Le « Contr’Hamburger de la forêt »

Recette du jour, simple et assez rapide… Un faux hamburger qui ne se mange pas à la main…

• Cuisson
– Tu pèles et tu éminces deux oignons
– Tu en fais revenir la moitié avec un peu de beurre pendant quelques minutes : ils ne doivent pas brunir ! Tu réserves ces oignons revenus.
– Tu fais ensuite revenir tes filets mignons de chaque côté puis tu les laisses cuire à feu très doux pendant quelques minutes -pas plus de dix-.
– Tu réincorpores les oignons revenus et tu poursuis la cuisson pendant 5 minutes, en assaisonnant à ton goût. Tu réserves.
– Tu déroules les deux pâtes feuilletées que tu peux acheter toute prête dans le commerce, il y en a de très bonnes !
– Tu déposes sur chaque pâte feuilletée une tranche de jambon et du gruyère râpé –environ 75-100 grammes-. Tu assaisonnes modérément.
– Tu déposes sur chaque pâte garnie ton filet mignon revenu avec ses oignons.
– Tu enveloppes délicatement ce filet mignon de la pâte feuilletée garnie et tu soudes les bords avec un peu de jeune d’oeuf.
– Tu mets à cuir au four –180 à 200 degrés, 45 minutes-.
– Pendant cette cuisson, tu fais revenir des champignons –il existe d’excellents mélanges surgelés dans le commerce-, à feu très vif, puis très doux : attention, les champignons contenant énormément d’eau, il faut en mettre beaucoup pour en récupérer un peu !!!
– Dans une autre casserole, tu fais revenir avec un peu de beurre l’autre moitié des oignons pelés et émincés tout au début ! Tu peux les laisser revenir assez longtemps à feu très doux, l’ensemble doit devenir moelleux et fondant, sans que les oignons brunissent. En fin de cuisson, tu rajoutes du piment d’Espelette, un peu de Cheddar coupé en petits morceaux qui va apporter une saveur un peu plus relevée et de l’onctuosité, une généreuse cuillère à soupe de moutarde fine et 25 cl de crème fraîche « fluide-épaisse ».

• Montage
-Tu découpes délicatement de fines tranches de filet mignon en croûte.
– Dans un cercle de cuisine, tu en déposes une à la base du dispositif, que tu recouvres de champignons poêlés.
– Tu redéposes au-dessus des champignons une seconde tranche de filet mignon en croûte.
– Tu décercles l’ensemble précautionneusement et tu le nappes de sauce oignon-crème fraîche-moutarde.

• Service
– Tu sers accompagné d’une galette de légumes et de salade verte et tu dégustes tranquillement accompagné d’un vin rouge léger -un bon Beaujolais- ou d’un vin blanc d’Alsace un peu sec –tu penses à consommer ces deux liquides avec modération, cela va sans dire…-.

Et voilà ! Léger –si si– simple et goûteux ! De quoi égayer toutes les papilles en ce dimanche de fête des pères ! Ça marche aussi à Noël, avec des marrons et des abricots confits ajoutés aux champignons, par exemple…

Les matinales de Diablotin

Ma période de stakhanoviste désigné s’achève avec la semaine ! Comme je vous l’avais annoncé plus avant, elle m’a laissé très peu d’occasions d’agrémenter mes oreilles, sachant qu’en voiture, où je passe un temps certain, je n’aime pas écouter de musique classique, qui supporte mal ce traitement malgré un auto-radio plutôt performant, et que je me contente des infos radios, voire, surtout, du bavardage de mes compères de covoiturage.

Néanmoins, chaque matin très tôt, de 5h45  à 7h, j’ai écouté un album quand même ! De la musique de chambre, donc, à volume très modéré pour ne pas troubler la quiétude des dormeurs, encore nombreux à cette heure ! Mais de rien belles choses, cependant ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

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Playlist sonore mais pas toujours

Ce matin, tôt, j’ai entamé une playlist qui s’est égrenée tout au long de la jnournée entre d’autres choses à faire, dont un très agréable repas en terrasse sur les bords de l’Ill où se construit –depuis quelques années et pour quelques années encore– un nouvel éco-quartier abritant le nouveau conservatoire national et proposant une très spacieuse et très belle médiathèque, le plus grand complexe cinéma d’Europe –avec pop-corn dans des seaux énormes modèle « famille nombreuse »– et des tours élancées, les trois « Black Swans » –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Bref, une belle journée ensoleillée, égayée par un chouette album des Rolling Stonesmalgré la date tardive, je l’aime assez, il propose quelques titres bien calibrés-, les versions originelles des chansons des Sex Pistols que l’on retrouvera plus tard sur « Never Mind the Bollocks », et qui font comprendre bien mieux ce qu’était l’esprit punk que les versions que l’on entend sur leur album officiel –cf. extrait ci-dessous-.

Les sonates de Schubert par Kempff sont intéressantes pour les plus courtes d’entre elles, où le pianiste se montre très à l’aise dans la maîtrise de la petite forme, et où, plus poète qu’orateur, il n’a pas besoin de dérouler un discours savamment articulé. Les plus ambitieuses de ses oeuvres pianistiques me séduisent nettement moins, quelle que soit la version envisagée d’ailleurs ! Enfin, l’album de Tveitt est très agréable à écouter, et très bien enregistré de surcroît ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

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Playlist late 70’s

C’est une toute petite playlist que je me suis savamment mitonné pour entamer la soirée  !

Quatre titres seulement,  tous enregistrés en 1979 et dont les albums de provenance, qui connurent tous un franc et mérité succès lors de leur sortie, présentent des pochettes très semblables, genre musical oblige : c’est très « Ska revival », tout ça, et plein d’un bon groove, d’entrain et de bonne humeur : tout ce qu’il faut après une longue journée de travail et avant une courte soirée qui s’annonce encore laborieuse…

Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand, et sur l’extrait sonore pour sourire à cette soirée estivale !-.

Même pas in extremis !

Les bonnes habitudes se perdent ! Avant, j’attendais le dernier jour et m’armais d’huile de coude, de Ty-Pex et d’anti-migraineux pour affronter ma feuille d’impôts, pré-remplie ou pas –la partie pré-remplie étant la plus basique…-. Cette année, je m’en suis occupé deux jours avant la date fatidique ! On n’arrête pas le progrès…

L’an dernier, j’ai utilisé la « déclaration en ligne », ça allait déjà plus vite !!! Cette année, c’était beaucoup plus rapide encore :  en effet, les rubriques utilisées l’année précédente sont présentes de manière hiérarchisée, inutile de tourner la feuille dans tous les sens ou de naviguer entre plusieurs fenêtres pour les retrouver. Ensuite, ils ne demandent pas des pages d’écriture supplémentaires, puisqu’ils gardent trace des données antérieures.

Bref, je ne dirai pas « Que du bonheur ! » –faut pas exagérer quand même…– mais enfin, moins de 5 minutes là où auparavant il m’arrivait de passer bien plus de temps, c’est autant de gagné pas perdu !

Fin -provisoire- de ma semaine de travaux forcés…

Le week-end prolongé qui s’annonce marque aussi la fin -provisoire- d’une semaine d’environ 70 heures laborieuses, qui recommencera la semaine prochaine et s’achèvera définitivement la semaine d’après… Au demeurant, je ne m’ennuie pas du tout dans ce travail, même si les trajets entrepris sont un peu longuets –200 kilomètres aller-retour chaque jour-, mais pas désagréables grâce au covoiturage, parfois de luxe comme l’an dernier !

Au programme de ces journées chargées : lever invariablement vers 06 heures, voire avant, planification du travail pour ma secrétaire, départ vers d’autres destinations de labeur –ce matin, nous avons failli arriver en retard, du fait d’un énorme bouchon où nous avons perdu une grosse demi-heure-, retour après 20 heures et fin de ma journée de travail vers 22 heures, après traitement des nombreux courriels –qui demandent forcément un traitement urgent– adressés par ma secrétaire…
Le tout par une forte chaleur, au moins cette semaine !

Avec tout ça, pas la moindre note de musique, quasiment, depuis lundi…

Toi aussi, adopte un canard

Une course exceptionnelle et originale –et pour une jolie cause– se déroulait hier après-midi, par une très forte chaleur, sur une partie de l’Ill, l’un des affluents du Rhin qui ceinture la « vieille cité » strasbourgeoise. –Cliquer sur l’affichette pour découvrir en plus grand de quoi il s’agit-.

Chacun pouvait y participer en adoptant un  joli canard jaune –voire plusieurs pour les plus ambitieux fortunés– invité à concourir par substitution pour gagner un assez joli premier prix !
Il y en avait 15 000 à barboter, sous les vivas d’une foule nombreuse et bigarrée, tous très bien entraînés toute la semaine précédente par leurs propriétaires, et qui ont ainsi défilé en un peloton assez serré sur l’eau… Un seul a gagné !

Playlist partiellement utilitaire

Une partie de la playlist du jour est essentiellement « utilitaire ». –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

L’autre jour, l’un des acteurs de la musique dématérialisée offrait un album en fichier « très haute définition », consacré à des extraits orchestraux d’oeuvres de Wagner. Je ne suis pas un très grand consommateur de ce type d’extraits, bien qu’ils puissent s’avérer utiles aux moins expérimentés pour aborder, mais alors de manière très partielle, le corpus wagnérien.
Quoi qu’il en soit, les prises de son, en effet, sont remarquables à bien des points de vue, et m’ont servi à peaufiner, ce matin, mon système d’écoute de musique dématérialisée, en m’appuyant sur l’utilisation à la fois d’un micro que j’avais sous la main et de quelques recherches sur la toile, notamment ici ou encore , pour essayer d’améliorer modestement les imperfections des pièces où j’écoute de la musique, par le biais d’une légère égalisation des courbes de réponse –les puristes vous diront que c’est le mal absolu…-.

Ce qui me donne ces ajustements, dans le bureau, où j’écoute d’assez près des enceintes « compactes » reposant sur des pieds, et dans le salon, où les enceintes colonnes sont plus éloignées et dans un ensemble plus réverbéré –cliquer sur les imagettes pour les voir en plus grand-.

Testés sur l’album « Tommy » des Who, premier « Opéra Rock » de la jeune histoire de cette musique, ces réglages fonctionnent très bien : la batterie de Keith Moon casse un peu moins les oreilles que d’habitude –je n’ai jamais outre mesure apprécié ce batteur certes impressionnant de prime abord, mais obligé de multiplier les figures brisant en fait le rythme par son incapacité avouée à maintenir un tempo stable : c’est très curieux pour un batteur-. Par ailleurs, près de cinquante ans après sa sortie, l’album a assez bien résisté à l’usure du temps, même si ce concept n’a guère connu de postérité vraiment remarquable.

Les deux disques de Janos Starker proviennent d’un coffret très joliment présenté et comprenant de vraies merveilles. Petit, lorsque j’étudiais le violoncelle, Starker était mon violoncelliste préféré, au grand dam de mes camarades qui lui préféraient tous, largement, Rostropovich –dont je n’ai jamais, personnellement, trop aimé le gros son vibré-. Cette préférence pour un jeu sobre et une sonorité plus mate m’est toujours restée, et la personnalité très humble de Starker est appréciable : grand fumeur devant l’éternel –plus de 60 cigarettes par jour, avant de réduire à une vingtaine à partir de ses 80 ans…-, buveur occasionnel –mais alors, en assez grande quantité– des meilleurs bourbons, il disposait d’un sens de l’humour et de l’autodérision certain. Et, vraisemblablement, d’un sacré tempérament : il annula un concert aux Etas-Unis parce qu’on lui avait refusé le droit de fumer une cigarette dans sa loge !
Janos Starker fut également un chambriste remarquable, le plus souvent avec son concitoyen pianiste Gyorgy Sebok. Les prises de son Mercury sont généralement superlatives eu égard aux standards de l’époque.

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IA : la suite de la rouste…

Pour l’humain, la rouste semble la voie… Ce matin, tôt, AlphaGo a encore gagné, et plus largement qu’il y a deux jours.
Le plus étonnant, pour le spectateur, c’est le temps de réflexion utilisé par la machine, qui semble analyser les choses très rapidement et répondre parfaitement « au jeu parfait » du champion humain, selon les analystes du programme. En effet, malgré ce « jeu parfait », la défaite des blancs s’est dessinée assez vite… Reste encore une manche pour sauver l’honneur de l’humanité ! En attendant, ce matin, c’est toute la Chine qui pleure…

Le développement de cette partie, très esthétique et toujours aussi bien commenté, est à voir sur cette vidéo.

IA : comment ce qui devait arriver arriva

Et bien voilà, celui qui aurait mieux fait de se taire a été battu par l’intelligence artificielle dans le dernier jeu de plateau qui échappait encore –un peu, mais de moins en moins depuis l’an dernier déjà-. AlphaGo a donc battu Ke Jie, numéro un mondial du Go, après avoir « écrasé » l’an dernier Lee Sedol, ex-numéro un mondial…

Ke Jie affirmait pourtant qu’une défaite contre l’intelligence artificielle était exclue, mais avait cependant, dans un premier temps, refusé de lutter contre elle. Il s’était donné,  néanmoins, toutes le chances de l’emporter : temps de réflexion accru à 3 heures pour chaque joueur –contre 2 x 2 heures seulement l’an dernier-, une tactique visiblement empruntée à l’observation des tactiques de l’intelligence artificielle, mais cela n’a pas suffi… Deux matches, jeudi et samedi, pourraient cependant lui permettre de prendre sa revanche ! En Chine, ils n’en sauront cependant rien…

Les plus patients des lecteurs –non chinois– ou les quasi-insomniaques comme moi peuvent suivre toute la partie sur la vidéo proposée ci-dessous… Attention, ça dure un peu longtemps, mais c’est passionnant et les commentaires sont de qualité ! La partie proprement dite commence vers 35 minutes dans la vidéo.

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