Et hop ! C’est dans la boîte !

Le dernier album des Cure, « Songs Of A Lost World », outre qu’il est meilleur à chaque écoute, comporte quelques chansons dont les lignes de basse tombent vraiment très bien sous les doigts et sont simples à jouer, mais redoutablement efficaces !
Le plus difficile est de trouver le bon réglage de l’ampli –le mien est loin d’être exceptionnel et commence à dater quelque peu…– pour ajuster au mieux le son… Je vous en propose une à titre d’exemple !

,

Brahms à l’ancienne

Je me suis tourné aujourd’hui vers des enregistrements antédiluviens ou presque pour une série playlist composée des quatre symphonies de Brahms, que j’apprécie sans excès –mais plus désormais que par le passé cependant-. Tous ces enregistrements bénéficient d’un remastering soigné et ont beaucoup gagné en qualité sonore lors de leur réédition en CD –le premier de la playlist n’était paru qu’en 78 tours !-, les interprétations retenues sont toutes de belle qualité !

Symphonie n°1 – Concertgebouw Amsterdam – Karajan, 1943
Symphonie n°2 – Philharmonia Orchestra – Karajan – 1955
Symphonie n° 3 – NBC Orchestra – Toscanini – 1955
Symphonie n°4 – OP Berlin – De Sabata – 1939
Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

, ,

Cinq ans plus tôt… Drôle d’anniversaire !

… le monde a peur, un vent de panique venu de Chine prend de l’ampleur, la France entre en guerre contre un virus et les autorités décrètent un confinement général : tous aux abris, toutes affaires cessantes, et télétravaillera qui pourra ! Qui s’en souvient encore ?
C’était il y a cinq ans et un jour exactement, à retrouver ici.

Playlist « Seconde chance » – Mozart

Mozart, divin Mozart… Pas si divin que ça à mes oreilles, plutôt rétives à ce musicien –j’apprécie quelques symphonies ou concertos pour piano, l’un ou l’autre opéra à petite dose, et puis c’est à peu près tout…-, et, pourtant, ce n’est pas faute d’essayer de m’y consacrer sporadiquement, pour avoir si, enfin, je peux y accrocher… Ce ne sera pas encore pour cette fois, décidément, avec cette série de trois albums consacrée à l’essentiel des concertos pour instruments à vent qu’il composa. Ils sont extraits d’un coffret disponible en son temps pour une bouchée de pain, et qui fut épuisé très rapidement –à tel point que l’éditeur fut très surpris du succès phénoménal de l’entreprise-, malgré une ligne éditoriale des plus basique. De rares exemplaires désormais en vente en occasion sont parfois disponibles, à des tarifs le plus souvent très au-delà du prix neuf initial –cf. cliquer sur l’imagette de droite pour la voir en plus grand-.
Pour l’anecdote, c’est le succès de ce coffret et celui de son frère jumeau consacré aux oeuvres chorales qui poussa quelques années plus tard Deutsche Grammohon et le groupe Universal à publier l’intégrale des enregistrements du chef paru sous l’étiquette jaune –sous forme de quatre coffrets distincts, d’abord, puis d’un énorme coffret plus tardivement : tous épuisés également-.

Les interprétations vont de l’excellent –les concertos pour cor : l’album est entré dans la légende très rapidement après sa parution et constitue, aujourd’hui encore, une référence– au convenable –les autres concertos de cette playlist– , dans un style désormais suranné : orchestre assez important dominé par les cordes, très belles sonorités mais ensemble assez lisse et refus des aspérités : tout ce qui a presque toujours singularisé le Mozart du chef autrichien.
Chaque année, Karajan enregistrait régulièrement et alternativement pour EMI et Deutsche Grammophon un certain nombre de disques à Saint-Moritz, en Suisse, durant l’été, où il faisait venir un nombre réduit de musiciens de son orchestre berlinois –qui, paraît-il, se battaient pour avoir la possibilité de participer à ces sessions-, généralement pour des albums concertants, qui permettait à ses musiciens de s’exprimer en tant que solistes : cette série d’albums fait partie de ces enregistrements, parmi lesquels il me reste encore à écouter des concertos pour clarinette et pour basson, afin de compléter cette série estivale : mais point trop n’en faut !

4 concertos pour cor et orchestre – Denis Brain, cor – Philharmonia Orchestra – 1953 ***, c’est peut-être un disque de légende, mais les oeuvres me parlent assez peu en réalité !
Concerto pour flûte, concerto pour flûte – Andreas Blau, OP Berlin – 1971 **
Concerto pour flûte et harpe – James Galway & Fritz Helmis, OP Berlin – 1971 ***
Concerto pour hautbois – Lothar Koch, OP Berlin – 1971 **
Symphonie concertante – Steins, Star, Hauptmann, Braun, OP Berlin – 1971 ***
Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

,

Dimanche à l’opéra – Aïda, de Giuseppe Verdi

Ma séance lyrique dominicale est à nouveau consacrée aujourd’hui à un opéra italien, en lien avec les notules précédentes liées au legs viennois pour la firme de Decca d’Herbert Von Karajan. -Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Aïda est un opéra en quatre actes composé par Giuseppe Verdi sur un livret d’Antonio Ghislanzoni, basé sur un scénario de l’égyptologue français Auguste Mariette –oui oui, celui de Boulogne-Sur-Mer, dont je vous ai déjà un peu parlé lors de mes vacances estivales-. Celui-ci fut par ailleurs régulièrement consulté pour apporter une touche de réalisme historique à cette fresque antique, notamment pour les détails de mise en scène lors de la création mondiale de l’ouvre, au Caire, en 1871.

L’histoire se déroule dans l’Égypte ancienne, sur fond de guerre avec l’Ethiopie, et met en scène un triangle amoureux tragique entre Radamès, un capitaine égyptien, Aïda, une princesse éthiopienne fille du roi Amonasro réduite en esclavage au service d’Amneris, la fille du Pharaon, qui est également amoureuse de Radamès.
Au premier acte, Radamès apprend qu’il sera le commandant des armées égyptiennes contre les Éthiopiens. Il rêve de gloire et de victoire, espérant ainsi gagner la main d’Aïda, dont il est secrètement amoureux. Amneris, qui soupçonne les sentiments de Radamès pour Aïda, est jalouse mais cache ses émotions.
Au deuxième acte, les Égyptiens célèbrent leur victoire sur les Éthiopiens. Aïda est déchirée entre son amour pour Radamès et sa loyauté envers son peuple. Son père, Amonasro, le roi d’Éthiopie, est capturé et amené en Égypte. Il manipule Aïda pour qu’elle découvre les plans militaires égyptiens afin de libérer leur peuple.
Au troisième acte, Radamès, tiraillé entre son devoir et son amour, révèle à Aïda le chemin que prendra l’armée égyptienne. Amonasro, caché, entend la conversation et se réjouit de cette trahison qui pourrait sauver son peuple. Cependant, Amneris, toujours jalouse, surprend leur conversation et dénonce Radamès comme traître.
Au quatrième acte, Radamès est jugé et condamné à être enterré vivant. Amneris, désespérée, tente de le sauver en renonçant à son amour, mais Radamès préfère la mort à la trahison de son honneur. Aïda, secrètement, se cache dans la tombe pour mourir avec Radamès, scellant ainsi leur amour éternel dans la mort.

Aïda est l’un des opéras les plus célèbres de Verdi, notamment pour son intensité dramatique. Le compositeur italien utilise un orchestre important et fit même fabriquer six « trompettes égyptiennes » pour apporter une touche exotique –revue et corrigée selon le XIXè siècle…– à sa partition. Verdi utilise également ponctuellement des motifs récurrents associés à des personages ou des idées –thème de la fatalité par exemple-, mais cette utilisation reste beaucoup moins développé que l’usage du « Leitmotiv » chez Wagner. Les choeurs sont imposants et la « Marche Triomphale » les mobilise de puissamment.

La première version de Karajan, enregistrée en 1959 avec l’orchestre philharmonique de Vienne, reste considérée, aujourd’hui encore, comme l’une des plus réussies de la discographie très abondante de l’oeuvre. Elle donne à entendre le gratin des chanteurs de l’époque –Renata Tebaldi, Carlo Bergonzi, Giuletta Simionato…-, tous portés par le chef qui insuffle à la partition un souffle puissant et monumental, malgré des tempi plutôt lents.
Le producteur John Culshaw, fidèle à son habitude, mobilise tous les effets possibles et imaginables pour apporter apporter une touche de réalisme et de spectaculaire dans le cadre d’une écoute stéréophonique au disque : effet ping-pong, profondeur factice, gamme dynamique artificielle…
Dans ma discothèque figurent trois autre versions : la seconde de Karajan, enregistrée pour EMI en 1980, à la prise de son aussi artificielle, mais selon d’autres critères, avec de jeunes chanteurs que le chef appréciait et dirigea très régulièrement ; la version –tonitruante à mon goût– de Georg Solti, avec un excellent plateau vocal, grande concurrente de celle écoutée ce jour, également chez Decca ; enfin, la version de Jonel Perlea, enregistrée à Rome en 1955 pour RCA, et réunissant un plateau somptueux également : cette version marqua son époque.

Pour autant, malgré cette présence « abondante », Aida n’est pas une oeuvre que j’écoute très souvent : à très petite dose, c’est supportable, mais le monde de l’opéra italien me reste assez étranger en général !

, , ,

C’était il y a trois ans exactement…

… jour pour jour ! Outre le fait que j’y ai été choyé et dorloté  –et percé comme un arrosoir à force de prises de sang pluri-quotidiennes… – pendant précisément vingt-trois jours, dont le week-en de Pâques, c’est de très loin le pire restaurant où j’ai mangé, malgré, la qualité indéniable du service ! Ce qui est marrant, c’est que c’est le principal souvenir qu’il m’en reste ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Devinette orange !

L’objet de cette devinette est très simple :
tu cliques sur cette image pour la voir en plus grand ;
passée une phase d’étonnement face à cette drôle de chenille orange, tu supputes :
– s’il s’agit d’une image réelle ou d’une création due à l’intelligence artificielle…
– ce que ça pourrait bien être, le cas échéant !
– et à quoi ce peut-il bien servir ?

A vos claviers !

Création mondiale pour Diablotin insomniaque

Mes nuits sans sommeil, suite… Je n’aurais pas pu en rêver –pour cela, il faut dormir !-, mais ils l’ont fait ! Une création mondiale rien que pour moi !

Les variations Goldberg, de Bach, font partie des oeuvres de chevet que j’écoute régulièrement la nuit, dans une des innombrables versions qui garnissent ma discothèque. Le jour du retour du printemps, en création mondiale, donc, elles seront données dans une version mise en scène -cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-, dans une église du 13ème siècle sur les bords de l’Ill –un temple luthérien depuis le début du 16ème siècle, abritant notamment un orgue Silbermann-, à l’architecture sobre mais bizarre –un clocher trapézoïdal qui brise la perspective et l’alignement. 

Interpréter Bach dans cette église fait partie d’un patrimoine historique de longue date : son choeur, dont l’existence remonte au 19ème siècle, est très réputé et c’est, notamment, ici qu’est donnée chaque année une Passion du compositeur à Pâques, et les plus grands chefs –Wilhelm Furtwängler, John Eliott Gardiner ou Charles Munch…– y ont contribué.

,

Playlist « Karajan, l’héritage Decca », suite

En complément de mes récentes écoutes dominicales… Ainsi, les mêmes commentaires que précédemment s’appliquent à cette série d’enregistrements, réalisés durant la même période avec le même orchestre et pour le même label ! Même si elle n’est pas très originale, une très belle playlist dans son ensemble !

Piotr Tchaïkovsky – Le lac des cygnes ; La belle au bois dormant, suites – Mars 1965 *****
Piotr Tchaïkovsky – Roméo et Juliette – Janvier 1960 ****
Richard Strauss – Till Eulenspiegel ; Mort et transfiguration – Don Juan – Juin 1960 *****
Johannes Brahms – Symphonie n°1 – Mars 1959 ****
Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

, , , ,
Retour en haut