Achats estivaux

Durant les vacances Ă  la mer, j’ai testĂ© la livraison en « locker », des boĂ®tes aux lettres Ă  code oĂą arrivent les colis livrĂ©s par la boutique en ligne mondialement cĂ©lèbre : les colis ont Ă©tĂ© dĂ©posĂ©s dans l’un des centres commerciaux locaux, oĂą nous avons l’habitude de nous rendre : ça fonctionne tout-Ă -fait bien !

Il faut dire qu’au dĂ©tour de mes navigations très matinales, entre deux cafĂ©s et la lecture des quotidiens du matin –qui sont assez pauvres en actualitĂ© riche, Ă©tĂ© oblige…-, j’Ă©tais tombĂ© sur ces deux petits coffrets, proposĂ©s Ă  très vil prix –tous les enregistrements sont dans le domaine public, et ces rĂ©Ă©ditions sont de qualitĂ© très correcte, malgrĂ© l’absence de tout livret– ! L’occasion Ă©tait trop belle pour que je la laisse passer ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Je vous ai dĂ©jĂ  parlĂ© un peu de Joanna MARTZY ici : grande et belle violoniste au destin artistique un peu tragique, qui enregistra finalement très peu au cours de sa carrière. Je pense que ce coffret doit en proposer une très grande partie, ce qui est, il faut en convenir, assez peu. C’est d’autant plus regrettable que chacun de ses disques Ă©tait vraiment de toute beautĂ©, Ă  mon oreille tout au moins ! Sa version des sonates et partitas pour violon solo de Bach est celle vers laquelle je reviens le plus souvent, et avec, Ă  chaque fois, un très vif plaisir. Tous les concertos proposĂ©s dans ce petit coffret, avec des chefs d’envergure le plus souvent, sont tout aussi magnifiques ! Vraiment, cet achat s’imposait d’Ă©vidence.

Quant à Alfredo CAMPOLI, qui était effectivement le violoniste donné à entendre dans la dernière devinette, il connut un énorme succès de son vivant, avant de quasiment sortir des mémoires des mélomanes : oubli difficile à expliquer, ses disques sont tout-à-fait remarquables, même si le style est un peu daté. La beauté légendaire de sa sonorité passe en tout cas très bien à travers ces enregistrements issus principalement du catalogue Decca. 

Bref : de belles heures de violon devant moi ! Vous pouvez en retrouver des extraits dans les notules en lien ci-dessus pour vous en faire une idée.

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Très modeste playlist de reprise…

Ayant repris le travail depuis une petite dizaine de jours, je n’ai plus rien glissĂ© dans mes oreilles depuis tout ce temps, hors cette très modeste playlist Ă  laquelle j’ai pu m’adonner en dĂ©but de soirĂ©e, avant-hier, et que je viens d’achever ce soir seulement… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

C’est très Ă©clectique, un vrai mĂ©lange de genres et d’Ă©poques, avec mĂŞme quelques très grands classiques au programme, mais pas très nourrissant au final !

La prochaine quinzaine s’annonce d’ores et dĂ©jĂ  très abondamment chargĂ©e –avec vrai virage mĂ©tĂ©orologique, puisqu’on devrait perdre 10° dimanche d’un coup d’un seul, et un dĂ©placement de trois jours assez lointain, en TGV, Ă  la clé…-, et cela risque de ne pas beaucoup s’amĂ©liorer dans un futur très proche, d’autant que le week-end Ă  venir ne semble pas très propice Ă  l’alimentation de mes oreilles…

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Pour vous, j’ai testé…

… –dans la sĂ©rie « Souvenirs de vacances », car les vacances ne sont plus qu’un souvenir depuis quelques jours…cette excellente bière blanche qui semble absolument brassĂ©e spĂ©cialement pour moi ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Amertume assez peu prononcĂ©e, jolie mousse –mais peu tenace-, pas trop alcoolisĂ©e ! Une excellente bière de soif –en provenance d’une brasserie du Nord-, Ă  savourer en terrasse au plus fort de la canicule !
TheCookingCat profite, quant Ă  elle, d’une version parfumĂ©e Ă  la framboise, voire aux fruits rouges, mais cette dernière titre 8,5°.

On peut assez facilement la trouver, semble-t-il, dans les « caves Ă  bières » de nombreuses enseignes commerciales un peu partout dans l’hexagone !

Playlist concertante « Old school »

Pour Ă©gayer ce très beau dĂ©but de matinĂ©e estivale, dĂ©butĂ©e il y a fort tĂ´t, j’ai retenu pour ma playlist une sĂ©rie de concertos dans des versions « old school » plutĂ´t rĂ©jouissante ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

On retrouvera donc, dans l’ordre :

• le premier concerto pour piano de Tchaikovsky dans une la dynamique version de Van Cliburn, accompagnĂ© par Kirryl Kondrashin et un orchestre amĂ©ricain formĂ© pour l’occasion, qui fut vainqueur du premier prix lors du concours TchaĂŻkovsky en 1958 Ă  Moscou, en pleine guerre froide. Emil Gilels, PrĂ©sident du jury, engagea sa responsabilitĂ© personnelle pour que le prix lui soit accordĂ©, ce qui n’allait pas de soi Ă  cette Ă©poque, et bĂ©nĂ©ficia de l’appui de Krouchthev Ă  cette occasion.
La mĂŞme annĂ©e et Ă  la suite de ce concours, RCA enregistra cet album, pour lequel une autorisation spĂ©ciale de sortie du territoire soviĂ©tique fut accordĂ©e au grand chef Kirril Kondrashin –qui passa dĂ©finitivement Ă  l’ouest 20 ans plus tard-. La suite de la carrière du pianiste fut relativement anecdotique, bien qu’il restât adulĂ© aux Etats-Unis jusqu’Ă  son dĂ©cès en 2013;

• le concerto pour piano de Schumann par Byron Janis –1962-, autre grand pianiste amĂ©ricain de la mĂŞme pĂ©riode, et qui bĂ©nĂ©ficia pendant quelques temps des conseils de Vladimir Horowitz himself, qui l’apprĂ©ciait beaucoup. La carrière de Janis fut prĂ©maturĂ©ment perturbĂ©e par la maladie et le conduisit vers l’enseignement. Très belle version de ce concerto, fulgurante et très bien accompagnĂ©e, bĂ©nĂ©ficiant de surcroĂ®t d’un excellent enregistrement;

• le second concerto pour piano de Liszt par Wilhelm Kempff et l’orchestre symphonique de Londres dirigĂ© par Anatol Fistoulari –disque paru initialement chez Decca et repris dans ce coffret publiĂ© par Deutsche Grammophon-. Sibelius disait de Kempe qu’il jouait « non pas comme un pianiste, mais comme un vĂ©ritable artiste ».
Le contenu de ce coffret est assez inĂ©gal, mais les concertos de Beethoven et ce second de Liszt sont tout-Ă -fait rĂ©ussis –le premiers concertos de Brahms et de Liszt, en revanche, manquent sĂ©rieusement de panache et d’abattage, Ă  mes oreilles au moins…-. J’aime beaucoup cette oeuvre, qui fut l’une de mes toute premières dĂ©couvertes musicales vers 6 ou 7 ans –ce qui, Ă©videmment, ne nous rajeunit pas…-;

• enfin, le second concerto pour piano de Brahms par Emil Gilels et Fritz Reiner et l’orchestre de Chicago –1958– trouve ici une interprĂ©tation proche de l’idĂ©al, dans des tempi relativement vifs mais avec une hauteur de propos rĂ©ellement impressionnante !

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Surprise flamboyante !

AoĂ»t tire gentiment sur sa fin en forme d’Ă©tĂ© indien, ou presque,  et chacun fait sa rentrĂ©e : la pĂ©riode s’y prĂŞte !

Pour vous aider Ă  surmonter cette Ă©preuve –qui peut tout aussi bien ne pas en ĂŞtre une, d’ailleurs…-, une surprise vraiment flamboyante me semblait de rigueur, et celle-ci l’est assurĂ©ment, au moins dans sa première partie ! Elle est ici et pas ailleurs !

Comme toujours, la surprise du mois précédent est retiré du serveur… ENJOY !

De l’art de ranger ses disques ?!

Hier, je suis tombĂ© au grĂ© de mes pĂ©rĂ©grinations chez quelques disquaires, oĂą je flânais nonchalamment sans but prĂ©cis, sur un petit opuscule a priori intĂ©ressant et dont Sardequin vous a dĂ©jĂ  parlĂ© il ya quelques semaines. Tout petit, tout fin –une petite centaine de pages-, Ă©crit grand avec d’assez grandes marges et un interlignage important : le ton est lĂ©ger et agrĂ©able, c’est facile Ă  parcourir et très rapidement lu –mĂŞme si je m’y suis pas attardĂ© outre mesure, j’en ai quand mĂŞme retenu la substantifique moelle !-.

PrĂ©ambule : j’avais un oncle qui possĂ©dait la plus formidable discothèque que j’ai rencontrĂ©e -LP, CD, DVD : plus de 30 000 volumes-, qui, a priori, n’a jamais rien classĂ©. Se fiant Ă  sa seule mĂ©moire, il a pu, pendant très longtemps, retrouver en moins de temps qu’il n’en faut pour l’Ă©crire Ă  peu près n’importe quel disque. Sauf que l’âge venant, cette mĂ©thode ne fonctionnait plus vraiment, et retrouver quelques chose de prĂ©cis parmi cette quantitĂ© importante constituait un vrai dĂ©fi…

Le livre commence par un paradoxe : ranger, c’est classer –et vice versa-. Que nenni ! Ranger, c’est ranger, classer c’est classer et trier c’est trier, ou alors on m’aurait menti durant mes lointaines annĂ©es de math ?

Donc, pour ranger ses disques, rien de mieux qu’un meuble aussi adaptĂ© que possible, et le livre dĂ©cline quelques exemples pertinents, dont la cĂ©lèbre sĂ©rie de « cubes » d’un fabricant suĂ©dois bien connu pour ranger des LP –une chouette sĂ©rie de colonnes Ă  Ă©tagères reprend grosso modo le mĂŞme principe pour les CD-. Rien de mieux, non plus, qu’un alignement vertical plutĂ´t qu’un empilement horizontal, cela paraĂ®t mĂŞme assez Ă©vident. Personnellement, je laisse un petit espace vide toutes les deux ou trois Ă©tagères pour ranger de nouvelles acquisitions et une Ă©tagère vide toutes les deux colonnes en cas de rĂ©arrangement, et je case les gros coffrets oĂą je peux.
Rien de mieux, non plus, qu’une base de donnĂ©es, si c’est possible, pour essayer de recenser sa collection –je vous le dis : c’est long, fastidieux, et cela nĂ©cessite un travail de rĂ©flexion prĂ©alable pour crĂ©er des champs de saisie pertinents-.

Surgit ensuite le problème du classement, et c’est ici que les choses se compliquent ! Les auteurs passent en revue diffĂ©rentes collections plus ou moins importantes, de quelques centaines Ă  plusieurs dizaines de milliers d’albums : face Ă  cette quantitĂ©, il semble en effet qu’un classement s’impose et les diverses solutions sont passĂ©es en revue, dont une rigolote –je crois que l’auteur qui l’a adoptĂ©e l’a ensuite abandonnĂ©e– : classer les disques par label, ce qui impliquerait, par exemple, que les albums des Rolling Stones seraient Ă©parpillĂ©s en au moins trois lots : pĂ©riode Decca, pĂ©riode Rolling Stones Records -et ce deuxième lot serait lui-mĂŞme sous-divisĂ© selon les contrats signĂ©s par la firme avec diffĂ©rents distributeurs : EMI, Virgin, Sony…-, labels « pirates exotiques »… Simple, non ? Pas forcĂ©ment pertinent, donc, me semble-t-il, d’autant que ce qui est valable pour les Stones l’est Ă©galement pour plein d’artistes ayant errĂ© entre plusieurs labels.

En dĂ©finitive, le classement le plus pertinent reste le classement alphabĂ©tique, après un Ă©ventuel tri par genre nĂ©cessaire dès lors que la discothèque s’Ă©largit. Et, Ă  l’intĂ©rieur de chaque genre -musique classique d’un cĂ´tĂ©, pop-rock-jazz de l’autre-, il apparaĂ®t que le classement alphabĂ©tique par artiste reste la solution la plus pertinente : c’est en tout cas celle que j’ai adoptĂ©e, et qui me permet de retrouver rapidement un album que je recherche.

Eurêka ! On vient de réinventer la roue !

Playlist sonore et décadente !

Alors que l’on cĂ©lèbre cette annĂ©e les 50 ans du festival d’Ă©tĂ© de Woodstock –3 jours de paix, d’amour et de musique : c’est eux qui le disent-, je me confronte Ă  une playlist plus sombre et plus sonore ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Le lien avec Woodstock, c’est l’album « pirate » des Rolling Stones, enregistrĂ©s ici au festival d’hiver d’Altamont, en dĂ©cembre 1969 : le nombre de morts y fut aussi Ă©levĂ© qu’Ă  Woodstock –3– et le nombre de naissances identique Ă©galement, mais les conditions dĂ©plorables de gestion du service d’ordre -les Hell’s Angels de Californie, payĂ©s en packs de bière- conduisirent la mort violente d’un jeune homme –poignardĂ© par le service d’ordre– armĂ© d’un pistolet et dont on n’a jamais connu rĂ©ellement les motivations : voulait-il tirer sur Mick Jagger ou non ? On ne le saura sans doute jamais. L’enregistrement, assez passable, est intĂ©ressant Ă  titre de documentaire, pour sentir la tension qui rĂ©gnait sur la scène ce soir-lĂ  –et dont le film « Gimme Shelter » rend assez bien compte-.

Sinon, Rammstein en live, Ă©coutĂ© plein pot assez tĂ´t le matin, eh bien : ça dĂ©pote, justement ! Personnellement, j’aime beaucoup, mĂŞme si le martèlement incessant de cette musique plutĂ´t monolithique peut lasser sur la durĂ©e –mais les paroles sont plus intĂ©ressantes qu’il n’y paraĂ®t au premier abord-. En tout cas, le groupe fait preuve d’une remarquable densitĂ© en concert, plus qu’en studio me semble-t-il.

AC/DC et The Lords Of The New Church sont de vieilles connaissances, et j’ai rĂ©cemment achetĂ© ces deux albums : je ne connaissais pas très bien celui du combo australien, sorti Ă  une pĂ©riode –1995– oĂą j’avais un peu mis le groupe de cĂ´tĂ©, et il s’avère vraiment bon. Quant aux Lords Of The New Church, groupe issu de la mouvance punk-rock de la fin des annĂ©es 70 et portĂ© par un chanteur totalement dĂ©jantĂ© –Stiv Bator, pendant vocal du guitariste Johnny Thunders…-, il est très inĂ©gal, mais il comporte « Russian Roulette », grande chanson post-punk !!!

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Playlist « Beaux commencements »

Suite Ă  la lecture de cette enrichissante notuledĂ©but d’un feuilleton passionnant, semble-t-il-, j’ai concoctĂ© cette petite playlist oĂą « les symphonies commencent bien » : Ă©videmment, il en existe un tas d’autres, mais celles-ci ne font pas forcĂ©ment partie du quotidien d’un mĂ©lomane, et disposant encore de quelques jours de congĂ©, je peux y consacrer deux oreilles attentives. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Les lecteurs rĂ©gulier de ce blog ont dĂ©jĂ  eu l’occasion de croiser Hans Rott sur leur chemin et connaissent Ă©galement mon amour immodĂ©rĂ© pour Edward Elgar : le dĂ©but de sa première symphonie, d’une pompe majestueuse « So British », est de toute beautĂ© –vous pouvez en retrouver un extrait ici– !
Pour ce qui concerne le compositeur Kurt Atterberg, j’ai jetĂ© mon dĂ©volu sur sa troisième symphonie –cf.extrait ci-dessous-. Quant Ă  Paul Hindemith, j’ai retenu sa Sinfonia Serena, courte et d’une belle densitĂ©, comme souvent chez ce grand compositeur injustement trop mĂ©connu.

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Vacances en chiffres…

• Kilomètres parcourus en voiture : 1753 km
• Consommation moyenne : 4,7 l
• Pays traversés : 3
• Kilomètres parcourus à pieds : ± 10 km chaque jour, dans le sable, sur les digues ou les trottoirs lillois
• Marches montĂ©es et descendues : plusieurs fois 142 marches, Boulogne est une ville ou rien n’est plat, les pentes sont parfois très raides et nous habitions au somment d’une falaise face au port –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand
• Paires de chaussures achetées à prix fracassés : 6
• Plages visitĂ©es : 8 seulement cette annĂ©e – du sud au nord : Le Touquet, Hardelot, Le Portel, Boulogne-Sur-Mer, Wimereux, Ambleteuse, Wissant, Sangatte

Gastronomie locale…
• Frites avalées : plusieurs kilos ! Les meilleures étaient à Wimereux, deux restaurants en proposent des fabuleuses !
• Bières bues : plusieurs litres, par « pinte » d’un demi-litre !
• Plats dĂ©gustĂ©s au moins deux fois : Welsh complet; Potjevleesch de la mer -un miraculeux plat de trois ou quatre poissons en cuisson lente Ă  basse tempĂ©rature, servis en gelĂ©e; moules – frites

Satisfaction retirée de tout cela : infinie !!!

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Le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt…

Et d’ailleurs, pendant les vacances, j’en ai profitĂ© plus que d’autres qui en profitent pour se reposer… NĂ©anmoins, par deux fois, je me suis levĂ© un peu après 08 heures, ce qui relève presque d’un exploit –cliquer sur le graphique pour le voir en plus grand– !

A cette heure-lĂ , les mouettes hurlent dĂ©jĂ  Ă  qui-mieux-mieux –elles commencent en fait avec le lever du soleil…-.

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