C’est déjà Noël, ou presque !

GrandSapinAlors que Trésor de Janvier n’en est qu’à préparer ses décorations de Halloween -il faut bien que jeunesse se passe-, ici, c’est déjà presque Noël ! Le grand sapin -30,5 mètres exactement- est arrivé en ville , prêt à être décoré -ce qui devrait durer un peu…– ! Et d’ici un mois, le Marché de Noël devrait ouvrir ses portes, déjà ! A moi le pain d’épices et le vin chaud !

Une fois décoré, ça ne devrait pas, toutefois, ressembler à la photo -cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-, prise l’an dernier : de nouveaux décorateurs ont été désignés. De plus, le sapin, en 2013, n’était pas droit, et cela avait fait beaucoup jaser -surtout l’opposition, mais beaucoup moins les touristes : on ne badine pas avec Noël, ici.- !

Mot d’enfant de 8 ans : « Papa, dans les DNA l’année dernière ils avaient même écrit que le sapin de Noël était tout tordu… ».

Couleurs d’automne

automnecouleursTrès jolies couleurs de début d’automne, hier après-midi, sous un franc soleil qui apportait une belle lumière. Le plus surprenant, évidemment, fut la tombée trop rapide de la nuit, décalage horaire oblige…

Malgré la tempête de la semaine dernière -116 km/h en plaine d’Alsace dans la nuit de mardi à mercredi-, les arbres restent à ce jour relativement feuillus, ce qui donne des photos encore presque vertes à ce stade de l’année. Les cygnes étaient de bonne humeur et les poules d’eau et autres canards toujours aussi remuants !

Un grand bassiste s’en est allé…

Bruce_TaylorJack BRUCE est décédé hier. Grand bassiste, il faisait partie de la vague du British Blues émergée au début des années 60, et avait joué pour un petit moment avec les Bluesbreakers de John Mayall –encore un…-, avant de former un « supergroupe » avec Eric Clapton et Ginger Baker : Cream.

Les querelles d’ego ont largement contribué à la disparition rapide –moins de trois ans, de juillet 1966 à novembre 1968– de ce groupe : chacun voulait jouer plus fort que l’autre, chacun voulait occuper le devant de la scène, les musiciens ne s’écoutant plus guère. Il en reste quelques bons disques, ainsi que des traces de concerts en vidéo, de piètre qualité malheureusement. Jack Bruce y jouait de la basse et chantait. A la disparition de Cream, il continua à jouer avec les plus grands, au sein de formation éphémères –dont un autre « supergroupe » avec Mick Taylor et Carla Bley, cf. le très bel extrait en fin de notule, où chacun brille à son tour– ou comme « accompagnateur de luxe » des plus grands –Lou Reed sur « Berlin », John Mc Laughlin…-.

Issu de l’école classique, violoncelliste de formation, il n’a jamais été le bassiste le plus rapide ou le plus démonstratif de la galaxie, mais il soignait le son au-delà de bon nombre de ses confrères et connaissait l’harmonie comme aucun autre, ce qui lui a permis de construire des lignes de basse riches, surprenantes et toujours chargées d’émotion.

Recette de l’omelette alsacienne !

CzrvelasPinoNoirBrevetée ce jour à 12:12 ! Dans la série « Optimisons les vieux restes du frigo… » !

Pour quatre personnes, tu prends :
– quatre oeufs
– une cuillère à soupe de crème fraîche
– une cuillère à soupe de fromage blanc
– une cuillère à café d’huile de colza
– deux cervelas
– un oignon
– 200 grammes de champignons de Paris émincés
– du persil
– du sel et du poivre
– 1/2 verre de Pinot noir

• Tu fais revenir l’oignon émincé à feu très doux dans du beurre, lorsqu’il devient transparent, tu rajoutes les champignons et le Pinot noir, tu prolonges à feu très doux jusqu’à évaporation quasi-complète du liquide.
• Pendant ce temps, tu mélanges le fromage blanc, la crème, l’huile de colza et le persil dans un récipient.
• Tu ajoutes ce mélange aux oeufs battus en mousse. Tu sales et tu poivres, selon ton goût.
• Tu éminces les cervelas, après avoir délicatement pelé la fine peau qui les entoure.
• Lorsque le liquide est évaporé dans ta poêle, tu ajoutes joliment les tranches de cervelas émincé, puis tu verses le mélange oeufs – crème – fromage blanc – persil dans la poêle et tu laisses cuire à petit feu comme une omelette, plus ou moins baveuse selon ton goût.
• C’est prêt ! Tu dégustes très chaud, accompagné du reste de la bouteille de Pinot noir -que tu n’es pas obligé de finir…-.
Variante : tu peux rajouter, pour plus de légèreté 😉 du gruyère finement tapé -emmenthal suisse de préférence- !

La mère Poulard n’a plus qu’à bien se tenir !

L’Ecole de Vienne, la deuxième

J’ai été gâté il y a peu, à cause de ça. Du coup, j’ai écouté, ces derniers jours, les compositeurs de la seconde école de Vienne –Schönberg et ses deux fils spirituels, Berg et Webern– et plus particulèrement deux d’entre eux ! Evidemment, on est loin de l’école de Vienne originale –Glück, Haydn, Mozart-.

Schonberg_Webern

Schönberg, directement issu du wagnérisme, a, par la suite -au début du 20ème siècle-, ouvert de nouvelles voies –en réaction aux « grosses machines » de Wagner, Richard Strauss ou Mahler– et tracé des routes sinueuses, peu à peu suivi par ses disciples : celles de l’atonalité, du dodécaphonisme et de la musique sérielle. De grands mots pour dire que cela sort un peu des sentiers battus de ses prédécesseurs, mais que ça reste assez facilement audible, même sans trop de culture musicale.
Webern y a rajouté le concept de Klangfarbemelodie –mélodie des timbres et des couleurs– et ses oeuvres, très recherchées malgré les apparences, brèves –de quelques secondes à quelques minutes– et intimistes, sont d’une  grande intensité émotionnelle, jouant avec le silence et constituent en quelque sorte des haïkus musicaux. C’est vraiment magnifique !

La reine Alien trinque avec les Poilus

AlienQueenQuartPoiluNe cherchez pas autre chose dans ce titre qu’une recommandation pressante à vous rendre ici et pour lire deux excellents articles parus ce jour. Cela ne vous coûtera pas plus de dix minutes, au maximum, et c’est très instructif.

Loin des nouvelles politiques, économiques, sociales ou sociétales, c’est ce qui donne envie, chaque jour, de lire une presse de qualité réalisée autrement qu’à grands renforts d’habillage de communiqués de l’AFP !

Tiens, je me reprendrais bien la tétralogie « Alien » ce soir ! Avec un petit coup d’aquavit, et dans un verre digne de ce nom 😉 !

C’est mieux maintenant !

Aujourd’hui, j’ai effectué la mise à jour du système d’exploitation sur mon zoliMac. Ça s’appelle MacOs X 10 « Yosemite ».

C’est très joli, en effet, avec des couleurs pastels et des effets de transparence que je me suis empressé de supprimer… Au final, ça semble très bien, plus cohérent qu’avant, où la transition vers le « flat design » semblait moins achevée. La police système est fine et lisible, et ça, j’aime ! Pour le reste, c’est souple, fonctionnel et rapide, que demander de plus ?

Capture d’écran 2014-10-17 à 22.39.39

Johnny le Pourri…

JLydon« Hey hey my my… This the story of Johnny Rotten » chantait jadis Neil Young… Comme on est jamais mieux servi que par soi-même, c’est une autobiographie que ledit Johnny a livrée, il y a quelques semaines : « Anger is en energy« , tel est son titre, traduit en français par « La rage est mon énergie » : traduction assez approximative de prime abord, mais qui rend assez bien compte du contenu du bouquin.

Ceux qui connaissent les chansons des Sex Pistols, puis, plus tard celles de PIL, retrouveront le langage vert de l’auteur, son utilisation fréquente du mot « Fuck » pour caractériser tout ce qui ne lui convient pas -et parfois ce qui lui convient, aussi…- Mais, au-delà, on découvre un personnage attachant, confronté très jeune à la misère de sa condition dans une banlieue pourrie de Londres, à la maladie -une méningite qui le laissa physiquement marqué-, à la triste condition des gens de la « lower class » dans les années d’une après-guerre qui a duré assez longtemps en Angleterre, et à des antécédents familiaux assez glauques, malgré une mère aimante.

Chaudement recommandé, en tout cas !