Puisque la pĂ©riode reste propice au bilan, et que celui-ci a Ă©tĂ© entamĂ© hier, poursuivons-le tout dâabord pour ce qui concerne les lectures-plaisir de cette annĂ©e –considĂ©rant que, par ailleurs, une partie de mon activitĂ© professionnelle consiste aussi Ă lire, et parfois Ă produire, des rapports parfois longs, invariablement denses et mĂȘme parfois intĂ©ressants !-. Cliquer sur l’image pour la vie en plus grand.

Comme certains ont pu le comprendre Ă la lecture de ce blog, jâai perdu mon pari : je nâai pas rĂ©ussi Ă lire lâintĂ©grale des romans de Maigret comme je lâannonçais lĂ .
Mais jâen ai lu plus dâune trentaine, ce qui constitue, je crois, un assez joli score. Et les autres attendent sagement sur leur pile virtuelle –câest tout lâavantage des e-books : le gain de place !-. Je garde une trĂšs bonne impression de ces lectures, mais cet Ă©loge Ă la lenteur me pousse Ă , dĂ©sormais, aborder la suite moins compulsivement đ !
Dans le mĂȘme genre, je me suis mis Ă la lecture de la sĂ©rie des James Bond, de Ian Fleming : on est assez loin, parfois, des films qui en ont rĂ©sultĂ© ! LĂ aussi, jâavance assez lentement, mais sĂ»rement.
Profitant des quatre annĂ©es de commĂ©morations divseres et variĂ©es liĂ©es Ă la guerre de 1914/1948, je poursuis avec plaisir quelques lectures informatives et nĂ©anmoins passionnantes sur le sujet, de mĂȘme que jâai relu derniĂšrement la grosse somme de William L. Shirer sur «Le TroisiĂšme Reich», qui reste une source remarquablement documentĂ©e sur son objet dâĂ©tude, mais Ă©galement la belle biographie consacrĂ©e Ă Trotsky par Pierre BrouĂ©. Lâautre biographie marquante de cette annĂ©e Ă©tait consacrĂ©e Ă Richard III -de Paul M. Kendall-, et dĂ©crit un personnage trĂšs loin du monstre annoncĂ© par lâhistoriographie shakespearienne.
Pour ce qui concerne le bilan musical, vous en avez une idĂ©e partielle par les playlists rĂ©guliĂšrement exposĂ©es sur le blog. Cette annĂ©e fut donc largement consacrĂ©e, dâabord, Ă lâapprofondissement de lâoeuvre de Jean Sibelius, dont on commĂ©morait dâailleurs les 150 ans de sa naissance, ce qui a conduit les Ă©diteurs de disques Ă proposer de nombreuses nouvelles productions ou rééditions, dont certaines particuliĂšrement allĂ©chantes ! Câest le seul compositeur qui a pu rivaliser avec Beethoven en heures dâĂ©coute cette annĂ©e.
Si 2014 fut largement marquĂ©e par la dĂ©couverte de lâopĂ©ra italien, 2015 ne mâa vu que modestement poursuivre dans cette voie. De mĂȘme, je nâai pas, cette annĂ©e, Ă©coutĂ© Ă©normĂ©ment de Wagner, et, en tout cas, pas lâensemble de ses opĂ©ras au moins une fois. Cependant, jâai profitĂ© de 2015 pour mieux connaĂźtre la musique anglaise avant Handel, Ă travers de fort belles oeuvres de Gibbons, Dowland ou Purcell. De mĂȘme, Marin Marais a beaucoup tournĂ© sur ma platine et jâai mĂȘme dĂ©couvert un opĂ©ra de Lully ! Qui lâeĂ»t cru ?
En revanche, jâai beaucoup approfondi tout ce qui touchait Ă lâĂ©mergence du British Blues au tournant des annĂ©es 60, mais cela nâest pas trĂšs difficile ni chronophage, puisque la production en la matiĂšre reste trĂšs limitĂ©e : sorti dâAlexis Korner et de Cyril Davies, pas grand-chose Ă dĂ©poser sur la platine, en effet –mais de jolis parcours prospectifs Ă construire ! -. Jâai Ă©galement consacrĂ© un temps non nĂ©gligeable Ă une approche curieuse de la musique de la West-Coast am&ricaine du dĂ©but des annĂ©es 60, qui allait aboutir Ă la crĂ©ation du mouvement Flower Power un peu plus tard : quelques trĂšs belles Ă©coutes !
Mon petit doigt, sorti de lâoreille, me dit que 2016 devrait ĂȘtre consacrĂ©e, au moins en son dĂ©but, Ă beaucoup de Scriabine ! Pour le reste, on verra !