J’ai testé la mise à jour d’iTunes… Ça marche presque comme avant !

En début de semaine, une mise à jour d’iTunes –qui relève autant du lecteur musical et de la boutique en ligne que du gestionnaire d’iBidules, depuis plusieurs années– a été proposée, notamment, paraît-il, pour répondre aux nombreuses demandes des utilisateurs un peu déboussolés par la mise à jour précédente, qui avait nécessité un petit temps d’accommodation. A l’époque, les grincheux grincèrent, et de nouveaux grincheux trouveront bien à récriminer désormais !

La nouvelle mise à jour avait notamment pour but de simplifier la navigation, ce qui est un peu chose faite avec le rétablissement d’une barre latérale –dont, personnellement, je me passe 99% du temps, et que je continuerai à occulter puisque je réussis fort bien à m’en passer-. Le « problème », si c’en est un, c’est que des fonctions auparavant rapidement disponibles sont désormais enfouies dans des sous-menus, et du coup, un unique clic se trouve remplacé par une succession desdits clics ou par un affichage permanent de la fameuse mais moche barre latérale, ce qui, me concernant, n’est pas du dernier simple ! Pas de quoi me transformer en grincheux pour autant ! –Cliquer sur l’image pour vous rendre compte en plus grand que les changements sont assez mineurs-.

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Au demeurant, l’ensemble reste suffisamment semblable à ce qu’il était avant pour que le tout-venant puisse assez rapidement se retrouver dans une interface qui s’est considérablement alourdie depuis la version originelle, il y a tout juste quinze ans ! Grosso modo, avant-après, c’est du pareil au même : il s’agit avant tout de s’ne servir comme d’une grosse base de données, et de tagger convenablement les albums, puis de passer par la fonction « Recherche », puissante et rapide !

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Playlist19052016Au terme d’une longue et laborieuse journée, je me suis fait un petit cadeau, ce soir, en souvenir d’un des très bons concerts auquel je me suis rendu, il y a quelques années !

Bon –et juvénile– public, voyage en train en compagnie de quelques « corbeaux » venus eux aussi pour l’occasion et dont il n’était pas difficile de savoir où ils allaient, très joli cadre, excellente première partie, show de qualité malgré le split à venir quelques semaines plus tard et quelques tensions perceptibles sur scène…

Bref, j’avais beaucoup –beaucoup !-apprécié ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand et sur l’extrait sonore pour participer, à votre manière, à ce concert…– !

Playlist « Anciens petits jeunes pleins de talent »

Aujourd’hui, une playlist d’enregistrements d’oeuvres du grand répertoire, ou presque –je ne suis pas absolument certain qu’on puisse considérer Manuel De Falla comme étant inscrit dans le grand répertoire-, dans des versions dirigées par de jeunes chefs dans les années 50 ou au début des années 60. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

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Evidemment, le nom de Lorin Maazel n’est pas, a priori, synonyme de « petit jeune », puisqu’il vécut fort longtemps et conduisit une très longue carrière –c’est même l’un des chefs qui a la plus longue carrière discographique dans le monde de la musique classique-. Cependant, avant d’être vieux, il fut jeune, et même très talentueux du temps où il commença à enregistrer pour l’éditeur au logo jaune, c’est à dire à la fin des années 50 et au tout début des années 60. Il en reste des albums mémorables et vraiment excellents, qui constituent la grande majorité de cette playlist.
Celle-ci est complétée par un opéra de Wagner dirigé par Ferenc Fricsay, alors âge de 39 ans, et à la notoriété bien assise à cette époque. Pour lui, le temps était, déjà, compté, puisqu’il vécut moins de dix ans après la sortie de cet album.
C’est l’orchestre qui les relie tous les deux, puisqu’une partie des oeuvres de cette playlist est interprétée par l’orchestre de la radio de Berlin, remarquablement phonogénique durant ces années !

En extrait, une oeuvre rare d’un compositeur absolument majeur, dont la trame lui servit plus tard pour écrire une « symphonie héroïque », dirigée par Lorin Maazel. C’est très court !

La sécu est sauvée !

Evidemment, je vous parle ici du régime local de sécurité sociale, et cette information n’attirera guère l’attention des grands quotidiens nationaux –quoi que : voilà de quoi exacerber encore quelques jalousies…– ! C’est à lire ici, par exemple.

SécuLocalePour comprendre la problématique, il faut se référer à la récente loi sur les mutuelles complémentaires –obligatoires ici depuis 1911-, qui créait une réelle difficulté de transposition en droit local. En effet, ici, la « sécu locale», qui concerne tous les travailleurs de droit privé, est excédentaire tout en remboursant nettement mieux que le régime « général » –80% au lieu de 35% sur les médicaments, forfait journalier gratuit en cas d’hospitalisation…-, et le droit local interdit, de toute manière, qu’elle soit déficitaire –le cas échéant, les prélèvements peuvent être augmentés afin d’éviter tout déficit, mais c’est une disposition très bien admise puisque les remboursements sont élevés, même si elle repose sur une contribution supplémentaire aux mutuelles des seuls salariés, et c’est ce dernier point qui posait problème d’harmonisation avec le régime général, qui impose une participation de l’employeur-.

De même, les jours de carence n’existent pas –article 616-, les absences quel qu’en soit le motif sont rétribuées dès le premier jour –pour « une cause indépendante de la volonté du travailleur » ou pour « un malheur dont il n’est pas fautif », la notion de malheur étant très large eu égard à la jurisprudence : maladie, accident, décès d’un proche…-.

Et dire que je suis au régime général !

Playlist pour sortir du tout-venant pianistique

Des œuvres relativement rares composent la playlist de ce jour et entrer dans un bienvenu week-end prolongé-cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-, consacrée au piano, pour sortir un peu de ma zone de confort pianistique -Beethoven, Schubert, Liszt, Ravel…- et me laisser surprendre par des compositions dont je n’ai pas un souvenir très précis –encore que les aimables Pièces Lyriques de Grieg semblent désormais assez bien inscrites dans le « grand répertoire » et que je vous avais déjà proposé une jolie bluette de Medtner ici, que vous pourrez écouter en sus de l’extrait ci-dessous, à découvrir-.

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A part Grieg, les compositeurs du jour sont assez peu connus. Vous trouverez de quoi satisfaire un début de curiosité ici concernant Alkan, ou là concernant Vainbergorthographié aussi Weinberg, ou Veinberg…– ou enfin ici concernant Medtner, sans doute le plus enregistré des trois.

Playlist en roue libre

C’est une bien modeste playlist –un et un seul album– qui a accompagné ces deux derniers jours, pour cause d’un trop-plein d’occupations diverses, variées et néanmoins professionnelles pour l’essentiel, d’autant que j’ai perdu un temps assez conséquent dans les bouchons pluvieux d’hier et aujourd’hui. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand : toutes les pochettes des albums de cette série sont très jolies, avec un souci de détail descriptif bien adapté-.

Haydn9394L’album écouté bénéficie d’une réputation très controversée, et contrastée : en France, il est de bon ton de ne pas apprécier outre mesure –voire moins– les enregistrements de Karajan dans les symphonies londoniennes de Haydn. Curieusement, en Allemagne, l’appréciation est nettement plus positive, et encore meilleure dans le pays anglo-saxons.

Le grand spécialiste de Haydn au 20ème siècle, le musicologue Howard Chandler Robbins Landon, en parlait comme faisant partie des toutes meilleures versions, et le magazine Gramophone les qualifiait de « fully enjoyable ». Comme d’habitude, la « vérité » doit se situer entre les deux, et je n’aime pas suffisamment Haydn pour thésauriser, et donc connaître en profondeur, de nombreuses versions de ses symphonies dans cette optique « large » : dans mon souvenir, Jochum est sans doute plus allant dans les menuets, mais pas forcément plus agréable dans les autres mouvements. En définitive, l’extrait proposé ci-dessous vous permettra de vous faire votre propre idée de la chose !

Playlist en mode gestion

Tricoter et détricoter mon agenda de mai et juin, c’est le fastidieux labeur auquel je m’occupe avec ardeur ces derniers jours… Trop de tâches et pas assez de cases aux moments adéquats ! Donc, je déplace, je remplace et je replace, ou du moins je m’évertue à le faire en attendant de le refaire !

Du coup, faisant cela, je ne fais pas autre chose, et, notamment, la pile des disques en attente diminue pas. Depuis quelques jours, je n’ai guère eu l’occasion d’en écouter beaucoup, mais j’ai pris du de plaisir, cependant, à découvrir les albums suivants –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-, qui ne sont pas, de loin, des nouveautés eu égard à la date de leur sortie, mais qui attendaient que je leur prête une oreille un peu attentive ! Le Schumann, –extrait en écoute juste ci-dessous– en particulier, est intéressant mais assez dépaysant pour les oreilles habituées aux grandes versions berlinoises de Furtwängler, Kubelik ou Karajan !

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Aujourd’hui, on commémore… Mais quoi ?

« Un homme sans mémoire est un homme sans vie, un peuple sans mémoire est un peuple sans avenir. » Ferdinand Foch

WW2_0805Est-ce parce que ce 8 mai tombe un dimanche que l’on en parle aussi peu ? Pourtant, le 8 mai marque la fin, au moins en Europe, de la plus énorme boucherie jamais connue –la seconde guerre mondiale est le conflit qui a fait le plus de victimes militaires et civiles depuis l’aube de l’humanité-. Or, prenez n’importe quel quotidien de ce jour, et vous n’en trouverez quasiment nulle trace !

Souvenons-nous, cependant, avec ce tout court extrait du poème « Babi Yar » d’Evgueni Evtouchenko…

Ici, en silence, tout hurle,
et, me découvrant,
je sens mes cheveux blanchir lentement.
Et je deviens un long cri silencieux
au-dessus des milliers et milliers d’ensevelis :
je suis chaque vieillard ici fusillé,
je suis chaque enfant ici fusillé.
Rien en moi. jamais, ne pourra l’oublier.

Playlist à quatre voix

Aujourd’hui, la maison a résonné des nombreux quatuors à cordes écoutés –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Playlist07052016

Musique souvent austère, voire parfois aride, aux oreilles du « profane » –vous pouvez essayer l’extrait ci-dessous pour vous faire une idée aimable de la chose– mais néanmoins passionnante, où les plus grands compositeurs  ont souvent donné le meilleur d’eux-mêmes.

Pour beaucoup, le quatuor à cordes –2 violons, 1 alto et 1 violoncelle jouant quatre voix indépendantes mais néanmoins fortement imbriquées– représente le genre noble par excellence, celui où la forme du discours est aussi importante que le discours lui-même.

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