Encore une bonne chose de faite !

… Et ce qui est fait n’est plus à faire, n’est-ce pas ? On va laisser reposer un peu tout cela avant de poser les contre-plinthes, et la pièce sera finie et prête à accueillir des meubles !
Ce parquet était le plus facile à poser, pour le coup : le système « easy clic » était vraiment d’un grand confort, et peu de découpes complexes à effectuer… Ainsi, les 20 mètres carré ont pu être achevés en cinq heures environ sans se presser, pose de l’isolant acoustique comprise. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Les choses se précisent…

Hier, nous avons très largement entamé le montage de la cuisine, que nous finirons aujourd’hui par la pose de plinthes de meubles et de joints de silicone : de la petite besogne… Un peu plus tard, une crédence que nous n’avons pas encore choisie viendra compléter l’ensemble.
Le rendu final est à la hauteur de notre projet et, lorsque nous emménagerons, au plus tard le 31 mai, les derniers éléments trouveront facilement leur place : micro-onde, frigo et indispensable lave-vaisselle ! –Cliquer sur la photo pour la voir en plus grand-.

Travailler avec un pro doté de tous les outils –dont une indispensable scie circulaire très puissante qui permet de découper vite et bien les plans de travail…– et d’un vrai savoir-faire, ça aide grandement à accélérer les choses pour mettre l’ensemble à niveau et rattraper les erreurs d’angles ! A midi, la cuisine sera finie ! Ce qui me laissera du temps pour poser la couche d’isolant acoustique au sol, dans le salon, avant la pose de parquet, que j’effectuerai demain…

Playlist fantasque -mais pas tant que ça, finalement-

Le point commun à la playlist du jour, c’est le chef d’orchestre italien Giuseppe Sinopoli -pour en savoir plus, cliquer ici et -, à la baguette pour chacune des oeuvres écoutées. Décédé dans la force de l’âge et dans l’exercice de ses fonctions en 2001, il vint assez tard à la direction d’orchestre, mais pas à la musique, puisqu’il commença à composer très tôt. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Complètement atypique dans le paysage musical –il était notamment diplômé en anthropologie criminelle…-, sa carrière discographique fut météorique et marquée par quelques disques souvent très controversés pour leur caractère idiosyncrasique fortement marqué : généralement, les gens aiment sans réserve ou détestent cordialement. Pour ma part, je m’inscris-sans réserve- dans le premier camp, et quasiment chaque disque qu’il a enregistré et qui trône dans ma discothèque constitue, au pire, une très bonne version de complément, pour, justement, aborder l’oeuvre sous un autre angle.

Je l’ai découvert il y a longtemps par l’achat de son tout premier disque enregistré avec le Philharmonia Orchestra, à la tête duquel il venait d’être nommé, et qui faisait partie de mes tout premiers achats de CD –Mendelssohn, Symphonie n°4 « Italienne + Schubert, Symphonie n°8 « Inachevée » : un album vers lequel je reviens toujours avec beaucoup de plaisir-. –Cliquer sur l’imagette de droite pour la voir en plus grand, et sur l’extrait ci-dessous de la playlist ci-dessus !-.
Parmi tous ses enregistrements, réalisés sur une période assez brève, j’aime beaucoup son intégrale des symphonies de Mahler, très personnelle et subjective, ainsi que tous ses enregistrements du compositeur anglais Elgar –même les Anglais en raffolent !-, des symphonies de Bruckner,  des deux Richard –Strauss et Wagner-, mais aussi ses remarquables albums consacrés à la « Seconde école de Vienne », qui s’inscrivent parmi les sommets de la discographie de ces oeuvres.

De trilogie -glacée- en tétralogie -gelée-

Ma playlist –très– matinale est notamment composée de la suite des albums « Seventeen Seconds » – « Faith » – « Pornography » du groupe The Cure, publiée entre 1980 et 1982. Cette suite est parfois surnommée « la Trilogie Glacée », bien que ce terme ne soit pas officiellement avalisé par le groupe. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

On y retrouve cependant les mêmes atmosphères mystérieuses et moroses, allant du gris plus ou moins sombre au noir le plus intense, dans des configurations diverses -du quatuor au trio-, et avec un groupe de musiciens dont le noyau commence à se fixer autour de Robert Smith, leader incontesté et incontestable du groupe.

Parfaite liaison entre « Faith » et « Pornography », « Carnage Visor » est une longue mélopée de plus de 27 minutes, jamais sorti officiellement en album, mais proposé en face B de la première édition la cassette de « Faith ». Une drôle d’expérience musicale, construite autour d’une basse ductile, répétitive, modulant très peu, ce qui donne au morceau une force entêtante ou le rend totalement assommant, selon vos goûts et votre humeur ! –Cliquer ici pour écouter et vous ranger dans l’un ou l’autre camp…-.

Ce titre servait de support à un film d’animation assez réussi et régulièrement projeté pendant la tournée du groupe en 1981 –tournée de promotion de l’album « Faith »– dont il reste assez peu de traces aujourd’hui, si ce n’est ce petit extrait vidéo…

Ce n’était pas mieux avant…

Démentons les vieilles rumeurs, qui veulent généralement que « Avant, c’était mieux« … –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Encore les photos, de piètre qualité, ne rendent-elles pas compte de l’ampleur des travaux réalisés : plus de 30 kilos de sous-couches et de peinture pour une surface somme toute réduite et, surtout, un sol affreusement pénible à poser : j’ai mis beaucoup plus de temps pour ces 12 mètres-carrés que pour le parquet de mon futur bureau, qui en fait 20 ! Déjà, trouver un angle droit parfait pour entamer la tâche s’est révélé quasiment impossible, et celui trouvé imposait de commencer par des découpes complexes… Commentaires de MiniNain, assistant-poseur : « Ils appellent ça EasyClick, qu’est que ça doit être un système uneasy ! ».

La cuisine sera livrée vendredi et posée la semaine suivante… je suis déjà en train de réfléchir au premier plat que j’y cuisinerai !

Opéra. Représentation du dimanche matin

Evidemment,  en me lançant dans l’écoute d’un opérable dimanche matin à partir de 9 heures environ, j’envisage, entractes compris, de déjeuner tard ! Ça tombe bien, TheCookingCat rentre du travail vers 13:30 environ, et j’ai donc le temps de profiter un peu de son absence pour « écouter fort » cet album que je cherchais depuis longtemps, et qu’on trouve assez difficilement à prix convenable –il semble qu’il n’ait pas été réédité depuis plusieurs années-. Très jolie présentation, excellent livret –qui nécessite cependant l’achat surnuméraire d’une loupe, tant les textes sont écrits petits…-.

A la fin des années 80 et au début des années 90, les grands éditeurs enregistraient à tout de bras des « Ring » intégraux, pour profiter des avantages du numérique, d’une part, et présenter une nouvelle génération d’artistes, d’autre part. On eut donc droit, tour à tour, à James Levine pour Deutsche Gramophone –beau mais impavide et très lent-, Bernard Haitink pour EMI –beau mais lisse et presque sans passion– puis, à peine plus tard, Christoph Donanhyi entama sa version en 1992, avec cette Walkyrie, mais Decca n’alla jamais au bout de l’entreprise…

Pourtant, des trois, c’est celui que je trouve le plus intéressant : je préfère de très loin le Wotan de Robert Hale à celui de James Morris –ce qui a une importance capitale pour la longue narration introspective de l’acte 2-, interprète des deux versions concurrentes, et l’orchestre de Donanhyi, précis et narratif, s’avère excellent et tenu d’une main de maître –il est curieux que ce chef, qui enregistra beaucoup d’excellents disques à cette époque, ne soit pas plus connu : il fait partie des très grands, malgré son déficit relatif de notoriété…-. Tous les chanteurs sont pour le moins satisfaisants, et l’engagement dramatique est plus intense que dans les deux albums sus-cités.

Evidemment, ces trois version sont excellemment enregistrées, bénéficient d’une production soignée et, chacune à leur manière, sentent le studio à plein nez et manquent de l’engagement de versions enregistrées en live, mais elles n’en présentent pas, non plus, les éventuelles petits « pains » ou les baisses de tension occasionnelles. Et leur prise de son s’avère très bien équilibrée, ce qui ne gâche pas le plaisir, bien au contraire ! Avec un petit plus pour cette version Decca, qui me semble la plus naturelle des trois.
L’une des meilleures version de studio, en définitive…

Un album rare et beau…

Les albums live de Joy Division sont suffisamment rares pour que j’apprécie à sa juste valeur celui que je suis en train d’écouter…  –Cliquer sur l’image pour voir en plus grand cette belle jaquette épurée-. Pendant sa courte existence, le groupe tourna régulièrement sur scène, et le prestations étaient, paraît-il, hypnotisantes pour le public, mais aussi totalement tributaires de l’état de santé du chanteur Ian Curtis, pantin désarticulé et halluciné, qui s’écroula plusieurs fois sur la scène du fait de son état épileptique.

« Paradiso » fut enregistré –sous le manteau– à Amsterdam un soir de janvier 1980, qui devait être un très bon soir, et le son est plutôt très convenable pour un album « pirate ». Evidement, une écoute au petit matin, et donc à volume très modéré, fait vraisemblablement perdre toute une partie de l’impact de cette musique sombre et parfois très martelée rythmiquement, mais l’ensemble reste de très haute tenue, même si, audiblement, sur scène, les équilibres sonores très léchés des versions studio sont absents, sans qu’on gagne par ailleurs le surcroît d’énergie généralement apporté par la scène. Mais la set-list est admirablement construite pour créer une tension croissante au fur et à mesure qu’elle se déroule.

Comme pour les premiers concerts des Cure, le public, discret, semble relativement clairsemé –la notoriété de Joy Division s’est très largement accrue suite au décès de Ian Curtis– et le groupe, s’il fait preuve d’une grande cohésion, n’est pas à l’abri des incidents techniques : petits décalages instrumentaux, fausses notes émergeant ici ou là, guitare imparfaitement accordée… Mais tout cela n’est pas grave eu égard à la valeur globale du témoignage. Un très beau disque !

Playlist francophone

Entamée, en sourdine, à 5h45, j’écoute cette playlist francophone de plus en plus fort au fur et à mesure que le soleils lève ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Evidemment, tous ces albums devraient être bien connus des quadras-quinquas, ils ont vraisemblablement bercés leur adolescence… Ils datent tous du début des années 80 et se sont tous, d’une manière ou d’une autre, avérés importants dans la carrière des artistes abordés.
A part Renaud, c’est à peu près à ce moment-là que j’ai vu et entendu chacun de ces chanteurs/groupes sur scène. De très bons souvenirs, d’ailleurs, même si Laviliers commençait à entrer dans sa période « frime – culturisme », mais sans trop d’excès encore… 

Pour le plaisir, un extrait d’une bluette qui m’a toujours tiré de larges sourires !

Playlist printanière

Ici, le printemps semble définitivement installé, presque sans crier gare, durant le week-end –mais trop occupé par les travaux, je ne m’en étais pas vraiment rendu compte-, et, hier, déjouant avec témérité les dictons antiques, j’ai décidé de me découvrir d’un fil, en remisant enfin au placard mon manteau d’hiver !
C’est donc une playlist printanière dont j’avais besoin pour m’acclimater !

Entamée très tôt –presqu’avant l’aube-, voici donc une playlist composée d’enregistrements plutôt anciens –années 50 et 60-, mais qui restent aussi frais, par leur spontanéité, qu’un petit matin de printemps à l’heure où le soleil darde tout juste ses premiers rayons ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Pour un réveil dans la bonne humeur, le premier album proposant quelques valses de Strauss et autres bonbons plus ou moins sucrés convient parfaitement : de belles lectures, par un chef qui ne négligeait pas ces oeuvres et les traitaient avec respect. Ici, avec le Philharmonia Orchestra, les lectures sont soignées très bien rendues, même si on n’y trouve pas tout-à-fait l’idiomatisme des versions enregistrées avec la philharmonie de Vienne.

Les Variations Enigma par Beecham, en revanche, sont totalement idiomatiques dans cette version : composition anglaise jouée par un orchestre et un chef anglais. C’est très bien, et, cependant, ce n’est pas ma version préférée, j’en connais quelques autres encore plus abouties –et mieux enregistrées-.

Il fut un temps où les grandes firmes discographiques pouvaient se permettre de réunir les plus grands artistes pour former d’épisodiques formations de chambre, le temps d’un enregistrement : c’est le cas avec cette très belle version des trios de Beethoven. Ces réunions furent parfois hasardeuses, proposant des résultats pas toujours probants –chaque « star » voulant s’approprier le leadership– : ce n’est pas le cas ici. On entend une belle collaboration chambriste, et les oeuvres sont magnifiquement jouées et  interprétées. Les trois premiers trios de Beethoven sont ses premières compositions officiellement éditées et, déjà, le sérieux et un certain sens de la « construction implacable » du musicien sont sous-jacents dans des compositions d’une belle fraîcheur. –cf. extrait-.

Enfin, le jeune Lorin Maazel propose, dans l’un de ses premiers disques, une version tout bonnement épatante de la symphonie de César Franck : c’est vif, plein d’arêtes et de spontanéité.

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