104 au 31.12 !
Titre sibyllin pour cette notule, qui nécessite une petite explication… Les lecteurs les plus anciens de ce blog et qui ont donc connu les blogs d’avant, savent que je suis un dévoreur compulsif de polars, avec une prédilection pour les romans « populaires » français du début du vingtième siècle, dont certains sont très bien écrits –et d’autres assez mal, il faut en convenir, la publication en romans-feuilletons quotidiens ne facilitant pas la qualité du style, voire engendrant de drôle d’incohérences quant au déroulement de l’intrigue…– J’ai à peu près épuisé l’ensemble de cette littérature-là, mais également les séries anglo-saxonnes et scandinaves, depuis assez longtemps, souvent avec beaucoup de plaisir.
Mon nouveau défi que je me lance, c’est désormais de lire les 104 Maigret avant la fin de l’année –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– ! Je ne connaissais l’illustre commissaire que par la télé –excellent Bruno Cremer-, mais n’avais jamais cherché à en savoir plus… En réalité, il boit autant de bière, vin blanc et fine en une enquête que moi en une année –et je ne bois pas de fine– et comme il est très efficace, ses enquêtes ne durent pas très longtemps !
Au rythme d’un livre par jour en moyenne, c’est tout-à-fait possible et pour l’instant tenu, d’autant que la presse de vacances est très vite lue –ça devrait changer bientôt…-. Promenades dans le Paris de l’époque –années 30 à 50-, de bar en terrasse, écriture simple mais avec un grand souci du détail, déroulement agréablement rythmé : on sent une vraie patte d’auteur, en effet ! Pour Georges Simenon comme pour Maurice Leblanc, l’adage du « qui peut le plus peut le moins » semble bien adapté.