Playlists chronologiques – 1974, année oubliée…

Dans le cadre des playlists constituées chronologiquement –et arbitrairement de 1964 à 2020– , j’avais malencontreusement oublié 4 années : 1969, 1974, 1975 et 2004. Erreur que je continue à progressivement réparer en poursuivant par l’année 1974 !

Hector Berlioz – Symphonie fantastique – RCO Amsterdam, Colin Davis
Sparks – Kimono My House
Edvard Grieg – Pièces lyriques – Emil Gilels
Rory Gallagher – Irish Tour
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Dimanche à l’opéra – Mozart, Die Zauberflöte

« La Flûte enchantée » (Die Zauberflöte) est un « Singspiel » –grosso modo : la forme allemande de l’opéra comique français, avec alternance d’airs et de dialogues– composé par Wolfgang Amadeus Mozart sur un livret d’Emanuel Schikanederentre autres directeur du théâtre où se déroula la première de l’oeuvre, et titulaire du rôle de Papageno à cette occasion-. Créé en 1791, cet opéra est l’une des œuvres les plus célèbres et les plus appréciées de Mozart. Il combine des éléments de conte de fées, et de philosophie maçonnique, l’ensemble créant une histoire qui se veut vaguement ésotérique mais est en réalité, au moins à mes oreilles, d’une naïveté assez confondante ! Nonobstant, c’est le seul opéra de Mozart que j’apprécie réellement et que je suis capable d’écouter en entier sans m’ennuyer. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

L’histoire de « La Flûte enchantée » se déroule dans un royaume mythique, à une époque non définie, et met en scène une série de personnages colorés, chacun représentant différents aspects de la nature humaine et des idéaux philosophiques.

• Acte I : l’opéra s’ouvre avec le prince Tamino poursuivi par un serpent. Il est sauvé par les trois dames de la Reine de la Nuit. Tamino s’évanouit, et les trois dames vont chercher de l’aide. Papageno, un chasseur d’oiseaux, apparaît et prétend avoir tué le serpent. Les trois dames reviennent et punissent Papageno pour son mensonge en lui fermant la bouche avec un cadenas. Elles montrent à Tamino un portrait de Pamina, la fille de la Reine de la Nuit, et Tamino tombe immédiatement amoureux d’elle. La Reine de la Nuit apparaît et demande à Tamino de sauver Pamina, qui a été enlevée par Sarastro, un prêtre qu’elle décrit comme un homme cruel.
Tamino accepte et reçoit une flûte enchantée pour l’aider dans sa quête. Papageno, dont le cadenas a été retiré, reçoit un carillon magique et est chargé d’accompagner avec Tamino. Tamino et Papageno partent à la recherche de Pamina, guidés par trois garçons espiègles. Ils arrivent au temple de Sarastro, où ils apprennent que Sarastro n’est pas un tyran mais un sage prêtre. Tamino est impressionné par la sagesse et la bonté de Sarastro et décide de rejoindre son ordre. Pamina, quant à elle, est gardée par Monostatos, un serviteur de Sarastro, mais elle est sauvée par Papageno.

• Acte II : Sarastro décide que Tamino doit passer une série d’épreuves pour prouver sa valeur et sa sagesse avant de pouvoir épouser Pamina. Tamino et Pamina sont séparés et doivent surmonter divers défis, y compris le silence et le feu, pour prouver leur amour et leur vertu. Pendant ce temps, Papageno, qui rêve de trouver une compagne, rencontre une vieille femme qui se transforme en une jeune et belle Papagena, mais seulement s’il promet de lui être fidèle.
La Reine de la Nuit, furieuse que Tamino ait rejoint Sarastro, apparaît et tente de convaincre Pamina de tuer Sarastro. Pamina refuse, et la Reine de la Nuit est bannie. Tamino et Pamina réussissent leurs épreuves et sont réunis. Papageno, après avoir surmonté sa propre épreuve, est réuni avec Papagena. L’opéra se termine par une célébration de la sagesse, de la vertu et de l’amour triomphant. Sarastro bénit les couples, et tous chantent les louanges de la lumière et de la vérité.

« La Flûte enchantée » peut simplement s’écouter comme un conte de fées, mais Mozart et Schikaneder ont également voulu créer une oeuvre riche en symbolisme et en éléments philosophiques.
• Symbolisme maçonnique : Mozart et Schikaneder étaient tous deux francs-maçons, et « La Flûte enchantée » est imprégnée de symbolisme maçonnique. Le temple de Sarastro, les épreuves de Tamino et les thèmes de la lumière et de la vérité sont tous des éléments qui reflètent les idéaux maçonniques de l’époque. Sarastro représente la sagesse et la vertu, tandis que la Reine de la Nuit incarne l’obscurité et la tromperie.
• Dualité du bien et du mal : l’opéra explore la dualité entre le bien et le mal, la lumière et l’obscurité. La Reine de la Nuit, bien qu’elle soit la mère de Pamina, est dépeinte comme une figure maléfique, tandis que Sarastro, bien qu’initialement décrit comme un tyran, est révélé comme un sage bienveillant. Cette inversion des attentes souligne la complexité morale de l’œuvre.
• Quête de la sagesse et de l’amour : la quête de Tamino pour sauver Pamina est aussi une quête de sagesse et de vertu. Les épreuves qu’il doit surmonter symbolisent les défis que chacun doit relever pour atteindre l’illumination et la vérité. L’amour entre Tamino et Pamina est présenté comme une force purificatrice qui les aide à surmonter ces épreuves.

La musique de Mozart pour « La Flûte enchantée » est à la fois complexe et accessible. Les arias de la Reine de la Nuit, avec leurs vocalises impressionnantes, contrastent avec les mélodies plus simples de Papageno et Pamina. La flûte enchantée elle-même joue un rôle central, symbolisant la magie et la transformation. Malgré ses thèmes sérieux, « La Flûte enchantée » est également plein d’humour et de naïveté. Le personnage de Papageno, avec ses chansons légères et son caractère espiègle, apporte une touche de légèreté à l’opéra. Son désir simple de trouver une compagne et son carillon magique ajoutent une dimension comique à l’histoire.

La version écoutée aujourd’hui est une bonne version « traditionnelle », enregistrée avec grand soin en 1964, très bien dirigée par « herr Professor Doktor » Karl Böhmil appréciait particulièrement qu’on l’appelle par son titre de docteur en droit…– et bien chantée –avec la majorité des interprètes-vedettes de l’époque en Allemagne, même si personnellement, je trouve le Papageno de Dietrich Fischer-Dieskau bien univoque et manquant singulièrement d’humour…-. Les dialogues sont dits par des acteurs, comme c’était souvent le cas, au disque, à l’époque en Allemagne : c’est une drôle d’habitude qui heureusement n’a pas perduré ! Elle est communément considérée comme l’une des « versions de référence » de l’oeuvre et a souvent été rééditée dans différents formats, y compris récemment en Blu-ray audio.

Surprise arrivant en même temps que la pluie !

C’était trop beau et ça ne pouvait donc pas durer : l’épisode pré-estival que nous connaissions depuis quelques jours s’est brutalement interrompu avec le retour, à l’aube, de la pluie et d’une petite – et toute relative– fraîcheur, qui tranche cependant avec les 30 degrés atteints hier après-midi !
En mai, faisant néanmoins ce qu’il me plaît, j’ai dégoté la petite surprise que vous trouverez ici : laissez-vous surprendre, ça vaut vraiment le coup !

 

Balade européenne – Aujourd’hui : le quartier européen

Petite promenade matinale et récapitulative, sous un soleil déjà estival à travers le quartier européen et ses institutions, en longeant l’Ill et l’Aar : profusion de cygnes et de cygneaux ainsi que de canards et de canetons : c’est de saison !
C’est beaucoup plus paisible que la manif’ du 1er mai telle qu’elle s’est déroulée ici hier ; par le passé une déambulation familiale et festive et désormais gangrénée par les « Free Gaza » et même des appels à l’intifada ; même plus de respect pour les travailleurs en ce jour qui leur est dédié… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Playlists chronologiques – 1969, année oubliée…

Dans le cadre des playlists constituées chronologiquementet arbitrairement de 1964 à 2020– , j’avais malencontreusement oublié 4 années : 1969, 1974, 1975 et 2004. Erreur que je vais progressivement réparer en commençant par l’année 1969 !

Johannes Brahms – Concerto pour piano n°1 – Claudio Arrau ; Concertgebouw Amsterdam, Bernard Haitink
The Butterfield Blues Band – Keep On Moving
Nicolo Paganini – Concertos pour violon 1&2 – Shmuel Ashkenasi ; OS Vienne, Heribert Esser
The Beatles – Abbey Road -Anniversary Edition-
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Balade européenne – Aujourd’hui : la CEDH

La Cour européenne des droits de l’homme –CEDH-, dont le siège est à Strasbourg, est une émanation du Conseil de l’Europe –et non pas de l’Union européenne– et a pour objet de veiller au respect de la Convention de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales, plus connue sous le nom de « Convention européenne des droits de l’homme », ouverte à la signature à Rome le 4 novembre 1950, et entrée en vigueur le 3 septembre 1953. La Convention a concrétisé certains des droits et libertés inscrits dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et créé une juridiction internationale compétente pour condamner les Etats ne respectant pas leurs engagements.

La Cour européenne des droits de l’homme est composée d’un nombre de juges égal à celui des 46 États parties à la Convention. Les juges sont élus par l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, à partir de listes de 3 noms proposées par chaque État. Ils sont élus pour un mandat de 9 ans, non renouvelable. Ces juges siègent à titre individuel et ne représentent pas leur État. Ils sont totalement indépendants et ne peuvent exercer aucune activité incompatible avec leur devoir d’indépendance et d’impartialité. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.


Depuis lundi 28 avril, c’est un Français qui est Président de la CEDH : pour autant, je ne suis pas persuadé que de nombreux râleurs cessent de critiquer à tout-va ses décisions –alors que la France n’est pas, et de loin, le pays le plus condamné par cette instance-.

Playlist « Rock psychédélique »

Le rock psychédélique est un genre qui a émergé dans les années 1960, principalement sur la côte ouest des États-Unis, et notamment à San Fransisco. Il est caractérisé par une musique qui cherche à reproduire et à amplifier les effets des expériences psychédéliques, le plus souvent induites par des substances hallucinogènes comme le LSD –diéthyllysergamide-. Il est marqué par quelques particularités :
• des sons expérimentaux : utilisation de techniques de studio innovantes : enregistrements inversés, rotation de phase, échos et réverbération artificielle, distorsions, ainsi qu’un instrumentarium varié et original pour créer des paysages sonores inhabituels ;
• des structures de chansons peu conventionnelles : émancipation du schéma traditionnel couplet-refrain-couplet, les morceaux peuvent être longs et inclure des sections improvisées, des changements de tempo et des mélodies plus complexes ;
• des thèmes lyriques : les paroles abordent régulièrement des sujets comme l’exploration intérieure, les états modifiés de conscience par l’utilisation de substances, la spiritualité, des visions surréalistes…
• des influences culturelles : le mouvement psychédélique était étroitement lié à la contre-culture des années 1960 et le « Summer Of Love« , qui prônait la paix, l’amour, et la liberté individuelle.
La playlist de ce jour est tout-à-fait représentative du rock psychédélique. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand

• Jefferson Airplane – Surrealistic Pillow – 1967 ****

« Surrealistic Pillow » est le deuxième album de Jefferson Airplane et le premier avec la chanteuse Grace Slick, l’icône féminine du rock psychédélique. Il jouit depuis d’une réputation exceptionnelle et persistante –que je ne comprends pas tout-à-fait, personnellement…C’est un très bon album, mais pas un album exceptionnel-, notamment grâce aux deux singles qui en furent extraits : « Somebody To Love » et « White Rabbit ». Musicalement, on est plus proche du folk-rock que de l’acid rock présent sur les trois autres albums de cette playlist.

• 13th Floor Elevators – The Psychedelic Sounds of the 13th Floor Elevators – 1966 *****

« The Psychedelic Sounds of the 13th Floor Elevators » est non seulement l’un des albums précurseurs du genre, mais aussi le premier à utiliser le terme «psychedelic» dans son titre. Premier album du groupe, hautement influencé par les drogues hallucinogènes –LSD en tête– il reste, aujourd’hui encore, le plus bel exemple du psychédélisme texan. L’album « On The Right Track Now » du groupe français The Vietnam Veterans –1983, un de mes albums français préféré– est un hommage appuyé aux 13th Floor Elevators. Entre séjours en prison ou internement en hôpital psychiatrique des membres du groupe, celui-ci ne survivra pas longtemps sous sa forme originelle.

• Grateful Dead – Anthem Of the Sun – 1968 ***

C’est le deuxième album du groupe, conçu pour simuler un trip sous LSD et qui s’éloigne complètement de ses origines bluesy/country. L’album est réalisé à partir de collages de bandes de studio et de bandes enregistrées en concert, avec l’emploi d’instruments aussi variés et inattendus que le piano préparé, le kazoo, le clavecin ou le güiro. Aussi bizarre qu’étrange et, à mes oreilles, il s’agit du moins accessible des albums du groupe.

• Country Joe & The Fish – I-Feel_Like_I’m-Fixing-To-Die – 1967 *****

Avec « Electric Music For The Mind And The Body », album du même groupe qui précède celui-ci de quelques mois, voici le plus bel exemple, à mes oreilles, du rock psychédélique issu de la West Coast.


Construction encore relativement classique des chansons, paroles résolument « flower-power » ou plus provocatrices de Country Joe –ses parents étaient communistes et son prénom, Joseph, lui fut donné en hommage à Staline !– et guitare sinueuse et torturée du Fish –Barry Melton, qui fut un temps maoïste, d’où son surnom– ont permis de réaliser, la même année, ces deux merveilleux disques.

L’extrait sonore proposé est l’un des très rares exemples d’utilisation d’un instrument complètement bizarre : la cruche électrique !

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Balade européenne – Aujourd’hui : le Parlement européen

Le Parlement européen est l’instance élue –contrairement à une idée bien établie chez des Français râleurs…– où se réunissent les 720 députés représentant les 27 pays et les 450 millions d’habitants de l’Union Européenne. Notamment, les députés votent les lois européennes, négocient les accords commerciaux internationaux et établissent le budget de l’Union européenne.
Les sessions se tiennent alternativement à Bruxelles ou à Strasbourg, dont le parlement est ici vu de l’arrière, depuis l’Ill. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Playlist « Bruits de guerre »

La playlist du jour présente trois oeuvres guerrières, dont les deux premières relatent des défaites napoléoniennes !
Napoléon aura inspiré bien des compositeurs , et en premier lieu Beethoven, qui, non content d’avoir supprimé rageusement toute mention du consul Bonaparte de sa symphonie héroïque, a commis une oeuvre de circonstance, assez peu géniale, avec mousquets et hymnes guerriers, à l’occasion de sa défaite lors de la bataille de Vitoria, qui soldait le retrait de l’armée française en Espagne, entamé en 1812. Idéal pour tester la stéréophonie : les troupes françaises arrivant dans une enceinte, les troupes anglaises dans l’autre !
La même année, les troupes de l’empereur français se retirait avec perte et fracas de Russie, et Tchaïkovsky commémore bruyamment la victoire russe dans sa celèbre « Ouverture Solennelle 1812 », avec canons, cloches et autres cavalcades ! L’oeuvre est également très réputée chez les audiophiles pour tester leur chaine Hi-Fi, les cloches et les canons étant redoutables dans cette perspective, et notamment dans cette version, très démonstrative dans cette optique !
La Russie soviétique est aussi à l’honneur dans la septième symphonie de Shostakovich, écrite en décembre 1941 pour célébrer la résistance de la population sur les troupes allemandes lors du long siège de Léningrad –900 jours entre 1941 et 1944, près de 2 millions de morts-.  Des trois oeuvres écoutées ce jour, ce’st la plus réussie à mes oreilles ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

• Beethoven – La victoire de Wellington – OP Berlin, Karajan – 1970 ***
• Tchaïkovsky – Ouverture solennelle 1812 – OS Minneapolis, Dorati – 1958 ***
• Shostakovich – Symphonie n°7 – OP Leningrad, Jansonss – 1988 *****

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La 5G à la rescousse !

Depuis ce matin, je n’ai plus de connexion internet : sans doute les travaux de voirie sont-ils responsables, une fois encore, d’un arrachage des faisceaux de fibre ? C’est la troisième fois que cela arrive en deux ans…Heureusement, la 5G est venue à notre secours et nous ne sommes pas totalement coupés du monde !

Edit du lendemain : la connexion a été totalement réparée le soir-même juste avant 19:00.

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