Elles s’étaient envolées hier pour leur transhumance annuelle, et se sont arrêtées pour quelques minutes sur le blog !
Vous pouvez les écouter dès le début de l’extrait juste en-dessous, et il est même recommandé d’écouter l’extrait jusqu’au à la fin : c’est très beau !
Le travail sur la dynamique est assez exceptionnel –et ça mérite d’être écouté très fort-, tant au sein des choeurs que de l’orchestre, et la musique est d’une beauté diaphane.
Aujourd’hui, premier jour du week-end pascal en nos contrées souriantes, sera consacré à une playlist exigeante : il s’agit d’un album que j’écoute très rarement, car il nécessite à la fois du temps et de la concentration, l’oeuvre étant d’une vraie complexité ardue et d’une longueur certaine –près de cinq heures-.
Kaikoshru SORABJi mena une longue vie –96 ans– recluse et presque cachée, en Angleterre, où on le surnommait le « Howard Hughes de la musique ». Il aimait Satie et Scriabin, Liszt et Busoni, et, dans les traces de ce dernier, composa des oeuvres d’une complexité inouïe pour le piano, ainsi que quelques pièces pour orgue et de musique de chambre. Certaines de ses compostions sont d’une longueur qui excède la durée généralement admise en musique classique et nécessitent une préparation intense des interprètes.
Selon les témoignages de son époque, Sorabji fut un pianiste magnifique ou très moyen : il interpréta parfois ses oeuvres, sans doute avec beaucoup de fausses notes, et n’apparut que très sporadiquement en public.
« Opus Clavicembalisticum » est une oeuvre pour piano achevée en 1930, et dont la composition demanda deux ans, ce qui est relativement bref pour une pièce de cette ampleur et de cette complexité. Elles reste très peu jouée dans son intégralité au concert –moins de 20 fois dans sa totalité– et aussi peu enregistrée –je n’ai identifié « que » quatre versions intégrales-. Elle est composée de trois parties, elles-mêmes divisées en fugues, interludes et autres prélude ou fantaisie-. Le manuscrit est d’une précision maniaque et, visuellement, la partition est très belle à regarder –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-. Pour tout savoir sur le compositeur et son oeuvre, le mieux est de vous rendre ici, c’est très instructif et dans un anglais facilement compréhensible.
Aux oreilles, cela va du « mystique au bord du silence » aux plus grandes envolées virtuoses, sans jamais heurter les tympans. Un tout petit extrait –l’introduction– vous donnera une idée de la chose…
C’était presque couru d’avance, vu le recours fondé au conseil européen de Strasbourg par, notamment, des citoyens et des élus d’ici, et c’est effectivement arrivé, même si, au milieu de l’actualité tourmentée de ces dernières heures, la nouvelle n’a pas, c’est évident, fait les choux gras de la presse quotidienne nationale –mais, en Alsace, la presse locale y consacre pas mal de papier : c’est à lire ici ou là-.
Pour résumer ce long pensum –les paragraphes 184 à 208 sont particulièrement savoureux-, la France, ce vieux pays centralisé et jacobin, n’a pas respecté la charte européenne de l’autonomie locale lors de la redéfinition de la carte des régions et des compétences y afférant. Lorsqu’on sait que ce rapport a été adopté hier par 99% des membres européens présents au congrès, qui ont eu des mots très durs pour la ministre chargée du dossier c’est une gifle monumentale –et prévisible, puisque le Conseil d’Etat avait émis des arguties juridiques très alambiqués pour justifier la validité de cette loi et que le Conseil constitutionnel s’était retranché sur le fait qu’il ne saurait statuer en dehors du droit français– pour notre pays.
Au sortir de deux journées de boulot mal fichues –pas forcément toujours denses, mais avec une grande amplitude horaire-, et sans autre envie particulière que de passer un agréable moment, le jeu des playlist de couleur reste très bien adapté –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
C’est le vert qui est sorti ce soir, donnant lieu à cette aimable playlist, avec du très connu –Alan Parsons : Eye in the sky– et du plus rare –la très belle transcription pour ocrcheste de chambre de la septième symphonie de Bruckner, qui supporte remarquablement bien ce traitement !-.
Même si l’Union européenne semble vivre une forme d’hiver politique actuellement –évidemment, ici, la majorité des citoyens ne voit pas les choses de la même manière et reste profondément pro-européenne-, le titre semble tout-à-fait adapté à la balade très agréable de ce jour, tout près du Parlement européen, où le printemps a fait son apparition ! Une image en meilleure définition est disponible ici !
Depuis le lever et dès le petit déjeuner pris dans la tasse idoine, ce sont 50 ans de musique en 80 chansons qui accompagnent cette journée ! –Cliquer sur l’image pour la voir en beaucoup plus grand-. De quoi sortir de l’hiver et aborder plaisamment le printemps qui arrive !
Etonnamment Logiquement, les années 63 – 74 sont surreprésentées et les quatre dernières décennies condensées en moins de 25 titres…
Beau voyage musical à travers le temps, malgré une pochette moche –cependant, le contenu de cette « Super-deluxe édition » est agrémenté de quelques gimmicks bienvenus -posters, photos…– et d’un CD supplémentaire contenant les premières demos du groupe –1962/63– alors à la recherche d’une maison de disques : le groupe y faisait preuve d’une belle application, s’inscrit dans une logique d’assimilation du rythm’n’blues d’Outre-Atlantique et s’avère déjà très accompli dans la mise en oeuvre d’un répertoire noir assez « roots », très différent du Merseybeat –d’inspiration blanche– alors en vogue chez les Beatles –et Brian Jones ou Mick Jagger jouent beaucoup mieux de l’harmonica que John Lennon, qui le notait d’ailleurs avec envie : « You guys can really play that stuff, I just can blow a bit »-. Question de groove, aussi, déjà parfaitement en place dans ces demos, comme en atteste ce petit extrait.
Je n’avais plus écouté le premier extrait depuis des lustres –la chanson fut longtemps difficilement accessible, et seulement parue sur 45T-, et c’est en l’entendant hier sur cet excellent album et suite à la lecture de ce billet de Sardequin qu’il est entré dans mes oreilles hier matin…
Mais oui bien sûr, le parallèle avec le second extrait –l’une de mes chansons préférées du groupe– est évident : basse mobile sur un tempo moyen dans les deux cas –même si c’est une basse six cordes -cliquer sur l’image pour la voir en plus grand- dans le second extrait, en appui de la basse traditionnelle-, résolutions harmoniques fondées sur le même schéma, paroles plus nostalgiques que dépressives, ambiance douce-amère… Ce parallèle, étonnant, m’a sauté aux oreilles ! Dans les deux cas, c’est très beau !
On savait déjà qu’un gros bout d’AC/DC, groupe de hard blues ayant peu à peu investi un hard rock beaucoup moins intéressant, avait dû être arraché au groupe, pour cause de démence incompatible avec la vie en tournée et le son poussé très très fort ! Voici qu’on en arrache un deuxième gros morceau, puisque cette fois-ci, c’est Brian Johnson, le hurleur de service, qui est atteint de quasi-surdité et se trouve donc remercié par ses petits camarades de jeu à la va-vite, et pas très proprement semble-t-il… Après plus 35 ans de bons et loyaux services quand même !
Bref, le rock fort rend dément, ou sourd, au choix, mais sûrement pas très charitable ! Pour garder un souvenir de ce fou hurlant à la voix à peu près unique en son genre, un petit extrait s’impose !
Aujourd’hui, j’ai essayé d’alléger un peu la base de données du blog en entrant directement, prudemment et méticuleusement dans MySQL pour y effectuer quelques requêtes de nettoyage.
C’est assez intrigant, mais ça a fonctionné, et j’ai allégé la base d’un petit quart –en supprimant notamment toutes les lignes de code liées à l’antispam des commentaires : il y en avait 1602, mais également les quelques 2200 lignes liées aux « brouillons », puisque WordPress effectue automatiquement, puis périodiquement, une sauvegarde automatique de chaque message publié dès lors qu’on commence à le rédiger, et en garde une trace dans la base de données-. Cela étant, je n’y retournerai pas trop souvent, cela n’a rien de convivial !
Je ne parle pas ici des Hauts-de-France, mais du Grand Nord de l’Europe, pour peu que l’on considère que Hambourg, ville natale de Brahms, et située au bord de la Mer du Nord, en fasse partie !
Les poèmes symphonique de Sibelius cachent de vraies beautés et le 1er concerto pour piano de Brahms est l’un des tout grands du répertoire, dans une version qui n’a jamais quitté le catalogue de l’éditeur depuis sa parution, en 1972 !
Histoire d’en rire un peu, et puisqu’on parle du « Grand Nord » : les effets de la loi NOTRe…
Dans le genre noms ridicules exotiques, on atteint des sommets cette semaine, et le mieux, c’est d’en rire, comme sur cette carte plutôt drôle…
–Cliquer sur les images pour les voir en plus grand-.