Quelques jours après la notule sur le robot qui résout très très vite la réalisation des six faces du Rubik’s cube, un nouvel article très intéressant nous apprend que même au GO –une sorte de gagne-terrain sur plateau, où il s’agit en quelque sorte de placer des jetons de manière stratégique pour avoir plus de terrain que son adversaire : j’y ai joué très rarement et avec beaucoup moins de plaisir qu’aux échecs !-, jeu très ancien et réputé quasiment insoluble pour un ordinateur face à un humain, la machine peut désormais battre –et à plate couture-, un champion reconnu ! Pour vous donner une idée de la chose de manière visuelle, rien de mieux que de regarder le film « Les trois royaumes« , de John Woo, où l’on en voit une assez belle transposition dans les stratégies militaires chinois de l’Antiquité : c’est assez remarquable –et très éloigné, par exemple, des légions romaines de la même époque– !
C’est instructif à lire, et cela atteste des progrès réalisés en matière de stratégie de programmation ! Si les ordinateurs sont désormais imbattables aux échecs par n’importe quel humain, il semble que cette nouvelle norme soit très prochainement transposable au GO également ! Que va-t-il nous rester 😯 ?
Après une longue journée de labeur et un début de soirée consacré à dépanner en ligne deux ordinateurs paraît-il en panne –sachant que 95% des probeèmes sont situées entre la chaise et le clavier, ce qui a encore été confirmé ce soir…-, une jolie petite chanson à voir et à écouter…
Extrait de leur dernier album studio à ce jour –2008, déjà…-, dans une formule en quatuor sans clavier que j’aime assez –en concert, c’était invariablement excellent, dommage que l’album manque quelque peu d’inspiration-.
Tout en m’ébahissant –la langue pendante, forcément, puisque je suis ébahi-devant la dextérité de l’homme et celle, plus grand encore de la machine, pour résoudre la reconstruction des six faces d’un Rubik’s cube, je profite de cette bien aguichante playlist –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-. Les Bruckner sont écrasants, exactement comme j’aime, et d’une plénitude rare ! Les deux autres albums, forcément plus légers, sont des compléments bienvenus…
En même temps, mes lectures actuelles m’amènent à réfléchir, en vain, à la résolution de la quadrature du cercle à la règle et au compas –cf. barre de menu à droite : le précis de géométrie est très agréable à lire, si si, je vous assure !-.
C’est impressionnant comme on arrive à créer des robots ultra-puissants en matière d’habileté, au point que même l’humain le plus habile est largué…
On commence, donc, pour une fois, par la copie :
Pour aller voir l’original, déjà brillantissime !
Si je parle d’habileté, c’est qu’en terme de profondeur de réflexion, il était déjà à peu près certain que l’intelligence artificielle pouvait être supérieure -au sens de : plus efficace– à l’intelligence humaine. Kasparov, dans son domaine, en avait fait les frais, puisqu’il perdit, à l’époque presque lointaine des premiers « super-ordinateurs » sophistiqués programmés pour jouer aux échecs, le match revanche contre Deep Blue.
Pour les plus jeunes, un résumé des saisons précédentes remarquablement bien fait, de cette série mythique qui devrait prochainement être prolongée par la diffusion de nouveaux épisodes ! Souhaitons qu’ils n’aient pas changé la musique du générique…
L’article qui accompagne la vidéo rend compte, par ailleurs, du phénomène X-Files qui accompagna la diffusion de la série, à la fin du vingtième siècle. C’est inventif et tout-à-fait prenant… A montrer à tous les grands enfants !
Sur ma lancée d’hier soir, j’ai finalement intégré tout l’album évoqué à la playlist entamée ce matin… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Première curiosité : je ne me souvenais plus des « Planètes » par Stokowski, qui sont, curieusement, très peu spectaculaires, alors que l’oeuvre s’y prête volontiers. Décidément, ce chef n’était jamais la où on l’attendait –c’était déjà le cas avec une très oubliable version de « Carmina burana » d’Orff-!
Seconde curiosité : le CD consacré à Grieg est remarquable à plusieurs titres : d’abord, il est très bien enregistré –même si en ce moment, je ne peux plus profiter des SACD, ma platine étant repartie vers le SAV– ! Ensuite, il est interprété par un magnifique orchestre norvégien, aux pupitres bien équilibrés, qui en propose une lecture forcément idiomatique –les phrasés, le jeu sur les timbres…-, éloignée de tout pathos et vraiment à connaître !
Pour vous en donner une idée, les deux extraits ci-dessous, de deux pièces fort connues, devraient vous convaincre de vouloir aller plus loin.
Et hop ! Pour entamer le week-end après une autre longue semaine laborieuse –mais avec de vrais beaux paysages d’hiver au gré de mes pérégrinations ces derniers jours-, ce petit blues en forme de leçon de chant, très expressif et vraiment maîtrisé pour un anglais blanc chantant le blues –sachant qu’à la même époque, il était adepte d’un falsetto assez plaintif-, et de rythmique très adéquate, c’est à dire carrée et simple…
Je reste toujours aussi dubitatif quant à « the ancient art of weaving » instauré par les deux guitaristes, mais il paraît que le guitariste en chef aime ça… Pour moi, c’est souvent un grand barnum… –cliquer sur l’image pour la voir en beaucoup plus grand-.
C’est extrait de leur album le plus décrié –ou le deuxième plus décrié ?– mais parmi le plus vendus, allez comprendre ! Ça date du début des années 80 et ce titre mérite largement d’être sauvé, perdu au milieu d’autres parfois très moyens…
Au sortir de deux journées bien chargées, j’ai entamé et programmé pour aujourd’hui une playlist • monomaniaque, car consacrée à divers compositeurs, certes, mais par un seul artiste. Le tout par fainéantise, un peu –pas trop de temps en ce moment pour choisir tranquillement-, et plaisir, beaucoup, les compositeurs abordés faisant partie des musiciens de prédilection du chef.
Et • jaune, puisque les CD sont tous puisés chez le même éditeur au cartouche jaune…
Beaucoup de belles réussites dans le lot, même si la « Grande Fugue » de Beethoven manque d’aspérités et que je vais zapper le Mozart, qui ne m’intéresse que moyennement.
Mais sur le même disque, les Métamorphoses de Strauss sont vraiment belles, et j’aime beaucoup cette oeuvre, dont le chef fut l’un des tout premiers interprètes, au sortir de la guerre –et le tout premier à avoir enregistré l’oeuvre au disque, chez EMI, l’éditeur rouge….-.
Où l’on apprend que les meilleures choses ont vraiment une fin ! Noël est bien derrière nous, et le sapin géant, l’une des attractions du Marche de Noël local, vient être débité ce jour en rondelles, qui elles-mêmes finiront en copeaux… En attendant l’an prochain et le retour de l’un de ses voisins d’avant, qui prend encore un peu la neige tout là-haut dans les Vosges !
Car ça y est, la neige –un peu– et le froid –pinçant au petit jour, mais -4° seulement au thermomètre– se sont installés, et, ce matin, une séance longue de grattage de vitres fut indispensable avant de pouvoir prendre la voiture…
Frayeur –de courte durée– du jour : le site fut temporairement inaccessible, pour cause de maintenance sur les serveurs de l’hébergeur ! Heureusement, ils ont pris l’habitude de mettre un message relativement explicite, ce qui évite les recherches inutiles pour savoir pourquoi ça ne fonctionne pas !
Aujourd’hui, pour accompagner la petite averse de neige qui floconne doucement, j’ai réécouté ce très étrange album des Rolling Stones : « Their satanic majesties request« , paru en décembre 1967 et qui, contrairement à sa légende « d’album maudit », marcha pourtant fort bien, se classant n°3 en Angleterre et n°2 aux USA –13 semaines dans chacun de ces pays– dans un contexte marqué par une très forte concurrence cette année-là ! Les critiques de l’époque furent d’ailleurs nettement meilleures que la réputation qui en subsiste.
L’album, au demeurant, reste plaisant à écouter de nos jours, et, pour ma part, je le trouve bien supérieur au « Sgt. Pepper’s… » des Beatles, dont certains ont voulu voir une pâle copie. D’abord, il est bien plus brut que celui de leurs illustres devanciers, mais, surtout, on y trouve profusion d’idées musicales assez intéressantes, même si l’ensemble n’est pas toujours parfaitement abouti. Il fut enregistré par petits bouts à une époque où le groupe était confronté à de multiples tracas judiciaires –procès et prison pour Jagger, Richards et Jones-, à la consommation mal maîtrisée et encore plus mal tolérée d’innombrables substances par ce dernier et à la varicelle –maladie non anodine à l’âge adulte– du deuxième. Contrairement à l’album des Beatles, très produit, « Their satanic majesties request » manque justement d’un bon producteur –le disque est auto-produit– qui aurait pu canaliser la profusion d’idées et d’instruments aussi étranges que nombreux.
Dans la photo de la pochette –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand et partir en exploration…-, les portraits des Beatles sont assez habilement cachés, en réponse à celle du « Sgt. Pepper’s…« , où la poupée en habits à rayures souhaitait la bienvenue aux Rolling Stones. Musicalement, certaines chansons, vaguement orientalisantes, sont assez foutraques, mais quelques jolies pièces sont encore très agréables à écouter de nos jours, et « 2 000 light years form home« , en extrait ci-dessous, va à mon avis bien plus loin que n’importe quoi de « Sgt. Peppers » en termes de sonorités originales et vaguement planantes. Quant à « She’s a rainbow« , il s’agit d’un petit bijou avec une petite touche bartokienne qui a bien traversé le temps.
La pochette du 33T original est très belle, en 3D, mais seul le remastering récent, en SACD, rend pleinement justice à la richesse des sonorités. En 33T, l’écoute proposait une stéréo plutôt sommaire, très marquée, avec un « joli trou au milieu » des enceintes, et quasiment inaudibles au casque tant la séparation des canaux était gênante.