Playlist pour passer le pont !

Le pont envisagé, c’est celui de l’Ascension, évidemment, qui m’offre un peu de temps pour égayer mes oreilles. Du coup, le mot du jour est « Bridge », sachant que je ne connais pas assez la chanson française pour y identifier des histoires de pont ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

On trouvera donc, dans cette playlist :
un live de Status Quo -le groupe préféré du nouveau roi d’Angleterre, selon une légende bien établie ! -, pas génial, mais qui comporte le remuant « Burning Bridges » ;
la jolie chanson « Like A Bridge Over Troubled Water » du duo vocal Simon And Garfunkel, qui connut son heure de gloire durant les seventies en proposant d’aimables bleuettes très harmonieuses ;
une version live de « Seven bridges Road » d’Eagles, sur un double-album compilation très inégal, dont l’écoute intégrale d’une seule traite ne m’est personnellement pas possible…
Un album assez anecdotique des Rolling Stonesc’est moi qui le dis-, « Bridges To Babylon », que je n’ai pas dû écouter plus de cinq fois intégralement ! A vrai dire, je le connais très mal…

Une playlist certes adaptée au pont de cette fin de semaine,
mais qui n’est pas très fameuse à vrai dire !

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Surprise royale

Puisque l’époque s’y prête : un couronnement, du muguet et des ponts… C’est ici, assez en retard il est vrai, du fait d’un encombrement d’agenda ces dernières semaines et pour quelques semaines encore !
C’est aussi assez copieux et c’est beau !

ENJOY !

Playlist « Cette année-là – 1993 »

Bach – Cantates BWV 85 ; 183 ; 199 ; 175 – Schlick, Schroll, Pregardien, Schwarz – Ch. Leipzig, Ensemble baroque de Limoges – Coin
Neil Young – Unplugged
The Meteors – The best f The Meteors
Waldteufel – Bal au second Empire – OP Strasbourg – Guschlbauer
Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

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Playlist « Jeune virtuose de la baguette »

La playlist du jour, assez courte, est consacrée à un coffret que j’avais acheté il y a quelques temps déjà sur la boutique en ligne italienne, où il était encore accessible à prix réduit –ce n’est plus le cas désormais : en France ou ailleurs en Europe : il est nettement plus cher (quasiment le double), en ces temps d’inflation galopante-. Bien que présent sur mes étagères depuis deux ans, je ne l’ai pas encore totalement apprivoisé, et l’occasion était donc belle de le côtoyer d’un peu plus près. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Consacré « star de la baguette » très tôt dans sa carrière, il connut une ascension fulgurante, doublée, dès la fin des années 60, d’un manque de reconnaissance assez fermement établi en France, pour des raisons qui me semblent dépasser l’entendement. Sa carrière discographique est très importante : le coffret du jour propose les premiers enregistrements parus chez Deutsche Grammophon, mais il enregistra l’essentiel de sa discographie chez CBS-Sony, avec quelques entorses chez HMV-EMI ou Decca –une très belle intégrale des symphonies de Sibelius avec Vienne pour cette dernière firme-.

Le premier disque écouté comporte des pièces plutôt virtuoses et sonores, pas inoubliables mais pas désagréables non plus et qui conviennent très bien à ce remarquable technicien de la baguette, à la battue très claire et immédiatement lisible, qu’était le chef américain –une violoniste de l’orchestre de Paris m’a affirmé il y a plusieurs années que la mémoire prodigieuse et l’infaillibilité technique de Lorin Maazel constituait de très loin son meilleur souvenir de musicienne d’orchestre-.
Comme je suis généralement assez hermétique aux symphonies de Brahms, je ne porterai pas de jugement sur cette troisième symphonie : son écoute m’a suffisamment contenté pour que je ne passe pas rapidement à autre chose, sans laisser de souvenir particulièrement marquant non plus !
La « Symphonie Inachevée » de Schubert fut la première oeuvre que Maazel donna en concert, à l’âge de huit ans ! Elle est reprise sur le troisième disque, accompagnée de la quatrième « Symphonie Tragique ». Le coffret comporte par ailleurs une quasi-intégrale des symphonies du compositeur, à une époque où, hors la 8 et dans une moindre mesure la 9,  elles étaient encore très peu enregistrées. A part l’Inachevée, les symphonies de Schubert me sont à peu près aussi étrangères que celles de Brahms –et cette « Tragique » est presqu’assommante par moment, avec son finale qui semble interminable, cf. extrait ci-dessous-… Pour autant, je compte bien arriver à la fin du disque !

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Devinette-anniversaire

Le magazine « The Gramophone », devenu « Gramophone » en juin 1969, fête au mois d’avril 2023 son centième anniversaire : un siècle d’existence, donc, et l’intégralité des numéros parus depuis cette date et tous accessible, sur abonnement, grâce à un système de numérisation des archives, dont une très grande partie est par ailleurs très soigneusement indexée. –Cliquer sur l’image de droite pour voir le prologue de son premier numéro-.

Son créateur, Compton McKenzie, était un romancier écossais très célèbre en son temps et au Royaume-Uni, sans doute agent des services secrets en Grèce durant la première guerre mondiale, membre fondateur du parti national écossais –SNP– et amoureux des îles méditerranéennes et de son Vocalion –image à la fin de cette notule-, qu’il voulait agrémenter des meilleurs disques.

Au fil de ce siècle donc, on pourra suivre avec un intérêt curieux :
l’évolution du système monétaire en Grande-Bretagne ;
la crise du prix du papier durant la seconde guerre mondiale ;
le passage du cylindre au 78 tours, puis le passage d’icelui au long player –33 tours-, avant d’aboutir hier à l’invention du Compact Disc et, aujourd’hui, au streaming ;
l’évolution du matériel d’écoute tout au long du siècle et, en corollaire, l’évolution des techniques d’enregistrement : acoustique puis électrique, monophonique puis stéréophonique, voire quadriphonique, analogique ou numérique;
évidemment, l’histoire de l’interprétation par le disque ;
la critique du premier album des Rolling Stones ;
l’évolution des procédés publicitaires depuis cent ans ;
l’évolution de la langue anglaise depuis un siècle.

L’objet de la devinette de ce jour est de trouver, dans la liste ci-dessus, l’intrus, ou les intrus, s’il y en a !

A vos claviers !

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