Playlist « De la suite dans les idées » !

La playlist de de jour, entamée dès l’aube –mes nuits sans dormir, histoire sans fin…– est pleinement cohérente de la playlist de la veille, qu’elle précède en quelque sorte chronologiquement –quant à la date de publication des LP qu’elle comporte-, puisque ce sont les deux premiers albums respectifs et éponymes des New York Dolls et des Rolling Stones qui tournent sur ma platine, à savoir :
• The New York Dolls – The New York Dolls – 1973 *****
Un très bon album, bien moins connu que « Too Much Too Soon », mais au moins aussi bon que son successeur. L’album est produit par Todd Rundgren, dont la réputation était déjà très bien établie, mais, comme il le reconnut lui-même, il n’y avait pas grand-chose à produire… A sa sortie, l’album fit un four critique et commercial –un journaliste américain alla jusqu’à comparer le son du groupe au vrombissement des tondeuses à gazon– et ses ventes ne décollèrent pas aux Etats-Unis et restèrent encore plus confidentielles en Europe. Ainsi, la renommée du groupe et de ses deux albums légendaires est essentiellement posthume. Réédition en 180 grammes très silencieux, très bonne qualité sonore.
• The Rolling Stones – The Rolling Stones, édition UK – 1964 *****
A contrario de l’album des New York Dolls, le premier album des Rolling Stones connut en Angleterre –51 semaines de présence dans les charts et classé n°1-, en Europe et aux États-Unis un très grand succès –12 semaines dans les charts à partir de juillet-. Comme toujours, il convient, pour les albums des Rolling Stones parus jusqu’à février 1967, de privilégier l’édition anglaise –plus difficile à trouver pour ce qui concerne de premier album– à celle parue aux États-Unis, sous le nom « England’s New Hitmakers » : les set-lits sont légèrement différentes. Réédition UK de 2016 très soignée –y compris la pochette-, limitée à 13 000 exemplaires et numérotée –11 068-, pressage 180 grammes silencieux, son mono brut de décoffrage qui sied parfaitement au groupe à ses débuts. –Cliquer sur l’image pour a voir en plus grand-.







Lead Belly –cliquer sur l’imagette pour voir son portrait en plus grand– est l’un des auteurs-compositeurs les plus importants issus du sud des États-Unis, qui influença plusieurs générations de musiciens, d’Elvis Presley à Bruce Springsteen en passant par les Beatles ou Lonnie Donnegan. D’un caractère ombrageux, il fut emprisonné de multiples fois, et découvert en prison par les frères John et Alan Lomax, ethnomusicologues ayant largement contribuer à catégoriser et répertorier la musique populaire américaine. La majorité des titres de cette compilation a été enregistrée entre 1939 et 1942, à l’exception de la chanson éponyme, plus tardive –1962-.



• Mike Bloomfield & Al Kooper – The Live Adventures of Mike Bloomfield And Al Kooper – 1968 

