Playlist « Champagne du petit matin »

Et hop ! Une playlist matinale, entamée juste avant 6:00 et écoutée en sourdine pour préserver les dormeurs du petit matin –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand : vous y trouverez de jolies choses pour bien débuter la journée !-.
La musique couvre cependant le chant des oiseaux qui s’en donnent à coeur-joie depuis l’aube ! 

Tout en la dégustant avec mon café, je fais le tour de la presse matinale, trouvant decidelà de quoi nourrir ma curiosité, parfois avec un petit temps de retard sur l’actualité très actuelle…

Après les 1/8 de finale, les bookmakers parient désormais sur une finale France – Croatie : et vous ?

Lundi soir avec Johann Sebastian

C’est lundi et, pour une fois, je suis rentré raisonnablement tôt du travail, suffisamment en tout cas pour me constituer une petite playlist dont je pourrai profiter aisément avant même de regarder le match de foot de ce soir s’il est intéressant –vérification faite, ce sera Belgique – Japon : a priori bof bof bof…-.

Playlist constituée uniquement de CD consacrés à Johann Sebastian Bach, ce qui est excessivement rare chez moi, puisque le côté « machine à coudre contrapuntique » -Ciel : quel sacrilège ! Parler ainsi de Bach !!!– du compositeur a tendance à me lasser assez vite en général. C’est pourquoi j’ai retenu des interprétations plutôt colorées –Concertos brandebourgeois dans une version qui a bien résisté au temps, Art de la fugue proposé dans une version pour orchestre très séduisante– ou jouées de manière contrastée –les albums pour piano de Pogorelich et d’Argerich, très bon dans leur genre, même si éloignés des préceptes les plus « HIP »-. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Les plus sagaces de mes lecteurs relèveront que « Tiens, pour une fois, pas de Variations Goldberg ! »… A ces insolents, je propose d’écouter le petit extrait ci-dessous : pas mal non plus, non ?

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Redécouvrons de vieilles connaissances…

Le changement de matériel évoqué dans la notule précédente me pousse à réécouter de vieilles connaissances que je connais plutôt très bien du point de vue sonore, puisqu’au gré de mes visites anciennes et nombreuses dans les auditoriums de la région, je m’en servais régulièrement pour aiguiser mes oreilles. J’ai même, quelques temps, dépanné deux magasins dont les tenanciers étaient mes amis, et je passais souvent mes samedis après-midi à y tenir le rôle de « conseiller – venceur – livreur ». En échange, j’y achetais mon matériel à prix coûtant : vu les marges pratiquées à l’époque –fin des années 80 / début des années 90-, c’était très intéressant, je ne suis pas sûr qu’il soit possible de pratiquer les mêmes marges de nos jours, où la concurrence de la vente en ligne et l’ouverture vers des boutiques hors de nos frontières ont largement contribué à faire baisser les prix.
Bref, on retrouve dans cette playlist –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– :

une assez fabuleuse intégrale des symphonies de Beethoven, qui fit l’effet d’une bombe à sa sortie en 1962, cohérente de bout en bout du point de vue de l’interprétation –dynamique, puissante, remarquablement maîtrisée– et à laquelle les dernières moutures soniques rendent parfaitement justice : largeur et profondeur de la scène sonore, beauté des timbres, rondeur des timbres malgré parfois un léger halo de réverbération superfétatoire;

un album de pop-rock encore enregistré en analogique aux premiers temps du numérique et bourré d’effets –rotations de phase, échos, réverbération artificielle…-, dont le contenu, aux accents parfois dylanesques, est souvent excellent. Le long « Telegraph Road » est une véritable aubaine pour tester une chaîne Hi-Fi !

une quatrième symphonie de Tchaïkovsky enflammée et passionnée, où l’enjeu, en matière de transparence sonore, est d’entendre le bruit du ventilateur qui sert à rafraîchir le chef d’orchestre pendant qu’il dirige… –Cliquer sur l’extrait ci-dessous pour découvrir cette belle version-;

enfin, une bande-radio de très belle qualité d’un concert de non moins belle qualité, puisque même à la fin de sa vie, un vieux et fatigué Karajan dirigeait Richard Strauss comme personne et que le live apporte un supplément d’âme à des interprétations de ce compositeur qui furent toujours remarquables, tout au long de la vie du chef.

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Les discographies comparées de Diablotin

BERLIOZ • SYMPHONIE FANTASTIQUE

« Immédiatement après cette composition sur Faust, et toujours sous l’influence du poème de Goethe, j’écrivais ma Symphonie fantastique avec beaucoup de peine pour certaines parties, avec une facilité incroyable pour d’autres. Ainsi l’Adagio (Scènes aux champs), qui impressionne toujours si vivement le public et moi-même, me fatigua pendant plus de trois semaines ; je l’abondonnai et le repris deux ou trois fois. La Marche au supplice, au contraire fut écrite en une nuit. J’ai néanmoins beaucoup retouché ces deux morceaux et tous les autres du même ouvrage pendant plusieurs années. » Hector Berlioz, in : « Mémoires »

Après le Boléro de RAVEL, la « Symphonie fantastique d’Hector BERLIOZ est sans doute l’oeuvre de musique classique française la plus fréquemment enregistrée : plus d’une centaine de versions sont régulièrement disponibles. La musique est portée par un programme assez délirant, une idée fixe » permet d’unifier les idées nombreuses et parfois disparates du musicien.

Petit et jusqu’à l’adolescence, j’écoutais, presque chaque dimanche, « La tribune des critiques de disques » à la radio : des critiques célèbres passaient en revue et « en aveugle » la discographie d’une oeuvre et « descendaient » à qui mieux-mieux les différents disques en présence, en s’engueulant copieusement et en étant rarement d’accord entre eux. A la fin, cependant, un consensus se dégageait pour désigner un vainqueur. L’émission a marqué beaucoup de mélomanes de ma génération et de la génération précédente, même si, avec le recul, l’exercice peut sembler vain aujourd’hui. Elle continue d’exister sous une forme plus apaisée de nos jours, toujours sur la même chaîne de radio, et toujours le dimanche.

Ce dimanche, je me fais ma propre émission –cliquer sur l’image pour voir en plus grand les différentes versions abordées-, en écoutant donc de plus ou moins larges extraits de quelques-unes des versions qui peuplent ma discothèque.

Evidemment, je ne travaille pas « en aveugle » –et certaines version sont si typées qu’on les reconnaît, de toute manière, les yeux fermés…– et je ne cherche pas à dégager « la meilleure version », puisque je sais déjà celles qui me plaisent le plus –à savoir : presque toutes les versions écoutées ce jour, avec une faiblesse pour les versions Karajan/Philharmonia (1954) et Ticciati/Orch. de chambre d’Ecosse (2011), en sachant que la version peut-être la plus proche de la lettre de Berlioz est celle de Gardiner (1993) -. Mais l’exercice est rigolo et permet de retracer une chouette histoire de l’évolution de l’interprétation, du jeu des orchestres et des perspectives en matière de prise de son –et de soin apporté à certaines rééditions– sur une soixantaine d’années.

Et à la fin, le grand vainqueur est « mes oreilles » puisqu’elles y ont trouvé un grand plaisir !

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La radio de l’été des blogueurs, saison 9

C’est l’été depuis quelques jours, et la saison s’annonce caniculaire si l’on en croit les prévisions les plus pessimistes –ou optimistes, selon l’opinion qu’on se fait de la chose : dans la plaine du Rhin, c’est assez difficile à vivre, climat continental et absence de vent obligent…-. C’est l’été, donc, et comme chaque année depuis 2010, « La radio de l’été des blogueurs » vous accompagnera tout au long de la saison.

Pour jouer, c’est facile, toutes les règles sont en ligne : même propriétaire, mais nouveaux locaux ! Le logo officiel se fait encore attendre, et une playlist de l’ensemble des choix des participants sera bientôt disponible.

Pour ma part, il s’agira de ma sixième saison -depuis la saison 4, donc-. Pour mémoire, vous pouvez retrouver mes précédents contributions en suivant les liens ci-après :
saison 4saison 5 et 5Bissaison 6saison 7saison 8

Cette année, je vous propose de découvrir un très chouette album qui a bercé mes années lycée, ce qui ne nous rajeunit pas tout-à-fait. Le groupe accompagnait très agréablement les périodes où, pour faire bonne figure, je faisais semblant de réviser pour préparer mon baccalauréat. A ma connaissance, cet album n’a jamais été réédité en CD et il faisait partie des deux albums français que j’ai longtemps cherché à me procurer, ce qui est chose faite depuis quelques temps… Vous retrouverez traces de cette quête ici ou . Bonne découverte !

Un dimanche matin à l’opéra (rock)

A peine tombé du lit à une heure presqu’inavouable, et après voir pris ma dose de caféine matinale –un double expresso comme chaque jour-, c’est à un opéra-rock que j’ai consacré mon temps jusqu’ici ! Et pas n’importe lequel, puisqu’il s’agit du tout premier, dans ce genre fort peu prolixe : « Tommy », by The Who. -Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Pendant longtemps, j’avais laissé cet album en jachère, préférant, et de loin, la version « avec coupures » que les Who jouaient en live à l’époque de leur tournée 1970-1971, et dont on retrouve désormais trace dans l’excellent « Live At Leeds » en édition Super Deluxe.

Cependant, je voulais redonner une chance à la version « officielle » de cet opus, paru en 1969. Finalement, j’ai bien fait ! Tout n’est pas génial dans cet album, mais la construction musicale en est très réussie, malgré les invraisemblances du « livret » et quelques longueurs ici ou là. L’ensemble est réellement conçu comme un « vrai » opéra, avec une ouverture, un interlude purement orchestral, une vraie progression dramatique et un final en apothéose –cf. extrait ci-dessous-. Musicalement, c’est souvent très réussi –avec quelques « airs » qui constituent de vrais points forts, comme « Pinball Wizzard », « The Acid Queen » ou encore « I’m Free »– et fort bien interprété, avec, en particulier, un John Entwistle qui tient prodigieusement la baraque harmoniquement –et a orchestré les ponctuelles parties de cuivres– et un Roger Daltrey au sommet de sa forme vocale.

Bref, près de 50 ans après, l’album porte plutôt bien son âge et s’écoute plus facilement que l’autre opéra-rock du groupe, « Quadrophenia », au livret pourtant plus vraisemblable.

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Playlist – le retour- Glam Rock

Profitant du week-end, je retrouve peut à petit le plaisir de me consacrer –très sporadiquement encore– à des playlists thématiques. Il faut dire que la semaine qui s’achève s’est avérée très chargée, mes journées professionnelles s’écoulant allègrement sur une amplitude de plus de douze heures, comme cela est traditionnel en cette période de l’année. S’ajoutent à cela des déplacements un peu longs –et fastidieux : des agendas peu compatibles ont limité au maximum les co-voiturages envisagés ces dernières années-, rallongés encore cette année par des travaux de voiries engendrant un temps de parcours augmenté de près d’une heure -par trajet- certains jours… Bref, pas l’idéal pour le plaisir des oreilles !

Dans la maison, les CD sont désormais rangés et la chaîne Hi-Fi est provisoirement installée –j’ai même rebranché avec un immense plaisir mes antiques JM Lab DB30, et la hauteur sous plafond de la pièce offre un vrai bonheur en terme d’image stéréo-, avec cependant deux problèmes :
d’une part, je n’ai pas encore le meuble adéquat pour rendre l’ensemble présentable, cela viendra en dernier ressort quand tout sera convenablement aménagé, ce qui est loin d’être le cas à ce jour, puisque nous n’avions guère de temps à y consacrer…-;
d’autre part, le transfo du préamplificateur rayonne et bourdonne, je crois qu’il va falloir me résoudre à l’abandonner, il ne semble malheureusement plus réparable désormais ! Comme je m’y attendais un peu, j’ai commandé il y a quelques jours un petit préamplificateur passif, dont j’attends la livraison : comme il est passif, comme son nom l’indique, je suis pour le moins sûr que je n’aurai aucun problème d’alimentation, puisqu’il n’est pas alimenté –principe d’un sélecteur de sources avec contrôle du volume– !

A ce jour, je suis donc « condamné » à écouter uniquement de la musique dématérialisée, via la borne AirPort attaquant directement le bloc d’amplification : ça fonctionne évidemment très bien, sauf pour écouter des CD ! 

Quoi qu’il en soit, c’est une playlist Glam-Rock –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– qui enchante mes oreilles depuis tôt ce matin, et même s’il s’agit d’un genre très limité dans le temps, puisqu’il s’inscrivit sur une courte période au début des années 70, la playlist est relativement variée cependant. Et, pour la première fois depuis longtemps, vous pouvez même en retrouver un extrait ci-dessous !

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Short Playlist To Move In

Tous les objets ont été transmutés à force d’huile de coude et d’abnégation dans le nouvel appartement, et nous avons rendu les clés de l’ancien, tout propre, hier matin à 10 heures 30, comme prévu, après le tour de la propriétaire pour dresser l’état des lieux : essentiellement des éléments « d’usure normale » après les cinq ans que nous y avons passés, mais qui l’embêtaient quand même bien, puisqu’elle compte y emménager la semaine prochaine et va devoir faire un peu de peinture avant, ce qu’elle ne soupçonnait pas –en même temps, comme je le lui ai fait remarquer, si elle avait fait peindre convenablement la fibre sur les murs quand elle a été posée, une petite couche rapide suffirait et ça irait très vite, mais, à l’époque, elle l’avait laissée avec une simple couche de peinture, alors qu’il en faut au moins deux…-.
Le coup du carrelage de la salle de bain l’a également mise d’humeur maussade, je lui ai proposé de faire venir un professionnel pour lui expliquer comment on posait un carrelage –à savoir : on dépose le lavabo et on enlève le pied avant de carreler-, ce qui a contribué à la calmer : c’est là qu’on a appris qu’elle avait fait faire les travaux « au noir » –et à la va-vite, ceci expliquant sans doute une partie de cela…– avant notre emménagement, et que l’artisan qui avait fait le carrelage, l’électricité, une partie du parquet, les mécanismes de volets –en scellant tous les boîtiers au joint de silicone : donc, je n’ai jamais cherché à les ouvrir pour accéder aux mécanismes défaillants…– et l’installation de la chaudière était en fait un chauffagiste ! De toute manière, il reste tout un stock de carreaux à la cave, et il n’y en a qu’un seul à changer après avoir attaqué au burin ou à la scie-flex ce qui reste sur le sol 😛  !

Après ces péripéties, nous vivons désormais dans le nouvel appartement, et pour l’instant au milieu d’un trop-plein de cartons ! Que je commence à vider plus ou moins précautionneusement et silencieusement depuis très tôt ce matin, activité agrémentée ponctuellement de playlists, comme celle que je vous propose de découvrir sur l’imagette de droite. La journée est encore longue, et d’autres tout aussi agréables aux oreilles lui succéderont rapidement !

Playlist « Pause Reggae ou presque »

Entre deux cartons et trois tiroirs à vider, une petite pause reggae accompagne cette matinée ! Une vingtaine de minutes, pour un court moment de détente bienvenue, la journée ayant commencé fort tôt… Assez réjouissant pour les oreilles en ce jour de labeur, et joli contraste entre une même chanson dans deux versions différentes qui se suivent ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Dans la maison, les meubles se vident petit à petit, dans l’autre maison, des cartons de toute taille commencent à s’entasser en grand nombre –dont tous les cartons de CD : ici, ne reste que la possibilité d’écouter la musique « en dématérialisé » via les bornes Airport Express…-. Heureusement, le nouvel appartement dispose d’un débarras suffisamment spacieux pour qu’on puisse y entreposer pas mal de choses, ce qui permet de ne pas trop encombrer les pièces avant la mise en place des meubles !

Bref, les choses vont largement se décanter vendredi, lorsque le mobilier et l’électroménager rejoindront leur nouvelle demeure : le plus gros sera alors réalisé. Un peu plus tard, la fibre sera activée dans le nouvel appartement, c’est déjà prévu et planifié, il faut encore que je réfléchisse à l’endroit le plus judicieux pour faire arriver le boîtier !!! D’ici là, encore pas mal de boulot : et, donc, je m’y remets, en musique !

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Playlist « Stradivarius Lord Aylesford »

Oui, je sais, cette playlist porte un nom qui, à première vue, peut sembler un peu obscur… Il s’agit, tout simplement, du nom du violoncellele plus grand jamais construit par le célèbre facteur d’instruments à cordes– utilisé par Janos Starker -dont je vous avais déjà parlé plus longuement ici  lors des enregistrements qui la composent ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Les concertos et autres pièces avec orchestre sont admirablement accompagnées, et les sonates de Brahms et Mendelssohn trouvent ici ce qui à mes oreilles constituent leurs plus belles interprétations, et tous les albums bénéficient de prises de son assez exemplaires en termes d’équilibre et de beauté des timbres, malgré leur ancienneté relative.
Une fort belle playlist pour entamer ce week-end quasi-estival ! –Cliquer sur l’extrait ci-dessous pour en profiter un peu aussi-.

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