2261 concerts !

Ramones_6One-Two-Three-Four : en un peu plus de 20 ans, les Ramones donnèrent 2261 concerts ! C’est assez énorme pour être souligné…

Les plus mauvaises langues diront qu’ils donnèrent 2261 fois le même concert -ce qui n’est pas tout-à-fait vrai : à la fin, les titres étaient joués presque deux fois plus vite qu’au début, et avec, peut-être, l’énergie du désespoir de ne pas être mieux reconnus, comme l’indique les deux extraits ci-dessous (1978, puis 1997)…-, les autres seront plus indulgents face à la sincérité et à l’engagement d’un groupe, qui, s’il ne perça jamais totalement, est néanmoins entré dans la légende du Rock.

Je ne savais pas…

…qu'ils tournaient encore, et, pourtant, ils ont donné des concerts l'an dernier, avec un groupe presqu'au complet. Les moins de 40 ans  ne peuvent guère connaître, les autres ont entendu au moins une fois !

Subversifs, interdits de TV et de radio durant le début des années 80, on les entendait donc en "boîte" et sur nos platines ! Et la ligne de basse est excellente !!!

 



Edit de 19:34. Et en plus, ils sont bons musiciens, je pensais qu'ils embauchaient essentiellement des musiciens de studio, mais non, ils jouent eux-mêmes !

 

Ballade en mer

Flying-DutchmanOrdoncque, nous sommes allés voir et écouter, hier soir, le Vaisseau Fantôme à l’opéra.

En matière visuelle, d’abord, la mise en scène n’est pas des plus lisible, ça se veut original pour être original, mais enfin, elle suit la trame narrative et ne nuit donc pas à la compréhension. C’est déjà bien ! Le concept de base, pour une oeuvre qui reste malgré tout constituée de bon nombre de duos, c’est qu’à aucun moment les protagonistes ne se font face. Pourquoi ? Rien ne le justifie vraiment, mais bon… Les décors et les costumes, au demeurant, sont magnifiques, et le plaisir des yeux, à ce titre, est réel. Et les chanteurs sont convaincants en tant qu’acteurs.

De plus, ils chantent tous bien leur partie. Le Hollandais, c’est Jason Howard, bien connu en ces lieux, puisqu’il fut le Wotan du Ring remarquable offert par l’Opéra national du rhin il y a quelques années (il s’y montra pour le moins adéquat dans Rheingold et Siegfried, très bon dans Walküre). Hier soir, il était relativement convaincant, mais a fini visiblement fatigué. Si la voix est suffisamment ample et puissante pour le rôle, ça manque quand même de projection et son allemand reste perfectible quant à certaines consonnes. La Senta de Ricarda Merbeth fut tout simplement brillante ! Et tous les autres rôles furent au moins dignement tenus, avec une mention spéciale pour le Erik de Thomas Blondelle, jeune tenor belge -qui a encore une belle marge de progression en allemand, mais qui s’est montré engagé et vaillant, et bien chantant, toute la soirée-.

Mention spéciale pour les choeurs -hommes et femmes- qui furent magistraux durant toute l’oeuvre, et pour l’orchestre, très en forme hier soir, hormis une fatigue passagère des cordes assez perceptible à la fin de l’acte 2, et qui a trouvé toute la vigueur nécessaire pour terminer en beauté. Très belle vision du chef Marko Letonja, dans une optique Marschner ou Lortzing tout-à-fait adaptée à l’oeuvre !

A la fin, longue ovation, méritée, du public strasbourgeois, qui connaît son Wagner sur le bout des doigts 🙂 !

C’est pour bientôt !

Mardi 28 janvier… Les places sont réservées de longue date ! Il paraît que la mise en scène ne devrait pas convenir à tout le monde, de source certaine… Mais les places sont bonnes, assez éloignées de la fosse pour que les sonorités des instruments arrivent fusionnées, mais pas trop loin pour ne plus entendre les textes et les voix, ou ne pas tout voir !

Capture d’écran 2014-01-18 à 19.53.59

Le spectacle en question, c’est bien sûr « Le Vaisseau fantôme », de Wagner. Le premier de ses « grands opéras ». Je m’envie déjà !!!

Bain de jouvence…

B52SPour ceux qui ont connu les « boums » de la fin des années 70 et du début des années 80, un bien joli souvenir qui faisait danser même les platines les plus récalcitrantes !

Frais, ingénu, joyeux, un brin loufoque –Rock Lobster, carrément déjantée, avec une fin dantesque-, une ambiance de campus un jour d’été !

Pour les plus jeunes, une perle à découvrir : un bain de jouvence et de bonne humeur ! En ces temps de morosité affichée, voire revendiquée par certains, à mettre d’urgence dans toutes les oreilles…

Original et -pâle- copie…

D’une oeuvre que j’aime beaucoup, je vous présente d’abord la version « originale », telle que voulue et interprétée par le compositeur. L’enregistrement date un peu -1926-, le style aussi -les cordes-, mais c’est vraiment très bien…

Et puis, voici maintenant, une copie, image de tout ce qu’il ne faudrait sans doute pas faire, sous peine de dénaturer la pensée du compositeur. Il y en a, néanmoins, qui aiment bien.

Le chef -l’un des plus célèbres du 20ème siècle- qui fut invité en Angleterre à cette occasion, ne fut plus jamais invité par cet orchestre, ni dans ce répertoire, ni dans un autre… Il faut dire, qu’il eut un comportement pour le moins très, trop… à l’occasion de cet enregistrement. Une vidéo de la répétition existe, et montre l’ambiance glaciale qui y régna.

Grande première !

ManSuetoHier, j’ai écouté un disque de jazz-rock en entier ! Au sein de ma discothèque, raisonnablement fournie, le genre doit se résumer à moins d’une dizaine de CD, dont l’écoute intégrale d’une seule traite va au-delà de mes capacités.

C’était souvent bien au début -et, en général, c’est toujours très bien pour tester la qualité d’une chaîne Hi-Fi-, mais décidément, c’est un monde où j’ai bien du mal à entrer. On entend généralement de très bons musiciens, des choses parfois intéressantes dans l’instant, mais également beaucoup de ce que j’appellerai du verbiage gratuit -appui sur une virtuosité ostentatoire qui n’est pas forcément au service de la musique-, sans repère de progression vraiment définissable à mes oreilles. Et encore, c’était un disque facile d’accès dans ce genre…

L’expérience ne sera donc pas renouvelée à cette échelle de si tôt !

… et ses grands lacs…

Une évocation de la Finlande, de ses innombrables lacs et de ses étendues sauvages. Qui mieux que Sibelius pouvait mettre cela en musique ? C’est à la fois épique et sombre, grand sans être grandiloquent…

Sibelius. Symphonie n°2 (1902), Finale.. Philharmonia Orchestra, H. Von Karajan. 29.03.1960

Longtemps mal-aimé en France, Sibelius bénéficie depuis une trentaine d’années d’une redécouverte, grâce au disque essentiellement, car il reste peu joué en concert dans notre pays.