Playlist à l’américaine

Ce matin, j’enchaîne une série de concertos pour piano bien connus interprétés par le pianiste américain Harvey Lavan Cliburn, qui connut une grande célébrité sous le nom de Van Cliburn, notamment parce qu’il remporta le premier concours international Tchaïkovsky –appelé à devenir un concours prestigieux-, à Moscou, en 1958, en pleine guerre froide. Le président du jury du concours, rien moins qu’Emil Gilels, au risque de l’emprisonnement ou de la déportation, dut se présenter devant le Soviet suprême pour justifier cette victoire.
Les quatre concertos de ce jour –Beethoven ; MacDowell ; Prokofiev ; Schumann– sont tous magistralement interprétés : Van Cliburn était un pianiste énergique et rigoureux, développant de fort elles sonorités. Solide est le terme qui me semble le mieux adapté pour caractériser son jeu. Il est accompagné de fort belle manière par l’orchestre de Chicago, sous la baguette notamment d’un Fritz Reiner toujours précis mais beaucoup plus souriant que d’habitude et presque tendre -notamment dans le concerto de Beethoven-. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Tout au long de la décennie qui suivit son triomphe et avant un effacement progressif à partir du milieu des années 70, Van Cliburn enregistra quelques uns des plus grands –et célèbres– concertos du répertoire classique, dans d’excellentes conditions techniques –les fameuses prises de son RCA de l’époque– et en bénéficiant du support des meilleurs orchestres américains et et de chefs aussi renommés que Reiner, Leinsdorf ou Ormandy. Ces enregistrements, tous recommandables, sont réunis dans le coffret à tout petit prix présentés dans l’imagette de droite –les coffrets de cette collection sont généralement très recommandables et bénéficient d’un remastering de qualité-. A titre anecdotique, son enregistrement du premier concerto pour piano de Tchaïkovsky, qui fait partie de ce coffret, fut le premier disque de « musique classique » vendu à plus d’un million d’exemplaires.

Changement de technique…

A partir de dorénavant, j’ai décidé de m’astreindre à changer de technique de jeu à la basse, en utilisant un mediator plutôt que le traditionnel jeu aux doigts que j’ai toujours employé. Pour tout le répertoire pop-rock, le jeu au mediator est tout-à-fait adapté et il permet, a priori, de réaliser ponctuellement des accords difficilement réalisables aux doigts.
Bientôt, pour la plus grande joie du voisinage, je pourrai vrombir à la manière de Lemmy Kilmister !

Pour me motiver, j’envisage même l’achat de cette nouvelle basse, relativement mythique et parfaitement adaptée aux petites mains –diapason court, ou short scale-, et actuellement disponible en copie de qualité à coût raisonnable. –Cliquer sur l’image du dessous pour la voir en plus grand-. La couleur est en cours de négociation avec TheCookingCat…

L’architecture dit l’histoire : les buildings de la reconstruction

Boulogne-Sur-Mer, ville martyre de la seconde guerre mondiale, fut rasée à 88% par les bombardements des Allemands, d’abord, en 1939-1940, puis des forces alliées et notamment canadiennes à partir de 1943 et jusqu’en 1944. Si Ville Haute fut quasiment épargnée, tout le reste de la ville, le front de mer et son port, en particulier, furent presqu’entièrement détruits. La majorité des bâtisses qui firent la gloire de la ville, de la fin du Second Empire à la III ème République, ne subsiste que grâce aux photos de l’époque.

Ainsi, au sortir de la guerre, les 35 000 Boulonnais –53 000 habitants avant la guerre– vivaient dans des caves ou des habitations de fortune, et il fallait donc tout reconstruite. Sur le quai Gambetta, face au port, les quatre « buildings » sont le symbole de cette reconstruction et sont inscrits au patrimoine architectural national –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-. On les remarque moins désormais, le front de mer ayant été progressivement reconstruit, mais, en 1951, ils apparaissaient assez isolés face à la mer, qu’ils surplombaient de toute leur hauteur.

On n’y trouve plus d’hôtels ou de bureaux aux premiers étages désormais, et les commerces qui ont pu être installés à l’entresol à l’origine ont progressivement disparu. Les appartements des étages supérieurs disposaient « de tout le confort moderne » et bénéficient d’un ensoleillement remarquable –sauf qu’il n’y a que rarement du soleil à Boulogne-Sur-Mer, note perfide du rédacteur-. Pour tout savoir, la notice du ministère de la culture se trouve ici.

La playlist des vacances…

Des albums piochés presqu’au hasard parfois, écoutés généralement très tôt le matin, et sans aucune logique ou volonté de construire une playlist cohérente… Avec, parfois, de vraies redécouvertes !

20.07 – Alexis Korner Blues Incorporated – At The Cavern
21.07 – Handel -Messiah. Philharmonia Orchestra & Chorus, Klemperer
22.07 – Handel – Concerti Grossi op.6, 5 à 8. The English Concert, Pinnock
22.07 – Dvorak – Symphonie n°9 « Du Nouveau Monde ». Kubelik, OP Berlin
23-07 – Fleetwood Mac – Then Play On
24-07 – Grateful Dead -Aoxomoxoa
24-07 – John Mayall And The Bluesbreakers – Crusade
25-07 – Sibelius – Symphonie n°4. Karajan, OP Berlin (EMI)
26-07 – Sibelius – Symphonie n°6. Karajan, OP Berlin (EMI)
27-07 – R. Strauss – Eine Alpensinfonie – OS San Francisco, Blomstedt
28-07 – Rodrigo – Concerto « de Aranjuez » pour guitare. Romero ; ASMF, Marriner
29-07 – Grand Funk Railroad – Grand Funk
30-07 – Rolling Stones – Hackney Diamonds
31-07 – Fleetwood Mac – Rumours
31-07 – Beethoven – Sonate pour piano n°32. Barenboim (EMI)
01-08 – Handel – Concerti Grossi op.6, 1 à 4. The English Concert, Pinnock
02-08 – Charlie Watts – Long Ago And Far Away
03-08 – The Ramones -Acid Eater
03-08 – Rolling Stones – Get Your Leeds Lungs Out
Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Devinette « Les grandes découvertes »

Ça faisait bien longtemps que ce blog n’avait plus soumis de devinette à la sagacité de ses lecteurs ! Alors voilà !
1. Dans un premier temps, tu télécharges une photo ici.
2. Dans un deuxième temps, tu l’observes attentivement, tu y trouveras un indice à peine caché !
3. Dans un troisième et dernier temps, tu donnes l’identité de cet inventeur, qui grandit à l’ombre des Lumière et demeura pourtant dans une obscurité relative, et tu expliques ce qu’il inventa, et qui constitue une grande et primordiale découverte pour les cinéphiles du monde entier !

Retour de pêche

Chaque matin, assez tôt, je faisais un petit tour vers le port –Boulogne-Sur-mer est le premier port de pêche français-, peu après l’arrivée des bateaux venant déverser leur pêche du jour.
La vente aux particuliers est possible, et, désormais, les poissons sont découpés devant vous –parfois même à la scie comme pour les espadons-, les très gros flétans ou le thon– et même vidés et parés sur place à la demande, ce qui très confortable ! La fraicheur et les prix défient évidemment toute concurrence !
Inutile de vous préciser que nous avons fait une orgie de poissons et autres fruits de mer durant cette quinzaine ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

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