Devinette orange !

L’objet de cette devinette est très simple :
tu cliques sur cette image pour la voir en plus grand ;
passée une phase d’étonnement face à cette drôle de chenille orange, tu supputes :
– s’il s’agit d’une image réelle ou d’une création due à l’intelligence artificielle…
– ce que ça pourrait bien être, le cas échéant !
– et à quoi ce peut-il bien servir ?

A vos claviers !

Création mondiale pour Diablotin insomniaque

Mes nuits sans sommeil, suite… Je n’aurais pas pu en rêver –pour cela, il faut dormir !-, mais ils l’ont fait ! Une création mondiale rien que pour moi !

Les variations Goldberg, de Bach, font partie des oeuvres de chevet que j’écoute régulièrement la nuit, dans une des innombrables versions qui garnissent ma discothèque. Le jour du retour du printemps, en création mondiale, donc, elles seront données dans une version mise en scène -cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-, dans une église du 13ème siècle sur les bords de l’Ill –un temple luthérien depuis le début du 16ème siècle, abritant notamment un orgue Silbermann-, à l’architecture sobre mais bizarre –un clocher trapézoïdal qui brise la perspective et l’alignement. 

Interpréter Bach dans cette église fait partie d’un patrimoine historique de longue date : son choeur, dont l’existence remonte au 19ème siècle, est très réputé et c’est, notamment, ici qu’est donnée chaque année une Passion du compositeur à Pâques, et les plus grands chefs –Wilhelm Furtwängler, John Eliott Gardiner ou Charles Munch…– y ont contribué.

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Playlist « Karajan, l’héritage Decca », suite

En complément de mes récentes écoutes dominicales… Ainsi, les mêmes commentaires que précédemment s’appliquent à cette série d’enregistrements, réalisés durant la même période avec le même orchestre et pour le même label ! Même si elle n’est pas très originale, une très belle playlist dans son ensemble !

Piotr Tchaïkovsky – Le lac des cygnes ; La belle au bois dormant, suites – Mars 1965 *****
Piotr Tchaïkovsky – Roméo et Juliette – Janvier 1960 ****
Richard Strauss – Till Eulenspiegel ; Mort et transfiguration – Don Juan – Juin 1960 *****
Johannes Brahms – Symphonie n°1 – Mars 1959 ****
Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

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Playlist « C’est toujours la même histoire… »

Dans la playlist de ce jour, Serge Gainsbourg s’amourache à chaque fois d’une nouvelle Lolita, et, chaque fois, cette relation malsaine finit désespérément mal, que Lolita se prénomme Melody, Marilou ou Samantha… Bref, c’est toujours, peu ou prou, la même histoire ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.


« Histoire de Melody Nelson » –1971, *****– et « L’homme à tête de chou » –1976, *****– sont deux albums cultissimes, qui ne connurent guère de succès commercial à leur sortie cependant, et, vraisemblablement, les deux meilleurs disques de Serge Gainsbourg : de beaux textes, généralement en mode talk over, collés sur un support musical à chaque fois très abouti, quels qu’en soient le genre et l’orchestration. Là où « Histoire de Melody Nelson » finit tragiquement dans la chute mortelle d’un avion, « L’homme à tête de chou » s’achève dans la démence morbide sous les coups d’un extincteur d’incendie.
« You’re Under Arrest » –1987, ***– est très loin de ce niveau –les textes sont d’une qualité moindre (inspiration univoque, jeux de mots d’une facilité toute « gainsbarrienne »), la musique oscille entre rap et funk électronique-, mais il permit à Gainsbourg de conquérir un nouveau jeune public et il comporte une reprise de « Mon légionnaire » remise au goût du jour et qui ne démérite pas !

Alain Bashung, pour lequel Serge Gainsbourg avait écrit les paroles du très bel album « Play Blessures » –autre four commercial à sa parution, largement réhabilité depuis…-, a repris intégralement « L’homme à tête de chou » en 2011, quelques semaines avant de décéder, démontrant un joli talent de conteur –même si son phrasé en mode talk over est très différent de celui de Serge Gainsbourg, il reste tout-à-fait convaincant– , et avec des orchestrations originales qui renouvellent l’oeuvre en créant une grande tension, sans la dénaturer : une belle réussite ! -Cliquer sur l’imagette de droite pour la voir en plus grand-.

Playlist « Karajan, l’héritage Decca »

Non content d’avoir signé deux contrats d’exclusivité –sic…– avec les labels EMI et Deutsche Grammophon dans les années 50, Karajan enregistra également, au tournant des années 60, pour Decca, avec l’orchestre philharmonique de Vienne, lequel orchestre était alors sous contrat avec cette firme, qui exportait également aux USA sous label RCA –sic encore…-, label sous lequel parurent en priorité certains des enregistrements, destinés prioritairement au marché américain, réalisés alors. Pas exactement facile de s’y retrouver dans ces méandres discographiques !
C’est parmi ces enregistrements viennois que j’ai concocté la playlist de ce jour. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

• Wolfgang Amadeus Mozart – Symphonies 40 – Mars 1959 ***** • Symphonie 41 « Jupiter » – Avril 1963 ***
Sans doute les meilleures réussites du chef dans des symphonies de Mozart : beauté du chant et des sonorités, souplesse des lignes. La symphonie n°40, notamment, est baignée d’une douce lumière dans le mouvement lent : c’est vraiment très beau ! Mon appréciation pour la « Jupiter » est tributaire du peu d’engouement que je porte pour cette oeuvre… A l’origine, chacune des symphonies de Mozart était couplée avec une symphonie de Haydn –les n°103 et 104, que j’écoute rarement, et louées comme de remarquables versions par le grand spécialiste H.C. Robbins Landon, éminent spécialiste du compositeur-, la jaquette ci-dessus est celle d’une réédition française plus tardive.

• Richard Strauss – Also Sprach Zarathustra – Mars 1959 *****
Une remarquable version, superbement enregistrée, qui servit de bande-son au film « 2001 : L’odyssée de l’espace », de Stanley Kubrick, qui utilisa cet enregistrement subrepticement parce que la MGM n’en possédait pas les droits, « secret » qui fut éventé bien plus tard ! A cette date, l’orchestre de Vienne a trouvé la splendeur qu’il avait quelque peu perdu à la fin de la seconde guerre mondiale et s’impose comme l’un des tout meilleurs orchestre au monde.


• Gustav Holst – The Planets – Septembre 1961 ****
La première version de Karajan est très célèbre, et bénéficie d’une prise de son somptueuse pour l’époque. Elle est globalement très bien, mais assez peu idiomatique si l’on se réfère aux enregistrements du spécialiste de cette ouvre qu’est Sir Adrian Boult. A mes oreilles cependant, le fameux « Big tune » de «Jupiter» manque singulièrement d’ «anglitude» ; a contrario, « Mars » est martial à souhait, comme il se doit !

• Piotr Tchaïkovsky – Casse-noisette, suite de ballet – Septembre 1961 *****
• Edvard Grieg – Peer Gynt, suite 1 et extrait suite 2 – Septembre 1961 *****
• Johann Strauss II, Josef Strauss – Ouvertures, valses et polkas – Avril 1959 ***** -Cliquer sur l’imagette de gauche pour la voir en plus grand-.
Dans ces pages plus légères qu’il aimait ne pas dédaigner, le chef autrichien a toujours excellé tout au long de sa carrière, comme en attestent les nombreux enregistrements qu’il en réalisa –au moins trois fois pour les ballets de Tchaïkovsky et le Peer Gynt de Grieg, et il enregistra bien plus souvent encore des pièces de la famille Strauss-.

Concernant les dernières citées, les versions qu’il y donna à Vienne –pour EMI dans les années 40, pour Decca au sein de cette playlist et, enfin, à l’occasion du festival de Salzburg en 1968 ou du Nouvel An 1987 à Vienne pour Deutsche Grammophon– sont à mes oreilles supérieures à celles, innombrables, qu’il enregistra à Berlin.

Tous ces enregistrements ont été produits par le mythique John Culshaw, producteur du « Ring » légendaire de Solti pour Decca, et homme d’un caractère notoirement difficile qui s’entendit pourtant  remarquablement avec le chef autrichien : ils partageaient tous deux les mêmes passion pour la vitesse et le pilotage de bolides…

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Playlist sans couleur – Blanc

The Kinks – Lola Versus Powerman And The Moneygoround – 1970 ****
Joy Division – Atmosphere EP – 1979 *****
Beethoven – Symphonie n°5 – MusicAeterna, Theodor Currentzis – 2020 ***
Deep Purple – = 1 – 2024 ***
Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand

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Devinette résolue !

By the way, j’ai failli oublier, tragique erreur ! Alors voilà : la devinette « strasbourgeoise » de l’autre jour, que vous pouvez retrouver ici, a été résolue il y quelques temps déjà par un lecteur, MF…, trop timide discret pour ne pas rester anonyme, mais qui m’a adressé la bonne réponse par texto.
Voici donc, en image la solution !

En langue non vernaculaire, le livre en question, qui connut un immense succès lors de parution, en 1494, et reste tout-à-fait d’actualité en ces temps troublés, est « La nef des fous », de Sébastien Brant. Une courte présentation de cet ouvrage, best-seller de la littérature humaniste, est disponible ici.

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