Février cahin-caha

Outre un agenda professionnel excessivement chargé durant trois semaines, février m’a vu devoir commencer à m’occuper de vider-rénover l’appartement où nous allons bientôt emménager, ce qui n’est pas une mince affaire ! Evidemment, avec tout cela, mes oreilles sont laissées en déshérence et je n’ai pas eu le temps, non plus, de concocter la moindre surprise mensuelle…

Les derniers week-end nous ont donc vu faire le tour des cuisinistes, pour dessiner des plans, choisir des façades –et TheCookingCat est à la fois exigeante et indécise, ce qui ne facilite pas les choses ! -, harmoniser lesdites façades avec des plans de travail, et, surtout, négocier des prix ! Ça, c’est en définitive beaucoup plus facile que je ne l’imaginais : il suffit de faire établir plusieurs devis et de les soumettre aux concurrents d’en face –il y a quatre ou cinq boutiques dans la même rue de la zone commerciale où nous nous sommes rendus– et, comme par magie, les prix ont une réjouissante tendance à rapidement décroître…


Au bout du compte, nous avons opté pour celui qui avait le mieux répondu à notre demande et qui était le moins médisant sur ses confrères, même s’il n’était pas le mieux-disant en termes de « remises exceptionnelles et matériel offert gracieusement ». On a quand même réussi à négocier une remise de l’ordre de 24%, ce qui pourra sembler beaucoup, mais s’avère assez faible eu égard à certaines remises de l’ordre de 35 à 45% constatées ailleurs. Après six heures –en deux fois quand même-passées chez lui, une jolie cuisine a émergé, permettant à la fois de répondre aux contraintes d’un espace un peu biscornu et d’apporter une touche esthétique et pratique à l’endroit !

Depuis quelques jours, donc, il faut maintenant vider cet appartement de centre ville –3 pièces, 85 mètres carrés, hauteur sous plafond de 3 mètres, soit suffisamment de place pour deux personnes, et une place de parking privé, ce qui est important en ville…– que j’avais acheté il y a 19 ans –encore un an de traites à payer…– et que je louais à mes parents.
Avec l’aide des nains, de leurs copains et d’une camionnette, c’est allé assez vite hier –beaucoup plus vite que ce que j’avais imaginé : ils ont ramené, notamment, un géant de 103 kilos et 1,95 mètres, fort comme un Turc…-, une fois les meubles répartis –ce qu’on donne et à qui, ce qui part à la déchèterie– !

Ne reste plus qu’à faire repeindre les murs et refaire les sols à notre goût –NainJunior, qui, avant de faire des études d’anthropologie et de lettres classiques, a obtenu un BEP de peintre au cours de sa scolarité chaotique, en sera chargé… Il sera assisté de miniNain, qui héritera, en échange de la voiture grand-paternelle– faire quelques petits travaux de plomberie et d’éléctricité, et surtout faire installer la fibre dans le logement –incontournable, et gratuit ! – puis se profilera, déjà, le déménagement !