Playlist qui dépote !

Pour entamer ce week-end prolongé bienvenu ! Comme je ne peux pas écouter que du Beethoven –il faut rester raisonnable-, j’ai concocté cette petite playlist très sonore, entamée à une heure raisonnable de la matinée pour en profiter un peu fort, cette musique l’exige… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Curieusement, chacun de ces albums a été acheté quasiment le jour ou la semaine de sa sortie, ce qui vous donne une idée de mes goûts d’adolescent ou d’adulescent, qui se sont d’ailleurs prolongés bien au-delà –l’album d’AC/DC date de 2008-.

Le premier album de Trust est encore marqué par une approche assez « hard punk », les paroles ont parfois vieilli –qui se souvient encore de Seguy, rempli de vinasse ???-, l’album des Rolling Stones n’est pas leur meilleur et s’avère quelque peu gâché par une production très « années 80 », mais ça reste un album des Rolling Stones. « British Steel » de Judas Priest est assez archétyîque du hard-rock de cette époque : look chevelu –cf.photo ci-dessous-2 guitares qui rivalisent et une voix puissante et haut perchée, ainsi que des compositions marquées par des refrains « hymniques », excellents pour être repris à tue-tête dans des stades bondés –cf.extrait-.

Quant à l’album d’AC/DC, il contient quelques raretés dans la discographie du groupe –des passages de slide-guitar-, mais s’avère un peu trop long, l’inspiration n’étant pas toujours à la hauteur de sa durée. Les deux premiers albums cités ont énormément tourné sur ma platine 33T au début des années 80 -comme j’avais beaucoup moins de disques, j’écoutais, forcément, plus souvent les mêmes…-.

Playlist early 80’s – « Heaven And Hell »

Le tout début des années 80 n’est pas si riches en très bons albums de rock-music comme je l’aime : période de transition et de synthèse qui aboutira vers l’apparition de nouveaux courants, comme la New Wave par exemple, mais aussi l’émergence et le triomphe de nouveaux producteurs proposant un nouveau son très travaillé et relativement standardisé, en lien avec l’apparition du Compact Disc : ces enregistrements, pour impressionnant qu’ils aient pu paraître à leur sortie sur les mini-chaînes Hi-FI de l’époque, ont mal vieilli et sont désormais assez insupportables : ils font saigner les oreilles !

En 1980, AC/DC signe son retour discographique après le décès de son mythique chanteur Bon Scott, avec cet excellent « Back In Black », qui s’ouvre sur le mondialement connu glas résonnant des cloches de l’enfer -« Hell’s Bells« , et son riff d’introduction épatant-. Le retour scénique sera pour l’année suivante –c’est à ce moment-là que je les ai vus– et sera aussi triomphal que l’accueil réservé à cet album, tout de noir paré. Musicalement, la formule a peu évolué, un peu moins blues qu’auparavant, et avec des paroles un peu moins loustiques et chargées de second degré.

L’année suivante, les Rolling Stones sortaient un album non moins excellent et couronné de succès commercial  : « Tattoo You ». Introduit par le fameux « Start Me Up » qui trusta les charts cette année-là, l’album vaut mieux, à mon avis, que ce morceau introductif initialement conçu pour être un morceau reggae, et se trouve construit en deux faces : la première rapide, la seconde plus lente. Quasiment tous les titres sont des chutes de studio plus ou moins retravaillées, dont certaines remontent à l’époque de Mick Taylor lors des sessions de « Goat’s Head Soup » en 1973. En particulier, « Heaven » est un titre d’une douceur évanescente.

La tournée qui suivit fut l’une des plus sportives –la scène était surdimensionnée et abondamment arpentée au pas de course par Mick Jagger– et lucratives du groupe, qui ne se produisit que dans des stades gigantesques et bondés à travers les Etats-Unis et l’Europe –dont le fameux concert à la Porte d’Auteuil, où je m’étais rendu pour cette occasion-.

Une chouette entrée en matière pour aborder le week-end !

Playlist sonore et décadente !

Alors que l’on célèbre cette année les 50 ans du festival d’été de Woodstock –3 jours de paix, d’amour et de musique : c’est eux qui le disent-, je me confronte à une playlist plus sombre et plus sonore ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Le lien avec Woodstock, c’est l’album « pirate » des Rolling Stones, enregistrés ici au festival d’hiver d’Altamont, en décembre 1969 : le nombre de morts y fut aussi élevé qu’à Woodstock –3– et le nombre de naissances identique également, mais les conditions déplorables de gestion du service d’ordre -les Hell’s Angels de Californie, payés en packs de bière- conduisirent la mort violente d’un jeune homme –poignardé par le service d’ordre– armé d’un pistolet et dont on n’a jamais connu réellement les motivations : voulait-il tirer sur Mick Jagger ou non ? On ne le saura sans doute jamais. L’enregistrement, assez passable, est intéressant à titre de documentaire, pour sentir la tension qui régnait sur la scène ce soir-là –et dont le film « Gimme Shelter » rend assez bien compte-.

Sinon, Rammstein en live, écouté plein pot assez tôt le matin, eh bien : ça dépote, justement ! Personnellement, j’aime beaucoup, même si le martèlement incessant de cette musique plutôt monolithique peut lasser sur la durée –mais les paroles sont plus intéressantes qu’il n’y paraît au premier abord-. En tout cas, le groupe fait preuve d’une remarquable densité en concert, plus qu’en studio me semble-t-il.

AC/DC et The Lords Of The New Church sont de vieilles connaissances, et j’ai récemment acheté ces deux albums : je ne connaissais pas très bien celui du combo australien, sorti à une période –1995– où j’avais un peu mis le groupe de côté, et il s’avère vraiment bon. Quant aux Lords Of The New Church, groupe issu de la mouvance punk-rock de la fin des années 70 et porté par un chanteur totalement déjanté –Stiv Bator, pendant vocal du guitariste Johnny Thunders…-, il est très inégal, mais il comporte « Russian Roulette », grande chanson post-punk !!!

Playlist « Première fois »

C’est le week-end, et, une fois n’est pas coutume, je suis tombé du lit bien avant le lever du soleil –c’est plus facile avec l’heure d’été, cela dit…-. A l’heure de la publication de cette notule, la playlist en cours, consacrée aux toutes premières publications discographiques –au sens « album » du terme– de chacun des groupes envisagés est presque achevée ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Je ne me souvenais plus trop de « High Voltage », paru en 1976, parce que je l’écoute rarement, même si j’ai toujours beaucoup aimé AC/DC à ses débuts –mon album préféré du groupe est « Dirty Deeds Done Dirt Cheap– : du boogie blues, joué un peu fort, mais pas tant que ça finalement, et un guitariste soliste qui se cherche encore : ici, c’est simple, direct, efficace ! Ça groove efficacement et les paroles de Bon Scott trouvent déjà leur inspiration dans « des histoires de mecs » que l’on n’oserait plus chanter de nos jours sans être confronté à l’ire des ligues officielles de vertu… 

Le premier album des Beach Boys est aussi le plus ancien de cette playlist, puisqu’il date de 1962. Il s’écoute en moins de temps qu’il n’en faut pour l’écrire : 12 titres dont aucun ne dépasse 2’30 ! Une vingtaine de minutes de bonne humeur et de mélodies fraîches et joyeuses, qu’on oublie presqu’aussi vite ! Mais un chouette bain de jouvence !

Le premier album de Fleetwood Macversion « anglaise » du groupe, qui s’américanisera par la suite-, sorti en 1968, présente l’avantage de nous faire entendre un Peter Green –imagette de droite– très à son aise, mais aussi la belle slide guitar de Jeremy Spencer, aujourd’hui oublié. Des titres blues d’excellente facture, soutenus par l’une des meilleures section rythmique de l’époque.

Evidemment, je garde la bonne bouche pour la fin ! Il est quasiment impossible, aujourd’hui, de trouver la version anglaise du premier album des Rolling Stones1964– et seule l’édition américaine est disponible. Et, cependant, c’est bien l’édition anglaise qui est la meilleure des deux, avec une playlist beaucoup mieux équilibrée. Et, 55 ans après sa parution, cela reste un merveilleux album, plein de gouaille et de raucité lorsqu’on le compare aux productions d’artistes « concurrents » de la même année !

Playlist « Bain de jouvence »

La playlist du jour est connotée « Hard-Rock » et retour aux sources de ce que j’écoutais à la fin des années 70 et au début des années 80, lorsque j’étais encore adolescent. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Chaque album me raconte une petite histoire ou évoque pour moi un chouette souvenir : le premier et le dernier de la liste, je les avais ramenés, en 33T, de mon tout premier voyage à Londres –un vrai périple d’une douzaine d’heures avant l’arrivée du TGV et du tunnel sous La Manche-, dans le cadre d’un voyage linguistique scolaire –avec deux ou trois amis, nous avions passé presque tout le séjour sur Carnaby Street, arpentée de long en large, et je n’étais pas peu fier, à l’époque, d’exhiber le premier, à mon retour, car il n’était pas encore disponible en France -.

L’excellent double LP live de Scorpions, enregistré à Tokyo, je l’avais eu gratuitement chez mon disquaire de l’époque, grâce à ma carte de fidélité toute recouverte de tampons –un album gratuit tous les dix albums achetés-, et j’ai toujours beaucoup aimé ce disque, notamment pour la guitare en feu d’Uli Jon Roth –cf. portrait du guitariste, qui jouait encore sur Fender Stratocaster en ces temps reculés, datant peu ou prou de cette époque à droite ! En revanche, je zappe systématiquement le solo de batterie de la chanson « Top Of The Bill », puisqu’il s’agit d’un exercice auquel je n’ai jamais trouvé le moindre intérêt dès lors que cela excède un break de quelques secondes…-.

Le premier album de Trust, qui détonna quelque peu dans la France giscardienne d’alors, a bien survécu au poids des ans, même s’il manque d’un titre complètement majeur –pour cela, il faudra attendre le second et son tube « Antisocial »-.

Bref, un chouette bain de jouvence, et une playlist écoutée un peu fort, pour en profiter au mieux ! 

Playlist pour -presque- finir l’année

Peut-être, sans doute, me suis-je levé avant le soleil ce matin, mais comme il ne devrait pas se montrer de toute la journée, c’est assez difficile à dire ! En tout cas, depuis très tôt, cette playlist très disparate résonne dans la maison, de plus en plus fort à mesure que l’heure avance ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Pas grand-chose à en dire, puisque je vous ai déjà parlé ici de la symphonie de Glière et qu’elle est délivrée dans une version « avec coupures », comme tous les enregistrements de cette symphonie avant l’apparition du CD –les deux versions dans ma discothèque sont plutôt anciennes, mais je sais qu’il en existe au moins une complète, très bien enregistrée de surcroît, mais assez chère-.
Les albums des Cure et d’AC/DC sont déjà « des classiques » et celui des Flamin’Goovies est, à mes oreilles et pour de nombreux autres, l’un des meilleurs albums parus en 1969, grand année pour la « Rock-Music » au sens large du terme : c’est dire sa grande qualité !

Bref, une matinée dominicale qui s’annonce bien !

Playlist « Grands classiques »

De retour d’une longue journée laborieuse qui m’aura vu affronter un formidable brouillard alors que je parcourais de petites routes, il ma fallait une playlist réconfortante, composée de grands classiques qui ont marqué leur époque, et au-delà, tout en me précipitant vers la cuisine pour préparer une tarte légumes grillés – bacon – mozarella – miguaine épicée à ma façon, qui dore dans le four. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Inutile d’en dire beaucoup plus, chacun de ces albums est possède sa propre légende, à sa manière, et je les aime tous beaucoup. L’album de Neil Young bénéficie, en outre, d’un remastering très soigné, et très éloigné de toutes les autres versions que j’en ai possédé au fil du temps, qui allaient du médiocre à l’abominable !

Demain, une autre longue journée m’attend, mais demain est un autre jour… En attendant, à table !!!

Playlist avec un L

Après avoir consacré remarquablement peu de temps à mes oreilles ces derniers jours, voici une petite playlist destinée à alimenter mon début de soirée, dans la série des playlists alphabétiques : ce jour, c’est la lettre L qui est à l’honneur. Vu la quantité très abondante de « Live » dans ma discothèque, j’aurais pu céder à cette facilité de ne vous proposer que des albums enregistrés en concert.  Mais que nenni ! Ce ne sont ici que des albums enregistrés en studio que vous trouverez ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Ça commence donc avec AC/DC : « Let There Be Rock », paru en 1977, est pour eux l’album de la consécration extra-australienne. C’est avec lui que le groupe perça définitivement en Europe, les albums précédents n’y ayant connu qu’un succès d’estime. Il s’agit encore, comme dans les albums précédents, de blues-rock ou de boogie-rock joués très fort –guitare saturée d’Angus Young-, et un peu vite. Chansons jubilatoires, très bien executées, production plutôt fruste mais très efficace, un vrai bon disque de rock !

Encore moins « produit » si c’est possible, « Let Go » de Johnny Thunders And The Heartbreakers est en fait un EP de trois titres, parmi les plus emblématiques du guitariste maudit, sorti en 1983 mais enregistré en 1977, alors que les Heartbreakers étaient au sommet de leur forme et visaient à une notoriété qu’ils n’ont jamais complètement connue. On y trouve les versions les plus abouties de « Chinese Rocks », « Born to Loose » et « Let Go », bien mieux captées –même si la son est très loin des meilleurs standards en la matière– que dans les innombrables live plus ou moins réussis de Johnny Thunders.

Après ces deux albums bourrés d’énergie, « Loaded » du Velvet Undergound, groupe mythique s’il en est, vient presque reposer les oreilles. En 1970, année de sa sortie, JohnCale, membre fondateur, a déjà quitté le groupe, laissant Lou Reed prendre toute la place. Dernier « vrai » album du Velvet Underground, il est plutôt inégal mais contient son lot de pépites, dont la très connue « Sweet Jane ».

Pour finir, le meilleur album de Dire Straits à mes oreilles : « Love Over Gold », sorti en 1982. C’est, pour le groupe, l’album de la consécration mondiale, avec notamment un magnifique titre en introduction, longue mélopée très dylanienne : »Telegraph Road », où Mark Knopfler livre vraisemblablement son plus beau solo de guitare.

Deux solutions pour deux devinettes

Il y a presque longtemps, je vous rappelais ici que deux devinettes restaient en attente de solution… Personne, en définitive, ne les a résolues, j’en livre donc les solutions.

Concernant la première, vous trouverez ici une solution illustrée, qui vaut bien mieux qu’un long discours !

La seconde était à peine plus compliquée : la chanson longtemps inédite en France était « Crabsody in blue » d’AC/DC, qui, hors Australie et hormis le tout premier tirage européen en nombre très limité –le groupe n’ayant pas encore percé à l’échelle de son succès ultérieur à cette date-, était remplacée sur le 33T par une version écourtée de « Problem Child », repris d’un album précédent : une forme d’auto-censure, les paroles étant particulièrement équivoques quant à la danse des morpions –c’est eux qui dansent dans le blues…– et à la manière de stopper cette danse…

Un joli blues, au demeurant, très classique formellement, où Bon Scott –cliquer sur l’imagette de droite pour voir son portrait en plus grand– se montre très à l’aise et où la relative sobriété de la guitare d’Angus Young fait mouche !