Les knacks, les vrai-e-s, ce sont les saucisses de Strasbourg -les vrai-e-s, pas les ersatz au nom aussi douteux que la couleur, qu’on peut trouver sur les étalages des supermarchés, et qui n’en ont que le semblant de nom, mais ni le goût, ni la saveur : parce que les knacks, c’est délicieux !-.
Pour tout savoir sur la chose :
• le genre est neutre, ni féminin, ni masculin , et de toute manière, ça se déguste par paire, ce qui résoud le problème !
• c’est meilleur cuit en grande quantité -repas festif oblige, à partir d’une poignée de paires, c’est bien mieux !-
• ne les plongez jamais, oh grand jamais, dans l’eau bouillante ! Au contraire, déposez-les délicatement dans une grande casserole, comprenant 6/7 de volume d’eau et 1/7 de volume de bière, l’ensemble étant portée à 85 degrés : ainsi, les knacks sont directement puisé-e-s, à la demande, de la casserole, sont toujours chaud-e-s et n’éclatent pas ! On laisse les autres plongé-e-s, on se ressert à la demande…
• les knacks se mangent avec les doigts : couteau et fourchette à bannir, donc !
• leur complément idéal : du pain frais -baguette de préférence- et de la moutarde d’Alsace, à la fois fine et douce, en parfaite harmonie avec le goût de la saucisse;
• et, enfin, plus important que tout : les knacks doivent « knacker », c’est à dire qu’on reconnaît un-e vrai-e knack au bruit de croquant qu’il-elle fait lorsqu’on le-la mord. Pas de bruit : ce sont de faux-se-s knacks.
Toutes ces conditions étant requises, je m’empresse de déguster mes knacks ! Bon appétit.