Playlist de reprise

En cette matinée de reprise et après un dimanche d’une absolue tranquillité, voici une playlist brève et variée en forme de fourre-tout musical, qui devrait me donner un peu de baume au coeur juste avant de sauter dans ma voiture pour rejoindre mon bureau, avec flacon de gel et masques en tissu en quantité suffisante pour la journée, dont j’espère qu’elle ne s’éternisera pas de manière excessive… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Ce retour au travail dans des conditions qui restent particulières n’est évidemment pas aussi serein que les années précédentes, et de nombreuses incertitudes demeurent sur les jours et semaines à venir, ne serait-ce qu’en matière d’agenda, déjà fait et refait plusieurs fois tout au long de la semaine passée !
Les jours venir devraient me permettre d’y voir rapidement un peu plus clair ! Une seule certitude : la canicule s’est éloignée et la météo est propice à de bonnes conditions de travail…

L’un des sommets de cette très éclectique playlist est, à mes oreilles, le très beau et relativement méconnu blues –sans doute le meilleur du groupe, à ma connaissance jamais joué en concert– « Night Prowler » d’AC/DC –je ne sais même pas si le groupe existe encore en 2020, entre décès de l’un, surdité de l’autre et tensions internes ? -, mais, à vrai dire, je raffole de chacune des chansons présentes ici !

Carte postale…

Malgré le Brexit, les côtes anglaises n’ont pas encore bougé à cette heure, et le trafic trans-Manche reste très intense ! Cette année, en première semaine, la visibilité des blanches falaises anglaises était tout simplement exceptionnelle ! –Cliquer sur l’image pour la voir en grand-.

Photos : les affaires reprennent !

J’ai progressivement tout réinstallé sur mon nouvel iMac et notamment l’excellent et peu onéreux RAW Powerdéveloppé par un ancien d’Aperture-pour, enfin, pouvoir post-traiter les photos en attente : cette opération était devenue assez pénible sur l’ancienne machine depuis le changement d’appareil photo, et j’avais décidé de tout laisser un peu en plan en attendant des jours meilleurs !  

C’est désormais chose faite, et je pourrai à nouveau m’y consacrer dans les jours à venir, si mon travail, qui a redémarré dans une période qui reste troublée, m’en laisse un peu le temps ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Je viens de tester modestement avec une photo, et avant même l’ajout de mémoire qui ne saurait tarder, ça fonctionne tout-à-fait bien malgré la poids conséquent des fichiers RAW !

Le retour des playlists !

Mes oreilles sont restées en jachère durant toutes les vacances, avec un seul album écouté durant toute la quinzaine : « The Beach Boys – Smile » ! Nonobstant quelques chansons à la radio en voiture sur les trajets aller et retour des vacances –entre deux discussions avec TheCookingCat et trois bulletins d’informations...-, c’est très pauvre, même si l’album est merveilleux ! Cependant, les vacances ayant été fort bien occupées par ailleurs, ce temps de mise au repos ne fut pas malvenu en définitive.

La playlist du retour reste modeste pour le moment –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– et fort disparate selon l’humeur de l’instant, mais mes oreilles retrouvent très vite leurs vieux réflexes ! Et les brassées marinées de la « Symphonie écossaise » de Mendelssohn ont un petit-arrière goût de vacances…

Nouveau projet réalisé !

Parmi la liste des projets en attente évoquée durant le printemps, voici désormais le troisième qui s’est réalisé hier, avec l’achat d’un nouvel ordinateur pour remplacer mon vaillant iMac 2011, qui va poursuivre une seconde carrière –allégée– chez Trésor de Janvier, une fois formaté et remis à neuf pour elle.

Je vous présente son successeur : un gigantesque iMac 27’ dernier cri, avec processeur et disque SSD de course, que je vais doper en RAM moi-même –les tarifs de la marque à la pomme en la matière sont prohibitifs…-. La bête occupe une place conséquent sur le bureau, que j’ai quelque peu réaménagé en conséquence, mais c’est très confortable pour les yeux –l’écran est de très bonne qualité, Retina 5K oblige– et on sent la puissance sous le capot, notamment en retouche photo…

Etonnamment, l’Apple Store local m’a offert, outre un prix remisé très convenable du fait de ma carte professionnelle, une paire d’AirPods sans fil d’une valeur assez conséquente, mais dont je n’ai que faire pour ma part : je vais les offrir à je ne sais qui, cela fera un chouette cadeau… J’ai essayé de négocier autre chose en échange, même d’une valeur moindre –clavier avec pavé numérique-, mais pas moyen d’obtenir gain de cause.
J’ai commencé hier à l’équiper selon mes besoins –installations diverses et mises à jour que je ne pouvais plus faire sur le trop ancien 21 pouces-, il me reste désormais à le paramétrer à ma main et à  le personnaliser à mon image !

Quoi qu’il en soit, les mesures d’hygiène adoptées par le magasin, en cette période si particulière, sont assez drastiques, mais comme j’étais dans la bonne file –celle des achats-, je n’ai pas attendu trop longtemps -moins de dix minutes- pour entrer dans le magasin, où la jauge d’accueil est très réduite. De l’autre côté –file « conseils techniques »-, le délai d’attente annoncé était de plus d’une heure !

Escapade estivale

Les nouveautés…
La grande nouveauté, cette année, est que nous sommes partis, en première semaine, avec un couple d’amis pour lesquels nous avons joué le rôle de « guides expérimentés » : depuis 2006 et sauf en 2014, nous passons régulièrement nos vacances estivales en ces lieux, pour des durées variables !
Entre Calais et Le Touquet, il y avait donc moyen d’arpenter les différentes plages de la Côte d’Opale, qui possèdent toutes leurs particularités et leurs charmes : cela va du très sauvage au très aménagé, sans toutefois une bétonisation à l’extrême comme on peut en voir en Belgique ou aux Pays-Bas –cliquer sur la carte pour la voir en plus grand : les cercles rouges symbolisent les plages visitées-. A une occasion, en diablotin téméraire, j’ai même pris un bain de pieds, dans une eau qui reste bien fraîche en toutes occasions –plus jeune, je m’y baignais en combinaison…-.

Les activités des vacances
Promenades sur plages : des milliers de pas chaque jour ! – Tourisme local –très peu cette année en deuxième semaine– – Photos – Bistrots pour étancher la soif – Restos variés – Quelques achats au Channel Outlet Store de Calais, dont, notamment, un très beau blouson cuir noir –presqu’un Perfecto– pour moi !

Les logements de nos vacances
En première semaine, j’avais trouvé un superbe appartement spacieux et lumineux, un peu retiré dans les terres –5 kilomètres à vol d’oiseau de la mer-, très bien équipé et finalement idéalement situé pour sillonner la région. Un rapport qualité prix exceptionnel en plus !

Durant la seconde semaine, j’ai assouvi un vieux fantasme, puisque nous avons logé dans l’ancien Grand Hôtel de Wimereux, reconverti en appartements et studios dont une grande partie sont loués via une plate-forme en ligne bien connue. Comme notre studio était situé dans les anciennes chambres de bonne, tout en haut de l’édifice, nous avons beaucoup vécu dehors, canicule oblige !
Nonobstant, le bâtiment, récemment rénové, est superbe et possède un magnifique ascenseur d’époque ! –Cliquer sur la photo pour le voir en plus grand-. Nous avons cependant peu bougé de la ville : le plan de circulation et le stationnement y sont, en cette période estivale, fort difficiles, et une fois que nous avions trouvé une place de stationnement à relative proximité de notre logement, nous avons décidé de ne plus en bouger ! En effet, lors de notre arrivée, nous avons dû stationner à grande distance de notre studio et la transfert des bagages fut un petit calvaire !

La météo des vacances
Grand beau soleil durant tout le séjour, avec 5 journées caniculaires supportables en extérieur –même si, pour la première fois depuis toutes ces années, nous n’avons connu aucun vent sur la digue de Wimereux lors de nos longues promenades durant ces cinq journées-.

Gastronomie estivale
La gastronomie locale n’est pas réputée pour sa finesse excessive, pays de marins et de productions agricoles peu variées oblige… Elle est copieuse, roborative et les restaurants pratiquent généralement des tarifs très doux, même en bord de mer. La frite règne évidemment en maîtresse absolue et accompagne généralement chaque plat…
Wimereux – Samedi : welsch complet du chef
Wissant – Dimanche : moules au curry et au gingembre
Bazinghen – Lundi : terrine de lapin maison – Jarret de porc à la bière
Hardelot – Mardi midi : moules marinières (toute petites)
Wimereux – Mercredi : soupe de poisson – burger au poulet de Licques sauce Maroilles
Boulogne-sur-Mer – Jeudi : assiette de la mer; welsch complet
Wimereux – Vendredi : moules au sablé de Wissant – glace menthe
Wimereux – Samedi : planche apéritive; pizza alsacienne*
Wimereux – Dimanche : salade Océane*
Wimereux – Lundi : planche de la mer à partager; welsch complet
Wimereux – Mardi : double burger bœuf Angus
Wimereux – Mercredi : assiette apéritive à partager (nems et samoussas) ; bœuf thaï au poivre noir*
Wimereux – Jeudi : assiette tex-mex*
Wimereux – Vendredi midi : potjevleesch aux quatre viandes
Wimereux – Vendredi soir : moules au sablé de Wissant
*repas sans frites

Devoir électoral et playlist mitigée

Ce matin, j’ai effectué mon devoir électoral –et même plus puisque je portais deux procurations– dans des conditions d’hygiène draconiennes, avec moults lavages de main au gel hydro-alcoolique et cheminements balisés tout au long du parcours conduisant aux urnes. Comme à mon habitude je suis arrivé tôt, peu de monde se bousculait encore au portillon, mais une arrivée en masse des électeurs –je ne crois pas que cela soit prévu au demeurant-, plus tard dans la journée, pourrait conduire à l’engorgement !
Dans l’attente d’une semaine laborieuse très chargée, j’ai désormais toute la journée pour me consacrer au coffret présenté –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-, chaudement recommandé par un connaisseur avisé, qui défend assez ardemment cette intégrale des symphonies de Beethoven suite à des commentaires échangés concernant l’intégrale de William Steinberg dont je vous causais l’autre jour.

A vrai dire, je la connais depuis longtemps, et cela ne m’avait jamais frappé à ce point-là, puisque je n’y retourne personnellement pas très souvent et qu’elle ne doit quitter mes étagères que sporadiquement –ça faisait bien cinq ans que je n’y avais pas touché…– !

Peut-être m’étais-je trompé, et qu’une nouvelle écoute allait modifier mon jugement, à l’aune de mes découvertes récentes dans ce répertoire ?
Le premier bilan s’avère, en fait, mitigé et assez conforme à mes souvenirs : c’est très bien joué, l’orchestre est excellent, rutilant, brillant de mille feux et d’une fort belle densité, la prise de son reste remarquable –du Decca de la grande époque (début des années 70) et magnifiquement remastérisée pour le CD-, le chef fait preuve d’une belle acuité rythmique malgré des tempos moyens, avec des attaques nettes et franches, parfois à la limite de l’agressivité : on entend dans tout cela une belle ardeur mais aussi de nombreux « tunnels » et guère de tendresse dans les mouvements lents… En définitive, tout est assez prévisible, très sonore et presque fatigant, et il ne se passe pas grand-chose d’autre à mes oreilles –cf. extrait– !

C’est évidemment très bien –et c’est déjà beaucoup-, mais pas mieux que très bien, alors que j’en attendais quelque chose de formidable ! D’où cette appréciation -sévèrement- mitigée…

Je vous dirai dans cinq ans si mon appréciation de la chose évolue !

Auscultons le bestiau…

J’aime bien ouvrir mes appareils Hifi pour voir ce qu’on y trouve à l’intérieur ! Ce matin, pour m’occuper en attendant la fin d’une belle averse, j’ai ouvert l’ampli dont je vous parlais l’autre jouret dont le prix a inexplicablement et assez considérablement augmenté depuis son achat…-, parce que si je savais qu’il contenait un ventilateur, je ne l’avais encore jamais entendu fonctionner. jusqu’à hier, donc, où il s’est mis en marche, musique écoutée un peu fort et température extérieure élevée aidant.

Le bestiau est assez rempli ! Outre le confortable transformateur toroïdal et des condensateurs de filtrage de bonne taille –mes rapides recherches laissent apparaître que la marque anglaise fut la toute première à utiliser ce type de transformateur dans un ampli, et ce dès 1968 : depuis, la pratique s’est répandue dans les amplis de gamme moyenne ou élevée, surtout en Angleterre ou aux Etas-Unis-, on trouve un radiateur conséquent sur lequel est branché ce fameux ventilateur. On aperçoit aussi les quatre transistors de puissance –une paire par canal– et les modules numériques. Le tout semble assez propre, mais je me suis contenté d’observer sans rien bouger… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Aux mesures, l’appareil se révèle très convenable, et les spécifiés du constructeur sont respectées ou dépassées : la puissance sous 8 ohms est de 2×110 watts et celle sous 4 ohms de 2×190 watts –le fait de quasiment doubler cette puissance en divisant l’impédance de moitié est un excellent signe, plus rare qu’il n’y paraît alors que cela devrait théoriquement toujours être la norme-.

Du coup, l’averse est passée, le soleil s’installe gentiment et je vais remplir le frigo !

Playlist matinale « Blue Saturday »

Après une dure semaine de labeur, nous sommes samedi, la journée et le week-end ont commencé fort tôt, entre deux orages nocturnes qui ont permis d’alléger l’atmosphère un peu étouffante d’hier ! Donc, vers 03:40, je me suis mis au blues, pour occuper ce tout début de matinée, et comme il était malgré tout encore tôt, c’est vers les prémices du blues revival en Angleterre que je me suis orienté ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

A cette époque, soit au tout début des années 60 à Londres, l’Angleterre découvrait le blues, et un très petit nombre de musiciens commençaient à s’y consacrer. Un cercle si restreint, d’ailleurs, qu’ils se rencontraient très régulièrement et jouaient ensemble au sein de formations mouvantes, qui virent passer toutes les futures gloires de la Rock-Music anglaises, de manière sporadique, jusqu’à l’émergence des formations mondialement connues que sont les Rolling Stones, les Yardbirds, Cream, Fleetwood Mac ou Led Zeppelin, issus de deux filières seulement.
D’un côté, donc, on trouve la filière Korner-Davies-BaldryThe Blues Incorporated-, les plus anciens bluesmen anglais, avec qui jouèrent les futurs Rolling Stones –d’abord Mick Jagger connu alors sous le nom de « Little Boy Blue », seul son propre groupe d’amateurs où évoluait Keith Richards; c’est la qu’il rencontrèrent Brian Jones, connu alors sous le nom d’Elmo Lewis, mais également Charlie Watts, qui se produisait certains soirs dans le groupe d’Alexis Korner-; Ginger Baker, futur Cream; Jimmy Page, guitariste de studio, futur Yarbirds puis fondateur de Led Zeppelin.

Quelques mois à peine plus tard émergea John Mayall, qui proposait un blues moins festif et plus virtuose, aux côtés duquel se produisirent Eric Clapton et Jack Bruce, futurs Cream, le juvénile Mick Taylor, futur Rolling Stones, mais également Peter Green, John McVie et Mike Fleetwood, futurs Fleetwood Mac.

Bon, après une journée si bien et si tôt entamée il est l’heure de se recoucher !

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