Playlist « Défi des dix ans » – 2

Poursuivons donc cette aventure débutée il y a peu de temps, avec cette deuxième playlist consacrée à l’écoute de tous les albums des Rolling Stones dans l’ordre chronologique de leur parution.
Les deux albums du jour, « Aftermath » –1966– et « Between The Buttons » –1967– sont écoutés intégralement dans leur version anglaise, complétée de l’écoute des titres sortis en sigles, qui figurent sur l’édition US : « Paint It, Black » sur « Aftermath », qui ne conserve par ailleurs que 11 titres sur 12 ; « Let’s Spend The Night Together » et « Ruby Tuesday » sur « Between The Buttons ». –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Rappelons que, généralement, les versions UK sont à privilégier aux versions US, et c’est encore plus vrai pour ces deux albums, qui sont les premiers à ne proposer que des chansons originales signées Jagger – Richards. Les musiciens ont achevé leur période « assimilatrice » des standards du blues et les déposent provisoirement de côté pour aborder leur première période créatrice, d’inspiration plus pop : ces deux albums s’inscrivent totalement dans le « Swinging London » ambiant propre à cette époque –c’est encore plus vrai pour « Between The Buttons »– et imposent complètement l’image de sales gosses misogynes qui collera longtemps à la peau des membres du groupe. C’est aussi sur ces albums que Brian Jones commence à délaisser peu à peu ses guitares pour prendre possession d’un instrumentarium varié et parfois exotique : sitar, accordéon, dulcimer, kazoo, trombone…

Playlist « Défi des dix ans » – 1

Pour fêter dignement les dix ans de ce blog et, accessoirement, les 60 ans depuis la parution demeure premier LP, je me lance le défi –facile à réaliser…– d’écouter tous les albums de la discographie officielle des Rolling Stones dans l’ordre de leur parution en Grande-Bretagne, et en ajoutant les chansons parues sur certains albums de leur discographie US –jusqu’en 1967, il y a parfois des différences plus ou moins importantes…-.

Première playlist : les trois premiers albums, période d’assimilation des standards du rythm’n’blues noir-américain, mais, également, temps des premières compositions dont certaines sont restées légendaires, comme l’hymique « Satisfaction (I Can’t Get No) ». –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand : les pochettes des albums US sont en petit format-.

A ce premier stade de leur carrière entamée en 1962, les musiciens ont pleinement achevé d’assimiler ce style qu’ils vont imposer à l’Angleterre et jouent vraiment très bien : leurs deuxième album est révélateur, tant dans sa version anglaise que dans ses deux avatars américains.

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