Playlist « Vous avez demandé la police »

En cette journée caniculaire –34° quand même et pas le plus petit souffle de vent-, la playlist de ce jour est tout-à-fait rafraîchissante et c’est toujours un vrai plaisir –pour mes oreilles au moins– de retrouver la batterie hyper-dynamique, tonique et vivifiante de Stewart Copeland et des compositions qui ont marqué leur époque, déjà un peu lointaine, et connu un succès assez considérable en leur temps… -cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

A travers une écoute dans l’ordre des trois premiers albums du groupe, parus entre 1978 et 1980, il est plaisant de suivre l’évolution créative du groupe, du post punk originel vers des horizons reggae ou une new wave plus élaborée et aux accents presque jazzy parfois : on y trouve une belle collection de chansons rapidement passées à la postérité.
La reformation du groupe, le temps d’une tournée triomphale, en 2008, avait confirmé leur succès considérable à l’échelle de la planète.

289, nombre magique d’actualité…

Oiseau rare ou mouton à cinq pattes ? Peu importe en réalité. Les données du problème se posent désormais ainsi : on recherche un premier ministre qui réussira à ne pas avoir de majorité constituéesoit 289 députés, nombre magique de la période…– pour voter une motion de censure destinée à renverser son gouvernement, puisqu’il est impossible d’en trouver un capable de réunir le même nombre de députés capables de le soutenir…

Réponse dans les 289  jours qui viennent :mrgreen:  ?

Une histoire de la critique musicale

L’Université de Cambridge, réputé pour être l’une des meilleures au monde, voire la meilleure –selon les différents types de classements adoptés-, publie depuis 2002 une très riche « Histoire de la musique » à vocation encyclopédique, en plusieurs ouvrages thématiques relativement lourds et volumineux, écrits par des auteurs reconnus comme des sommités dans leurs domaines respectifs, et qui paraissent au rythme d’un volume par an environ. Le dernier volume paru, à ce jour, a été publié en 2019.
A l’occasion de mon départ en retraite, quelques-uns de ces volumes m’ont été offerts –la liste complète de cette collection est présentée dans l’imagette de droite, que vous pouvez agrandir-.

Celui que je vous présente aujourd’hui propose une histoire de la critique musicale dans le monde occidental depuis l’époque médiévale jusqu’à nos jours, et s’avère d’une lecture quelque peu aride –même si j’ai l’habitude de lire en Anglais– mais absolument passionnante : comment étaient perçus, en leur époque, des musiciens aujourd’hui célèbres, et qu’écrivaient les musicographes au sujet de leurs oeuvres ? –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

De longues heures de lecture devant moi –mais désormais, j’aurai tout mon temps…-, pour voyager ans le temps et dans l’espace, au rythme de la subjectivité des uns et des autres !

Playlist « Défi des 10 ans » – 8

Huitième épisode déjà de cette saga débutée avec l’année, et dont le principe vous est rappelé ici. Il est largement temps de m’y remettre, sous peine d’écouter avant la fin de l’année dans mon entreprise ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Les albums de ce jour, qui l’inaugurent une série de pochettes presque toutes assez moches, ne sont pas mes préférés du groupe, loin de là, mais « Some Girls » connut un succès phénoménal à sa sortie, porté, notamment, par le single « Miss You », composition de Mick Jagger uniquement, même si elle est signée, comme toujours, Jagger- Richards. La ligne de basse de Bill Wyman est excellente et tombe magnifiquement bien sous les doigts !
Le live au Texas, témoignage de la tournée qui suivit, est super énergétique, la section rythmique assure à fond. Le concert existe également en version DVD.

Quant à « Emotional Ressue », il essaie, notamment à travers sa chanson éponyme, de reprendre un peu la même formule, mais avec moins de réussite dans l’ensemble : il s’avère très inégal et le meilleur morceau de l’album est un blues superbe : « Down In The Hole », l’un de leurs meilleurs titres de la décennie 80’s à mon avis…

Playlist « Je prépare ma retraite ! »

Il y a quelques temps, je vous annonçais que j’avais été couvert de cadeaux lors des nombreux « pots de départ » organisés ici et là pour marquer mon entrée dans la vie oisive. Parmi ceux-ci, deux coffrets relativement volumineux passent ce jour entre mes oreilles. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Ces deux coffrets, à la jolie ligne éditoriale, sont archi-complets et abondés de quelques enregistrements historiques, dont certains, très anciens, réalisés par Ravel himself. Le livret de présentation du coffret Debussy est également très intéressant, d’autant qu’il s’agit d’un compositeur que je connais très mal.
Evidemment, je n’épuiserai pas tant de trésors en une seule journée –ni même en une seule semaine-, au risque de l’épuisement et du rejet, d’autant que ces albums contiennent l’intégralité des « chansons » de leurs auteurs respectifs, qui sont d’une digestion plutôt difficile quand on est, comme moi, assez hermétique à la mise en musique de poèmes relativement obscurs. Mieux vaut donc les déguster à petites bouchées !
Pour la playlist de ce jour, ce sont les albums consacrés aux oeuvres pour piano à quatre mains ou pour deux pianos qui sont à l’honneur, avec notamment des transcriptions de « La mer » ou du « Prélude à l’après-midi d’un faune » –ici-, deux compositions dont je ne soupçonnais même pas qu’elles existaient pour le piano !

Playlist franco-française en Amérique

Le drôle de titre de cette notice s’explique ainsi : la playlist de ce jour est constitué d’oeuvres de compositeurs français, interprétées par des chefs français qui s’exilèrent aux États-Unis , où ils eurent la charge de quelques-uns des meilleurs orchestres locaux de l’époque : Boston pour Charles Munch, Chicago pour Pierre Monteux et Detroit pour Paul Paray.
Boston et Chicago faisaient partie des « Big Five » –Boston, Chicago, Cleveland, New York et Philadelphie– , Detroit était dans la même excellente catégorie que l’orchestre de Pittsburgh de William Steinberg, qui avaient peu à envier, au moins à cette époque, à leurs prestigieux aînés. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Ces orchestres, façonnés par de remarquables chefs dès le début du 20ème siècle –Toscanini, Ormandy, Stokowski, puis un peu plus tard Szell ou Reiner…– et qui n’avaient pas été décimés par la seconde guerre mondiale, étaient formidables et pouvaient facilement concurrencer les meilleurs orchestres européens.
Les trois chefs français, qui bâtirent l’essentiel de leur réputation Outre-Atlantique, ont tous eu la chance de bénéficier des ingénieurs du son de RCA, qui, de la fin des années 50 au milieu des années 60, produisit quelques-uns des tout meilleurs enregistrement des débuts de l’ère de la stéréophonie. Ces trois albums font partie de ce magnifique héritage, et sont tous excellents.

Niaise mais pas farouche…

« Niais » signifie dans son sens premier « tombé du nid « . C’est que qui a dû arriver à cette jeune cigogne, qui se promenait tranquillement dans le parc où nous avons l’habitude de nous promener plusieurs fois par semaine, et qui se laissait très facilement approcher par les passants un jour d’assez grande affluence ! -Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

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