Playlist « Play it loud ! »

En cette matinée un peu grise et pluvieuse par intermittence –mais après les grosses chaleurs estivales, qui irait s’en plaindre ? -, je peux me consacrer à cette courte playlist, toutes fenêtres fermées –mais vitres vibrantes– afin d’augmenter un peu le volume…

Parfois, écouter un peu fort est tout-à-fait réjouissant, et c’est dans cette perspective que j’ai construit cette playlist : des prises de son qui peuvent tirer profit d’une écoute à haut volume, de telle sorte que mes oreilles tirent profit de nouvelles enceintes que je n’avais pas encore testées dans ces conditions, alors qu’elles sont installées depuis plusieurs semaines, mais ceci est une autre histoire ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Evidemment, ces prises de son quelquefois très démonstratives et parfois truffées d’effets –ajout de réverbération artificielle, rotations de phase…- d’instruments  dont certains sont amplifiés  n’ont le plus souvent rien à voir avec le naturel des meilleures prises de son de musique classique, mais, à vrai dire, ce n’est pas le propos, et elles sont toutes, dans leur genre, très réussies !

Souvenir de vacances

Il y a dix jours, déjà… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Je suis toujours aussi positivement étonné par la qualité des photos de l’iPhone, y compris à la tombée de la nuit, quand la lumière commence à manquer un peu ! Du coup, le reflex sort de moins en moins souvent de son sac…

Playlist « Redécouverte enthousiasmante » !

Je vous avais déjà parlé un peu, ici et , de ce singulier pianiste autrichien Friedrich GULDA, pianiste classique extrêmement talentueux mâtiné d’un pianiste de jazz contrarié, qui e fit passer auprèsès de nombreux mélomanes français pour un dangereux iconoclaste –c’était en revanche une véritable star en Allemagne et en Autriche, son pays natal, où ses interprétations de Beethoven restent considérées comme des références de premier plan-.

Je réécoute aujourd’hui le coffret –cliquer sur l’imagette de droite pour la voir en plus grand– par le versant des concertos pour piano, sachant que l’achat dudit coffret, qui est malheureusement d’une grande pauvreté éditoriale, valait très prioritairement pour les sonates pour piano, restituées dans d’excellentes conditions techniques. Cependant, je n’avais à ce jour que très rarement écouté les concertos dans cette version, et très distraitement encore…

J’avais tort : une écoute plus concentrée de ce corpus, très bien enregistré en 1972,  procure en effet beaucoup de satisfactions ! Friedrich Gulda, clair, vif et souvent brillant, se montre d’une liberté totale et, d’une certaine manière, il préfigure, avec une technique supérieure, certaines lectures historiquement informées, et l’accompagnement de Horst Stein, chef possédant un métier indéniable, ne nuit en rien à ces interprétations enthousiasmantes ! –Cliquer sur l’image pour voir en plus grand les pochettes d’origine-.

Chasse aux trésors !

La carte de Boulogne-Sur-Mer –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– contient un QRCode qui vous permet d’accéder à des chefs-d’œuvre du Street Art. Vous pouvez également accéder directement à la page concernée en cliquant ici.


Evidemment, les oeuvres proposées gagnent largement à être découvertes dans leur contexte : certaines sont de très grande taille, puisqu’elles embellissent l’entière façade d’un bâtiment. Au gré de nos pérégrinations, nous en avons vu une grande majorité, à l’exception de celles du nord de la ville -quartier « Chemin Vert » -.

Journal des vacances, 3

Parce qu’une image vaut parfois mieux qu’un long discours :
• une carte de l’ensemble des plages que nous avons visitées au nord de BoulogneSur-Mer, sachant que nous nous sommes également rendus à Hardelot, Stella-Plage et Berck au sud ;
• en rouge sur la carte, les endroits où nous avons mangé toutes sortes de produits de la mer !
Nous avons par ailleurs marché en moyennes 10,8 kilomètres chaque jour –un peu plus que l’an dernier– et je vous épargne la liste des albums que l’ai écoutés au fil des jours, si ce n’est pour vous signaler une infâme –et marquante à ce titre– symphonie n°4 de Schumann par Celibidache lente, énervée et pauvre en couleurs ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Journal des vacances, 2

Mardi 26 juillet – Pêche miraculeuse !

Une météo maussade en début de journée –pluie fine, vent frais– a eu raison de notre bonne volonté et raccourci notre balade dans les rues de Boulogne : nous sommes ensuite restés dans notre gentilhommière jusqu’au milieu de l’après-midi.
Là, le soleil revenu, nous sommes partis pour Audresselles, petit village de pêcheurs pittoresque entre Boulogne-Sur-Mer et Calais, qui doit compter presque autant de restaurants ouverts l’été que d’habitants l’hiver ! Sans être la plus jolie du secteur –mais on bénéficie d’une vue sur l’Angleterre assez exceptionnelle-, la plage d’Audresselles paraît encore relativement préservée d’un tourisme de masse et s’avère très agréable ! Nous avons même découvert  qu’il était possible de louer un blockhaus totalement aménagé, expérience que je juge particulièrement intéressante, au grand dam de TheCookingCat qui ne veut pas en entendre parler… On en reparlera !

Audresselles est également la patrie du flobart, ce bateau de pêcheurs à fond plat et flancs très hauts, que l’on peut assez facilement hâler sur la plage et qui permet de pêcher dans des eaux peu profondes. Nous avions assisté il y a quelques années à la traditionnelle procession du 15 août à Audresselles, qui doit assurer aux pêcheurs locaux une pêche miraculeuse et une vie sauve –La Manche est l’une des mers les plus agitées de l’hémisphère nord-.

– Menu du soir, à Audresselles, donc, dans un restaurant a priori très  réputé : une somptueuse soupe de poissons à la bisque de homard; une exceptionnelle cassolette de Saint-Jacques à l’écossaise –sauce au saumon fumé, à la crème et au whisky– accompagné de brochettes de légumes rôtis et rattes du Touquet.
– Album du jour : Arthur Honegger – Symphonies n°2 et 3 – Philharmonie de Berlin, Karajan.
– Nombre de pas : 10112

Journal des vacances, 1

Jour 1 – Samedi 23 juillet – Choc thermique et carbonade savoureuse !
Nous avons donc pris la route relativement tard –9:30 le matin– pour cause de prise de sang à réaliser avant le départ –le labo n’ouvre qu’à 08:00 le samedi-, sous une chaleur moite déjà bien installée. C’est vers 13:00, arrivés en Belgique, que nous avons commencé à être exposés à une fraîcheur relative –24 degrés, à comparer aux 33 degrés des derniers jours à Strasbourg-. Pas d’arrêt au Luxembourg cette année : l’essence n’y est pas moins chère qu’en France et je n’ai plus besoin de cigarettes puisque je ne fume plus ! On ramènera néanmoins quelques cartouches –la loi dit : maximum deux par personne– pour des amis au retour.
Choc thermique confirmé lors de notre escapade de la soirée dans Boulogne-Sur-Mer, où j’avais réservé un chouette restaurant !
– Menu du soir : une savoureuse carbonade flamande, parfaitement épicée et une gargantuesque profiterole à la vanille !
Album du jour : –
– Nombre de pas : 9502, ce qui est plutôt pas mal pour une journée passée essentiellement  en voiture !

Jour 2 – Dimanche 24 juillet – Fête de la moule et brocante…
Grand beau soleil, chaleur,très supportable !
Nous avons été confrontés à la pénurie de moutarde, dont nous pensions qu’il s’agissait d’une légende : dans le Pas-De-Calais, il semble que ce soit une réalité ! Le rayon « Moutarde » de tous les magasins de Boulogne est désespérément désert !
L’après-midi, longue promenade sur la plage et la digue de Wimereux, qui a changé depuis février suite à un éboulement de falaise assez conséquent à son extrémité nord ; puis, passage dans la rue principale de la ville, pour faire un petit tour à la brocante. Après deux ans de crise Covid, les animations estivales ont repris et en ce dernier week-end de juillet, la traditionnelle fête de la moule -et sa cohorte de touristes-battait son plein !
– Menu du soir : Potjevleesch –sans moutarde ! – – Frites et salade
– Album du jour : Amy Winehouse – Back To Black
– Nombre de pas: 17088

Jour 3 – Lundi 25 juillet. Vos gueules les mouettes !
Temps dégradé et gris, petite fraîcheur bienvenue…
J’avais oublié à quel point les mouettes étaient continuellement bruyantes : de jour comme de nuit, elles ne s’arrêtent jamais ! A Strasbourg, les moineaux commencent leur pépiement au lever du soleil, vers 5 heures, et la corneille du parc commence à brailler à l’aube. Ici, c’est un tintamarre incessant !
Profitant de cette météo relativement plus maussade, nous sommes d’abord allés faire quelques emplettes au Channel Outlet de Calais, comme chaque année. Nous voulions ensuite marcher sur la plage, mais le vent était si fort que nous y avons renoncé et nous sommes rabattus vers une balade en ville.
– Menu du soir : Choucroute de la mer : haddock, saumon, dos de cabillaud, gambas
-Album du jour : Beethoven, sonates pour piano n°8, 14, 21 et 25 – Steven Osborne
Nombre de pas : 12234

Playlist « Paysages d’en face »

C’est l’été, et comme chaque année, nous allons dans très peu de temps rejoindre les grandes plages de la côte d’Opale, juste en face ces falaises anglaises. Oublieux que je suis, je n’ai même pas fait de passeport, et nous ne pourrons donc pas, si l’envie nous en prend, partir une ou deux journées en passant dans le tunnel…
En attendant, c’est une belle évocation des paysages anglais que je m’offre ce matin, à travers trois symphonies et quelques autres pièces de Ralph Vaughan Williams, dont je pense ne jamais vous avoir parlé jusqu’ici. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Très influencé par la musique folklorique la musique traditionnelle de son pays, Ralph William Vaughan connut une carrière assez longue et s’illustra essentiellement dans la musique symphonique –9 symphonies, de la musique de film, quelques pièces symphoniques-, et dans l’opéra. Il est assez réputé pour avoir réussi à dépeindre de fort belle manière les paysages anglais à travers sa musique, qui s’écoute généralement agréablement.

Les enregistrements écoutés ce matin sont issus d’un coffret anthologique enregistré par le grand chef anglais Adrian Boult, grand défenseur de la musique de son pays -excellent également dans Brahms et, de façon surprenante, dans Wagner, dont il n’enregistra malheureusement pas d’opéra intégral– , qui connut lui aussi une très longue carrière discographique –ses premiers enregistrements datent de l’ère acoustique, dans les années 20, et il réalisa un enregistrement en numérique expérimental à la fin des années 70, ce qui témoigne d’une longévité exceptionnelle !

Vivement les vacances !

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