… et bien fait !

L’accord de retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne, qui va isoler le continent de la Grande-Bretagne, a été signé hier par la Présidente de la commission européenne et le Président du parlement européen, avant d’être envoyé à Londres, où le Premier ministre anglais a déposé sa signature au bas du traité. La reine avait donné son aval à cette signature jeudi. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Le processus de ratification se poursuivra la semaine prochaine –ratification par l’ensemble des pays membres de l’Union européenne-, pour une séparation actée à partir du 31 janvier, minuit. Mais rien ne devrait changer avant, au mieux, le 1er janvier 2021, sauf que le Royaume-Uni n’a désormais plus voix au chapitre pour ce qui concerne le fonctionnement de l’Union européenne…

Un mal pour un bien…

« En raison d’un appel à la grève émanant d’une organisation syndicale représentative à Radio France, nous (France Info) ne sommes pas en mesure de vous proposer notre programme habituel; nous vous prions de nous en excuser. »

Ce message est régulièrement répété quelques jours par semaine, depuis plusieurs semaines, lorsqu’en voiture, le matin –et parfois le soir-, j’essaie d’écouter les informations dans ma voiture. En guise de consolation, la programmation musicale de la chaîne est vraiment chouetteles playlists sont vraiment bien construites ! -, et, pour le coup, le temps passé dans les bouchons ne me semble pas trop long !

Playlist « Mendelssohn à l’ancienne »

En ce frisquet début de matinée, une petite playlist gorgée de soleil vient réchauffer la maison, avec des enregistrements relativement anciens consacrés à Felix Mendelssohn-Bartholdy. Ils datent tous, en effet, d’avant l’apparition du « HIP revival » mais n’en sont pas moins tout-à-fait excellents ! Comme je continue à faire le tour de ma discothèque, ils sont tous extraits de coffrets plus ou moins volumineux et bénéficient tous de conditions techniques remises au goût du jour : les transferts remastérisés sont tous excellents ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

J’ai donc commencé par la troisième symphonie « Ecossaise », dont je vous ai déjà parlé assez longuement par ailleurs, dans la version de William Steinberg –1952-. Chef inscrit dans le courant « objectif » en vigueur aux Etats-Unis à l’époque, il propose une vision déjà assez proche de certaines versions actuelles : rapidité et fluidité, équilibre des pupitres, en particulier dans le premier mouvement, quasi-idéal à mes oreilles !

« Le songe d’une nuit d’été » proposé par Klemperer est beaucoup plus marmoréen ! La lecture très verticale du vieux colosse –le chef mesurait presque 2 mètres et sa silhouette était assez massive-, enregistrée en 1960, apporte beaucoup de sérieux à une oeuvre qui n’en demande sans doute pas tant, mais bénéficie par ailleurs de très bons chanteurs et reste tout-à-fait belle et intéressante.

La quatrième symphonie « Italienne » enregistrée en 1971 par Karajan et sa philharmonie de Berlin joue à jeu le fond de la grande symphonie romantique et constitue une belle réussite dans cette perspective. L’intégrale des symphonies de Mendelssohn par le chef autrichien fut unanimement saluée par la critique anglo-saxonne et allemande lors de sa sortie, et reste assez largement appréciée dans ces pays, alors qu’en France, les critiques musicaux ont souvent été plus partagés à son égard…

Enfin, le  concerto pour violon par Campoli –accompagné en 1949 par Edouard Van Beinum, chef hollandais qui enregistra énormément pour Decca dans les années 40 et 50 mais qui est un peu oublié de nos jours– est splendide, grâce à la sonorité irradiante du violoniste.

Belle entame musicale avant de me poser devant les fourneaux !

Playlist « Fond de catalogue »

J’ai entamé aujourd’hui un vaste tour de ma discothèque en réécoutant –voire redécouvrant– des versions extraites d’intégrales –oeuvres par genres, anthologies consacrées à des compositeurs ou à des artistes– tirées au sort sur les étagères consacrées aux « gros coffrets », pour constituer la playlist de ce jour. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Ces coffrets plus ou moins volumineux sont en effet assez inépuisables, puisqu’on peut généralement les commencer par n’importe quel bout pour y piocher au hasard une petite merveille ou, pour le moins, une heureuse surprise. Cela a encore été le cas à l’entame de cette soirée, ma playlist est aléatoirement composée :

• de la quatrième symphonie de Mahler par Claudio Abbado : je n’ai pas gardé un souvenir immémorable de cette version, tirée d’une intégrale achetée il y a déjà quelques temps pour une bouchée de pain, mais comme je n’ai pas non plus le souvenir d’en avoir été déçu, ça doit au minimum être tout-à-fait bien !

• premier concerto pour piano de Brahms par William Steinberg et Rudolf Firkusny au piano : bonne pioche, c’est une excellente version de beau concerto, très bien accompagnée, dynamique et puissante -une de mes versions préférées à vrai dire-;

• quatrième et cinquième concertos pour piano de Beethoven, par Friedrich Gulda (piano) accompagné par Horst Stein. Des versions très viriles et dynamiques, assez peu connues en définitive, où le piano dialogue formidablement bien avec l’orchestre. J’aime beaucoup !

• Pour finir, un disque consacré à des poèmes symphoniques plus ou moins connus et populaires de Jean Sibelius, issu du « coffret-anniversaire » paru il y a déjà quatre ans, et que je vous avais rapidement présenté à l’époque. Ce ne sont pas les versons les plus édifiantes de ces oeuvres, mais elles sont cependant tout-à-fait convenables.

De quoi passer une belle soirée !

BTHVN2020 – Un orchestre de disques durs !

Dans la série « Commérons un bicentenaire-et-demi… » !
Cette curiosité n’est pas très engageante de prime abord à l’oreille, je vous le concède volontiers, mais ça fonctionne assez bien cependant, et la prouesse technique me semble tout-à-fait remarquable !
Quant à l’oeuvre, reconnaissable entre toutes, elle s’y prête finalement assez bien…

Edit du jour… Ce sont en fait des lecteurs de disquettes antiques qui ont servi à constituer ce drôle d’orchestre, et non pas des disques durs comme annoncé dans le titre de cette notule.

Devinette « Rock & Politique »

Je ne le savais pas avant hier, mais j’ai pensé que cela pourrait être le sujet d’une jolie petite devinette, que je m’empresse donc de vous soumettre !

Quel chanteur d’un groupe de Rock très célèbre dans les années 80 a ensuite quitté ce groupe pour se lancer en politique et devenir ministre de l’environnement, puis de l’éducation, de son pays ?

Question subsidiaire : quel est le titre de leur chanson mondialement connue, qui cartonna dans les charts, et que j’écoute au moment-même où je vous soumets cette devinette ?

A vos claviers !

Quant à la devinette précédente –nombre de coups de caisse claire dans le Boléro de Ravel-, la bonne réponse était 4056 et c’est Sardequin qui s’est approché le plus près de cette solution, avant de s’endormir…

Playlist dominicale qui balance !

La playlist de ce jour commence avec des choses très connues et un peu anciennes, quelques antiennes de mon adolescence réunies un peu au hasard en fonction de mon seul plaisir du moment –Cliquer sur l’image de gauche pour la voir en plus grand– !
Vous y trouverez notamment le mega-tube –en France– « Chacun fait c’qui lui plaît » et sa ligne de basse tout-fait excellente, unique chanson marquante de Chagrin d’Amour, un duo éphémère rassemblant un musicien de studio ayant travaillé avec toutes les pointures de la chanson française et une future animatrice de radio et télé : association improbable qui a commis ici un petit bijou –au moins à mes oreilles, mais je ne dois pas être le seul, puisque le 45 tours se vendit exceptionnellement bien-.
Le « Proud Mary » de Creedence Clearwater Revival, repris plus tard par Ike et Tina Turner, propose un sens du groove assez puissant et jubilatoire, et « Champagne » de Jacques Higelin est le seul titre de cet artiste singulier que j’écoute assez fréquemment –et je l’ai beaucoup écouté lors de sa sortie-, mais mon rapport –assez lointain, en définitive– à ce chanteur-pianiste reste marqué par un concert vraiment médiocre qu’il donna ici vers le milieu des années 80, époque où ses prestations étaient très variables d’un soir à l’autre…

Mais le vrai clou de cette playlist, c’est la version australienne du « Dirty Deeds Done Dirt Cheap » d’AC/DC -Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-, qui n’est pas exactement semblable à l’édition américano-européenne beaucoup plus connue, et propose deux titres peu connus ici –dont l’extrait proposé ci-dessous-, mais sans doute meilleurs que ceux proposés sur la version la plus commune. Quant à la pochette, elle est carrément mieux ! Musicalement, cet album reste sans doute mon préféré du groupe, proposant un genre de hard blues tout-à-fait bienvenu !

Devinette -bête- Maths & Musique

Le très célèbre « Boléro » de Ravel compte 320 mesures fondées sur un entêtant martèlement de caisse claire, sur un rythme que le compositeur voulait immuable. L’oeuvre est prévue pour durer entre 13:30 et environ 17:30, selon les changements d’humeur du compositeur, qui changea plusieurs fois d’avis sur ce sujet –peu importe le tempo pourvu que le rythme soit immuable-. Evidemment, vous l’avez tous entendu au moins une fois !

Mais savez-vous combien de coups de caisse claire cela représente pour le pauvre percussionniste astreint à cette tâche ?

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