Vivement les vacances à venir, que je puisse enfin retrouver certains des plats que j’aime –même si la gastronomie locale n’est pas des plus raffinées, la cuisine n’en est pas moins goûteuse– !
Alors qu’ici, Compagne-à-moi se venge de devoir supporter ma musique tous les jours de l’année –et même pendant les vacances, parce que je ne pars pas sans emmener au moins une trentaine d’albums…– en me faisant de bons petits plats largement colorés mais assez pauvres en viande –quand je ne cuisine pas moi-même-, pendant les vacances, toutes proches, je vais pouvoir retrouver : les vraies frites, le pot’jevleesch, le welsh –formule complète, c’est à dire avec tous les ingrédients qu’on peut y mettre– !!! A moi les calories !
Et pour mieux faire glisser tout ça, une bonne bière de là-haut, accompagnée, en guise de dessert, d’un petit calais bien léger –c’est un gâteau composé de deux couches de crème au beurre parfumée au café, avec un nappage de café et un bardage de pralin, en gros. Et c’est rudement bon ! -.
Quelques heures quotidiennes de marche sur les longues et belles plages seront ensuite bienvenues –cliquer sur l’image pour ma voir en plus grand– ! J’ai hâte d’y être…
Alors que Sardequin, sur son nouveau blog –temporaire ?– évoque Rory Gallagher, ce sont d’autres irlandais qui ont réveillé toute la maisonnée ici ! Et si vous préférez les musiques orientalisantes, allez voir chez Gilsoub, vous aurez droit à une surprise !
En ce dimanche matin, donc : un concert-hommage à Phil Lynott, le barde irlandais disparu il y a déjà presque 30 ans, au cours duquel on retrouve le très efficace enchaînement Cowboy song / Boys are back in town, comme au plus beaux jours de Thin Lizzy. Et puis, c’est aussi l’occasion d’entendre la fameuse et très rare Gisbon Les Paul sunburst de Gary Moore –modèle de collection, désormais en musée, qu’il tenait de Peter Green himself-, au son si particulier ! Un grand moment ! Play it loud ! Very loud !!!
Grand choc ce matin, en retournant vers un disque que je n’avais plus écouté depuis des lustres : largement plus de 30 ans, je pense… Depuis, mon oreille s’est aiguisée –enfin j’espère– même si mon ouïe, avec l’âge avançant, est plutôt naturellement sur le déclin !
Donc je me suis dit qu’il serait tout-à-fait sympathique de réécouter ça –cliquer sur l’image pour la voir en grand-, dont je n’avais même plus l’ombre d’un souvenir lointain, mon approche approfondie de l’oeuvre étant plus récente –fin des années 80-. J’avais d’autres versions de la même époque –fin des années 50, début des années 60– et ne m’attendais donc pas à ce choc intense !!!
On dirait que c’est écrit pour sonoriser un stade, tout est simplement too much : variations de tempi hasardeuses –c’est généralement trop lent ou trop rapide, rarement au bon tempo, et le chef accélère et ralentit au gré de sa fantiaisie– , réorchestration totale avec abondance de cuivres, de percussions de tous ordres, choeurs plantureux, solistes opératiques –dont Jon Vickers, c’est aussi pour lui que je voulais réécouter le disque, qui tord les mots…– ! C’est assurément réalisé avec ferveur –Beecham surnommé par ses confrères « Le grand bâton » parce qu’il dirigeait avec une baguette très longue, n’eut jamais une très grande technique, mais toujours beaucoup d’enthousisame-, mais très loin des canons actuels en matière d’interprétation –les fameuses version HIP dont je vous ai déjà parlé auparavant-.
Je ne vous fais pas languir plus longtemps. Le premier extrait est donc celui dont je vous parle ci-dessus, apte à égayer les supporters de football ou de rugby avant ou après match –pendant, ils ne s’entendraient plus brailler...-. Le second est une version HIP de qualité. Une écoute comparée vaut mieux qu’un long discours ! Enjoy !
Depuis hier, c’est une playlist « ardue » à laquelle je me consacre… –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
• « Le château de Barbe-Bleue », en allemand, c’est assez rigolo, tant la prosodie de cette langue est éloignée du hongrois original, mais la version est très bien au demeurant !
• « La mort de Danton », dans la version de sa création en 1947, raconte la même histoire que le film avec Depardieu, qui fut excellent dans ce rôle.
• « Lulu » est ici présentée dans sa version complète en trois actes, pour la première fois, et l’enregistrement est liée à ces représentations -auparavant, on ne jouait que la version incomplète de l’oeuvre-. C’est une oeuvre magnifique, qui gagne beaucoup à être vue : je garde un excellent souvenir du spectacle proposé à l’opéra national du Rhin il y a juste dix ans, dans une mise en scène éblouissante !
CheJe vous avais déjà parlé, ici ou là, des petites ou grandes vacheries et jalousies qui parcouraient le monde de la musique classique. Rajoutons donc l’anecdote suivante à ce modeste florilège, qui met en scène deux immenses artistes ayant effectué une grand partie de leur carrière aux Etats-Unis : Fritz REINER, chef d’orchestre, et Arthur RUBINSTEIN, pianiste mondialement renommé et quasi-unanimement loué, pour ses interprétations de Chopin en particulier.
REINER faisait partie de la race des tyrans, terrorisant les musiciens des orchestres où il officia et ne supportant aucune contradiction : un Toscanini en pire –ce qui n’est pas peu dire ! – Certes phénoménal de précision et de clarté, mais peu enclin à la moindre concession. Hongrois exilé aux Etats-Unis, il commença sa carrière américaine à Cincinnati, avant de prendre la tête de l’orchestre de Pittsburgh, où il renvoya plus de 90% –vous avez bien lu…– des musiciens de l’orchestre en moins de trois ans. Six ans après son arrivée, il ne restait que deux musiciens de l’orchestre initial ! Son départ, au bout de dix ans, fut vécu donc comme un soulagement.
REINER partit en effet pour Chicago, où son intransigeance permit de bâtir ce qui devint, à l’époque, le meilleur orchestre américain. Durant les dix ans de son mandat à Chicago, REINER enregistra beaucoup, pour RCA : ses disques firent les beaux jours des mélomanes américains, puis européens lorsqu’ils furent régulièrement importés vers nos contrées. Ils restent encorne largement réédités de nos jours –excellente anthologie Richard Strauss à tout petit prix, très bonnes symphonies de Beethoven dans une optique «objective», concerti de Tchaïkovsky et Brahms avec Gilels…-, et sont de très bons témoignages de son art et de la qualité phénoménale atteinte par son orchestre.
Le 1er septembre 1956, REINER enregistra pour RCA le très fameux concerto pur piano n°2 de Rachmaninoff, le soliste étant le très célèbre Arthur RUBINSTEIN. A cette époque, c’était, avec HOROWITZ, le pianiste le plus célèbre de son temps, et, déjà, une forme de légende vivante, réputé pour la beauté de sa sonorité et sa «musicalité» plus que pour son exactitude technique -avant 60 ans, il travailla peu la technique pour elle-même-.
Les musiciens avaient enregistré toute la journée au cours d’une très longue séance, et, la soirée approchant, tout semblait en boîte, lorsqu’un corniste demanda au chef de pouvoir réenregistrer un passage qu’il pensait pouvoir améliorer encore. RUBINSTEIN en profita alors pour demander à corriger lui aussi quelques passages de piano. REINER lui répondit alors : «Mon orchestre ne se trompe jamais. Mais si nous devions corriger tout ce que VOUS avez commis comme erreur, la nuit ne serait pas assez longue ! ».
Les deux musiciens ne se reparlèrent plus jamais… Le disque est toujours édité, c’est une très bonne version de ce concerto !
La vidéo ci-dessous met en évidence la grande économie de moyens du chef d’orchestre, qui semble vouloir traque la faute partout où elle peut être tapie !
Et hop, pour passer cette matinée de 14 juillet ailleurs que devant votre TV à suivre les défilés, je vous propose une Marseillaise remise presque dans le contexte de l’époque.
En effet, il s’agit ici d’une évocation musicale des guerres napoléoniennes contre la Russie, en 1812 : vous aurez donc droit à des hymnes –exaltation des sentiments nationaux et patriotiques : tu vas voir comme je vais abreuver tes sillons !!!-, des roulements de tambours, des batailles rangées toutes baïonnettes dehors et des coups de canon !
L’oeuvre –et dans cette version– fit les beaux jours des marchands de Hi-Fi dans les années 60 –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-, pour mettre en valeur la puissance impulsionnelle des nouveaux amplis à transistors et la réponse des enceintes –la prise de son n’est cependant pas irréprochable, y compris selon les standards de l’époque-.
Ce n’est pas, et de loin, ce que le compositeur a écrit de mieux –il tenait d’ailleurs cette « oeuvre de circonstance » en assez piètre estime– mais elle connut un accueil très favorable de la part d’un public très friand de ces oeuvres spectaculaires –le public anglais avait réservé le même sort triomphal à « La victoire de Wellington », de Beethoven, pourtant assez pauvre en musique…-.
C’est un peu long, mais très amusant et très habilement construit, et c’est juste en-dessous ! En attendant les feux d’artifice de ce soir !
Alors qu’en France, un ancien président –jaloux, peut-être, de l’article paru en Allemagne– appelle le nouveau président à se ressaisir –sic : c’est une grande première qu’un ex veuille prendre la place d’un président en exercice dans le cadre de négociations à l’étranger, et ça montre le désarroi dudit ex…-, en Allemagne, un édito très intéressant paru dans le quotidien allemand « Die Welt » nous éclaire sur l’image du mal-nommé « Flamby » à l’étranger : c’est le nouvel homme fort de l’Europe selon ce quotidien -cliquer sur l’image pour la voir en grand-.
Il est trop tôt, à cette heure, pour savoir quelle vision l’aura emporté quant à l’aide apportée à la Grèce, puisque c’est de cela dont il s’agit, mais on sait depuis quelques minutes qu’un plan d’aide a été acté. La patrie de Platon, Aristote et Euclide, ce berceau de la démocratie, peut respirer –un peu, mais quand même…-.
Il faudrait toujours lire la presse étrangère en balancier de la presse nationale, ça permet de relativiser et d’avoir une vue plus large des événements. La synthèse des opinions divergentes, évidemment, ça reste un exercice un peu vain et stérile, mais il est au moins bon de savoir qu’elles existent et que les opinions ne sont jamais aussi monolithique qu’on voudrait parfois le croire –sauf pour les lecteurs-commentateurs du Figaro, parfois trop drôles à force d’outrance et de manque de recul… : ça fait presque peur ! -.
Evidemment, pour le commun des mortels non-mélomane, la mort de Jon VICKERS –avant-hier semble-t-il, mais annoncée officiellement seulement auourd’hui– passera pour anecdotique, au mieux, et passablement inaperçue pour tous les autres… Qui ça ? Quoi ça ?
Pour les amateurs d’opéra, c’est un géant qui s’en est allé. Canadien de son état, énormément engagé dans les rôles qu’il investissait, Jon VICKERS n’avait ni la plus belle voix, ni le plus beau timbre, ni même une diction des plus remarquables. Il possédait cependant une longueur de souffle exceptionnelle… Et surtout, il vivait tellement ses rôles qu’il emportait l’adhésion des plus réticents.
Ténor favori de chefs aussi immenses que Karajan ou Klemperer pour aborder les grands rôles du répertoire allemand –un Tristan légendaire, un Fidelio et un Siegmund tout pareils-, il fut aussi un très bel Enée dans « La guerre de Troie » de Berlioz, et ne négligeait pas le répertoire italien, qu’il aborda avec succès malgré une voix tout sauf souple –il en reste un Othello d’anthologie-.
Il sut également plier sa grande voix aux exigences du lied schubertien et a livré, en particulier, un « Winterreise » –Voyage d’hiver– prodigieux, lent et hypnotique, malgré son timbre presqu’ingrat et une diction perfectible.
Pour le découvrir ou le réécouter en forme d’hommage désormais posthume, deux petits extraits…
Alors que les températures restent chaudes sans être caniculaires, rien de mieux que de s’affaler tranquillement devant les enceintes pour profiter de cette petite playlist…
Et je vous propose également de commencer votre journée avec ce petit morceau de sensualité –à découvrir, ou redécouvrir : le groupe, à mon avis le meilleur groupe français de son époque, eut un succès relatif au milieu des années 2000, et la chanteuse est vraisemblablement l’une des plus sexy -et dévêtue- de l’histoire de la Pop-Music ! -.
Presque sans commentaire ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-. Pour cet objet tant convoité, on se demande quand même s’il n’y a pas une erreur quelque part –sur la boutique française, en l’occurence, parce que c’est moins cher, et parfois nettement, partout ailleurs… Mais plus de 50% de différence de prix sur une nouveauté, alors ça, c’est une première ! -.
Bon, on y perd un à deux jours en délais de livraison, mais comme le coffret sort dix jours plus tôt ailleurs, j’ai encore la possibilité, si je me décide à le commander tout de suite, de l’avoir avant –mais pas le 14 juillet, contrairement à ce qui est indiqué, ça c’est une certitude– et nettement moins cher !