Entre 1968 et 1972, les Rolling Stones firent paraître une succession de 5 albums d’un niveau de qualité si élevé qu’on cherche en vain, à ce jour et dans l’histoire de ce genre, à égaler… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
C’est cette « Quinte flush royale » –• Beggars Banquet, 1968 • Let It Bleed, 1969 • Get Yer Ya Ya’s Out, 1970 • Sticky Fingers, 1971 • Exile On Main Street, 1972– , écoutée dans l’ordre, qui accompagne et accompagnera cette fraîche matinée dominicale. Les trois premiers ont bénéficié d’un remastering SACD/CD magnifique au début du millénaire, qui rend encore mieux justice à la qualité exceptionnelle de la musique; les deux derniers ont également été remastérisés assez soigneusement lors de leur réédition en version « anniversaire » à l’occasion de leur 50 ans.
« Get Yer Ya Ya’s Out » existe en deux version : album simple originel et triple album dans lequel on retrouve l’ensemble de la setlist des concerts de 1969, mais également les « premières parties » : Ike & Tina Turner et BB King. Non non, vous ne rêvez pas, le « vieux monsieur du Blues » ouvrait, à cette date, les concerts des Rolling Stones !
A l’écoute de cette « Quinte flush royale », le titre de « Greatest Rock’N’Roll Band In The World » que l’on commença à attribuer au groupe, en 1969, n’apparaît pas du tout usurpé !
Entamer la journée par une playlist consacrée à des albums de blues ou de pièces dérivées du blues, c’est vivifiant, d’autant que tous les artistes du jour sont bourrés de talent ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
J’ai commencé par un album pas très connu d’un « Power trio » à peine plus connu, West, Bruce & Laing, qui suivit une éphémère et erratique carrière –comme souvent avec les super groupes auxquels participa le remarquable bassiste Jack Bruce, instable de caractère et ego surdimmensionné oblige, sans doute…-. Le meilleur y côtoie le plus banal, mais, dans l’ensemble, l’album est très convenable et s’écoute avec plaisir. –Cliquer sur l’extrait pour en découvrir la belle énergie et le jeu de basse très nourri de Jack Bruce-.
Suit, dans un très bon son, l’un des innombrables live « non-officiels » de Mick Taylor, très inspiré et assuré ici en concert à Genève, avec Snowy White, ce dernier plutôt discret tout au long du set, assez court mais brillant –le groupe qui entoure Mick Taylor est de premier plan-. Un très beau disque –l’album existe aussi en DVD, difficile à trouver– ! L’expérience fut renouvelée en 1992, à Londres, avec quasiment le même combo et la même setlist !
De même, l’album d’Albert King –l’un des trois « King » de la guitare blues en Amérique avec B.B et Freddy-, qui fut l’un des héros de tous les guitaristes anglais ayant émergé au début des années 60, est tout-à-fait excellent, et le son de sa Gibson Flying V –cf. extrait ci-dessous– est superbe !
Pour finir, l’album anniversaire des 70 ans de John Mayall & The Bluesbreakers –en 2003 : il est beaucoup plus vieux et toujours actif aujourd’hui-, où le parrain du blues anglais avait réuni autour de lui, pour l’occasion, quelques-uns des musiciens qui l’avaient accompagné tout au long de sa longue carrière : absolument brillant !
Un grand-père presqu’oublié, un parrain qui a traversé le temps, des rejetons turbulents et désormais assagis, des cousins au premier degré sonores et bruyants…
A vous d’associer ces qualificatifs, selon votre appréciations, avec les différents artistes de la playlist de ce jour, destinée à lutter contre la canicule annoncée. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
En prime, deux chouettes extraits pour vous aider à entamer cette chaude journée agréablement !
Pour compléter cette courte notule, une petite devinette estivale : il manque sans doute au moins un groupe incontournable, selon moi, pour compléter la famille –non, il ne s’agit pas des Bluesbreakers, ce serait trop facile ! – : je vous laisse le soin de le retrouver !
A priori, ce n’est pas si difficile que ça…
La tradition bien installée des bacs à soldes, en Allemagne, m’a valu quelques jolies surprises en de début de printemps ! Pour une somme assez dérisoire –rien à voir avec les soldes d’ici : en Allemagne, les bacs à soldes, parfois exposés sur le trottoir lorsque le temps le permet, proposent des prix vraiment fracassés chez les disquaires, qui cherchent avant tout à faire de la place dans leurs rayons-, j’ai trouvé quelques bons, très bons, voire excellents albums pour abonder ma discothèque « Pop-Rock » : ça faisait assez longtemps qu’en la matière, je n’avais plus acheté grand-chose… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
On retrouve plusieurs albums de Blues-Rock avec d’excellentes parties de guitare –meilleur représentant dans cette catégorie selon mes oreilles : un très bon album de la première période de Fleetwood Mac-, mais également des albums artistiquement ambitieux du genre « concept-album », dont le meilleur est, selon moi, le remarquable « The Kinks Are The Village Green Preservation Society », empli d’une belle et tendre nostalgie de la « vie d’avant » en Angleterre. La seule relative déception est constituée par l’album de Ted Nugent, bavard, bruyant et brouillon, d’une virtuosité un peu vaine…
Evidemment, avec les travaux de rénovation, je n’ai pas trop de temps à consacrer à l’entretien de mes oreilles, mais cela va vite changer ! Les travaux avancent assez rapidement désormais : la mise en peinture est quasiment achevée et, hier, j’ai parqueté l’une des deux grandes pièces, destinée à mon futur bureau, en un temps presque record, avec l’aide précieuse de mini-Nain : ambiance plutôt scandinave et claire –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– ! Mon dos et mes genoux s’en souviennent encore ce matin !
Mini-Nain étant très serviable, il m’aide à chaque fois en échange d’un repas au restaurant plutôt que contre espèces sonnantes et trébuchantes –c’est son choix…– : il lui reste deux repas à gagner, l’un pour l’autre grande pièce –futur salon-, et l’autre pour la cuisine, pour laquelle nous avons opté –surtout TheCookingCat-, parce que moi, je n’avais pas d’opinion très arrêtée en la matière- pour des dalles « rétro carreaux de ciment » –cliquer sur l’image de droite pour voir en plus grand ce que cela devrait donner à la fin…– qui sont paraît-il et selon des avis divergents, « très faciles à poser » ou « une véritable plaie à poser »… On verra bien !
Il était temps de boucler cette série de playlists alphabétiques, entamée il y a plus de six mois, et qui s’achève par le trio des dernières lettres de l’alphabet. En effet, si, pour la lettre Y, le choix est vaste, il était autrement plus restreint pour les lettres X et Z –un seul représentant, dans ma discothèque, pour chacune de ces deux lettres…-. Cela me vaut, en outre, une playlist très éclectique. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
X. – La musique du générique de la série et des films « X-Files » –1989-a fait le tour du monde et s’avère remarquablement adaptée aux différents climats des scénarios. Le reste de l’album est tout aussi réussi que cet entêtant générique qui a fait le tour du monde : il s’agit en fait d’une réécriture de différentes musiques entendues tout au long de la série, et réarrangées puis réenregistrées pour le film. On y retrouve des artistes aussi variés que The Cure, Sting ou Björk, parmi d’autres.
Y. – « You’re Under Arrest » de Serge Gainsbourg est son tout dernier album –1987-. A cette date, Gainsbarre a définitivement pris le dessus sur Gainsbourg, son écriture est réduite, pour l’essentiel, à des jeux de mots fondés sur des allitérations engageant un lexique relativement salace mais pas toujours très inspiré –à l’aune de ses propres critères-. Quant à l’histoire, c’est une resucée de « Melody Nelson » et de « L’homme à tête de chou », à un niveau d’inspiration bien moindre … Musicalement, Gainsbourg est entouré des meilleurs requins de studio américains, et l’ensemble, si l’on aime ce genre de funk électro-urbain, fonctionne très bien –cf. extrait ci-dessous-.
« Year Of The Cat » d’Al Stewart –1976– est, tout simplement, l’un de mes albums préférés des années 70, et le plus abouti du musicien écossais : ambiances assez calmes, mélodies et harmonies très agréables… Il contient, pour clore une série de très belle chansons, le très connu et magnifique « Year Of The Cat », achevée par de fort belles volutes de guitares et de saxophone. L’album, de surcroit, propose la version longue de cette chanson, le single l’ayant quelque peu raccourcie pour permettre le passage en radio.
Albert King fut l’un des trois « King » du blues afro-américain, avec ses homonymes BB King et Freddy King. Adepte de la Gibson Flying V –guitare remarquablement capricieuse qui nécessite d’être très fréquemment raccordée...-, il a enregistré quelques remarquables pépites blues, dont cet excellent « Years Gone By » –1969-, qui s’écoute d’une seule traite avec un intense plaisir.
Albert King peut-être le bluesman qui a le plus influencé la génération des guitaristes blues anglais qui ont émergé dans les années 60 –Mick Taylor, Eric Clapton, Peter Green, Jimmy Page…-.
Z. – Enfin, dernier album de cette longue série, le très électro-pop album « Zooropa » des Irlandais de U2, paru en 1993. C’est sans doute l’album le plus difficile d’accès de toute la discographie du groupe, très électronique –synthétiseurs et boîtes à rythme prenant le pas sur la guitare, nombreux remix et overdubs…-.
Intéressant à écouter de manière sporadique, mais de loin pas ce que je préfère de ce groupe ! Malgré son approche difficile –au moins pour mes oreilles-, l’album cartonna dans les charts du monde entier !
Mon calendrier indique que le printemps débute la semaine prochaine : j’ai du mal à le croire, tant il neige à gros flocons ici !
J’avais gardé celui-ci pour la bonne bouche, souhaitant lui accorder l’importance qu’il méritait a priori : un « nouvel » album des Rolling Stones, « On Air », même réalisé à partir de bandes de « concerts radio » d’archives enregistrées entre 1963 et 1965, ça suscite forcément la curiosité et une écoute attentive : je souhaitais donc avoir du temps à lui consacrer !
A vrai dire, tout ne m’était pas inconnu, ayant déjà un certain nombre de « bootlegs » où l’on pouvait retrouver certains de ces titres, dans ces versions-là… Mais, un énorme effort de nettoyage des bandes et de remixage permet de les entendre dans des conditions vraiment idéales, à partir de sources d’origine remarquablement bien conservées par la BBC.
Cet album est donc un vrai petit bijou : le groupe, enregistré pour diverses émissions de radio –Saturday Club; Blues In Rythm; Top Gear…– dans les conditions du live, joue remarquablement bien, et on ne trouve cette qualité d’ensemble chez aucun des groupes issus du courant du British Blues aussi tôt dans le temps : les premiers extraits ont été enregistrés en 1963 –à une époque où les Beatles jouaient un Rock’n’Roll assez cacophonique…-, et la formule est, déjà, très au point :
• une assise rythmique exceptionnelle –cf. extrait 1, 1963 : on comprend pourquoi le couple Jagger – Richards offrit un pont d’or à Charlie Watts pour qu’il entre dans le groupe : il apporte une touche de légèreté et une souplesse remarquables; on entend des lignes de basse inventives, vives et sans cesse en mouvement, selon des progressions harmoniques aventureuses-;
• deux guitares qui appliquent le concept « the ancient art of weaving« cher à Keith Richards, mais qui fut assez rapidement perdu –et jamais retrouvé : Brian Jones s’est progressivement désintéressé de la guitare pour aller vers une foultitude d’autres instruments; Mick Taylor jouait une rythmique en contrechants et des soli; et Ronnie Wood « If he could » fait de son mieux, mais…– depuis;
• et surtout, un Mick Jagger d’une maturité remarquable pour un gamin de 20 ans –cf; extrait 2, 1964-, qui a su assimiler les idiomatismes des chanteurs noirs-américains mieux qu’aucun autre ! Il y met une morgue et une arrogance tout-à-fait bienvenues !
Durant ces concerts radiophoniques, les jeunes Anglais purent aussi découvrir la slide-guitar, dont Brian Jones était alors l’unique –et remarquablement talentueux- spécialiste dans le pays -cf. extrait 3, 1964-. On entend là un vrai souci d’authenticité, qu’on retrouvera rarement chez d’autres groupe issus de la vague du British Blues qui suivit –peut-être chez Alexis Korner, mais sans les talents de conteur d’un très bon chanteur qui donne tout le sens à cette musique, et pas même chez les Bluesbreakers de John Mayall, qui proposait essentiellement des compositions originales-.
Bref, un album merveilleux, qui laisse à entendre qu’avant de devenir « The Greatest Band In The World », les Rolling Stones furent vraisemblablement le premier et le meilleur groupe d’authentique Rythm’N’Blues anglais.
Avant de vous livrer la devinette de décembre, je tiens à rappeler qu’une devinette proposée en novembre n’a pas trouvé de réponse à ce jour : elle se trouve ici. Voilà qui est dit !
Pour finir l’année, je vous propose de me dire quel est le seul morceau de blues qui a jamais occupé la première place des charts anglais depuis leur création, aussi étonnant que cela puisse paraître !
J’ai un peu vérifié ici ou là avant de vous soumettre cette devinette, mais il semble que ce soit effectivement une réalité !
Allez, je vous laisse chercher parmi cette liste, et que le meilleur gagne !
[spoiler]• The Rolling Stones – Down In The Hole • Fleetwood Mac – My Baby’s Good To Me • Led Zeppelin – You Shook Me • John Mayall And The Bluesbreakers – Double Crossing’ Time • The Yardbirds – Steeled Blues • The Beatles – Yer Blues • The Rolling Stones – Little Red Rooster • Led Zeppelin – Since I’ve been Loving You • Them Featuring Van Morrison – Go On Home Baby • John Mayall – Laurel Canyon Home[/spoiler]
Ici, mon classement personnel est beaucoup plus facile à établir qu’en ce qui concerne la musique classique. Déjà parce que désormais, des disques pop-rock, j’en achète finalement assez peu, ensuite parce que parmi ces achats, il y en a beaucoup qui s’appuient sur des souvenirs ou des envies précises à un moment donné qui peut ne pas s’éterniser, et que donc, les vraies découvertes sont assez peu nombreuses. Enfin, parce je ne cherche plus spontanément en dehors de « mon répertoire de base », qui est quand même assez large, d’autant moins que, le plus souvent, les albums Pop-Rock coûtent bien plus chers qu’en classique, sauf opération « remise éditeur »… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Ainsi ma discothèque Pop-Rock ne progresse-t-elle plus énormément, et, en tout cas, pas dans la même mesure que ma discothèque classique : c’est d’autant plus vrai que, comme je préfère généralement les disques « live », je suis souvent obligé de chercher des bootlegs, ce qui n’est pas toujours facile non plus si on n’y consacre pas un peu de temps –sauf pour les Rolling Stones, dont la base des albums en concert est remarquablement documentée-.
Au sommet de ce TOP 5, pour cette année 2017 en voie d’achèvement, je placerai l’album « Talk About That » de John Mayall : le parrain du blues anglais n’a rien perdu de son talent, il sait toujours s’entourer de jeunes musiciens en devenir ou de vieilles pointures très talentueuses pour proposer un très chouette disque, qui s’écoute très agréablement : belles guitares, tempi moyens, maîtrise absolue de tous les codes du blues… Bref, que du bonheur !
Je vous ai par ailleurs entretenus de tous les autres albums de ce TOP 5 à un moment donné sur le blog et leur présence n’est donc pas tout-à-fait surprenante dans cette liste !
L’oubli de la lettre J dans mon approche alphabétique des playlists n’a pas encore été relevée, mais je m’aperçois qu’en effet, entre le I et le K, manque le J ! Erreur réparée dès aujourd’hui, donc, avec cette playlist dominicale concoctée tôt ce matin, alors que la pluie tombait dru ! Le choix était à peine plus grand qu’hier, au demeurant… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Pas de rareté en revanche du côté de cette playlist, qui ne comporte que des albums plutôt très connus, à une exception près, le dernier cité, qui est aussi le premier de cet artiste prolifique…
Dans l’ordre, on retrouve donc : • U2, « (The) Joshua Tree » –1987-. Dernier album d’une belle trilogie entamée en 1983 avec « War », suivi en 1984 par « The Unforgettable Fire ». A mes oreilles, tous les albums studio qui suivront seront bien en-dessous de ces trois disques. Sur l’album de ce jour, l’enchaînement des trois premiers titres est un petit miracle. • Eric Clapton, « Just One Night » –1980-. Sorti comme double-LP à l’origine, ce disque permet de retrouver Clapton en concert à l’issue de sa longue période de passage à vide du milieu des années 70 et de ses déboires multiples –drogue, alcool, politique…-. Le guitariste est très bien accompagné, mais l’album me semble un rien longuet. • Neil Diamond, « Jonathan Livingston Seagull » –1973-. La musique de Neil Diamond accompagnait le film adapté du roman de Richard Bach, élevé sur le même piédestal dans les pays anglo-saxons que « Le Petit Prince » en France. Tout petit, je raffolais de ce disque, qui était sans doute le seul album « non-classique » de la discothèque paternelle.
• John Mayall, « John Mayall Plays John Mayall ». Paru aussi tard qu’en 1965, alors que « le parrain du blues anglais » tournait depuis plusieurs années déjà, il s’agit du premier album de John Mayall, enregistré en live, remarquablement bien d’ailleurs –quelques saturations passagères-, puisque le petit Klooks Kleek club où il se produisit ce soir-là était relié directement aux studios Decca voisins, les câbles sortant par la fenêtre… Le guitariste qui l’accompagne ici est Roger Dean, vraiment excellent, mais vite retombé dans un oubli relatif après avoir quitté « le maître ».
La météo de ce jour est parfaitement dégueulasse, alors qu’hier, en fin d’après-midi, les terrasses étaient encore bondées d’un monde légèrement vêtu, tant il faisait doux. Au pied du grand sapin, c’était très étrange –et tout-à-fait inhabituel– de se promener presqu’en tee-shirt !
Voici donc une petite playlist pleine de blues pour accompagner ce début de soirée, mais pas n’importe quelle playlist non plus !
En effet, j’ai choisi avec soin quelques-uns des plus beaux blues interprétés par les Rolling Stones, assez près ici des racines du Delta Blues –du blues acoustiques, avec guitares non amplifiées et solos d’harmonica, comme dans Shake Your Hips, l’extrait proposé ci-dessous, ou Prodigal Son, qui sont de très vieilles compositions de Slim Harpo pour la première et du Révérend Robert Wilkins pour la seconde– ou du Chicago Blues –guitares amplifiées solos de guitares à la place de l’harmonica, volutes de bottleneck, dont l’un des plus emblématiques représentants serait ici Ventilator Blues (Jagger/Richards/Taylor)…-, selon les titres retenus.
–Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Parmi mes titres préférés de cette playlist, vous pourrez également retrouver le très beau « Down In The Howe », chanson totalement méconnue et jamais jouée en live, mais que je vous avais déjà présentée ici.
Si leur dernier album est intégralement consacré à des reprises des vieux maîtres qui les ont si durablement influencés, leur carrière est ponctuellement jalonnée de ces retours aux sources de la musique de leurs débuts et qu’ils aiment –on couvre ici une période qui s’écoule de 1964 à 2016-, soit au travers de compositions originales qui montrent à quel point ils ont su assimiler ce style, soit grâce à des reprises qui laissent apparaître leurs capacités d’appropriation respectueuse tout en apposant leur touche.
Bref : près d’une heure de belle et bonne musique –sauf pour The CookingCat, qui pensent qu’on dirait que quelqu’un vient de mourir tellement tout ça lui semble un peu triste…– !