Viles considérations matérialistes

Les commerçants locaux doivent être contents, même s’ils affichent parfois des mines moroses : l’inflation en Allemagne est bien plus élevée qu’en France –quasiment le double, et c’est particulièrement marqué dans le Bade-Würtenberg-, et, du coup, nos teutons voisins viennent désormais en très grand nombre faire leurs courses en France, inversant le flux de consommation généralement constaté –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– !

Au-delà de la simple anecdote, cela se ressent réellement dans certains magasins, et plus particulièrement dans les grandes surfaces et les galeries marchandes : l’attente aux caisses est significativement plus longue et les parkings nettement plus remplis. Quant aux stations d’essence, elles sont nombreuses à être en rupture de stock : c’est bien la première fois, depuis plusieurs décennies, que l’essence est moins chère en France !

Et cependant, malgré ce constat, la filiale allemande de la boutique en ligne mondialement connue reste significativement  moins chère que la filiale française en ce qui concerne l’achat de CD, je viens encore de le vérifier. Comprenne qui pourra…

Retour aux sources…

Avec l’installation dans l’automne et histoire de me dégourdir les doigts, je me suis offert il y a quelques temps un nouveau jouet assez sympathique : une basse à diapason court, qui ménage un peu mes petites mains ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Il faut dire que mon ancienne basse, que j’avais prêtée de longue date à Nain Junior, m’est revenue dans un triste état lorsque j’ai voulu la récupérer : housse de transport perdue (!!!), potentiomètre de tonalité hors service, attaches de sangle perdues et, sans doute, manche à rectifier… Sans compter que je lui avais demandé de changer les cordes en nylon par un jeu de cordes métalliques à filet plat, ce qu’il n’a évidemment pas fait !

Bref, beaucoup travail à y effectuer, et , surtout, après mon passage par la guitare, un manche qui me paraissait désormais gigantesque –d’où le passage au diapason court : le manche est plus court d’une dizaine de centimètres et la longueur et le tirant des cordes sont adaptés à cette longue raccourcie– ! Le confort de jeu est excellent, parfaitement adapté à des mains de petite taille et les micros procurent de belles sonorités, d’autant que je gagne la possibilité d’effectuer des réglages plus nombreux et plus précis.

Depuis, je m’y remets avec bonheur et j’ai plusieurs partitions en stock pour faire travailler mes doigts !

Playlist « Mauvais goût »

Je vous le disais déjà ici ou , écouter les interprétations du chef anglais Leopold Stokowksi, pour de nombreux mélomanes et d’encore plus nombreux musicographes « éclairés », c’est mal et signe d’un absolu mauvais goût !

Soit, j’assume , sans m’en sentir le moins du monde coupable, faire preuve de mauvais goût en cette après-midi pluvieuse –on avait fini par oublier la pluie, depuis tant de semaines sans une goutte ! – en m’adonnant à cette playlist comportant de grandes oeuvres du répertoire. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Il n’empêche que la luxuriance orchestrale aux couleurs saturées sied tout-à-fait bien à Shéhérazade de Rimsky-Korsakov, que j’ai entendu des troisièmes symphonies de Beethoven moins héroïques et surtout vivantes que celle-ci et que la seconde de Mahler, compositeur dont il fut un champion très précoce –aussitôt qu’en 1918– est à mes oreilles l’une des toutes meilleures versions de cette oeuvre – dans une optique large de tempo alla Bernstein, mais (sacrilège ! s’exclameront certains) en beaucoup mieux ! -.
Ces enregistrements ont tous été réalisés par un chef octogénaire ou nonagénaire qui conservait encore une énergie de jeune homme et sont tous d’un excellent niveau technique.

Playlist « Play it loud ! »

En cette matinée un peu grise et pluvieuse par intermittence –mais après les grosses chaleurs estivales, qui irait s’en plaindre ? -, je peux me consacrer à cette courte playlist, toutes fenêtres fermées –mais vitres vibrantes– afin d’augmenter un peu le volume…

Parfois, écouter un peu fort est tout-à-fait réjouissant, et c’est dans cette perspective que j’ai construit cette playlist : des prises de son qui peuvent tirer profit d’une écoute à haut volume, de telle sorte que mes oreilles tirent profit de nouvelles enceintes que je n’avais pas encore testées dans ces conditions, alors qu’elles sont installées depuis plusieurs semaines, mais ceci est une autre histoire ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Evidemment, ces prises de son quelquefois très démonstratives et parfois truffées d’effets –ajout de réverbération artificielle, rotations de phase…- d’instruments  dont certains sont amplifiés  n’ont le plus souvent rien à voir avec le naturel des meilleures prises de son de musique classique, mais, à vrai dire, ce n’est pas le propos, et elles sont toutes, dans leur genre, très réussies !

Souvenir de vacances

Il y a dix jours, déjà… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Je suis toujours aussi positivement étonné par la qualité des photos de l’iPhone, y compris à la tombée de la nuit, quand la lumière commence à manquer un peu ! Du coup, le reflex sort de moins en moins souvent de son sac…

Playlist « Redécouverte enthousiasmante » !

Je vous avais déjà parlé un peu, ici et , de ce singulier pianiste autrichien Friedrich GULDA, pianiste classique extrêmement talentueux mâtiné d’un pianiste de jazz contrarié, qui e fit passer auprèsès de nombreux mélomanes français pour un dangereux iconoclaste –c’était en revanche une véritable star en Allemagne et en Autriche, son pays natal, où ses interprétations de Beethoven restent considérées comme des références de premier plan-.

Je réécoute aujourd’hui le coffret –cliquer sur l’imagette de droite pour la voir en plus grand– par le versant des concertos pour piano, sachant que l’achat dudit coffret, qui est malheureusement d’une grande pauvreté éditoriale, valait très prioritairement pour les sonates pour piano, restituées dans d’excellentes conditions techniques. Cependant, je n’avais à ce jour que très rarement écouté les concertos dans cette version, et très distraitement encore…

J’avais tort : une écoute plus concentrée de ce corpus, très bien enregistré en 1972,  procure en effet beaucoup de satisfactions ! Friedrich Gulda, clair, vif et souvent brillant, se montre d’une liberté totale et, d’une certaine manière, il préfigure, avec une technique supérieure, certaines lectures historiquement informées, et l’accompagnement de Horst Stein, chef possédant un métier indéniable, ne nuit en rien à ces interprétations enthousiasmantes ! –Cliquer sur l’image pour voir en plus grand les pochettes d’origine-.

Chasse aux trésors !

La carte de Boulogne-Sur-Mer –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– contient un QRCode qui vous permet d’accéder à des chefs-d’œuvre du Street Art. Vous pouvez également accéder directement à la page concernée en cliquant ici.


Evidemment, les oeuvres proposées gagnent largement à être découvertes dans leur contexte : certaines sont de très grande taille, puisqu’elles embellissent l’entière façade d’un bâtiment. Au gré de nos pérégrinations, nous en avons vu une grande majorité, à l’exception de celles du nord de la ville -quartier « Chemin Vert » -.

Journal des vacances, 3

Parce qu’une image vaut parfois mieux qu’un long discours :
• une carte de l’ensemble des plages que nous avons visitées au nord de BoulogneSur-Mer, sachant que nous nous sommes également rendus à Hardelot, Stella-Plage et Berck au sud ;
• en rouge sur la carte, les endroits où nous avons mangé toutes sortes de produits de la mer !
Nous avons par ailleurs marché en moyennes 10,8 kilomètres chaque jour –un peu plus que l’an dernier– et je vous épargne la liste des albums que l’ai écoutés au fil des jours, si ce n’est pour vous signaler une infâme –et marquante à ce titre– symphonie n°4 de Schumann par Celibidache lente, énervée et pauvre en couleurs ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

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