Des origines au retour aux sources ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand, et sur l’extrait, qui l’illustre à merveille, à vous de deviner pourquoi…-.
Du ska au reggae, en passant par le rocksteady, donc… Musicalement, le meilleur ne se situe pas forcément où on pourrait le croire –l’album de Lee « Scratch » Perry est sans doute le vrai joyau de cette playlist-… Pour le message spirituel, c’est autre chose : n’est pas rastafari qui veut, mais ceci est une autre histoire, qui vaut la peine d’être connue !
Hier, en balade dans le plus célèbre parc de la ville, vert et joliment aménagé, nous avons été confrontés à des cohortes d’enfants, d’adolescents et d’adulescents qui semblaient à la poursuite de leur téléphone portable ! Assez cocasse, comme moyen de déplacement !
C’est la nouvelle mode, elle semble faire fureur ces deniers jours… Il y en avait partout et on aurait pu croire, dans un premier temps, que cet immense troupeau se rendait à quelques manifestation estivale : que nenni ! Ils étaient à l’affût ou à la chasse…
D’ailleurs, depuis quelques jours, toute la presse, y compris la plus sérieuse, multiplie les articles à ce sujet, et, si vous voulez vous lancer, le mieux, c’est encore d’aller lire ça –au moins, vous ne pourrez pas dire qu’on ne vous a pas expliqué !-.
C’était hier soir et c’était bon ! Tu allumes le four à bois, tu y déposes une à une tes flammekueche, tu laisses la flamme lécher le bord de la tarte, tu sors et tu dégustes !
Pour la recette, rien de plus simple :
tu fais une pâte à pain sans levain, que tu étales fin fin fin –c’est le seul aspect un peu sportif de la chose, ta pâte étalée doit être de l’ordre du millimètre…-.
tu y dépose ton appareil –mélange crème – fromage blanc et un peu d’huile de colza, plus sel et poivre– que tu recouvres de lardons et d’oignons émincés fin fin fin eux aussi;
tu déposes dans le four chaud chaud chaud pendant très peu de temps : quand les bords commencent à noircir, tu sors ta tarte et tu la manges, mais pas n’importe comment : les couverts sont bannis, et tu enroules sur elle-même ta part de tarte pour qu’elle reste chaude !
tu savoures avec une bière –pour les plébéiens– ou, bien mieux, avec un verre d’Edelzwicker !
Vous pouvez voir le collage en meilleure résolution ici. Evidemment, les conditions de lumière sont rarement idéales dans une cathédrale, mais je suis assez content du rendu de la photo de l’horloge astronomique…
C’était hier soir, et c’était très beau –et très visible en plus : du fait d’une météo incertaine, le public était plus clairsemé que d’habitude-. Si vous passez par ici, n’hésitez pas : c’est encore bien mieux en vrai ! Le spectacle dure 15 minutes et 5 séances sont prévues chaque soir. Et si vous avez le temps de visiter la cathédrale avant, cela peut être utile pour observer la mise en scène de certains éléments au service d’une narration symbolique vraiment réussie.
Ça faisait longtemps que je n’avais plus soumis à votre sagacité une petite devinette ! Celle-ci est assez facile, sans l’être trop : il s’agit simplement de trouver le groupe interprétant cet extrait.
Vous allez entendre un groupe fan à la fois des Beatles et des Rolling Stones –c’est donc possible ?!-, qui essaya, souvent avec talent, de combiner les deux styles : une rythmique marquée par un riff efficace et un solo assez inspiré par George Harrison –plutôt mélodique, donc, mais avec un son un peu moins fluet néanmoins-, issu en droite ligne de la technique « ligne claire » propre à Hank Marvin –cliquer sur le lien pour retrouver ce morceau qui a fait la joie de tous les apprentis guitaristes, petits ou grands : simple, efficace, et précurseur-.
Prêt ? Partez Cliquez ! Comme à chaque fois, une jolie surprise sera remise au vainqueur de ce petit jeu estival.
La playlist de ce jour, qui vise à affronter une petite canicule qui semble s’installer depuis quelques jours, est consacrée à des oeuvres d’une relative rareté, et qui n’ont pas vraiment intégré le grand répertoire, non parce qu’elles manqueraient de qualités intrinsèques, bien au contraire, mais plutôt pour plein d’autres bonnes ou moins bonnes raisons. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Jean-Féry REBEL (1666 – 1747) a quasiment disparu des radars de la musicologie pendant des siècles, et a bénéficié d’une redécouverte assez tardive, et essentiellement grâce à cette oeuvre, allégorie en musique de la création du monde : « Les élémens », dont je vous avais déjà fait écouter un extrait ici il y a quelques temps. Très belle expression d’une certaine idée du classicisme français !
Les trois autres disques sont consacrés à des musiciens bien plus récents, à cheval entre les 19ème et 20ème siècles. Hans ROTT (1858 – 1884), compositeur autrichien prometteur, mourut trop jeune –25 ans, mais il n’écrivit plus aucune note de musique après ses 20 ans, puisqu’il fut interné à cette date suite à une crise de démence dans un train– pour entrer dans l’histoire. Il ne passa donc pas à la prospérité et fut redécouvert au milieu des années 80 seulement.
Sa symphonie n’en demeure pas moins magnifique –l’une des plus belles du répertoire de cette époque, qui en compte pourtant de remarquables, de Brahms à Bruckner, voire au jeune Mahler…– et mérite largement une écoute attentive ! Ce que je n’avais plus fait depuis longtemps, mal m’en a pris : tout y est réussi, du début à la fin, et l’on ne saurait en dégager un moment plus qu’un autre, tant on est constamment au plus haut niveau ! –Cliquer sur l’extrait ci-dessous pour en juger par vous-même-.
Leevi MADETOJA (1887 – 1947), compositeur finlandais, bénéficie d’un début de reconnaissance tardif.
Finlandais, élève de Sibelius dont il demeure dans l’ombre bien qu’il partage avec lui les mêmes sources d’inspiration, il a composé une oeuvre orchestrale assez limitée –l’ensemble tient sur quatre CD-, qui reste tonale mais de qualité constante et d’écoute agréable.
Le plus connu des quatre –tout est relatif– est sans doute son presqu’exact contemporain Alexander Von ZEMLINSKY (1871 – 1942), musicien viennois et grand pédagogue.
Ayant fréquenté la seconde école de Vienne, il ne s’inscrivit pas, cependant, dans les traces de Schönberg, Berg ou Webern, préférant poursuivre dans une veine expressionniste post-mahlérienne.
Vraiment, une très belle playlist ! Le fait de la redécouverte tardive de ces musiciens implique, par ailleurs des choix éditoriaux plutôt ambitieux et d’excellentes prises de son : tant qu’à proposer du rare, autant le faire le mieux possible, non ?
2016 se poursuit comme elle avait commencé, et, dimanche, on apprenait la mort d’Alan Vega qui est venue allonger la liste des musiciens disparus… Il n’était ni très connu, ni très médiatisé, préférant les voies ingrates de l’underground à celles d’une exposition grand-public trop crue. Et comme l’approche de sa musique n’était pas des plus simples –elle s’avère inclassifiable, tant son répertoire était à la fois varié et, quelques part, erratique-, ça n’aide pas à construire une carrière vraiment populaire.
J’avais eu la chance de le voir en concert ici, dans une petite salle quand il en existait encore une : public plutôt clairsemé, sonorité médiocre, mais concert épatant malgré tout. C’était il y a longtemps –plus de 30 ans, assurément-, et je n’avais pas suivi outre mesure le déroulement de sa carrière, ses disques étant à mes oreilles moins bons et moins intéressants que ses prestations scéniques, marquées par une belle énergie et une voix dont il faisait à peu près n’importe quoi, pourvu qu’elle serve l’expression.
La parution du roman de Sagan : « Aimez-vous Brahms… » provoqua pour l’oeuvre de ce compositeur un engouement populaire en France, dans les années 60, paraît-il.
Pourtant, il me semble qu’il demeure relativement mal connu dans notre pays, hors quelques « tubes » rencontrés ici ou là au travers de quelques publicités, et, plus particulièrement, le mouvement lent de la troisième symphonie, facilement repérable –Gainsbourg s’en servit pour construire la chanson Baby alone in Babylone pour Jane Birkin : ça y est, vous l’avez dans l’oreille ?-.
On en garde par ailleurs, le souvenir d’un gros et vieux monsieur barbu, alors même que de très nombreux portraits que l’on possède du musicien le présentent plutôt jeune, glabre et svelte : certaines images passées à la postérité ont la vie dure !
Quoi qu’il en soit, c’est un des « grands musiciens » que je connais le plus mal pour ma part, et j’ai bien du mal à l’apprécier sur la durée. La playlist de ce jour constitue donc les limites du tolérable pour mes oreilles –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
J’écoute toujours avec beaucoup de plaisir ses deux concerti pour piano, vraiment excellents –bien que cette version du 1er concerto soit très particulière-, mais ses symphonies me semblent déjà moins intéressantes –de la même époque, je préfère largement Bruckner dans le répertoire symphonique-, et je connais mal ses oeuvres pour piano, qui recèlent de vraies beautés pourtant –cf.l’extrait ci-dessous-, faute d’une fréquentation insuffisante sans doute… Et vous, aimez-vous Brahms ?
La musique se vit principalement en concert, même si, à la maison, c’est difficile de faire entrer un orchestre pour soi tout seul !
Heureusement, certains albums sont enregistrés lors d’événements plus ou moins mémorable, et ces enregistrement apportent parfois un supplément d’âme, mais aussi d’autres surprises : parfois, des erreurs d’inattention, des sauts de mémoire, ou simplement des erreurs de doigts chez les pianistes qui entraînent des fausses notes. Ce n’est pas grave en soi, puisque que pour entendre une fausse note, il faut que les autres autour soient bonnes !!! De plus, quand elles s’inscrivent dans la continuité ou le feu d’un discours, elles peuvent passer inaperçues si l’on pas pas fixé l’oeuvre dans ses oreilles ou qu’elles ne sortent pas totalement de la ligne mélodique ou du champ harmonique.
Pour le coup, le premier extrait est joué de manière exacte, même s’il s’agit d’une version –live à Vienne des années 80– que je n’apprécie pas outre mesure : c’est un peu lourd et engoncé à mes oreilles. Mais c’est joué sans erreur de doigts, et vous pourrez vous mettre le court extrait de cette oeuvre très célèbre dans les oreilles.
Le second extrait, lui, provient d’une version enflammée, enregistrée en concert à Prague en 1958. Un piano de feu, bien complété par un orchestre clair et vif. Vous pouvez commencer par entendre le même court passage de piano solo, la réponse de l’orchestre, puis la reprise du piano, et là…
C’est assez formidablement « à côté » pour sauter même aux oreilles les moins aguerries ! Faites l’essai, et vous entendrez : vous ne pouvez pas ne pas entendre ! J’ai failli en tomber de mon fauteuil à la première écoute… Au demeurant, cette version est beethovénienne en diable, et nettement préférable, à mes oreilles, à la précédente.