Playlist « Une soirée avec Robert »

Quelques moments passés en compagnie de quelques oeuvres pour piano de Robert Schumann, dans des interprétations variées, voilà de quoi égayer cette très pluvieuse soirée ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

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Les « Etudes symphoniques » par Kempff sont un peu décevantes, je crois que le pianiste était un peu atteint par la limité d’âge lorsqu’il enregistra cette oeuvre qui n’est pas des plus facile. Tout de la manque un peu de mobilité et d’engagement rythmique, même si la poésie reste présente. Beaucoup plus virtuose, Horowitz s’appropria joliment les « Scènes d’enfants » –extrait en écoute à la fin de cette brève notule-, qui furent longtemps à son répertoire et dont Martha Argerich offre une vision très complémentaire et non moins belle –c’est un de mes disques préférés de la dame, et, pour la petite histoire, l’un d mes premiers CD-. Le dernier disque beaucoup plus récent, et Pletnev, à son habitude, s’y montre très virtuose –et un peu froid, mais c’est du fort beau piano-. Le contraste avec Kempff dans l’étude n°III est saisissant, et cruel pour le pianiste allemand, à la main gauche si lourde… La vieillesse est un naufrage…

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Autre playlist brève d’avant le dodo !

BachGoldbergtrioCe soir encore, une plylist très modeste en quantité, mais d’une très belle qualité. Les Variations Goldberg, dont je vous avais déjà parlé ici, qui furent rendues célèbres par Glenn Gould et Hannibal Lecter, sont généralement interprétées au clavecin, voire au piano pour les réfractaires / allergiques au clavecin, comme le chef anglais Thomas Beecham, qui comparait les sonorités de cet instrument à des « squelettes copulant sur un toit en tôle ondulée » (« skeletons copulating on a corrugated iron roof ») ou encore à celui d’une « cage à oiseaux jouée à l’aide de fourchettes à rôtir » (« a birdcage played with toasting forks ») !

Mais, outre ces deux instruments, il existe aussi des transcriptions pour des instrumentariums très variés, dont celui écouté ce soir – : violon, alto et violocelle-. L’oeuvre, très contrapuntique, le supporte aisément, et cela apporte des couleurs différentes, à défaut de changements plus fondamentaux. Un Cd très agréable pour entamer la soirée ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Dans un élan magnanime, je vous invite à écouter la reprise de l’aria à la fin de cette oeuvre, dans cette version.

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Playlist brève et élégante

satie_portraitAujourd’hui, peu de temps à consacrer à l’entretien de mes oreilles… Je me suis donc résolu à me tourner vers ce coffret qui attendait sagement son tour sur sa pile, sachant que je ne serai confronté qu’à des piècettes d’une durée généralement très brève et d’une belle élégance. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

En matière d’interprétation, ce n’est pas tout-à-fait mon idéal, mais c’est très bien tout de même et ça a le mérite d’être très complet !

Satie_PeintureErik Satie fut un compositeur entré dans la postérité essentiellement pour ses trois «Gymnopédies», ses six  «Gnossiennes», mais également pour les titres tous plus bizarres les uns que les autres qu’il employait pour nommer ses compositions : on citera notamment, parmi d’autres les «Vieux sequins et vieilles cuirasses», les «Préludes flaques pour un chien» ou la «Sonatine bureaucratique». Ces compositions, par ailleurs, ne comportent pas toujours de barre de mesure et les indications qu’il porta pour guider les interprètes constituent autant d’aimables clins d’oeil : très bien; en blanc et immobile; dans la tête…

Fumiste génial ou escroc talentueux, volontiers dandy mais pauvre comme Job à la fin de sa vie, la postérité n’a jamais vraiment réussi à trancher le cas de ce curieux bonhomme, qui aimait les enfants et les bons mots. On lui doit notamment quelques merveilles d’une loufoquerie de bon aloi : • « Les pianos, c’est comme les chèques : ça ne fait plaisir qu’à ceux qui les touchent”; • “J’ai connu autrefois un pauvre homme qui, par scrupule, n’a jamais voulu coucher chez lui, disant que son nom était un nom à coucher dehors”; • “Si vous voulez vivre longtemps, vivez vieux”;  • “Quiconque habite une tour est un touriste”…

Un petit extrait fort connu de cette musique tendre et pudique vous est proposé ci-après.

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Première surprise de l’année

NouveauLogoSurprises_GAUCHEJanvier s’achève déjà et je viens de m’apercevoir qu’aucune surprise n’avait encore alimenté ce blog cette année –je pensais que c’était fait depuis longtemps, mais non, pas du tout…– ! Tragique oubli, réparé ce jour. Vous trouverez donc ici la traditionnelle surprise mensuelle, dont je vous laisse découvrir et apprécier les réelles beautés !

Pour la surprise de février, il faudra donc patienter un peu, d’autant que la semaine à venir s’annonce chargée et que nous partirons rejoindre nos voisins d’Outre-Manche pour une petite semaine très prochainement !

ENJOY ! 

Playlist anti-grisaille

Pour faire gris et maussade, il fait gris et maussade ! Pour s’armer contre cette météo tristounette, une petite playlist entre deux sauvegardes mensuelles un peu longues… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

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The Stranglers, c’est un groupe qui a assez bien résisté à l’usure du temps, avec des compositions assez variées, généralement fondées sur une basse très indépendante et mise en avant –le bassiste français, Jean-Jacques Burnel, a influencé beaucoup de bassistes qui lui sont un peu postérieurs, de Peter Hook-Joy Division- à Simon Gallup -The Cure-, par un jeu plutôt mélodique que rythmique, novateur en son temps-.

La première intégrale des sonates de Beethoven par Wilhem Kempff a sans doute plus subi les outrages du temps : longtemps citée en référence –et longtemps l’une des seules disponibles, ceci expliquant peut-être cela…-, elle est sans doute un peu plus vivante, et pas moins poétique, que la seconde, mais certaines sonates, les plus « héroïques » pourrait-on dire, ne lui conviennent guère, ou en tout cas ne conviennent plus trop à mes oreilles –la sonate « Hammerklavier » est vraiment ratée-.

Le Bruckner de Celibidache -je vous ai déjà parlé de chef ICI ou est essentiellement célèbre pour ses lenteurs et sa « profondeur mystique » : on peut aimer, mais par ma part, j’apprécie un peu plus d’urgence quand même, et la tension créée par cette lenteur qui se veut hypnotique engendre également des moments de trop grand relâchement.

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Playlist pour finir la semaine

Décidément, cette semaine termine comme elle avait commencé, sous le signe de l’intelligence artificielle. On a déjà appris, avant-hier et quelques jours auparavant, que les robot et les ordinateurs étaient plus « intelligents » que nous… Mais alors, que va-t-il nous rester, demandais-je ? Et ben… Même plus le sexe, en tout cas ! Le robot attire, si si !!! Comment ? Pas vous ? Pffff, z’êtes des has been 😉 !

Après l’intelligence artificielle, les paradis artificiels… Ah non, ça, c’était l’apanage des musiciens du Jefferson Airplane, dont le guitariste-fondateur, Paul Kantner, est décédé aujourd’hui. Dernièrement, j’avais réécouté « Surrealistic Pillow » : la guitare un peu planante à la voix aigrelette, c’était lui. 2016 se poursuit donc sur une lancée très funeste… The CookingCat m’a fait remarquer que « Tiens, tu n’as pas encore parlé de Keith Richards comme candidat potentiel, aujourd’hui… » !

Allez, pour me remettre de cette seconde d’émotion intense et terminer cette semaine en beauté, une jolie playlist pour accompagner cette soirée. Dans le lot, il y a quand même un CD moyen, je vous laisse décider du quel il s’agit 😉 ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

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Playlist « Oh le joli CD ! »

Playlist28012016Une playlist toute courte ce soir, avec un seul CD même pas très long –43 minutes-, et dont je n’avais presque plus le souvenir ! En fait, il est très bien, et beaucoup mieux que le remake du chef avec Alexis Weissenberg, pianiste bulgare comme son nom ne l’indique pas, chez EMI. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Ici, la pâte orchestrale est joliment allégée et l’accompagnement du pianiste se révèle attentif, avec une vraie écoute mutuelle entre les deux protagonistes.

Cela me rappelle que Karajan, quand il le voulait vraiment, pouvait être un bon accompagnateur dans le domaine concertant –cf. son Brahms et son Bartok avec Geza Anda, son Schumann avec Lipatti et une belle série de concerti pour violon avec Ferras : une belle idée de playlist à venir ?-.

IA : on n’arrête plus le progrès !

JeuGOQuelques jours après la notule sur le robot qui résout très très vite la réalisation des six faces du Rubik’s cube, un nouvel article très intéressant nous apprend que même au GOune sorte de gagne-terrain sur plateau, où il s’agit en quelque sorte de placer des jetons de manière stratégique pour avoir plus de terrain que son adversaire : j’y ai joué très rarement et avec beaucoup moins de plaisir qu’aux échecs !-, jeu très ancien et réputé quasiment insoluble pour un ordinateur face à un humain, la machine peut désormais battre –et à plate couture-, un champion reconnu ! Pour vous donner une idée de la chose de manière visuelle, rien de mieux que de regarder le film « Les trois royaumes« , de John Woo, où l’on en voit une assez belle transposition dans les stratégies militaires chinois de l’Antiquité : c’est assez remarquable –et très éloigné, par exemple, des légions romaines de la même époque– !

C’est instructif à lire, et cela atteste des progrès réalisés en matière de stratégie de programmation ! Si les ordinateurs sont désormais imbattables aux échecs par n’importe quel humain, il semble que cette nouvelle norme soit très prochainement transposable au GO également ! Que va-t-il nous rester  😯 ?

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Notule de fainéant !

Après une longue journée de labeur et un début de soirée consacré à dépanner en ligne deux ordinateurs paraît-il en panne –sachant que 95% des probeèmes sont situées entre la chaise et le clavier, ce qui a encore été confirmé ce soir…-, une jolie petite chanson à voir et à écouter…

Extrait de leur dernier album studio à ce jour –2008, déjà…-, dans une formule en quatuor sans clavier que j’aime assez –en concert, c’était invariablement excellent, dommage que l’album manque quelque peu d’inspiration-.

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Playlist entre deux exploits

Tout en m’ébahissant –la langue pendante, forcément, puisque je suis ébahi-devant la dextérité de l’homme et celle, plus grand encore de la machine, pour résoudre la reconstruction des six faces d’un Rubik’s cube, je profite de cette bien aguichante playlist –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-. Les Bruckner sont écrasants, exactement comme j’aime, et d’une plénitude rare ! Les deux autres albums, forcément plus légers, sont des compléments bienvenus…

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En même temps, mes lectures actuelles m’amènent à réfléchir, en vain, à la résolution de la quadrature du cercle à la règle et au compas –cf. barre de menu à droite : le précis de géométrie est très agréable à lire, si si, je vous assure !-.

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