Quand Lupin rencontre Maigret !

Maigret1ereJe vous avais déjà entretenu, il y a quelques temps, du défi que je m’étais lancé –et de l’échec assumé dans cette entreprise-. Néanmoins, je poursuis la lecture de l’intégrale des enquêtes du Commissaire Maigret, et j’en suis arrivé à « La première enquête de Maigret ».

AL813A sa lecture, il apparaît que l’action se situe en 1913. Et c’est bien là que le bât blesse un peu : je n’arrive pas à me projeter dans cette enquête, située à une époque où sévissaient Arsène Lupin, Fantômes et autres Judex et milliardaires conspirateurs. 1913, c’est l’année où Arsène Lupin triomphe temporairement du Kaiser Guillaume II avant de s’engager dans la Légion étrangère –cf. 813-. –Cliquer sur les imagettes pour les voir en plus grand-.

Les lecteurs les plus anciens –ou les plus assidus– de ce blog se souviendront sans doute de mon goût immodéré pour la littérature populaire du début du 20ème siècle, parfois très bien écrite. Ma bibliothèque en était pleine, parfois dans des éditions devenues rares. On y sent pleinement l’ambiance de cette France d’avant-guerre –la première guerre mondiale– et le décor est généralement très bien planté, puisque l’action se déroule au moment même de l’écriture du roman, que l’Histoire souvent, proche ou lointaine, est convoquée pour être remise en scène au travers des romans. C’est tout ce qui manque à cette première enquête de Maigret : une vraie plongée dans le contexte de l’époque –malgré le chauffeur en peau de bique évoqué ça ou là : c’était effectivement l’uniforme des pilotes de voiture en ces temps-là-.

Au demeurant, l’histoire se lit très bien en dehors de ce contexte, et c’est un des bons romans de la série. Simplement, on a du mal à y croire dans le contexte évoqué.

Playlist d’après l’orage

OrageNuageAmbiance agitée hier soir sur une partie de la ville ! Un très gros orage a sévi pendant une grosse heure, avec grondements célestes et déchaînement de la pluie et du vent. On n’entendait plus que cela, un clapotis incessant et très sonore, renforcé par les rafales de vent et les sirènes des pompiers, venus en nombre lutter contre les inondations de caves dans certaines rues adjacentes. Et puis, d’un coup d’un seul, tout s’est calmé ! Ce matin, les oiseaux chantent à qui mieux mieux dans le jardin !

En attendant la suite de ces tourments météorologiques –une nouvelle vague de gros temps est annoncée pour l’après-midi-, j’ai prévu d’affronter sereinement les événements avec cette playlist, entamée tôt ce matin –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand et sur l’extrait sonore pour en profiter un peu, vous aussi-.

Playlist29052016

Surprise estivale avant le début de l’été !

NouveauLogoSurprises_GAUCHEProfessionnellement, juin s’avère si chargé en longues journées et en déplacements lointains et nombreux que la traditionnelle surprise mensuelle est disponible fin mai, ici ! Après, pas sûr que j’aurai du temps à y consacrer…

Vous pouvez donc en profiter dès maintenant, et le menu est copieux pour aborder l’été –qui tarde à s’installer– dans les meilleures conditions ! Comme d’habitude, la surprise précédente est retirée au même moment…

ENJOY !

Notule en forme de retour vers le passé !

Il n’y a pas encore de « pénurie » d’essence ici, ni même, à ce jour, de queues aux stations-service, ce qui m’arrange bien puisque je roule beaucoup en ce moment… Mais, corollaire de prévisions guère encourageantes, le prix de l’essence a connu un bond important durant le week-end ! A tel point qu’il me semble désormais raisonnable de vérifier les prix en Allemagne –ça va me rappeler le bon temps d’avant, où l’essence y était systématiquement nettement moins chère…-.

QXP12InterfaceTrès tôt ce matin, j’ai commencé à tester la version 12 de Quark XPress, et, d’ores et déjà, je suis content : elle fonctionne beaucoup mieux que la version 11, affublée, sur mon Mac, d’un bug pénible, qui a disparu. C’est fou comme ce logiciel, qui a beaucoup évolué, permet cependant de garder les réflexes acquis depuis plus de 20 ans ! Ce qui n’est pas pour me déplaire… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand, vous verrez que les évolutions cosmétiques n’ont pas dénaturé excessivement l’interface !-.

La petite musique qui sert à illustrer cette notule me semble tout-à-fait adapté, et elle n’est pas désagréable, vraiment !

Petit week-end tranquille et culturel…

Depuis hier soir, ce sont des « oeuvres de jeunesse » de Beethoven qui tournent sur ma platine… Je connais à peu près par coeur ses symphonies, la majorité de ses sonates, et plutôt bien; mais dans une moindre mesure, ses quatuors à cordes, très denses. Je connais moins bien le reste de sa musique de chambre ou les pièces orchestrales « mineures » –musiques de scène, contredanses et autres piécettes…-. Je pense avoir tout entendu au moins une fois, et suis retourné quelques fois vers ses trios à cordes ou avec piano –un extrait sonore vous donnera une idée de ces « compositions de jeunesse », dont certaines attestent déjà d’une belle maturité-, qui connurent un joli succès lors de leurs premières présentation au public.

J’approfondis, donc, tout en lisant, en parallèle, cette ancienne biographie –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Beethoven_MassinEditée au départ par « Le club français du livre », elle a dû entrer dans de nombreuses chaumières et reste intéressante, puisque de très nombreux extraits des cahiers de conversation sont présentés –Beethoven étant sourd assez jeune, il communiquait par écrit avec ses interlocuteurs, ce qui nous offre des sources riches et abondantes, parfois assez triviales lorsqu’il se « déboutonnait » -. Cette présentation biographique est complétée d’une approche un peu plus technique –point trop n’en faut, c’est un ouvrage « grand public » des années 50– des oeuvres, ainsi que d’un essai sur la personnalité du compositeur à travers sa musique et dans le contexte de son temps, plutôt intéressant.

gramophone-june-issue-cover_3En parallèle à cette lecture, la revue Gramophone propose un article intéressant sur Erik Satie, celui pour lequel le parti politique qui n’aime pas la culture a proposé de ne pas soutenir financièrement le musée consacré à sa mémoire. On y apprend notamment, outre les petites anecdotes déjà proposées ici : qu’il fut dévasté par la mort de Jean Jaurès, qu’il adhéra brièvement au parti communiste français et qu’ayant touché un petit héritage, il acheta sept exemplaires du même costume de velours vert olive, afin d’assumer son image de dandy –il mourut néanmoins dans une pauvreté effroyable que ses amis ne soupçonnèrent jamais-… Un second extrait sonore vous permettra d’entendre une autre de ses brèves compositions, dont la lecture et l’appropriation du nom durent souvent plus longtemps que l’écoute…

Saines lectures, de quoi passer agréablement et calmement le week-end après –et avant– de longues semaines de labeur et entre deux séances de chauffeur pour nain !

J’ai testé la mise à jour d’iTunes… Ça marche presque comme avant !

En début de semaine, une mise à jour d’iTunes –qui relève autant du lecteur musical et de la boutique en ligne que du gestionnaire d’iBidules, depuis plusieurs années– a été proposée, notamment, paraît-il, pour répondre aux nombreuses demandes des utilisateurs un peu déboussolés par la mise à jour précédente, qui avait nécessité un petit temps d’accommodation. A l’époque, les grincheux grincèrent, et de nouveaux grincheux trouveront bien à récriminer désormais !

La nouvelle mise à jour avait notamment pour but de simplifier la navigation, ce qui est un peu chose faite avec le rétablissement d’une barre latérale –dont, personnellement, je me passe 99% du temps, et que je continuerai à occulter puisque je réussis fort bien à m’en passer-. Le « problème », si c’en est un, c’est que des fonctions auparavant rapidement disponibles sont désormais enfouies dans des sous-menus, et du coup, un unique clic se trouve remplacé par une succession desdits clics ou par un affichage permanent de la fameuse mais moche barre latérale, ce qui, me concernant, n’est pas du dernier simple ! Pas de quoi me transformer en grincheux pour autant ! –Cliquer sur l’image pour vous rendre compte en plus grand que les changements sont assez mineurs-.

iTunes124

Au demeurant, l’ensemble reste suffisamment semblable à ce qu’il était avant pour que le tout-venant puisse assez rapidement se retrouver dans une interface qui s’est considérablement alourdie depuis la version originelle, il y a tout juste quinze ans ! Grosso modo, avant-après, c’est du pareil au même : il s’agit avant tout de s’ne servir comme d’une grosse base de données, et de tagger convenablement les albums, puis de passer par la fonction « Recherche », puissante et rapide !

Playlist live memories

Playlist19052016Au terme d’une longue et laborieuse journée, je me suis fait un petit cadeau, ce soir, en souvenir d’un des très bons concerts auquel je me suis rendu, il y a quelques années !

Bon –et juvénile– public, voyage en train en compagnie de quelques « corbeaux » venus eux aussi pour l’occasion et dont il n’était pas difficile de savoir où ils allaient, très joli cadre, excellente première partie, show de qualité malgré le split à venir quelques semaines plus tard et quelques tensions perceptibles sur scène…

Bref, j’avais beaucoup –beaucoup !-apprécié ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand et sur l’extrait sonore pour participer, à votre manière, à ce concert…– !

Playlist « Anciens petits jeunes pleins de talent »

Aujourd’hui, une playlist d’enregistrements d’oeuvres du grand répertoire, ou presque –je ne suis pas absolument certain qu’on puisse considérer Manuel De Falla comme étant inscrit dans le grand répertoire-, dans des versions dirigées par de jeunes chefs dans les années 50 ou au début des années 60. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Playlist16052016

Evidemment, le nom de Lorin Maazel n’est pas, a priori, synonyme de « petit jeune », puisqu’il vécut fort longtemps et conduisit une très longue carrière –c’est même l’un des chefs qui a la plus longue carrière discographique dans le monde de la musique classique-. Cependant, avant d’être vieux, il fut jeune, et même très talentueux du temps où il commença à enregistrer pour l’éditeur au logo jaune, c’est à dire à la fin des années 50 et au tout début des années 60. Il en reste des albums mémorables et vraiment excellents, qui constituent la grande majorité de cette playlist.
Celle-ci est complétée par un opéra de Wagner dirigé par Ferenc Fricsay, alors âge de 39 ans, et à la notoriété bien assise à cette époque. Pour lui, le temps était, déjà, compté, puisqu’il vécut moins de dix ans après la sortie de cet album.
C’est l’orchestre qui les relie tous les deux, puisqu’une partie des oeuvres de cette playlist est interprétée par l’orchestre de la radio de Berlin, remarquablement phonogénique durant ces années !

En extrait, une oeuvre rare d’un compositeur absolument majeur, dont la trame lui servit plus tard pour écrire une « symphonie héroïque », dirigée par Lorin Maazel. C’est très court !

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