C’est déjà Noël, la suite !

Sapin2015Hier, sous un soleil estival, quelques vacanciers et/ou touristes se pressaient pour voir le nouveau sapin de Noël –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-, dont je vous parlais précédemment ! Il est là, majestueux, en train de se « faire tailler -à la tronçonneuse-avant décoration« . Cela sera fait dans les trois semaines qui vont suivre.

Evidemment, sous le bleu du ciel actuel et avec une température frôlant au plus chaud de l’après-midi les 20°, ça peut paraître pour le moins iconoclaste : ainsi, hier, un gamin un peu téméraire en short et tee-shirt était en train de l’observer… Drôle d’ambiance ! Noël en plein été indien, ça vous dit ?

Playlist « Has been » !

Hier, j’ai écouté ça –cliquer sur l’image pour la voir en grand-:

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Je l’ai appelée la playlist « Has been », et voici pourquoi:

• les transcriptions pour orchestre des oeuvres originellement pour orgue de Bach par Stokowski ont toujours connu une réputation sulfureuse, presque de mauvais goût;
• « Animals » de Pink Floyd n’a pas particulièrement bonne presse auprès des fans du groupe –dont je ne suis pas complètement adepte– pour cause d’être trop « rock »;
• on ne joue plus du tout Handel ainsi, de nos jours, révolution baroque et interprétations HIP –historically informed performance– étant désormais de rigueur; et pourtant, le disque, à sa parution, fut très estimé en Angleterre;
• enfin, Pat Benatar, en 2014, comparée aux nouvelles recrues « jeunes-et-modernes-que-je-ne-connais-pas« , il fallait oser !

N’empêche, j’ai passé un très bon moment !

Vous avez demandé la police ?

… suite de l’exploration des jolies fontes ! Celle-ci, Hill House, convient parfaitement pour des cartons d’invitation, des cartes de voeux –ou créer des jaquettes pour les bootlegs de Led Zeppelin 😉 -… Elle a d’ailleurs été créée pour cela. Malheureusement, elle ne comporte ni caractères accentués, ce qui peut éventuellement se révéler gênant -rappelons qu’en France, il convient d’accentuer les majuscules, même si beaucoup l’oublient-, ni signes de ponctuation, ce qui l’est beaucoup moins. Les chiffres, par contre, ont été dessinées et s’harmonisent parfaitement aux lettres.

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Playlist du matin

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Une petite playlist variée –cliquer sur l’image pour la voir en grand-, pour entrer en douceur –ou presque, à deux titre près, à vous de deviner lesquels…– dans la journée, entamée assez tôt ce matin…

Une petite fraîcheur s’est installée entre les murs, il a fallu relancer la chaudière –un mois plus tard, ou presque, que les autres années-, et, accessoirement, purger l’un ou l’autre radiateur… L’air se réchauffe doucement !

Cet après-midi, nous devrions aller dans le pays où la vie est moins chère –pas tout, mais beaucoup de choses sont au moins 15% à 25% moins onéreuses qu’ici : le lait, les boissons en général et la bière en particulier :mrgreen: , la viande…– : petit trajet sympathique d’une quinzaine de minutes sous le pâle soleil d’automne.

C’est déjà Noël, ou presque !

GrandSapinAlors que Trésor de Janvier n’en est qu’à préparer ses décorations de Halloween -il faut bien que jeunesse se passe-, ici, c’est déjà presque Noël ! Le grand sapin -30,5 mètres exactement- est arrivé en ville , prêt à être décoré -ce qui devrait durer un peu…– ! Et d’ici un mois, le Marché de Noël devrait ouvrir ses portes, déjà ! A moi le pain d’épices et le vin chaud !

Une fois décoré, ça ne devrait pas, toutefois, ressembler à la photo -cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-, prise l’an dernier : de nouveaux décorateurs ont été désignés. De plus, le sapin, en 2013, n’était pas droit, et cela avait fait beaucoup jaser -surtout l’opposition, mais beaucoup moins les touristes : on ne badine pas avec Noël, ici.- !

Mot d’enfant de 8 ans : « Papa, dans les DNA l’année dernière ils avaient même écrit que le sapin de Noël était tout tordu… ».

Couleurs d’automne

automnecouleursTrès jolies couleurs de début d’automne, hier après-midi, sous un franc soleil qui apportait une belle lumière. Le plus surprenant, évidemment, fut la tombée trop rapide de la nuit, décalage horaire oblige…

Malgré la tempête de la semaine dernière -116 km/h en plaine d’Alsace dans la nuit de mardi à mercredi-, les arbres restent à ce jour relativement feuillus, ce qui donne des photos encore presque vertes à ce stade de l’année. Les cygnes étaient de bonne humeur et les poules d’eau et autres canards toujours aussi remuants !

Un grand bassiste s’en est allé…

Bruce_TaylorJack BRUCE est décédé hier. Grand bassiste, il faisait partie de la vague du British Blues émergée au début des années 60, et avait joué pour un petit moment avec les Bluesbreakers de John Mayall –encore un…-, avant de former un « supergroupe » avec Eric Clapton et Ginger Baker : Cream.

Les querelles d’ego ont largement contribué à la disparition rapide –moins de trois ans, de juillet 1966 à novembre 1968– de ce groupe : chacun voulait jouer plus fort que l’autre, chacun voulait occuper le devant de la scène, les musiciens ne s’écoutant plus guère. Il en reste quelques bons disques, ainsi que des traces de concerts en vidéo, de piètre qualité malheureusement. Jack Bruce y jouait de la basse et chantait. A la disparition de Cream, il continua à jouer avec les plus grands, au sein de formation éphémères –dont un autre « supergroupe » avec Mick Taylor et Carla Bley, cf. le très bel extrait en fin de notule, où chacun brille à son tour– ou comme « accompagnateur de luxe » des plus grands –Lou Reed sur « Berlin », John Mc Laughlin…-.

Issu de l’école classique, violoncelliste de formation, il n’a jamais été le bassiste le plus rapide ou le plus démonstratif de la galaxie, mais il soignait le son au-delà de bon nombre de ses confrères et connaissait l’harmonie comme aucun autre, ce qui lui a permis de construire des lignes de basse riches, surprenantes et toujours chargées d’émotion.

Recette de l’omelette alsacienne !

CzrvelasPinoNoirBrevetée ce jour à 12:12 ! Dans la série « Optimisons les vieux restes du frigo… » !

Pour quatre personnes, tu prends :
– quatre oeufs
– une cuillère à soupe de crème fraîche
– une cuillère à soupe de fromage blanc
– une cuillère à café d’huile de colza
– deux cervelas
– un oignon
– 200 grammes de champignons de Paris émincés
– du persil
– du sel et du poivre
– 1/2 verre de Pinot noir

• Tu fais revenir l’oignon émincé à feu très doux dans du beurre, lorsqu’il devient transparent, tu rajoutes les champignons et le Pinot noir, tu prolonges à feu très doux jusqu’à évaporation quasi-complète du liquide.
• Pendant ce temps, tu mélanges le fromage blanc, la crème, l’huile de colza et le persil dans un récipient.
• Tu ajoutes ce mélange aux oeufs battus en mousse. Tu sales et tu poivres, selon ton goût.
• Tu éminces les cervelas, après avoir délicatement pelé la fine peau qui les entoure.
• Lorsque le liquide est évaporé dans ta poêle, tu ajoutes joliment les tranches de cervelas émincé, puis tu verses le mélange oeufs – crème – fromage blanc – persil dans la poêle et tu laisses cuire à petit feu comme une omelette, plus ou moins baveuse selon ton goût.
• C’est prêt ! Tu dégustes très chaud, accompagné du reste de la bouteille de Pinot noir -que tu n’es pas obligé de finir…-.
Variante : tu peux rajouter, pour plus de légèreté 😉 du gruyère finement tapé -emmenthal suisse de préférence- !

La mère Poulard n’a plus qu’à bien se tenir !

L’Ecole de Vienne, la deuxième

J’ai été gâté il y a peu, à cause de ça. Du coup, j’ai écouté, ces derniers jours, les compositeurs de la seconde école de Vienne –Schönberg et ses deux fils spirituels, Berg et Webern– et plus particulèrement deux d’entre eux ! Evidemment, on est loin de l’école de Vienne originale –Glück, Haydn, Mozart-.

Schonberg_Webern

Schönberg, directement issu du wagnérisme, a, par la suite -au début du 20ème siècle-, ouvert de nouvelles voies –en réaction aux « grosses machines » de Wagner, Richard Strauss ou Mahler– et tracé des routes sinueuses, peu à peu suivi par ses disciples : celles de l’atonalité, du dodécaphonisme et de la musique sérielle. De grands mots pour dire que cela sort un peu des sentiers battus de ses prédécesseurs, mais que ça reste assez facilement audible, même sans trop de culture musicale.
Webern y a rajouté le concept de Klangfarbemelodie –mélodie des timbres et des couleurs– et ses oeuvres, très recherchées malgré les apparences, brèves –de quelques secondes à quelques minutes– et intimistes, sont d’une  grande intensité émotionnelle, jouant avec le silence et constituent en quelque sorte des haïkus musicaux. C’est vraiment magnifique !

La reine Alien trinque avec les Poilus

AlienQueenQuartPoiluNe cherchez pas autre chose dans ce titre qu’une recommandation pressante à vous rendre ici et pour lire deux excellents articles parus ce jour. Cela ne vous coûtera pas plus de dix minutes, au maximum, et c’est très instructif.

Loin des nouvelles politiques, économiques, sociales ou sociétales, c’est ce qui donne envie, chaque jour, de lire une presse de qualité réalisée autrement qu’à grands renforts d’habillage de communiqués de l’AFP !

Tiens, je me reprendrais bien la tétralogie « Alien » ce soir ! Avec un petit coup d’aquavit, et dans un verre digne de ce nom 😉 !