Surprise « Tradition Nouvel An » !

NouveauLogoSurprises_GAUCHEPour bien commencer 2015, et au moment du déjeuner, la surprise que vous trouverez ici devrait être tout-à-fait adaptée !

Ici, le réveillon fut d’un calme étonnant. En effet, il n’y eut quasiment pas de pétards cette année, il faut croire que les douaniers avaient saisi l’essentiel  😈 : plusieurs centaines de kilos –ce qui me semble peu– aux frontières franco-allemandes ces derniers jours !

Wall of sound !

SpectorHier soir, j’ai regardé un biopic –ça s’appelle comme ça, désormais– sur Phil Spector, le producteur musical mi-fou mi-génial qui enregistra tant de « tubes » de la fin des années 50 jusqu’à la moitié des années 70. Belle performance d’acteur d’Al Pacino –a-t-il déjà, d’ailleurs, tourné un mauvais rôle ?– et une histoire assez proche de la réalité semble-t-il. Il est entôlé jusqu’à la fin de ses jours -vu son état de santé et son âge, les 19 ans incompressibles qu’il a pris ne devraient plus lui permettre de vivre hors de prison-.

Nonobstant, et pour ceux qui ne le connaîtraient pas, Phil Spector écrivit de nombreuses chansons il y a 50 ans et plus, qui cartonnèrent dans les charts de l’époque, non pas tant à cause de leurs qualité intrinsèque –ce n’est ni indigne, ni pire ou meilleur que la majorité des titres américains de l’époque-, mais à cause du son qu’il inventa : le fameux « wall of sound« . De nos jours, ce n’est plus ni impressionnant, ni même vraiment reproductible avec nos systèmes Hi-Fi contemporains : pour la bonne raison que c’est strictement prévu pour être entendu en MONO, et non pas en stéréo. Walter Legge, dont je vous ai parlé ici, partageais d’ailleurs cette passion pour la mono et se décida tardivement à passer à la stéréo pour des enregistrements « domestiques ». Il faut retenir qu’en Angleterre et aux USA, les radios les plus populaires ont très longtemps émis en GO –grandes ondes– et non pas en FM. La majorité des électrophones étaient également en mono, et les hauts-parleurs avaient une bande passante limitée –le spectre sonore était concentré sur le médium, avec peu de vrais graves et encore moins d’aigus : mais, en psyho-acoustique, c’est bien le médium qui est le plus important et à un certain âge, l’oreille n’entend plus que cela  :mrgreen: -. Dans ces conditions, le son Spector est très supérieur à toutes les productions de l’époque. Il me souvient qu’adolescent, j’avais une excellente cassette compilant les meilleurs extraits du « Wolfman Jack Radio show » : dès qu’apparaissait une chanson produite par Spector, c’était magique !

Outre les albums des groupes pour lesquels il écrivit des chansons -le plus connu est « The Ronettes »-, Phil Spector produisit le « Let it be » des Beatles, « Imagine » de John Lennon et « All things must pass » de George Harrison. John Lennon l’appréciait beaucoup, Paul McCartney le détesta ! Il produisit également, tardivement, un album des Ramones, qui crurent devenir fou devant ses exigences : il les obligeait à bien jouer sous la menace de son revolver  😀 !

Le son Spector des années 50-60, ce sont des orchestres fournis –instruments classiques d’une part, orchestre rock d’autre part– et des arrangements de qualité : tout cela est enregistré en mono sur 8 pistes, puis remixé. La bande obtenue est alors jouée dans une chambre d’écho et réenregistrée. Cette technique permet d’obtenir un son réellement impressionnant et d’une grande profondeur pour l’époque –mais cela ne sonnera pas très bien sur les chaînes actuelle : c’est archi-coloré et anti-naturel au possible-. Pour l’écouter dans les meilleures conditions possibles, il faut : une bonne platine mono –on trouve encore des cellules de nos jours-; un ampli mono –ça, c’est très facile à trouver– et une seule grosse enceinte, si possible avec un haut-parleur large bande : une Tannoy fera parfaitement l’affaire. Dans ces conditions, c’est en effet très au-dessus de tout ce qui se fit, en pop-rock, à l’époque.

Pour conclure et en extrait, afin de vous faire une idée du Spector sound tardif, donc en stéréo –mais ça sonne très « ample » sur de petites enceintes d’ordinateurs– :

Le général hiver…

… et son armée sont arrivés ! Températures bien froides cette nuit : autour de -10°. Aujourd’hui, il neige sur la ville et la campagne ! Rouler –même un peu– fut une galère : déneigement de la voiture enneigée, route pas salées partout… Que du bonheur ! Pourvu que ça dure –le moins longtemps possible…– ! C’est certes joli, mais pas pratique du tout –sauf pour les enfants, qui jubilent– !

Neigeux

Echec à l’impression 3D

Le droit d’auteur touche désormais l’impression 3D d’un modèle de jeu d’échecs ! C’est à lire ici… C’est vrai qu’il est assez élégant et jouable aisément. Comme je n’envisageais pas d’acheter d’imprimante 3D dans les prochains temps… Evidemment, maintenant qu’on en parle et que c’est interdit, les modèles vont fleurir et tout le monde va en vouloir :mrgreen: !

Echec_Duchamp

2014 : un bilan musical !

iTunes2014 En 2014, les oeuvres que j’ai le plus écoutéesplus de 10 fois– sur iTunes, selon le compteur fourni –dont je viens de me rendre compte qu’il semble ne pas fonctionner, a priori, très idéalement : il y a des oublis-, sont :

• Bach : Variations Goldberg –plein de versions différentes : au clavecin, au piano ou des des adaptations variées-; la chaconne de la partita pour violon n°2;
• Beethoven, symphonies n°3 et 4; 15 variations et une fugue, dites variations «Eroica»; sonate pour piano n°30 op.109; la grande fugue pour quatuor à cordes;
• Elgar : Variations Enigma; concerto pour violoncelle;
• Handel : Messiah;
• Mahler : symphonie n°3;
• Schumann : symphonie n°4;
• Sibelius : symphonies n°2 et 5; concerto pour violon;
• Wagner : Die Walküre;
• The Rolling Stones, Mick Taylor et The Cure à gogo ! Mais aussi Thiéfaine et Bashung, très présents cette année. Et un petit blues, acoustique ou électrique, chaque jour.

J’ai écouté au moins une fois, quel que soit le support :
• tout le contenu du coffret offert à Noël 2013 et presque tout le coffret dont je vous parlais ici;
• chaque symphonie de Beethoven; presque chacune de ses 32 sonates; une dizaine de ses quatuors; chaque concerto; Fidelio et Leonore; quelques ouvertures; des trios; des pièces variées pour piano;
• un peu de Mozart : quelques symphonies que je n’apprécie toujours pas plus que ça; quelques concerti pour piano –20, 21, 23, 24, 25, 27 notamment-; le requiem; des opéras –Flûte, Noces, Cosi-;
Bach : l’art de la fugue; les concerti brandebourgeois; des pièces pour orgue et leur transcription pour orchestre par divers compositeurs;le clavier bien tempéré;
• presque tout Elgar;
• presque tout Sibelius, y compris de toutes petites pièces pour piano et des Lieder;
• toutes les symphonies de Brahms, de Shostakovich et de Tchaïkovsky; les 4,5,7,8 et 9 de Bruckner; les 1,2,4 et 9 de Mahler;
• chaque opéra de Wagner, sauf Tannhaüser, que je n’écoute jamais en entier parce que je n’aime pas trop !
• tout Webern, et certaines pièces de multiples fois ! Ainsi que beaucoup de Schönberg; et beaucoup de leur ami commun Alban Berg;
• du Liszt, du Berlioz, du Schubert, du Satie, du Boulez -si si-, pas mal de Bartok au piano, du Ravel, du Debussy et plein d’autres !
• du jazz-rock, auquel je continue à ne rien comprendre !
• au moins trois albums entiers de pop-rock par semaine, et des extraits à la pelle.

J’ai découvert :
• progressivement l’opéra italien : ça avance lentement en ce moment !
• le dernier U2 –très moyen– et le dernier AC/DC –mieux, mais pas à la hauteur de ses illustres prédécesseurs-;
Trésor de Janvier, qui a intégré la maîtrise du conservatoire et a magnifiquement interprété, du haut de ses 8 ans 1/2 –elle y tient-, de beaux chants de Noël dans 5 langues 😉 dont un solo en espagnol, devant plus de 500 personnes !

J’ai approfondi :
• la musique anglaise et la musique nordique –jouée par d’excellents orchestres de tout là-haut : on aurait des leçons à prendre en la matière-;
• la musique baroque –autre que les éternels Bach, Handel et Vivaldi-;
• la musique de Pink Floyd : j’en ai surtout retenu «Animals», je n’ai pas trop aimé les premiers albums avant «Dark side of the moon» –sauf le tout premier, que j’avais déjà depuis longtemps– ni ceux après «The wall».

J’ai regretté :
• de n’avoir pas assez touché ma basse;
• de n’avoir rien pu finir de ce que j’avais commencé à «composer» avec Garageband. En même temps, le concours annuel auquel je participais régulièrement ayant disparu depuis quelques temps, ça n’aide pas à se motiver…

Et pour finir, une devinette : l’image présente une anomalie. Sauras-tu la retrouver ??? –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Au pied du sapin…

Cette année, une fois encore, c’est un superbe objet qui m’attendait au pied du sapin !

Ferenc Fricsay était un chef hongrois –naturalisé autrichien– né en 1914 et mort très jeune, en 1963, après une longue maladie. Il commença à diriger très tôt et prit totalement son envol au sortir de la seconde guerre mondiale, où il atterrit à Berlin –pas au prestigieux Philharmonique, mais à l’orchestre symphonique de la radio en secteur américain : RIAS Berlin : un orchestre tout juste créé, et qui vit rapidement arriver des musiciens des grands orchestres de l’est de l’Allemagne : Leipzig et Dresde, en particulier, qui voulaient échapper au contrôle soviétique-.

Il signa alors un contrat d’exclusivité avec Deutsche Grammophon, l’étiquette jaune –je vous en avais parlé ici-, dont il fut l’un des artistes majeurs durant la décennie qui suivit, et sans doute le chef le plus enregistré par la marque durant cette époque –il fallait lutter contre le concurrent EMI/HMV, qui distribuait alors Karajan, à peine plus âgé, à la tête du Philharmonia de Londres-.

Réponse_NoëlQuasiment tous les enregistrements réalisés avec son orchestre sont excellents : membres d’un orchestre radiophonique, les musiciens avaient l’habitude de jouer en studio d’enregistrement. Etonnamment, le chef semble un peu moins à l’aise avec d’autres orchestres. On peut peut-être comprendre pourquoi, lorsqu’on le voit répéter : très disert, le chef explique beaucoup, avec une grande courtoisie –la séance de travail avec l’orchestre débute à 3:25 dans ce très instructif document-. Or, le temps passé à expliquer est du temps pendant lesquels les musiciens ne répètent pas, et le temps de répétition, même à l’époque, était compté. Dans les « grands orchestres », les musiciens avaient l’habitude de répéter en longues sessions plutôt que par courts passages entrecoupés d’un long discours.

Par ailleurs, Fricsay fut volontiers victime de quelques cabales dont le petit monde du classique a le secret : à Munich, son poste suivant, on lui reprocha de diriger trop peu, et pas dans l’esprit attendu, de Wagner. A Londres, les anglais, attachés à la tradition instaurée par Beecham, se révoltèrent contre sa manière de diriger Mozart, pourtant magnifique –Mozart et Bartok étaient ses musiciens de prédilection-.

Un bien bel objet de Noël, donc, qui permet en plus de retrouver une grande partie des pochettes originelles ! Et, puisque c’est le volume 1, cela en implique un second : ma liste pour Noël 2015 est d’ores-et-déjà entamée !

Juste avant le réveillon…

NouveauLogoSurprises_DROITEla dernière surprise de Noël ! Elle sert à ça, d’ailleurs : à remonter le temps de 50 ans exactement et à passer le réveillon au coin du feu, en jetant des bûches dans la cheminée et en mangeant d’autres bûches au dessert ! Le matériel d’époque est fourni avec la surprise, et comme j’avais oublié de quoi la faire comprendre par tous et par chacun, j’ai rajouté un complément qui pourra s’avérer nécessaire à quelques-uns.

Hier après-midi, la ville était bondée, les bouchons interminables en périphérie –il n’y a pas de voitures au centre ville, ici, c’est streng verboten : tu fais du vélo, tu marches ou tu prends le tram– et j’en ai profité pour faire de dernières emplettes et déguster un excellent vin chaud –le meilleur, cette année– au vin blanc et aux 7 épices, sans compter les fruits…

Pour le reste de la journée, je  vais m’interroger quant au pied de mon sapin, ce soir –cliquer sur l’image pour la voir en grand-… Mais ça ne devrait plus durer trop longtemps !

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