent sur deux titres seulement, dont un en compagnie de Bill Wyman, pour reconstituer, le temps d’une chanson, la section rythmique qui présida aux premiers enregistrements du groupe 60 ans auparavant : avec ce très bon album au succès critique et commercial –1er pendant plusieurs semaines dans les charts de la quasi-totalité des pays de l’OCDE !-, la boucle est bouclée !
On avance, on avance, et on approche de la fin de cette série : il est temps, l’année touche presque à sa fin ! Vous pouvez retrouver dans le menu déroulant des catégories, à droite, l’intégralité des épisodes précédents, ou cliquer sur ce lien, ça marche aussi ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Ce douzième épisode est nettement plus palpitant que ses deux prédécesseurs, du fait notamment de l’excellent « On Air », paru en 2017 et complant de nombreux témoignages des tout premiers concerts des Rolling Stones, au début des années 60.
L’album « A Bigger Bang », premier album studio enregistré par le groupe pour ce millénaire, est meilleur que ces cinq prédécesseurs, sans atteindre des sommets non plus. La tournée qui suivit permit d’entendre des chansons relativement peu interprétées en concert et renouvelle donc un peu le répertoire de leurs concerts : à ce titre, il est tout-à-fait bienvenu, même si la magie des concerts des 70’s avec Mick Taylor n’est plus qu’un lointain souvenir…
Pour retrouver rapidement les règles de ce défi et les épisodes préférés, rien de plus simple désormais : il suffit de cliquer sur ce lien ou de vous rendre diriger vers liste déroulante des catégories du blog.
Ce 10ème épisode présente les albums enregistrés au courant des années 90, et montre le groupe plus soudé que durant la décennie précédente, mais toujours aussi inégalement inspiré ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
• Voodoo Lounge – Certains voulurent y voir un renouveau salutaire après son prédécesseur « Dirty Work ». L’album contient de belles pépites, mais il est long, très long, trop long -presqu’aussi long que Exile On Main Street, paru initialement en double LP-. C’est aussi le premier album sans Bill Wyman, l’irremplaçable bassiste étant remplacé par Darryl Jones –bassiste de talent ayant joué avec Miles Davis, Sting, Eric Clapton ou BB King-, personnellement choisi par Charlie Watts. Selon l’avis de Bob Dylan, « les Rolling Stones ont besoin de Bill Wyman. Ils redeviendront les vrais Rolling Stones quand Bill sera de retour ». En définitive, c’est un bon disque qui reste agréable à écouter, mais qui reste assez loin des meilleures productions du groupe.
• Stripped – Les années 90 ont vu émerger la mode des enregistrements « unplugged » : ce disque est un essai tout-à-fait convaincant de céder à cette mode, avec des enregistrements réalisés en live dans de petites salles ou en studio dans les conditions du live, et qui donne à entendre beaucoup d’anciennes chanson rarement présente sur d’autres témoignages de concert. C’est très bien joué et assez enthousiasmant ! • Bridges To Babylon – C’est l’album des Rolling Stones que je connais le moins bien, je ne l’écoute quasiment jamais -et je m’en souvenais à peine avant de le réécouter au sein de cette playlist-, bien qu’il jouisse d’une belle estime critique. Vivement les années 2000 !
Avec ce dixième épisode de cette saga, une playlist contrastée, typique des années 80 dans ses affreuses sonorités pour ce qui concerne les deux albums enregistrés en studio, qui, pourtant, à ma grande surprise, rencontrèrent un succès commercial et critique au-delà de ce que j’imaginais à travers le monde –les revues de presse françaises furent plus mitigées, notamment concernant « Dirty Work », paru en 1985-. Désormais, les critiques actuelles ont assez nettement réévalué le contenu de ces deux disques studio. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Il faut dire, néanmoins, que « Dirty Work » souffre, à mon avis, d’une production absolument atroce de la part du producteur-star des 80’s, Steve Lillywhite : batterie surexposée, voix hyper-réverbérée, claviers et synthétiseurs… Il ne manquerait plus qu’une boîte à rythme pour que ce tableau d’horreur soit complet !
A cette époque, les désaccords au sein du groupe sont importants, Charlie Watts est en proie à diverses addictions dont il se débarrassera très vite, Mick Jagger a entamé une carrière solo et Bill Wyman ne vient qu’en de rares visites enregistrer ses parties de basse avant de repartir. Seuls les deux guitaristes sont présents tout au long de l’enregistrement de l’album, qui compte parmi ses invités Jimmy Page ou Tom Waits, et est dédié à la mémoire de Ian « Stu » Stewart, le discret sixième Rolling Stone.
« Steel Wheels », qualifié par certains « d’album du renouveau », est marqué par une cohésion retrouvée au sein du groupe, mais ne s’avère en réalité guère meilleur que son prédécesseur. En revanche, il fut suivi d’une tournée monumentale -Etats-Unis, Europe et Asie-, qui engrangea à l’époque des sommes-records et donna lieu à un album live, « Flasphoint », qui constitue une bonne surprise -c’est le dernier live avec Bill Wyman, qui prit sa retraite du groupe à la fin de cette interminable tournée-, même si on est loin de « Cet Yer Ya Ya’s Out » ou de « Brussels Affair ».
On avance, on avance, pour arriver au terme de ce défi avant la fin de l’année ! Je vous rappelle le principe de ce défi ici, pour mémoire. Ce neuvième épisode n’est pas le meilleur et, pour partie, se trouve constitué de bric et de broc. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
C’est le cas, notamment, de Tattoo You, paru en 1981, mais compilant essentiellement des « chutes de studio » remontant jusqu’à 1973, avec Mick Taylor, quelque peu retravaillées, comme le tube Start Me Up, initialement envisagé comme un reggae bancal, et qui devient un titre rock efficace. L’album propose une face rapide et une face lente, curiosité supplémentaire dans la discographie des Rolling Stones.
La tournée des stades qui suivit, triomphale et sportive, aux États-Unis puis en Europe, donna lieu à de nombreux albums, dont un officiel paru en 1982 puis deux autres, bien meilleurs et proposant des shows complets, publiés par le groupe dans le cadre de l’ouverture de leurs archives.
Le dernier disque de cette playlist, Undercover Of The Night, est très inégal, un peu fourre-tout et sans aucune unité de style, et commence à marquer le début des querelles entre les Glimmer Twins –Mick Jagger et Keith Richards-.