Ressusciter un antique MacBook !

En faisant le vide de mon bureau –grosso modo, je n’ai guère fait de tri et tout passé à la broyeuse puis les services techniques ont tout emporté dans une benne-, j’ai ressorti du tiroir où il était sagement rangé depuis quelques années le premier MacBook qui m’avait été octroyé lors de ma prise de fonction, et qui s’avère désormais complètement obsolète, puisqu’il date de 2009… J’avais déjà commencé à le bidouiller un peu il y a quelques années, et il ne démarrait plus suite à ces interventions un peu sauvages.

Je l’ai néanmoins ramené chez moi pour essayer de lui redonner une seconde vie : nettoyage complet interne et externe – création d’un DVD bootable avec un système 10.6.8, les DVD originaux ayant été égarés depuis des lustres, et une bonne heure plus tard, l’ordinateur a enfin redémarré ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Evidemment, tout cela est bien beau et permet de retrouver une interface que j’avais presqu’oubliée, fondée sur le skeuomorphisme pour beaucoup de ses icônes, mais je vais devoir encore appliquer quelques mises à jour du système pour qu’il soit plus fonctionnel, de nombreuses applications actuelles ne fonctionnant plus sur un système aussi ancien –mais il convient parfaitement encore pour ripper des CD à la chaîne si nécessaire..-. Ceci réalisé, je pourrai le donner à qui le voudra !

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Playlist « grands classiques – Seconde chance »

J’ai pioché au hasard dans ma discothèque trois disques consacrés à de « grands classique » dont j’avais gardé un souvenir pour le moins mitigé –en matière d’interprétation– afin de confirmer ou d’infirmer les impressions plutôt défavorables qu’ils avaient laissées dans ma mémoire. Les étoiles attribuées correspondent mon appréciation après réécoute.-Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

• Beethoven – Symphonie n°5 – Bernstein/New York. Après réécoute, je reste sur une impression mitigée. Certes, le « jeune » Bernstein de New York n’est pas encore le Bernstein plus âgé plein de maniérismes qui enregistra tardivement en Europe, mais cette cinquième symphonie est bizarre, avec son premier mouvement pris plutôt lentement et ses déséquilibres orchestraux ponctuels. La transition entre les troisième et quatrième mouvement est cependant très bien gérée et le deuxième mouvement s’avère plutôt chantant. ***
• Bach – Variations Goldberg – Keith Jarrett (clavecin). Voilà une oeuvre que j’apprécie particulièrement, que j’écoute souvent et dont ma discothèque regorge de versions. Celle de Keith Jarrett n’est pas mal jouée, mais, sur des tempi plutôt lents, se présente comme une succession de petits moments –parfois agréables-sans garantir une cohérence d’ensemble et, au final, aboutit à un résultat plutôt soporifique –ce qui peut s’avérer pratique l’oeuvre étant écrite à destination d’un insomniaque ! -. **
• Tchaikovsky – Symphonie n°4 – Celibidache/Munich. C’est lent, pachydermique et pauvre en couleurs. Personnellement, je trouve cela d’un mauvais goût remarquable, mais d’autres mélomanes en raffolent et ne jurent que par ce chef, qui savait mieux que les compositeurs ce que contenait leur musique –cf. ses théories sur la phénoménologie de la musique– et, vers la fin de sa vie, dirigeait tout de manière uniformément lentissime… Je crois que c’est un des pires disques de ma discothèque ! *

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Playlist « Cette année-là – 2016 »

Elgar ; Walton – Concertos pour violoncelle – Steven Isserlis, Philharmonie Orchestra, Paavo Järvi
David Bowie – Blackstar
Shostakovich (Chostakovich) – Symphonie n°8 – OS Boston, Andris Nelsons
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Surprise pour survivre à l’automne

La surprise mensuelle arrive, une fois n’est pas coutume, pile-poil à l’heure pour ce nouveau mois, qui voit l’automne s’installer durablement et, très prochainement, nos montres –et nos organismes…– se dérégler !

Le programme de cette surprise mensuelle est plutôt allégé par rapport à ce que vous aviez pu connaître ces derniers mois, mais il n’en est pas moins beau. Vous pourrez la trouver ici, d’où, comme d’habitude, la surprise du mois dernier est retirée.

ENJOY !

L’IA dessine mieux que moi…

… et, surtout, beaucoup plus vite !

Ce dessin a été généré par une intelligence artificielle en moins d’une minute à partir de quelques mots-clés que je vous laisse deviner -ce n’est pas bien difficile…-. Le résultat est assez bluffant ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Je sens que je vais bien m’amuser dans les prochains temps !

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Playlist « Cette année-là – 2015 »

« Les Éléments » – Rebel, Locke, Telemann, Marais, Rameau, Vivaldi – Le concert des Nations, Jordi Savall
Diana Krall – Wallflower
Sibelius – Symphonie n°2, Finalandia, Karelia Suite – ORS Bavière, Mariss Jansons
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Dimanche matin à l’opéra – Wozzeck, d’Alban Berg

La séance de ce « dimanche matin » à l’opéra est consacrée à l’un de mes opéras favori : Wozzeck, d’Alban Berg, dans l’excellente version de Claudio Abbado –un chef que je n’apprécie pas particulièrement en général, et donc peu présent dans ma discothèque– enregistrée lors d’une représentation à l’opéra de Vienne en 1987. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Contrairement aux précédentes, cette notule dominicale sera relativement brève : la notice Wikipedia consacrée à cet opéra est d’une grande qualité et relativement exhaustive, vous pouvez la lire ici. Vous pourrez également compléter votre lecture par l’article –assez bref ceux-ci– consacrés à Georg Büchner, inspirateur du livret et à la pièce de théâtre « Woyzeck ».

Etonnamment, malgré sa disparition très précoce à 23 ans, Büchner eut une influence considérable et fut à l’origine de deux autres opéras : l’un consacré à Woyzeck composé par Manfred Gurlitt exactement au même moment que celui de Berg, et l’autre tiré de « La mort de Danton », de Gottfried von Einem, créé en 1947. Le film « Danton » d’Andrej Wajda, avec Gérard Depardieu, s’en inspire également : même s’il est l’adaptation d’une pièce polonaise de Stanislawa Przybyszewska –fervente robespierriste-, le parti-pris très favorable à Danton dans le film est issu de la pièce de Büchner.

Si vous avez un peu moins de deux heures à dépenser dans les temps à venir, je vous recommande de vous rendre virtuellement à Vienne pour découvrir cette version en direct de l’opéra de Vienne, en suivant les liens indiqués ci-dessous :

Acte 1     Acte 2     Acte 3

Wozzeck bénéficie par ailleurs d’une discographie de grande qualité, puisqu’outre l’excellente version de ce jour, je dispose également des versions listées ci-dessous dans ma discothèque, qui présente toutes remarquables et complémentaires. L’opéra de Manfred Gurlitt est d’une moindre puissance émotionnelle et n’est guère passé à la postérité, mais il mérité d’être connu.

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Playlist pour fainéant « 80’s Anthology »

En attendant de faire mon marché, c’’est une playlist pour fainéant que j’ai concoctée tôt ce matin –accessoirement, j’écoute un peu fort, ça permettra de réveiller les voisins qui ont fait la java toute la nuit, non mais ho !– : quatre « Best Of… » de quatre groupes qui connurent leur heure de gloire essentiellement durant les années 80, et dont je ne possède par ailleurs aucun album original hors ces compilations, achetées il y a si longtemps que je ne sais plus quand, et qui généralement suffisent à satisfaire ma curiosité –les étoiles qui suivent le titre de chaque album témoignant de mon appréciation de chaque album-..

New Order : The Best Of ***
Depeche Mode : Greatest Hits ***
The Lords Of The New Church : Anthology **
The Stranglers : The Very Best Of *****
-Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

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Playlist « Beethoven 4^4 »

Comme son nom l’indique, la playlist de ce jour est composée de quatre « quatrième oeuvre » de Beethoven, chacune d’un genre différent. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

On y trouve donc, dans l’ordre :
la quatrième sonate pour piano1796-, intitulée par son auteur « Grand sonate pour piano » et publiée isolée -elle ne fait pas partie d’une série comme toutes ses sonates de jeunesse-, qui est également l’une de ses plus longues sonates –elle dure environ une demi-heure– et son mouvement lent est d’une ampleur et d’une profondeur inaccoutumées pour l’époque.

la quatrième symphonie1806– dans une version aussi rare qu’excellente enregistrée en 1977 durant la tournée japonaise de l’orchestre philharmonique de Berlin avec son chef, Herbert Von Karajan, peu de temps après la publication de sa troisième intégrale des symphonies de Beethoven. Par rapport aux disques parus à cette époque, l’orchestre est aussi beau, virtuose et puissant mais la prédominance des cordes est moins marquée ;

la quatrième sonate pour violon et piano1801-, dans une version qui fut largement saluée par la critique au moment de sa parution, mais qui semble avoir vu sa réputation décliner depuis : la faute peut-être à une prise de son loin d’être idéale dans ses équilibres ? Pour ce qui me concerne, et du fait d’une fréquentation assez lointaine de cette sonate, cette version me convient tout-à-fait ;

enfin, le quatrième concerto pour piano1806– : il s’agit là de la plus belle version du plus beau de tous les concertos pour piano –à mes oreilles bien sûr…– dans un disque de rêve !

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Playlist « Défi des 10ans » – 10

Avec ce dixième épisode de cette saga, une playlist contrastée, typique des années 80 dans ses affreuses sonorités pour ce qui concerne les deux albums enregistrés en studio, qui, pourtant, à ma grande surprise, rencontrèrent un succès commercial et critique au-delà de ce que j’imaginais à travers le monde –les revues de presse françaises furent plus mitigées, notamment concernant « Dirty Work », paru en 1985-. Désormais, les critiques actuelles ont assez nettement réévalué le contenu de ces deux disques studio. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Il faut dire, néanmoins, que « Dirty Work » souffre, à mon avis, d’une production absolument atroce de la part du producteur-star des 80’s, Steve Lillywhite : batterie surexposée, voix hyper-réverbérée, claviers et synthétiseurs… Il ne manquerait plus qu’une boîte à rythme pour que ce tableau d’horreur soit complet !

A cette époque, les désaccords au sein du groupe sont importants, Charlie Watts est en proie à diverses addictions dont il se débarrassera très vite, Mick Jagger a entamé une carrière solo et Bill Wyman ne vient qu’en de rares visites enregistrer ses parties de basse avant de repartir. Seuls les deux guitaristes sont présents tout au long de l’enregistrement de l’album, qui compte parmi ses invités Jimmy Page ou Tom Waits, et est dédié à la mémoire de Ian « Stu » Stewart, le discret sixième Rolling Stone.
« Steel Wheels », qualifié par certains « d’album du renouveau », est marqué par une cohésion retrouvée au sein du groupe, mais ne s’avère en réalité guère meilleur que son prédécesseur. En revanche, il fut suivi d’une tournée monumentale -Etats-Unis, Europe et Asie-, qui engrangea à l’époque des sommes-records et donna lieu à un album live, « Flasphoint », qui constitue une bonne surprise -c’est le dernier live avec Bill Wyman, qui prit sa retraite du groupe à la fin de cette interminable tournée-, même si on est loin de « Cet Yer Ya Ya’s Out » ou de « Brussels Affair ».

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