Histoire de panneaux !

Panneau_BretonEn Alsace, le touriste se perd parce qu’il n’a pas le temps de lire les panneaux, les noms de quelques villes ou de certains villages étant pour le moins peu faciles à déchiffrer : Ichtratzheim, Ittlenheim-Neugartheim, Niederschaeffolsheim, Breuschwickersheim… Avouons-le, c’est parfois difficile, et demander sa route à l’indigène n’est guère plus aisé : une fois lu, il faut savoir prononcer le mot lu, sinon, il ne comprendra pas, ou, au moins, fera semblant de ne pas vous comprendre !!!

Panneau2En Bretagne, on nous égare souvent par un trop-plein d’informations : les panneaux des routes départementales -qui sont nombreuses et souvent tortueuses, et où l’indigène roule à toute vitesse- sont traduits en breton, pour le coup. Donc, on n’a guère le temps de les lire entre deux coups d’essuie-glace ! Et lorsqu’ils ne sont pas traduits, ils sont incompréhensibles également, et ne correspondent à rien sur une carte, même d’état-major !

Enfin, certains panneaux sont abstrus, mais hilarants, et d’autres ne sont même pas faits pour être compris par les humains !

Quoi qu’il en soit, nous sommes venus, nous avons vu -et c’était souvent fort joli sous les nuages-, et nous sommes revenus après 3624 kilomètres parcourus et des douzaines de crêpes au beurre salé avalées -mais aussi un court passage par la Normandie, chez Gilsoub, voir la très belle exposition de ses photos-.

Panneaux_Bizarres

Une checklist, une playlist

BlacksabbathCe matin, j’ai commencé la journée avec Black Sabbath, histoire de me mettre de bonne humeur pour toute la journée -et ça marche, malgré le gris du dehors-, pour ensuite établir la checklist des incontournables des vacances, à surtout ne pas oublier : appareil photo et sa batterie -la recharger avant-, les différents chargeurs des différents objets à emporter -et même, éventuellement : un imperméable-, penser à surtout prendre les clés de la maison de Bretagne ! Ça, c’est à peu près fait, et j’aime bien voyager assez léger lorsque je pars en vacances -une valisette me suffit, et il y a une machine à laver sur place-, mais la voiture sera bien remplie quand même  😀 !

Reste encore à faire avant la fin de la matinée : • passer chez le coiffeur, il paraît que j’ai une « coupe Jean Imbert » en ce moment  😕 • prévenir les voisins que leurs travaux sur chaudière -chez eux- ont entraîné une coupure d’eau du lavabo -chez nous-  👿 ! • acheter du liquide pour cigarette électronique, dans le cas où je ne trouverai pas ce que j’aime sur place.

Météo assez moyenne oblige, j’ai eu un peu de temps à consacrer à des écoutes nombreuses et variées ces derniers jours, comme en témoigne la playlist ci-dessous.

Playlist270714

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Toi aussi, écris ton discours !

ChavezProEt pour ce faire, utilise la police « ChavezPro », nouvellement créée en hommage à l’ancien président du Vénézuela !

L’écriture d’Hugo Chavez, réputé pour ses discours-fleuves de plusieurs heures, a en effet été numérisée afin d’en créer une police de caractères qui permettra à chacun de rédiger ses propres heures de discours, qui tiendront en haleine -ou pas, plutôt pas, d’ailleurs- leurs auditeurs !

Beethoven_ecriture2Cette police n’existe qu’en majuscules, et les caractères numérisés sont en petits nombre, juste de quoi écrire les lettres, les chiffres et de ponctuer modérément le tout. Pas de  bas-de-casse, de caractères gras ou d’italiques, donc…

Vous pourrez néanmoins signer votre discours comme si vous étiez président : le petit zigouigoui après le « ? » , c’est la signature ! Et cette police est utilisable dans tous les traitements de texte -c’est Byzance-, dès lors qu’elle est installée sur votre Mac ordinateur. Ce que je me suis empressé de ne pas faire !

Je propose aux jeunes auteurs de numériser désormais l’écriture de Beethoven -cliquer sur l’image -la deuxième- pour la voir en plus grand- : je leur promets, à eux, des mois de labeur acharné -et toute ma gratitude-. Et à vous, la certitude de décourager n’importe quel lecteur, même avec des bons yeux et une patience angélique, tant elle est illisible !

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Loi des séries

Fibonacci_LucasAu mois de juillet, on a réussi à :
• griller un micro-ondes, qu’il a fallu changer;
• griller un second micro-ondes -au bureau-, qui reste à changer;
• griller le moteur de la voiture -une bielle coulée, quasiment en sortie de révision…-, qu’il faudra changer aussi, la réparation dudit moteur s’avérant exorbitante…

Moi je dis : vivement août !

Playlist d’été !

Ces deux derniers jours : des enregistrements beethovéniens un peu anciens (années 50) mais excellents, et les variations Goldberg dans une transcription pour trio à cordes : original mais très bien ! Quant aux Cramps, ils font partie de mon univers depuis la fin des années 70 : c’est déjanté et drôle, sans concession sur la qualité musicale…

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L’histoire en jaune !

Tiens, on est en été et les cyclistes roulent autour de la France : ça va donc parler vélo et maillot jaune sur ce blog ? Que nenni, pour cela, il vaut mieux se rendre ici, avec parfois de véritable pépites bien écrites !

LogoDGGÇa va plutôt causer logo, graphisme et histoire (par le petit bout de la lorgnette…). Encore que, l’analogie avec le vélo pourrait être pertinente : si le maillot jaune vient marquer le leadership dans le Tour de France, la fameuse « étiquette jaune » consacre l’éditeur leader en matière de disques de musique classique -ventes réalisées d’une part, notoriété et image de marque d’autre part-. Et pourtant, si la couleur jaune -ancien logo sur fond jaune, bandeau jaune horizontal ou vertical sur chaque pochette- fut très vite adoptée par la marque -de même que le bleu pour Decca ou le rouge, plus tard pour EMI/HMV-, l’utilisation de ce nouveau logo n’était pas gagnée d’avance !

CARTOUCHELe fameux logo n’est en effet paru qu’en 1959, et, au départ, il a fait fuir les graphistes attitrés de la marque : pensez-vous, l’utiliser au sein d’un cartouche qui occupe à lui tout seul près d’un quart de la surface de la pochette d’un disque même en format 30X30, ça ne laisse plus guère de place à la créativité ! Ce cartouche, à l’imitation des frontons grecs, devait symboliser le classicisme et le prestige : tous les albums 33 tours en furent ornés -. Les coffrets, pour leur part, ne portaient que le logo du label, relooké lui aussi. L’utilisation systématique de la fonte Garamond, en capitale ou en italique, rajoutait au prestige de l’ensemble.

Il a donc fallu adapter les anciennes créations, avec plus ou moins de réussite -quelques exemples ci-dessous, classés pour chaque disque strictement dans l’ordre de leur parution-, avant de retrouver, par le biais de jeunes créateurs, de nouvelles façons de faire, qui passaient de plus en plus par la photo des artistes de la marque jaune en pochette, tout simplement : l’arrivée de signatures prestigieuses, au même moment -Karajan, Gilels, Richter, Oïstrakh, Ferras, puis Bernstein un peu plus tard-, facilita bien les choses !

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MugDGGAujourd’hui, le cartouche a disparu des pochettes maison, ne reste que le fameux logo jaune, si célèbre et largement utilisé au-delà du monde de la musique classique, puisqu’on peut le retrouver sur les objets les plus usités au quotidien : la rançon de la gloire !

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La radio estivale – Une surprise

Cadeau_BoiteOuverteLa surprise, ce n’est pas que je propose un truc archi-connu pour la radio de l’été de Lolobobo, à la demande de Niou -demande en forme de défi, semble-t-il-. La surprise, puisque surprise il y a, elle est, toute auréolée de prestige et de magnificence ! De quoi passer agréablement un petit moment de vacances, et plus -beaucoup plus, en fait 🙂 -.

Pour ma seconde proposition à la radio de l’été, j’avais donc annoncé un truc archi-connu ; l’été 1981 fut chaud en Bretagne -ailleurs aussi, sans doute, mais j’étais en Bretagne à l’époque- et une voix rocailleuse prenait tout l’espace dans les radios d’alors -on les appelait aussi « transistors » , le son était invariablement médiocre, GO et haut-parleur de 8cm peu performant aidant, et pourtant, que de découverte lors des balades-. Voix chaude et rocailleuse, tube énormissime, mais voyons, bien sûr, c’est elle : Kim Carnes et les yeux de Bette Davis ! Au demeurant, c’est l’ensemble de l’album que l’on peut conseiller : il s’appelle « Mistaken identity » et s’avère vraiment agréable à écouter !

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