Playlist « Cette année-là – 1992 »
• Portishead – Dummy
• Four Non Blondes – Bigger, Better, Faster, More
• Bach – Suites pour violoncelle
• The Cure – Wish
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• Portishead – Dummy
• Four Non Blondes – Bigger, Better, Faster, More
• Bach – Suites pour violoncelle
• The Cure – Wish
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Changeons de décennie avec le décalage horaire !
• The Cure – Glastonbury Live – Enregistrement non officiel, excellent et assez facilement dénichable sur plusieurs labels plus ou. Moins obscurs obscurs, et avec des visuels différents.
• The Cramps – Stay Sick
• The Allman Brothers Band – Seven Turns
• Kurt Weill – L ‘opéra de quat’sous – RIAS Berlin, Mauceri
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• INXS – Kick, 25th Anniversary Deluxe Edition
• Midnight Oil – Diesel And Dust –aux véritables extraits de ministre !–
• William Boyce – 8 symphonies – The English Concert, Trevor Pinnock
• The Cure – Kiss Me Kiss Me Kiss Me, Deluxe Edition
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En ce début de dimanche matin à la météo bien morne –le ciel est bas, le brouillard tarde à se lever et on ne devrait pas voir le soleil de la journée…-, une playlist entamée quasiment au pied du lit, donc fort tôt, est déjà en train de s’achever ! Elle est composée de raretés relatives, que l’on peut dégotter sans trop de peine , en cherchant un peu, lorsqu’on sait qu’elles existent. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
De l’album des Cure, je n’ai écouté que les versons acoustiques de ce double best of : ça ne change pas fondamentalement les choses, mais les chansons, bien choisies, résistent étonnamment bien à ce traitement et Robert Smith est un excellent chanteur ! –Cf. extrait ci après, mais également l’extrait vidéo, un peu pus tardif mais réalisé selon le même concept et avec le même instrumentarium en fin de notule, dont la chanson ne figure pas sur le disque-.
Le live des Cranberries a été enregistré à Milan en 2010, le son en est relativement décent, même si la voix, par moments, est un peu lointaine. Le groupe, dans ces années-là, se produisait triomphalement à travers l’Europe, et l’ensemble est de fort belle tenue !
Enfin, Paradiso est un concert de Joy Division enregistré au Club Paradiso d’Amsterdam le 11 janvier 1980, et c’est sans doute le plus connu des enregistrements pirates du groupe, et probablement le meilleur, puisqu’il bénéficie de très bonnes conditions techniques. La prestation du groupe n’est pas impeccable : pas mal de pains à la basse ou à la guitare, mais la voix de Ian Curtis reste toujours aussi prenante et l’enchaînement de la set-list est implacable ! J’aurais bien aimé y être –je n’ai découvert le groupe qu’en 1981, quand il n’existait déjà plus…-.
La playlist de ce jour est composée de deux albums enregistrés en concert par The Cure à moins d’un an d’intervalle –cliquer sur l’image pour la voir plus grand– : 22 juillet 1989 à Wembley pour le premier, 22 juin 1990 au festival de Glastonbury pour le second.
C’est un groupe dans une formation à 5 membres qui se produit sur les deux scènes, mais Perry Bamonte remplace Roger O’Donnell aux claviers pour le second concert, rien n’ayant jamais été simple dans la composition du groupe, où, autour de l’immuable compositeur Robert Smith, les musiciens sont venus, partis, revenus et repartis, changeant parfois d’instruments au gré des désirs du boss –une certaine stabilité est désormais de mise autour du trio Robert Smith – Simon Gallup (basse) – Jason Cooper (batterie) depuis 1996, mais autour, ça bouge constamment…-.
• A Wembley, pour la tournée « The Prayer Tour », la setlist était, hors rappels –non retenus pour la publication de l’album-, constituée uniquement de titres issus de leur album « Disintegration », paru tout récemment et considéré par certains comme leur meilleur album, à égalité ou juste devant ou juste derrière « Pornography »… L’ambiance est assez univoque et sombre, presque léthargique par moments, comme si le groupe était fatigué –on se situe en toute fin de la tournée-. Le public est aussi discret que la basse, noyée dans le mixage ! L’album est rare : il s’agit d’un disque de promotion, qui, longtemps, ne fit pas partie de la discographie du groupe.
• Un an après, l’ambiance est très différente : The Cure apparaissait alors en tête d’affiche du festival de Glastonbury et, comme toujours en ces occasions estivales, le groupe interprète essentiellement ses plus grands succès et Robert Smith –encore raisonnablement svelte à cette date, comme en témoigne ce portrait (imagette de gauche) datant de 1990– communique beaucoup avec le public : une pop rafraîchissante alternant avec des titres plus sombres, tous interprétés avec une belle énergie durant un concert fleuve de près de trois heures –une caractéristique qui ne s’est jamais démentie tout au long de la vie du groupe : leurs concerts sont les plus longs auxquels j’ai pu assister-.
Là encore, ne cherchez pas cet album dans la discographie officielle du groupe, il s’agit d’un bootleg –que l’on peut trouver assez facilement cependant– bénéficiant d’excellentes conditions techniques .
Concept tout bête ce jour : prendre mes deux groupes fétiches et écouter leur tout premier album et leur album le plus récent à ce jour… Mesurer l’évolution, si elle existe ! –Cliquer sur l’image pur la voir en plus grand-.
• 1964-2016 – 52 ans séparent les deux albums des Rolling Stones, et, dans les deux cas, on est face à deux très bons albums de blues-rock, très bien joués et comportant d’excellentes parties d’harmonica –Mick Jagger en joue beacoup mieux en 2016 qu’en 1964, et, à vrai dire, il en joue superbement ! -.
Bilan : deux albums très « roots » : énergie juvénile et recherche d’authenticité pour le premier; enthousiasme non moindre, expérience et expressivité pour le second.
• 1979 – 2008. Le cas des Cure est assez différent : leur premier album est beaucoup plus cohérent que leur dernier, très disparate, et ne reste du groupe initial que le chanteur – parolier – compositeur, Robert Smith, devenu « Fat Bob » !
Bilan : la fraîcheur et la spontanéité ont totalement disparu, mais le goût pour l’étrange et le bizarre, voire le torturé, restent absolument présents et la poésie des paroles demeure.
Dans les deux cas, la voix reste étonnamment reconnaissable et juvénile à ses heures !
Ce matin, dès l’aube, j’ai écouté deux albums assez sombres, composés de petites chronique de la vie quotidienne parfois assez glaçantes. –Cliquer sur les imagettes pour les voir en plus grand-.
L’album « Concert » de The Cure est leur premier album officiel enregistré en live, en 1984. A cette époque, le groupe est en pleine recomposition –une habitude depuis sa création…-, et seuls Robert Smith et Lol Tolhurst subsistent de la formation initiale. Suite à une brouille –à Strasbourg, après un excellent concert de la tournée du « Pornography Tour »-, Simon Gallup a été proprement renvoyé et remplacé à la basse par l’excellent musicien de studio et producteur Phil Thornalley; le guitariste Porl Thompson est en renfort et vient embellir chaque chanson de ses nappes de guitare torturées ou saturées et se paie même le luxe d’un solo de saxophone sur le titre « Give Me It », seul exemple du genre dans la discographie « live » pléthorique du groupe; enfin, le groupe a embauché un « vrai » batteur, en la personne d’Andy Anderson, à la fois sec, puissant et percutant, beaucoup plus motorique que les futurs batteurs du groupe.
Tout concourt donc à faire de cet album, assez bien enregistré de surcroît, une vraie réussite, que j’ai d’autant plus apprécié que je ne l’avais plus écouté depuis longtemps. En prime, ce petit bijou en extrait…
Dans « New York », paru en 1989, Lou Reed pourrait presque passer pour un extrémiste de gauche lorsqu’il dénonce les travers de la société new-yorkaise de l’ère Reagan. Des chroniques douces-amères bien mises en musique et interprétées par un quatuor très basique et efficace. L’album s’avère plus rock que nombre de ses efforts précédents, et pourrait presque être vu comme un disque enregistré par un hypothétique « East Coast Velvet Underground » !
Pour en comprendre l’essence, les paroles semblent nécessaires, vous pouvez les retrouver ici dans leur intégralité.
Un des tout meilleurs albums de la discographie pléthorique et très inégale de Lou Reed.
La musique idéale pour vivre confiné ! Claustrophobes : s’abstenir ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Evidemment, comme tout le monde en parle très largement, et que des reportages parfois très intéressants ont été publié ou diffusé, je ne vais pas en remettre une couche ! Mais j’ai tiré de l’événement une playlist extrêmement nourrissante et un peu longue, qui va m’occuper toute la matinée et bien au-delà ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Trois concerts, donc, dont un, celui de Lou Reed, raconte une sordide histoire se déroulant à Berlin dans les années 70 –l’album orignal, très controversé : on l’aime beaucoup ou on le déteste profondément…– était paru en 1973, et ce concert, qui redonne vie à l’intégrale de ce « concept-album », fut enregistré à Brooklyn en 2006, avec de très bons musiciens, dont l’un ou l’autre survivant des sessions de l’enregistrement original, un petit orchestre et des choristes. Très belle évocation d’une certaine faune berlinoise, quoi qu’il en soit !
Rogers Waters enregistra également, à Berlin, avec toute une pléiade d’invités prestigieux –Marianne Faithful, The Scorpions, Ute Lemper, les choeurs et l’orchestre de la radio de Bavière…– un « remake » du très connu « The Wall » des Pink Floyd. Là encore, l’oeuvre est donnée dans son intégralité et, à la fin, le mur patiemment construit durant le show, est détruit dans un éboulement assourdissant. La longue liste des invités et une scénographie très intéressante permettent de redonner vie à l’album peut-être le plus complexe à appréhender de Pink Floyd, malgré ses facilités musicales.
Enfin, The Cure enregistrèrent un mega-concert au Templehof de Berlin, en 2002, reprenant l’intégralité de leurs trois albums emblématiques : Pornography, Disintegration et Bloodflowers –et, comme si cela ne suffisait pas, deux longs morceaux en rappel– , qui, selon Robert Smith, constituent une trilogie conceptuelle –c’est lui qui le dit…-. Lors de ce très long concert, le groupe apparaît soudé comme jamais, joue superbement et propose un show des plus abouti : superbes lumières, beaux décors d’arrière-plan et une mise en boîte de très belle qualité, tant au niveau du son que de l’image.
Chouette playlist commémorative !