Blue Playlist
Ajourd’hui, lancement d’un playlist fondée sur la couleur des pochettes, et c’est le bleu qui est à l’honneur ! Ce qui me permet d’aborder des genres très variés et de réécouter certains albums que je n’avais plus posé sur ma platine depuis assez longtemps parfois, ou alors je n’en garde pas le souvenir ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
C’est le cas, notamment, de « Black And Blue », des Rolling Stones –1976-, album plutôt décousu et auto-parodique, enregistré au moment où Les Rolling Stones « testaient » de multiples guitaristes pour remplacer Mick Taylor –ils n’y sont jamais totalement parvenus…-. Ici, outre Ronnie Wood, qui fut le candidat finalement retenu, on peut notamment entendre Harvey Mandel, excellent, et Wayne Perkins, plutôt brillant lui aussi. En outre, Billy Preston –piano électrique, orgue…– est presqu’omniprésent, parfois trop ! Le groupe aborde de nombreux styles, qui vont du blues-jazz au reggae en passant par une funk chauffée à blanc. Contre toute attente, ce disque totalement hybride a plutôt bien vieilli ! –Cliquer sur l’extrait ci-dessous pour découvrir ou redécouvrir…-.
Evidemment, quand on parle des Rolling Stones, Marianne Faithfull n’est jamais très loin : elle fit partie des personnalités embarquées par la police anglaise en février 1967, lors de la célèbre razzia qui conduisit Mick Jagger et Keith Richards dans les geôles de Sa Majesté, et le rapport de la police la décrivait alors comme « une magnifique blonde aux gros seins…-, puisqu’elle était « nue dans une peau de bête » lorsqu’ils débarquèrent. Plus de dix ans après cet événement et remise de sa rupture d’avec Mick Jagger, elle sortait ce magnifique « Broken English’, qui constitue sans doute son meilleur album, avec, notamment, la fameuse « Ballad Of Lucy Jordan ».
On cherchera en vain une océhrence avec les deux autres albums, outre le bleu de la pochette ! Le « Best Of » de David Bowie propose une chouette compilation d’un artiste que je fréquente sporadiquement et que j’apréc!e beaucoup à petites doses. Quant à l’album de Shostakovich sous la baguette du jeune chef Andris Nelsons, il s’inscrit dans une suite de parutions consacrées au compositeur selon un concept « Sous l’ombre de Staline ». Cela vaut de belles lectures, très bien enregistrées, -la huitième est plutôt réussie-, même si j’en préfère d’autres dans ce répertoire.