Playlist « Concertos un peu à la marge, un peu méconnus… »

Dans la playlist de ce jour, deux compositeurs parmi les plus célèbres pour trois concertos qui occupent une place un peu en marge du « grand répertoire », et ne sont pas les plus connus de leurs compositeurs, bien qu’ils soient pas forcément les moins réussis. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

• Ludwig van Beethoven – « Triple concerto » pour piano, violon, et violoncelle
Lev Oborine, David Oistrakh, Sviatoslav Knushevisky ; Philharmonia Orchestra, Malcolm Sargent – 1958 ****

Dans le catalogue des oeuvres de Beethoven, le triple concerto, opus 56, prend place entre deux monuments emblématiques du compositeur : la symphonie « Eroica » op.55, d’une part, et la sonate pour piano n°23 « Appassionata » op.57, d’autre part. Il s’inscrit, dans répertoire des oeuvres concertantes, après les trois premiers concertos pour piano, juste avant le quatrième –op.58– et le concerto pour violon –op.61-. Il s’agit d’une période de composition très faste pour Beethoven. Dans cette partition plutôt joyeuse et que j’apprécie vraiment beaucoup, les trois solistes se partagent la partie concertante, et la partie de piano est la plus facile, ayant été pensé, vraisemblablement, pour l’un des jeunes élèves du compositeur, encore peu assuré.
Le triple concerto bénéficie d’une belle discographie, et l’on peut, selon son humeur, privilégier une approche chambriste comme dans la version de ce jour, ou une vision plus large où l’orchestre, accompagnant des solistes de grand renom, prend plus de place.

• Johannes Brahms – « Double concerto » pour violon et violoncelle
Wolfgang Scneiderhan, Janos Starker ; Orchestre RIAS Berlin,, Ferenc Fricsay – 1959 ****

Une autre belle oeuvre concertante, très typique de Brahms dans son orchestration, et que je préfère nettement, pour ma part, à son concerto pour violon. C’est la dernière oeuvre symphonique de Brahms, et il intègre parfaitement les deux solistes au flot orchestral, ce qui lui fut initialement reproché, à une époque où un concerto devait nécessairement faire briller les solistes. L’oeuvre fut créée par les deux solistes dédicataires, le violoniste Joseph Joachim et le violoncelliste Robert Hausmann, deux amis de longue date du compositeur.
La discographie du double concerto n’est pas immense, mais de qualité, et cette version est tout-à-fait remarquable !

 

• Ludwig van Beethoven – Concerto pour violon, transcrit par Beethoven pour piano
Daniel Barenboim ; English Chamber Orchestra, Daniel Barenboim – 1974 ***

Le concerto pour violon de Beethoven, qui jouit d’une très solide réputation de nos jours, ne fut pas un grand succès lors de sa création en 1806 : lie violoniste, Muzio Clementi, en donna une lecture à vue des deuxième et troisième mouvements, dont la partie soliste avait été livrée en retard. Ce concerto ne trouva grâce en réalité qu’une génération plus tard, lors d’une nouvelle audition, à Londres en 1844, avec le violoniste Joseph Joachim, qui entamais sa carrière de soliste sous la baguette de Felix Mendelssohn et devint alors très populaire.
Suivant une suggestion de Clementi, Beethoven en publia une transcription pour piano en 1807, sous le n° 61a. La transformation d’une partie initialement écrite pour le violon en partie de piano ne me semble pas toujours très probante –tout au moins à mes oreilles-, mais Beethoven profita du remaniement de ce concerto pour écrire une longue cadence pour piano et timbale, ce qui rend cette transcription tout-à-fait notable. Par la suite, de nombreux violonistes ont adoré et adapté cette cadence.
Pour ce répertoire de niche à la discographie peu abondante, la version de ce jour, d’un artiste que je n’apprécie généralement guère, est très satisfaisante.

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Playlist « On refait l’histoire : part one »

A l’occasion du 80ème anniversaire du chef d’orchestre Herbert von Karajan, son éditeur avait réédité ses tout premiers enregistrements, enregistrés entre 1938 et 1944 avec différents orchestres à travers l’Europe : ils constituent les albums de la playlist de ce jour.
On retrouve dans ces albums des oeuvres du « grand répertoire » qu’il dirigea tout au long de sa vie et il est remarquable qu’à peine trentenaire, son style de direction commençait déjà à être bien forgé et lui valait alors le surnom de «Wunder Karajan» –Miracle Karajan-. On pouvait alors lire dans la presse, auprès des critiques de l’époque –1938– : « Pour le dire franchement, nous sommes confrontés à un prodige. Cet homme est le chef d’orchestre le plus sensationnel du siècle. Personne de trente ans à notre époque n’a atteint un triomphe aussi objectif ou personnel à un tel niveau». –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Cinquante ans plus tard, les mêmes remarques élogieuses saluaient la réédition de ces enregistrements oubliés depuis longtemps, soulignant le très solide métier d’un si jeune chef d’orchestre et la patte qu’il apposait sur les différents orchestres, dont celui dont il était titulaire à partir de 1939 en tant que Staatskapellemeister : la Staatskapelle de Berlin. Il lui faudrait encore attendre 15 ans pour occuper le poste tant convoité de chef de l’orchestre philharmonique de Berlin.

• Beethoven – Symphonie n°7 – Staatskapelle Berlin – 1941
• Wagner – Les maîtres-chanteurs de Nurenberg, ouverture et prélude de l’acte 3 – Staatskapelle Berlin – 1939
• Beethoven – Ouverture Eleonore III – Concertgebouw Amsterdam – 1943
• Brahms – Symphonie n°1 – Concertgebouw Amsterdam – 1943
• Strauss – Don Juan, Danse de Salomé – Concertgebouw Amsterdam – 1943
• Dvorak – Symphonie n°9 – Philharmonique de Berlin – 1940
• J. Strauss – Valses et ouvertures – Philharmonique de Berlin – 1940-41

Au niveau technique, ces enregistrements, parus initialement sur disques 78 tours, bénéficient tous d’une réédition extrêmement soignée à partir de sources en bon état et parfaitement conservées : le son est étonnamment bon pour d’aussi « vieilles cires » et l’ensemble s’écoute sans difficulté.

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Playlist « L’empereur du violon »

Profitant d’une météo peu clémente ces derniers jours, je revisite à l’occasion de ces playlists estivales mon « fond de discothèque » et celle de ce jour est consacré à plusieurs concertos pour violon par celui qui fut surnommé l’empereur du violon », et dont ses confrères disait notamment qu’ « il a[vait] établi toutes les normes pour jouer du violon au XXe siècle » et que « les objectifs qu’il s’étaient fixés demeurent, et, pour les violonistes d’aujourd’hui, il est plutôt déprimant qu’ils ne soient plus jamais complètement atteints ». J’ai nommé Jasha Heifetz.

Né en 1899 en Lituanie –alors russe-, enfant prodige et réputé pour être le plus phénoménal des enfants prodiges de son temps –il fut admis dans la classe du réputé Leopold Auer, qui détestait les enfants prodiges, à 9 ans et enregistra ses premiers disques à 10 ans-, émigré très tôt en Amérique pour échapper à la révolution et au régime soviétique, il débuta très jeune une carrière de virtuose couronnée d’un tel succès que Fritz Kreisler, sans doute le violoniste virtuose le plus réputé à la fin du XIXe siècle et au début du XXe, affirma que devant tant de génie, « il n’avait plus qu’à casser son instrument sur ses genoux »… Sa carrière, couronnée d’un immense succès à travers le monde entier, s’étira jusqu’au début des années 60.
Richissime –il avait fondé l’éphémère « One Million Dollars » trio-, réputé d’une extrême exigence avec les autres et plus encore avec lui même, doté d’une personnalité complexe il est également réputé pour n’avoir jamais souri en public, et aucune photo ne le montre autrement qu’avec un visage austère.

Les enregistrements de cette playlist –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-, tous réalisés après la seconde guerre mondiale pour RCA, bénéficient du savoir-faire de la firme à cette époque et s’avèrent tous très convenables techniquement, avec cette particularité toutefois d’enregistrer le violon très près du microphone, comme le souhaitait Heifetz, sans que cela nuise au demeurant à la lisibilité de l’orchestre. Les accompagnements vont du tout-venant un peu routinier à l’excellent.

La firme américaine, à travers ces enregistrements, contribua à établir le mythe de l’infaillibilité du violoniste, à l’instar du halo d’infaillibilité qui entourait Arturo Toscanini –autre artiste RCA– à la même époque. C’est, évidemment, un mythe !

• Beethoven & Mendelssohn – OS Boston, Charles Munch – 1955, 1959 *****
• Brahms & Tchaïkovsky – OS Chicago, Fritz Reiner – 1957 ***/*****
Les *** sont essentiellement tributaires de mon peu d’appétence pour le concerto pour violon de Brahms, que je n’apprécie pas beaucoup, quelle que soit l’interprétation envisagée…
• Bruch & Sibelius – New Symphony Orchestra of London, Malcolm Sargent & OS Chicago, Walter Hendl – 1962, 1959 ****/*****

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Playlist « A l’Américaine » – 2. Cleveland – Szell & Fleisher

Continuant sur la lancée de ma tournée des orchestres et artistes américains, je suis arrivé pour cette playlist à Cleveland, où, sous la direction du chef hongrois naturalisé américain George Szell, l’orchestre fit rapidement son entrée dans le cercle très restreint des « Big Five » –les cinq meilleurs orchestres du pays : Boston, Chicago, Cleveland, New York et Philadelphie-. Comme son collègue Fritz Reiner, George Szell, inscrit dans la tradition des « chefs objectifs », était réputé pour son exigence et son intransigeance. Un tyran de la baguette, donc, même s’il semble qu’il ait été d’un caractère un peu moins épouvantable que Fritz Reiner.

Entre 1958 et 1963, il entama une collaboration fructueuse avec le jeune pianiste Leon Fleisher –élève d’Artur Schnabel et vainqueur, comme Emil Gilels, du prestigieux concours de la Reine Élisabeth en 1952-, qui donna lieu à quelques enregistrements de concertos pour piano qui demeurent, aujourd’hui encore, des monuments discographiques, et constituent ce que chacun de ces deux artistes a fait de mieux dans ces oeuvres : Leon Fleisher est un pianiste bien plus assuré que Clifford Curzon pour accompagner Szell dans le premier concerto de Brahms et George Szell est beaucoup moins raide avec son jeune collègue qu’il ne le sera, à la fin de sa vie, avec Emil Gilels.

Les pressages CBS de l’époque, relativement médiocres, surtout pour les LP parus en séries économiques, n’ont jamais rendu justice à la qualité technique très honorable de ces enregistrements ; leur réédition en CD a permis de les redécouvrir dans de bien meilleures conditions. Curieusement, il me semble qu’aucun coffret à petit prix –les jolies rééditions Sony-CBS– n’a jamais réuni l’ensemble des concertos enregistrés par ces artistes, et qui doit représenter en tout et pour tout 7 CD. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.


C’est la maladie de Leon Fleisher, atteint très tôt d’une paralysie de la main droite, qui mit malheureusement un terme à cette collaboration : le pianiste dut alors se résoudre à l’enseignement et, partiellement rétabli, ne fit son come-back qu’au détour des années 2000, mais sa carrière était déjà derrière lui.

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Playlists chronologiques – 2004, année oubliée…

Dans le cadre des playlists constituées chronologiquementet arbitrairement de 1964 à 2020– , j’avais malencontreusement oublié 4 années : 1969, 1974, 1975 et 2004. Erreur qui est définitivement et totalement réparée en terminant par l’année 2004. La boucle est désormais bouclée :  avec cette notule s’achève la série des playlists chronologiques ! Vous pouvez remonter le temps en musique et la retrouver intégralement en cliquant ici ou sur le menu déroulant idoine de la colonne de droite, rubrique des « Catégories ».

Nouvelle Vague – Nouvelle vague
Brian Wilson – Brian Wilson Presents SMILE

La réalisation de cet album mythique par son compositeur, aidé par un tout nouveau groupe de jeunes musiciens, à une date aussi tardive qu’en 2004, alors qu’il aurait initialement dû sortir en 1967, est l’objet d’une chronique simplifiée à lire ici, ou plus exhaustive et détaillée en Anglais ici.

Brahms – Symphonie n°1 – OS Londres, Bernard Haitink
The Cure – The Cure
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Playlists chronologiques – 1969, année oubliée…

Dans le cadre des playlists constituées chronologiquementet arbitrairement de 1964 à 2020– , j’avais malencontreusement oublié 4 années : 1969, 1974, 1975 et 2004. Erreur que je vais progressivement réparer en commençant par l’année 1969 !

Johannes Brahms – Concerto pour piano n°1 – Claudio Arrau ; Concertgebouw Amsterdam, Bernard Haitink
The Butterfield Blues Band – Keep On Moving
Nicolo Paganini – Concertos pour violon 1&2 – Shmuel Ashkenasi ; OS Vienne, Heribert Esser
The Beatles – Abbey Road -Anniversary Edition-
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Playlist « Titan du piano »

Surnommé de son vivant de « Titan du piano » à cause de la puissance phénoménale de son jeu, Emil Gilels était considéré par la critique internationale comme «un géant parmi les géants du piano. En termes de virtuosité, il était sans rival, mais sa puissance léonine était tempérée par une délicatesse et une poésie que peu ont égalées et que personne n’a dépassées».
La playlist de ce jour, consacrée à quatre concertos pour piano des plus populaires, en apporte un excellent témoignage –j’ai volontairement omis d’y ajouter l’un ou l’autre concerto pour piano de Beethoven, qu’il interpréta plus qu’aucun autre pianiste du 20ème siècle-.

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• Brahms – Concerto pour piano n°1&2 – Orch. Philh. de Berlin, Eugen Jochum – 1972 *****
Depuis leur première parution en 1972, ces deux disques n’ont jamais quitté le catalogue de l’éditeur, sous une forme ou une autre –LP, cassette, CD, Blu-Ray audio…– et sont encore régulièrement cités comme référence incontournable, opinion partagée par les critiques du monde entier. Eugen Jochum, excellent à la tête de la philharmonie de Berlin, les tenait également pour ses plus grands enregistrements, avant même ses Bruckner de fameuse réputation. Emil Gilels avait déjà enregistré avec grand succès le second concerto pur piano avec Fritz Reiner pour RCA en 1958, dans une optique très différente : plus rapide, plus puissante et plus virtuose. Deux références très complémentaires !

• Tchaïkovsky – Concerto pour piano n°1 – Orch. Symph. de Chicago, Fritz Reiner – 1955 *****
Il existe au moins une quinzaine d’enregistrements de ce concerto du pianiste, dont au moins quatre officiels –celui-ci est le premier réalisé en studio-. Premier pianiste du bloc soviétique à être autorisé, durant la guerre froide, à se produire aux USA et en Europe de l’Ouest –sous très haute surveillance : un agent du KGB était collé à ses basques en permanence-, il connut un triomphe phénoménal et les plus grands chefs se l’arrachèrent pour enregistrer avec lui. Cette version de ce cheval de bataille de tout pianiste concertiste reste, 70 ans après, l’une des grandes interprétations de l’oeuvre : puissante, précise, rigoureuse et bénéficiant de conditions techniques très soignées.

• Rachmaninov – Concerto pour piano n°3 – Orch. Soc. du Conservatoire de Paris – André Cluytens – 1955 *****
La même remarque que pour le concerto de Tchaïkovsky s’impose –dans cette oeuvre également, des enregistrements de concert avec Kondrashin ou Ormandy notamment, constituent des témoignages exceptionnels, mais dans des conditions sonores assez précaires-, bien que l’orchestre et la prise de son soient de qualité quelque peu moindre qu’à Chicago : on n’a jamais fait mieux dans ce concerto !

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Playlist « Après leur dernière, leur première… »

Après avoir écouté plusieurs neuvièmes et dernières symphonies de leurs compositeurs respectifs, voici que ma playlist se compose de leur première symphonie, composée parfois de nombreuses années auparavant, ce qui permet de mesurer toute l’étendue de leur parcours créatif ! C’est particulièrement vrai pour ce qui concerne Beethoven –il y a un gouffre entre sa première et sa neuvième symphonie !– et Tcahïkovsky –dont les trois premières symphonies sont de peu de poids par apport aux trois dernières-. C’est moins vrai pour Brahms, venu tard à la symphonie, et dont la première est déjà une oeuvre de maturité. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

• Ludwig Van Beethoven – OP Berlin, Karajan, 1985 ****
La quatrième et dernière intégrale des symphonies de Beethoven par le chef autrichien a généralement moins bonne presse que les précédentes, notamment du fait d’un mastering assez peu engageant lors de sa première parution en CD. Depuis, son appréciation a été réévaluée, de nouveaux remastering étant nettement meilleurs que le premier : elle est en fait assez proche de sa troisième intégrale –même si Karajan effectue la reprise du 1er mouvement en 1985 mais pas en 1976-.

• Johannes Brahms – OS Chicago, Wand, 1990 ****
La première symphonie reste celle que je préfère des quatre symphonies de Brahms, et cette interprétation de Günter Wand, enregistrée en concert lors d’une tournée du chef aux États-Unis avec l’excellent orchestre symphonique de Chicago –l’un des « Big Five »– s’inscrit parmi les multiples très bonnes versions de ma discothèque.

• Piotr Tchaïkovsky – Russian National Orchestra, Pletnev, 1996. ***
J’écoute rarement cette symphonie, plus proche des ballets du compositeur que de ses trois dernières symphonies, mais la version de Mikhail Pletnev, avec l’orchestre national russe qu’il a créé en 1990, issue de sa première intégrale des symphonies de Tchaïkosky parue en 1996 –il en a réalisé une seconde entre 2010 et 2014-, est de très bonne facture, rendant compte de la variété des climats de l’oeuvre, et bénéficie d’une excellente prise de son, réalisée dans la grande salle du conservatoire de Moscou. Les trois étoiles sont plus justifiées par l’intérêt assez mitigé que je porte à l’oeuvre, interprétée de fort belle manière au demeurant.

• Witold Lutosławski –  OS BBC, Gardner, 2010 *****
Witold Lutosławski est un compositeur polonais né en 1913 à Varsovie, où il est décédé en 1994. Cette symphonie, bien qu’elle ait été composée entre 1741 et 1947 durant l’occupation allemande puis soviétique de Varsovie, est décrite par son compositeur comme « une oeuvre joyeuse ». Elle est composée de quatre mouvements : les deux mouvements extrêmes, relativement brefs et frénétiques –cf. extrait sonore-, encadrent un long deuxième mouvement plus introspetif et presque mélancolique et un troisième mouvement curieusement énigmatique. Cette symphonie reste d’un accès relativement aisé et la version de ce jour bénéfice de conditions techniques proches de l’idéal.

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Brahms à l’ancienne

Je me suis tourné aujourd’hui vers des enregistrements antédiluviens ou presque pour une série playlist composée des quatre symphonies de Brahms, que j’apprécie sans excès –mais plus désormais que par le passé cependant-. Tous ces enregistrements bénéficient d’un remastering soigné et ont beaucoup gagné en qualité sonore lors de leur réédition en CD –le premier de la playlist n’était paru qu’en 78 tours !-, les interprétations retenues sont toutes de belle qualité !

Symphonie n°1 – Concertgebouw Amsterdam – Karajan, 1943
Symphonie n°2 – Philharmonia Orchestra – Karajan – 1955
Symphonie n° 3 – NBC Orchestra – Toscanini – 1955
Symphonie n°4 – OP Berlin – De Sabata – 1939
Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

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Playlist « Karajan, l’héritage Decca », suite

En complément de mes récentes écoutes dominicales… Ainsi, les mêmes commentaires que précédemment s’appliquent à cette série d’enregistrements, réalisés durant la même période avec le même orchestre et pour le même label ! Même si elle n’est pas très originale, une très belle playlist dans son ensemble !

Piotr Tchaïkovsky – Le lac des cygnes ; La belle au bois dormant, suites – Mars 1965 *****
Piotr Tchaïkovsky – Roméo et Juliette – Janvier 1960 ****
Richard Strauss – Till Eulenspiegel ; Mort et transfiguration – Don Juan – Juin 1960 *****
Johannes Brahms – Symphonie n°1 – Mars 1959 ****
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