Profitons à plein de la haute résolution !

Je vous avais déjà entretenu il y a quelques temps des possibilités offertes par le Bluray «Pure Audio», en signalant les petites améliorations sonores constatées et l’indéniable confort –et gain de place– apporté. Hier, je me suis rendu compte que j’avais encore un lecteur de Bluray –assez joli et discret– qui traînait et dont je ne faisais rien, sachant notamment qu’il ne possède pas de sortie audio RCA. Mais, curieux que je suis, avant de m’en débarrasser définitivement, j’ai rejeté un petit coup d’oeil à l’engin pour me rende compte qu’il possédait une sortie optique qui m’avait échappé, vraisemblablement parce que je ne devais pas en avoir l’usage au moment où j’avais récupéré ce lecteur… Qui dit sortie optique dit possibilité de le raccorder au DAC –convertisseur némrique-analogique– de mon ampli et de profiter, de surcroît, du surplus de résolution de celui-ci !
Hop hop hop, j’ai sauté sur mon vélo, pédalé vite vite vite vers le centre-ville pour acheter un câble optique, branché tout cela et déposé un disque, pour me rendre compte que j’avais perdu la télécommande du lecteur depuis belle lurette sans doute. Pas grave, j’en ai trouvé une en ligne à tout petit prix qui arrivera bientôt, et cela ne m’a pas empêché d’écouter quelques albums, même si passer de plage en plage est pour l’heure impossible…
Disons-le tout net : en termes de confort sonore, notamment en matière de profondeur et de spatialisation, c’est mieux que l’écoute des Bluray avec un lecteur branché sur l’entrée analogique de l’ampli et je tire pleinement profit, grâce au DAC, du ‘ »tout numérique » et de la résolution supérieure.

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Playlist « Bruits de guerre »

La playlist du jour présente trois oeuvres guerrières, dont les deux premières relatent des défaites napoléoniennes !
Napoléon aura inspiré bien des compositeurs , et en premier lieu Beethoven, qui, non content d’avoir supprimé rageusement toute mention du consul Bonaparte de sa symphonie héroïque, a commis une oeuvre de circonstance, assez peu géniale, avec mousquets et hymnes guerriers, à l’occasion de sa défaite lors de la bataille de Vitoria, qui soldait le retrait de l’armée française en Espagne, entamé en 1812. Idéal pour tester la stéréophonie : les troupes françaises arrivant dans une enceinte, les troupes anglaises dans l’autre !
La même année, les troupes de l’empereur français se retirait avec perte et fracas de Russie, et Tchaïkovsky commémore bruyamment la victoire russe dans sa celèbre « Ouverture Solennelle 1812 », avec canons, cloches et autres cavalcades ! L’oeuvre est également très réputée chez les audiophiles pour tester leur chaine Hi-Fi, les cloches et les canons étant redoutables dans cette perspective, et notamment dans cette version, très démonstrative dans cette optique !
La Russie soviétique est aussi à l’honneur dans la septième symphonie de Shostakovich, écrite en décembre 1941 pour célébrer la résistance de la population sur les troupes allemandes lors du long siège de Léningrad –900 jours entre 1941 et 1944, près de 2 millions de morts-.  Des trois oeuvres écoutées ce jour, ce’st la plus réussie à mes oreilles ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

• Beethoven – La victoire de Wellington – OP Berlin, Karajan – 1970 ***
• Tchaïkovsky – Ouverture solennelle 1812 – OS Minneapolis, Dorati – 1958 ***
• Shostakovich – Symphonie n°7 – OP Leningrad, Jansonss – 1988 *****

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Retrouvailles antiques

J’ai retrouvé au gré de mes navigations, des photos de l’ampli paternel dont j’avais hérité au début des années 80, et qui succéda à mon tout premier ampli, un japonais de chez Akaï, avant que je n’aie les moyens de m’offrir la jolie bête que je vous ai présentée ici il y a longtemps déjà.
L’ampli-tuner présenté ce jour est français date de 1966 –grande année pour les diablotins ! -, c’est un Hitone 6000T au look très original, dont j’avais fait sauter le pourtour en bois, et dont on se demande comment il pouvait fonctionner aussi bien en termes de qualité sonore en considérant le véritable foutoir interne –avec de la mousse expansée en guise d’isolant et même de la ficelle pour rassembler les câbles ! – qui, vraisemblablement, présida à sa construction : je n’avais d’ailleurs jamais osé le bricoler, sauf pour changer une ampoule éclairant le cadran du tuner et pour nettoyer un peu d’oxydation qui entraînait des faux-contacts. Sans être un soudeur très talentueux, je pense que j’aurais réalisé des soudures plus soignées que celles d’origine… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Cet ampli s’est essentiellement vendu par correspondance –cf. cliquer sur l’imagette de droite pour la voir en plus grand– et n’était disponible que dans deux boutiques en France. En ces temps-là, les éléments HiFi restaient des produits « de luxe », puisque cet ampli coûtait 1200 francs, soit, en équivalent de pouvoir d’achat, 1807€ de 2023. L’équivalent de plus de trois mois de salaire au SMIG de l’époque –±370 francs, SMIG brut mensuel pour 177 heures travaillées chaque mois au 1er octobre 1966-.
Mon exemplaire est mort de sa belle mort au bout d’une quinzaine d’années –alimentation cramée et transistors partis en fumée ! -. Avant de mourir, il me donna beaucoup de satisfaction : il saturait assez vite, mais, à niveau sonore raisonnable, il marchait du tonnerre » sur des enceintes à bon rendement et facile à alimenter en termes d’impédance –la majorité des enceintes de l’époque-. Je me demande ce qu’il en serait aujourd’hui, avec des enceintes aux courbes d’impédance beaucoup plus complexes.

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Playlist « Les belles prises de son ! »

J’ai trouvé il y a peu de temps à prix fracassé la première intégrale des symphonies de Sibelius par Neeme Jarvi, parue chez BIS au courant des années 80 et enregistrées à Göteborg, l’une des meilleures salles de concert d’Europe et du monde selon l’avis d’acousticiens et de musiciens.
Cette intégrale, que je déguste par étapes en profitant également des pièces d’accompagnement, est assez rapidement tombée dans les oubliettes de l’histoire du disque, reléguée par l’éditeur lors de la parution des symphonies de Sibelius par l’orchestre de Lathi dirigé par Osmo Vänskä, nouvelle référence aussitôt désignée par la presse spécialisée. C’est, à mon avis, profondément injuste : l’intégrale de Neeme Jarvi, chef estonien, n’est pas moins belle, mais très complémentaire et, surtout, remarquablement enregistrée. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

A l’aube de l’ère du Compact Disc, l’éditeur suédois BIS Records, encore tout jeune, avait beaucoup à prouver pour faire sa place sur le marché. Il le réalisa en proposant des prises de son somptueuses -très grande dynamique qui justifie l’avertissement des pochettes, timbres et spatialisation en largeur et en profondeur remarquables…-, éditées en CD puis en SACD, et un répertoire essentiellement centré sur les compositeurs et les orchestres nordiques –Sibelius, Grieg, Nielsen ; Oslo, Bergen, Göteborg, Lathi…-, qui s’est progressivement élargi ensuite.
Au sein de ma discothèque, tous les disques de cet éditeur font partie des tout meilleurs enregistrements, et cette intégrale des symphonies –qui est à mes oreilles la mieux enregistrées de toutes avec celle de Segerstam chez Ondine, label finlandais– fait partie de la crème de ces productions !
En 2023, BIS Records a été racheté par Apple, sans que l’on sache encore très précisément quel sera le mode de diffusion des futures productions.

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Playlist « Cadeaux de Noël », 2nde partie

Suite et fin de cette série, avec du lourd : 3 albums représentant 6 disques de 180 grammes ! On dépasse donc allègrement le kilo, et on doit en réalité tourner autour du double si l’on rajoute le poids des pochettes cartonnées… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Et puisque nous sommes dans les chiffres, le couvre-plateau que je souhaite changer par un autre anti-statique mesure en réalité 3 mm d’épaisseur, qu’on se le dise ! Le nouveau que j’ai commandé fera la même épaisseur –on en trouve de toutes les matières et de toutes les épaisseurs entre 1 et 3 mm, ce qui permet de respecter l’angle d’attaque vertical sans avoir à ajuster la hauteur du bras, d’autant que toutes les platines n’offrent pas cette possibilité-.
Comme nous sommes dimanche que tout le monde est réveillé, j’en profite pour suivre le conseil prodigué sur l’album des Cure : « This music has been mixed to be played loud so turn it up » !

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Playlist « Cadeaux de Noel… », 1ère partie

Cette année, sous le sapin, les nains et leur soeur avaient déposé de quoi alimenter le cadeau qu’ils m’avaient offert lors du Noël précédent, et que j’avais commencé à modifier quelques mois plus tard. Je suis d’ailleurs en train d’envisager une autre source de modification à peu de frais –un couvre-plateau en liège pour remplacer celui en feutrine qui s’accroche assez systématiquement lorsqu’on enlève un disque sous l’effet de l’électricité statique-, il faut que je mesure l’épaisseur qui me sera nécessaire –a priori entre 1 et 2 mm-. J’en profite aujourd’hui, et si rien ne m’est inconnu, tout convient fort bien à mes oreilles délicates. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Tous ces LP sont très bien pressés, et trois d’entre eux sont en 180 grammes. Trésor de Janvier a préféré l’album de Lou Reed, parce que le disque, « trop classe » selon elle, est blanc…

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Passage du vert au violet

Une paire de brucelles, un petit tournevis a-magnétique et un passage obligé par le gabarit pour régler pile-poil l’avancement de la chose, puis un retour sur le bras et un réglage de la force d’appui et de l’antiskating, et hop, profitant des soldes et de tarifs bien plus doux à l’étranger, me voilà passé du vert au violet, pour le plus grand plaisir de mes oreilles ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-. Ça peut sembler compliqué, dit comme ça, mais c’est en fait extrêmement simple et l’ensemble de ces opérations ne dépasse pas le quart d’heure –il faut dire que j’en ai monté de dizaines par le passé et que les habitudes reviennent vite…-.

Ce qui est pratique, en changeant de cellule, c’est qu’on peut s’approcher assez facilement du son que l’on recherche.

Ainsi, n’écoutant en vinyle que de la Rock-Music –au sens large du terme– et n’envisageant toujours pas –mais alors pas du tout ! – d’écouter de musique classique sur ce support, je souhaitais un son un peu plus charpenté dans le médium et plutôt charnu.
Cette nouvelle cellule est assez proche parfois, mais avec plus de précision et d’espace, des anciennes cellules Shure ou Grado –ça devrait parler aux plus âgés de mes lecteurs– à la différence, par exemple, des cellules Ortofon, qui ont également un énorme succès, mais que je trouve beaucoup plus brillantes et qui ne sont pas à mon goût. –Cliquer sur l’imagette pour lire un test de cette nouvelle cellule, c’est assez proche de mon ressenti-.

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Playlist « Retour en adolescence »

Je me reconstitue progressivement une petite collection de LP et je retombe en adolescence ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

L’un de mes cousins me disait, pas plus tard qu’hier : « C’est quand même dommage quand on pense que tu avais une platine de grande qualité et une si belle collection… ».
Certes, mais même si j’avais gardé tout cela, j’aurais malgré tout été coincé pour écouter des disques, parce qu’on ne retrouve absolument plus de courroie pour cette excellente platine !

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Retour en nostalgie !

Ordoncques, avant-hier matin, n’écoutant que mon courage pour affronter les frimas de l’hiver, je suis allé chez l’ex-agitateur culturel pour aller visiter le coin des LP, sachant que, pour étrenner mon cadeau, je voulais des disques neufs et de qualité éprouvée quant à leur pressage. Jour de chance, ou pas, tous les disques que j’ai achetés portaient, de surcroît, la fameuse étiquette « Prix vert – Nouveauté », ce qui, pour des albums enregistrés entre 1966 et 1979, est assez curieux !
Comme au bon vieux temps de mon adolescence, je suis rentré à la maison avec un sachet 35×35 comprenant les quatre albums -ci-dessous –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– et un kit de nettoyage pour vinyles.

Evidemment, j’ai déjà tout écouté, et très attentivement. Très schématiquement : les pressages contemporains sont remarquablement silencieux et semblent supérieurs aux pressages des LP que j’achetais à la fin des années 70 et au début des années 80 –post-crise du pétrole, donc– et les masters utilisés pour ces rééditions sont excellents.
Exile On Main Street porte fièrement un logo «half speed master audio», ce qui impliquerait un master réalisé à moitié de sa vitesse normale, afin d’améliorer la gravure. Tous les disques du jour sont des rééditions en 180 grammes, au lieu des 120 à 140 grammes d’un LP « ordinaire. A tout seigneur, tout honneur : le plus grand disque de l’histoire du Rock, à savoir « Beggars Banquet », a eu l’honneur d’étrenner la platine !

Bref, toutes ces précautions prises, vous allez vous attendre à ce que je dise que le vinyle sonne mieux que le CD ou un fichier numérique bien encodé. Que nenni ! A ce titre, « The Wall », des Pink Floyd, à la prise de son très soignée et qui a connu des rééditions toutes excellentes quel que soit le support, est un excellent outil de comparaison.
Le LP sonne très agréablement mais la scène sonore est vraiment plus étroite en largeur, la spatialisation beaucoup plus centrée entre les enceintes ; de même, le grave de la basse est moins profond et moins tendu –plus rond en quelque sorte– et les aigus des cymbales ont moins d’impact physique, du fait vraisemblablement d’une plage dynamique plus réduite.  Bref, c’est différent, un peu plus coloré –et donc moins fidèle que les meilleures rééditions en CD ou Bluray audio, y compris pour des enregistrements anciens– avec une petite rondeur dans le bas-médium qui donne ce côté décrit par certains comme « plus chaleureux. Pour la musique rock au sens large du terme, c’est, comme je le disais, très agréable. En revanche, je pense que je n’achèterai pas de LP de musique classique.

En attendant, j’ai commencé à remplir mon panier virtuel de futurs albums.

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Sous le sapin : un joli brin de nostalgie

Cette année, j’avais convenu avec TheCookingCat que point de CD n’ornerait le pied du sapin, n’ayant pas de souhait précis en la matière en ce moment et ayant un peu de retard dans les piles qui me restent à explorer. En revanche, j’ai eu une très belle coque illustrée pour mon nouvel iPad : le voilà joliment protégé !

C’était sans compter, cependant, sur les nains, qui avaient décidé de se cotiser pour m’apporter, hier à midi, un assez volumineux et lourd carton, contenant le bel objet présenté ci-contre –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-, et déballé après le plantureux repas que j’avais cuisiné -je vais en remanger toute la semaine…-.
Ils ne savaient absolument pas comment l’objet fonctionne, et ont été surpris par la dextérité avec laquelle je l’ai montée et réglée –équilibrage du bras, alignement de la cellule… C’est comme les tables de multiplication : les choses apprises tout petit ne s’oublient jamais ! -. L’installation dans au sein de ma chaîne Hifi a été un peu plus complexe et a nécessité de tout réarranger, aucun emplacement n’étant initialement prévu pour caser cette platine, assez lourde de surcroît.

Cependant, nous n’avons pas pu l’essayer, faute de munitions ! Si ça continue, faudra que ça cesse : dès demain matin, j’essaierai d’y remédier, les magasins étant fermés aujourd’hui, jour férié selon le statut local !

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