Playlist franco-française aux Etats-Unis

La playlist du jour permet me permet de découvrir un peu mieux des compositeurs français de la seconde moitié du XIXè siècle ou de la première moitié du XXè siècle : Ernest Chausson, Emmanuel Chabrier et Jacques Ibert. Cette période est tellement écrasée, en France, par Debussy, Ravel et, dans une moindre mesure sans doute Saint-Saëns, qu’on a quelque peu tendance à les oublier un peu. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Emmanuel Chabrier – Anthologie orchestrale
Ernest Chausson – Symphonie en si bémol majeur
Jacques Ibert – Escales

Dans cette liste très variée, l’oeuvre qui me semble la plus réussie et intéressante est la belle symphonie d’Ernest Chausson, d’inspiration très wagnérienne et assez proche dans l’esprit, me semble-t-il, de celle de César Franck.

Ces trois albums font partie d’une anthologie en deux volumes consacrée à Paul Paray, chef français très estimé de ses pairs contemporains –et notamment Toscanini– qui s’exila aux Etats-Unis durant la seconde guerre mondiale et dirigea durant une petite dizaine d’année l’orchestre symphonique de Detroit –ville très prospère à cette époque– qu’il avait largement contribué à améliorer, jusqu’à faire l’un des meilleurs orchestres américain. Avant son exil volontaire, il était déjà très réputé en France, où il créé, notamment un certain nombre d’oeuvres, dont les « Escales » de Jacques Ibert –cf. troisième album du jour-. Par ailleurs, Paul Paray fut un compositeur relativement prolixe avant la guerre, loué notamment par Fauré.
A Detroit, il enregistra de très nombreux disques, en particulier dédiés aux compositeurs français, et eut la chance de bénéficier d’excellentes conditions techniques grâce aux techniciens du label Mercury : ces enregistrements, très bien remastérisés, ne portent guère leur âge.

On refait -un peu- le blog…

… afin d’apporter une compatibilité avec les dernières versions de php –le thème précédent, un peu ancien, ne supportait malheureusement pas complètement les versions les plus récentes de ce langage-. De subtiles retouches viendront sans doute encore prochainement, le temps de m’habituer et de m’approprier pleinement ce nouveau thème !

Songs Of A Lost World

Dans la série « Un jour, un album », c’est le tout nouvel album des Cure, fraîchement livré ce matin, qui tourne actuellement en version «Blu-ray audio : Immersive Remix» dans mon lecteur, pour une réécoute après celle de la version « traditionnelle » en CD. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

A la panoplie traditionnelle des mélancolies propres à Robert Smith –la nostalgie du temps qui passe, la solitude…– s’ajoute désormais son regard sur la mort : cet album est façonné par le décès de plusieurs membres de sa famille, dont son grand frère auquel il était très attaché. C’est un disque sombre, dont les nappes de synthé rappellent «Disintegration» tandis que la batterie martiale et les guitares torturées ne sont pas sans évoquer «Pornography».
De très loin le meilleur album de ce siècle pour the Cure, et, plus largement, un superbe album ***** !

Playlist « Musique de chambre romantique »

Et, pourrais-je ajouter au titre de cette playlist dominicale, accolé à l’adjectif romantique, l’adjectif « virile », tant les interprétations de ces oeuvres écoutées ce jour collent également tout-à-fait à cette description ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Les trios de Mendelssohn notamment –à classer au plus haut niveau des productions de ce genre, *****-, gagnent beaucoup à ce traitement très énergique et qui avance sans trop de fioritures. Rostropovich prend beaucoup de place –comme toujours, diront les mauvaises langues…– dans le merveilleux quintette pour cordes de Schubert –*****– qui trouve ici beaucoup d’ampleur  et Gilels apporte à la fois une énergie fougueuse et beaucoup de poésie au quintette avec piano de Brahms-*****-.
Trois excellents albums à savourer sans réserve !

C’est ballot !

J’avais annoncé, il y a quelques temps, que j’avais pré-commandé le tout nouvel album des Cure, «Songs Of A Lost World», et qu’il était prévu qu’il soit livré aujourd’hui. Pour une raison que j’ignore, cette livraison est désormais prévue avec trois jours de retard et, chose curieuse, la livraison «accélérée» des éventuels albums non pré-commandé n’est assurée qu’à partir d’une période inscrite entre fin novembre et début janvier ! Il en va de même auprès d’autres boutiques en lignes, qui affichent un « stock épuisé » pour cette édition un peu spéciale –2 CD + BluRay-.

Pour me consoler un peu et patienter –d’autant que les critiques lues ou entendues sont pour le moins élogieuses-, j’écoute et je regarde cet excellent concert enregistré à Berlin en live en 2002, où le groupe proposait sa «Trilogie», artificiellement constituée de «Pornography», «Disintegration» et «Bloodflowers», puisque chacun sait que la seule vraie trilogie cohérente du groupe est la fameuse trilogie glacée du début des années 80 : «Seventeen Seconds» – «Faith» – «Pornography».
Nonobstant, le show berlinois est excellent ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Surprise « Diamant à trois faces » !

Et hop, une fois encore, la traditionnelle surprise mensuelle arrive à l’heure ! Comme d’habitude, la surprise du mois précédent est retirée, au même moment, du serveur.
La surprise est constituée, ce mois-ci, d’une jolie pépite à trois faces, chacune de celles-ci proposant une manière alternative d’observer cette pépite sous un angle sans cesse renouvelé –pour en voir toutes les beautés cachées-, mais je ne vous en dirai pas plus ! Vous pouvez, dès maintenant, la retirer ici.

ENJOY !

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