Playlist avec un D

Après une longue journée laborieuse et comme toujours à cette occasion, c’est une playlist sans histoire et sans thématique particulière à laquelle je m’adonne pour débuter la soirée : le titre de chacun des albums retenus pour agrémenter mes oreilles commence par la lettre D. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

On commence avec « De l’amour, du lard ou du cochon ? » de Thiéfaine –1980-, album de transition entre ses deux premiers albums et « Soleil cherche futur », qui inaugura un nouveau style musical, beaucoup plus rock et moins orienté « chanson française ». ici, on se situe clairement dans un entre-deux, l’évolution musical est sensible, mais pas encore marquée. Ce disque contient en outre quelques pépites drolatiques, dont l’extrait proposé ci-dessous.

Don’t You Worry About Me » de Joey Ramone –2002– est très vite devenu un classique, d’autant qu’il s’agit d’une publication posthume, Le chanteur étant décédé quelques semaines auparavant. A mes oreilles, l’un des plus beaux albums de la décennie 2000, prodigieux d’énergie et de bonne humeur malgré les circonstances -Joey Ramone était déjà très malade et se savait condamné à court terme au moment de son enregistrement-.

« Dirty Works », des Rolling Stones 1986-, est le mal-aimé de leur discographie : enregistré à un moment de fortes tensions entre Mick Jagger et Keith Richards, l’album n’est pas si indigne qu’on l’a souvent dit, sans non plus atteindre des sommets vertigineux. Quelques titres sont vraiment bons, mais, surtout, l’ensemble est saccagé par une prise de son épouvantable, typique de ces années-là, avec une batterie vraiment enregistrée très en avant, qui rend l’écoute difficilement supportable !

Enfin et a contrario, « Disintegration » –1989– est régulièrement considéré comme l’une des très grandes égalisations de The Cure, à juste titre me semble-t-il ! De magnifiques textes, servis par des mélodies inspirées et invariablement plaisantes. Un doux parfum nostalgique embaume l’atmosphère de ce magnifique disque.

Une playlist qui me permet de retrouver mes deux groupes préféré, que demander de plus ?

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Playlist « So British » once again…

Alors que les négociations UK-UE semblent de poursuivre dans une grande difficulté, construire une playlist de musiciens Anglais sans  y glisser Purcell, Handel ou Elgar, ce n’est pas si difficile ! Même si, en définitive, ce n’est pas aussi passionnant ! J’aurais même eu « en stock » quelques autres albums –Ketèlbey, Stanford, Locke…– pour compléter une playlist entièrement « classique » et venir remplacer le très beau disque des Kinks, archétypique des groupes anglais, mais comme je l’aime beaucoup et qu’il restait dans mon thème, je n’ai pas hésité à le garder : il faut varier les plaisirs –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

L’occasion d’entendre des oeuvres que l’on n’a quasiment aucune chance d’entendre en concert dans nos contrées. De Holst, hormis « The Planets », il ne reste que peu de choses inscrites au répertoire des orchestres non-anglais, et, en écoutant ce disque, servi par un très grand chef un peu oublié de nos jours, on peut le regretter.

A contrario, la musique étale et presque sans tension de Ralph Vaughan Williams gagnerait sans doute à être entendue en concert, ça peut être assez beau à être vu jouer. Au disque, ça semble parfois un peu longuet, malgré l’apparition ponctuelle de beaux thèmes et belles mélodies, portés par des alliances de timbres très agréables.
A ce titre, la musique de William Walton me semble plus constamment intéressante –cf. le petit extrait ci-dessous-, car bien plus dynamique et plus contrastée. De surcroît, la très belle version du jour bénéficie d’une excellente prise de son, ce qui aide encore à apprécier ce bel album.

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Playlist avec un C

Les journées laborieuses passées à circuler beaucoup sont peu propices à mûre réflexion pour choisir tranquillement une playlist longuement mitonnée… Les playlist alphabétiques entamées précédemment restent une solution commode pour faire rapidement la joie de mes oreilles rapidement et efficacement.
Celle du jour est logiquement consacrée à des albums dont le titre commence par la lettre C et couvre une petite période s’écoulant entre 1979 et 2007. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

De manière un peu plus détaillée, on trouve donc :

Jacques Higelin – Champagne pour tout le monde. 1979. La chanson-titre « Champagne » fut l’un de ses plus gros succès, le reste est assez oubliable à mon goût…

Neil Young – Chrome Dreams. II 2007. Il s’agit-là de la date de parution officielle de l’album, mais certaines chansons sont bien  plus anciennes –notamment l’extraordinaire « Ordinary people », un de ses titres les plus époustouflants; 18:33 de musique assez torturée supportant l’un de ses meilleurs textes- et ont été écrites pour faire suite à l’album « Chrome Dreams », prévu en 1977 mais jamais édité depuis cette date !

The Feelies. Crazy Rhythms. 1980. Une musique « pop-rock after-punk » fraîche et nerveuse, portée par des guitares claires et acérées, sur des rythmes tribaux ! A priori, un drôle de mélange ! Mais c’est très efficace et absolument vivifiant pour entamer une soirée joyeusement !

Joy Division. Closer. 1980. Evidemment, ce second et dernier album du groupe est beaucoup plus sombre que celui des Feelies, comme vous pourrez l’entendre dans l’extrait ci-dessous… A la date de sa sortie, Ian Curtis n’était déjà plus de ce monde, et le groupe s’était reformé sous le nom de New Order, s’orientant progressivement vers d’autres horizons musicaux. Selon moi, l’album le plus profondément sombre et désespéré de l’histoire de la pop-music avec « Pornography », de The Cure.

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Playlist avec un B

Aujourd’hui, sorti de ma plus longue journée de travail depuis la reprise et, de surcroît, confronté à un assez considérable bouchon pour rentrer –en Belgique, ils appellent ça, assez joliment, « une file » et dans une semaine, ce sera sans doute quasi-quotidien…-, j’avais peu de temps pour effectuer un choix réfléchi et, fidèle à une habitude commencée avec la première fois, je me suis rabattu sur une playlist constituée uniquement d’albums dont le titre commence par la lettre B. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Ça commence avec une version tardive et en concert de « Berlin », l’un des disques vraiment mythiques de Lou Reed, très bien, très « vécu » grâce aux talents de conteur du chanteur, lequel est très bien accompagné sur scène et produit quelque chose de presque neuf sans défigurer l’oeuvre originale –cela n’a pas toujours été le cas durant sa longue carrière-, si attachante bien que profondément morbide.

Cela se poursuit avec un autre album légendaire de Bob Dylan : « Blonde On Blonde », qui a la particularité d’être le premier double LP de l’histoire de l’encore jeune « Rock Music » au moment de sa sortie –1966-. Avec son prédécesseur, c’est mon album favori du néo-prix Nobel de littérature : il est varié et très agréable aux oreilles –et la voix si caractéristique du chanteur passe très bien sur ces petites chroniques en musique-.

« Broken English » est, de très loin, mon album préféré de Marianne Faithfull en matière de musique pop –elle a aussi enregistré un intéressant disque consacré à Kurt Weill-. Pour elle, c’était, en 1979, l’album du renouveau, au sortir de longues années d’errance après sa rupture avec Mick Jagger, qui l’avait laissée en piteux état. La voix rauque et abimée –le choc est patent pour ceux qui ont connu les productions de la chanteuse au milieu des années 60– sied parfaitement bien à ce renouveau et c’est un excellent album.

La playlist s’achève de manière vigoureuse et puissante avec « British Steel » de Judas Priest : il me souvient que je l’avais découvert au moment de sa sortie en 1980 et que j’ai beaucoup écouté ce 33 tours durant mon adolescence : il contient des chansons assez « hymniques » et quelques-uns des plus grands succès du groupe, un peu oublié de nos jours. Un bain de jouvence pour mes oreilles, vraiment, que je vous fais partager un peu grâce à l’extrait ci-dessous !

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Playlist à succès !

C’est une petite remarque lue ici et une partie des commentaires qui l’ont suivie qui m’a poussé à construire cette playlist, constituée de disques ayant connu de très bons chiffres de vente lors de leur sortie et qui n’en sont pas moins d’excellents albums, chacun dans son genre ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Deux d’entre eux proposent, en plus d’entendre de très chouettes lignes de basse, sobres et solides : celui de Fleetwood Mac et celui des Rolling Stonesles lecteurs les plus anciens de ce blog savent par ailleurs que si j’apprécie énormément The Police, c’est essentiellement pour les talents musicaux du batteur et du guitariste et les compositions de Sting, plus que son jeu de basse, qui ne m’a jamais vraiment marqué plus que ça…-.

Et pour le plaisir, ce bel hymne à l’amitié en extrait, ci-dessous –avec, en prime, le saxophone de Sonny Rollins-…

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Playlist retour vers les 80’s

Une petite playlist pour profiter un peu de la soirée, très estivale même si le soleil disparaît désormais bien tôt, après que les contingences professionnelles puis domestiques ont été réglées…
Elle prend la forme d’un retour vers quelques albums qui ont marqué mes années 80, et qui m’accompagnent, certains très sporadiquement, depuis cette époque, et propose des chansons qui vont d’une pop légère et fraîche à des chansons au  parfum doux-amer, voire parfois mélancolique, en passent par des titres plus musclés, comme la merveilleuse version de « Making Plans For Nigel » de XTC en concert. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Pas grand-chose à en dire de plus qu’à se laisser laisser porter par des chansons simples et efficaces, où les boîtes à rythmes n’ont pas encore complètement envahi le champ sonore, ce qui me convient tout-à-fait bien…

En guise de curiosité, je vous propose une petite rareté, dans la mesure où le titre est chanté en Anglais –la version originale est en Allemand, mais, à l’époque, la chanteuse essayait de conquérir le marché européen, voire américain-. Nena, puisqu’il s’agit d’elle, n’y est pas complètement parvenue, mais sa fraîcheur et sa spontanéité étaient saisissantes, au moment où des profils plus « polissés » commençaient à émerger. L’album comporte également la version anglaise de son titre le plus célèbre -« 99 Lufballons », renommé « 99 Red Balloons »-, le seul à s’être imposé partout. Les versions originales sont mieux, dans les deux cas…

Playlist sans queue ni tête

En ce jour de fête nationale, j’aurais pu concocter une playlist visuellement « bleu-blanc-rouge », par exemple, ou n’écouter que des musiciens français de l’époque révolutionnaire –ce qui ne serait pas si simple que cela, en l’état de pauvreté de ma discothèque en la matière…-.
Mais, comme je me suis levé très tôt, j’ai laissé faire mon instinct matinal, ce qui donne cette playlist sans queue ni tête… –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

La curiosité principale en est la version dite « de Hambourg » de la première symphonie de Mahler, qui date d’avant la révision finale de l’oeuvre, et comporte un mouvement supplémentaire, « Blumine », inséré entre les actuels deuxième et troisième mouvements, ainsi que quelques modifications instrumentales mineures.
La version écoutée, que Mahler dénommait encore, à cette époque « un poème symphonique en forme de symphonie », se caractérise par ailleurs par des tempi plutôt vifs et un traitement clair et léger, qui inscrit cette symphonie dans une perspective beaucoup moins sombre et post-romantique que d’habitude : c’est très intéressant, d’autant que c’est l’orchestre de la radio de Hambourg qui interprète cette « version de Hambourg » !

Le reste est beaucoup plus traditionnel, avec même un « tube de plage » de mes années adolescentes, encore que les « Années de pèlerinage » de Liszt ne soient pas d’un accès si facile si l’on n’aime pas le grand piano.
La version du jour, en tout cas, rend parfaitement justice à ce corpus d’oeuvres oscillant entre poésie et pyrotechnie –normal en ce jour de feux d’artifice– dans une magnifique perspective sonore –cf. l’extrait sonore proposé ci-dessous– et s’avère peut-être, en définitive, la plus belle enregistrée à ce jour –au-delà des pièces éparses parfois enregistrées, l’oeuvre intégrale ne dispose pas d’une discographie si pléthorique, et encore moins dans des prises de son satisfaisantes-.

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Playlist pour temps de canicule

La température caniculaire qui règne ici n’est pas propice aux longues écoutes concentrées… Il fait excessivement chaud depuis hier, et cela ne devrait pas s’arrêter avant, au mieux, ce week-end ! Du coup, entre limonade glacée et citronnade on the rocks –même pas envie de bière, ça n’étanche pas assez la soif…-, chacun essaie de survivre tant bien que mal, sachant que chaque geste équivaut à un litre perdu en sueur, à peu près… En ville, la température atteignait 38° à certains endroits, ce qui fait beaucoup ! Vivement les vacances au frais –c’est pour bientôt, mais j’aurai l’occasion d’en reparler d’ici là-.

Le port de la cravate, un peu obligatoire aujourd’hui –alors que je n’en mets plus que très rarement désormais– était juste pénible ! Idem pour les déplacements en voiture, d’autant que la climatisation de la mienne vient de rendre l’âme très inopinément et que je n’ai pas encore eu le temps de la recharger… Un voyage en four, en quelques sortes !

Du coup, en rentrant, c’est une playlist ne demandant pas trop d’efforts que j’ai rapidement élaborée –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-et dont je profite durant la rédaction de cette brève notule.

Ce qui n’empêche pas qu’elle comporte au moins une vraie rareté, longtemps quasi-inaccessible en France : je vous laisse deviner de quel titre il s’agit ! Ça vous permettra de gagner une jolie récompense, le cas échéant ! Pour le reste, c’est plutôt bien diversifié, alternance entre du très connu, du très vivifiant et de nombreux extraits de concerts.

Inutile de détailler cet ensemble, composé de nombreux petits bijoux –la longue version de « Every breath you take » est quand même excellente, portée par la batterie claire et dynamique de Stewart Copeland-.

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Playlist couleurs criardes

C’est l’été, et les couleurs vives de sortie un peu partout atteignent même la playlist de ce soir : que des albums aux couleurs criardes ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Les sonorités de ces albums, au demeurant, sont assez différentes, mais bien marquées dans tous les cas. Ça commence avec un vieil album de Carlos Santana, que je n’avais plus écouté depuis des lustres, vraisemblablement, et qui n’a pas si bien vieilli que ça –il date de 1970 et suivit la prestation remarquée du groupe lors du festival de Woodstock-. Son morceau le plus populaire est une reprise plutôt réussie, dans une veine vaguement latino, d’un titre blues de Peter Green : « Black Magic Woman ». Cette reprise est d’ailleurs bien plus connue que l’original, et c’est, à mes oreilles, le meilleur morceau de l’album.

Bien ensuite « Cheap Thrills » de Janis Joplin et son premier groupe, « Big Brother and the Holding Company », groupe à vocation psychédélique lors de sa création. A dire vrai, je n’ai jamais trop accroché à cet album non plus, malgré son aura quasi mythique –et, d’une manière générale, Janis Joplin n’est pas vraiment ma tasse de thé-, mais, une fois de temps à autre, j’apprécie malgré tout de le réécouter.

L’album « Acid Eaters » des Ramones est un album de reprises de standards des années 60 que le groupe a unifiées à sa sauce. C’est souvent efficace et bien réalisé, mais sans que l’on aille au-delà d’un sympathique hommage –l’approrpiation des chansons proposées reste relativement sommaire malgré tout-.

Enfin, le live de Procol Harum avec les choeurs et l’orchestre symphonique d’Edmonton est tout simplement excellent, et certaines chansons sont magnifiées par cet accompagnement très bien intégré au discours. En particulier, « In Held Twas In I », très longue chanson séquentielle de près de 20 minutes, y gagne une vraie intensité. Le meilleur moment musical de cette chaude soirée !

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Playlist pour débuter un week-end en fanfare

Ça faisait longtemps que je n’avais pas consacré un temps un peu conséquent au décrassage de mes oreilles, trop pris par d’autres activités beaucoup moins plaisantes ces derniers jours -à forte vocation professionnelle, cela va sans dire…-. Dcon, rentrant un peu tôt à la maison ce jour, j’ai décidé d’écouter un peu fort cet excellent album : « Exile on Main Street ».

Certains « puristes » le considèrent comme le meilleur album des Rolling Stones, et c’est aussi le préféré de Keith Richards, qui en revendique fortement la paternité, que la postérité semble lui attribuer assez généralement. A contrario, Mick Jagger l’apprécie assez moyennement, et la vérité, comme toujours est plus complexe que la légende : sans le chanteur, et quelle que soit l’appréciation qu’il en ait, ce disque n’existerait tout simplement pas.
C’est en effet le chanteur à la moue lippue qui a largement mis en forme, tout seul ou avec le producteur, des bandes éparses et informes, recueils de musique et de sessions sans textes aboutis. Pour cela, il est allé aux Etats-Unis, la « maison d’exil sur la Côte d’Azur » de Keith Richards étant devenue un repère de tous les compagnons d’addiction du guitariste.

Les photographies réalisées par Dominique Tarlé à l’époque –quelques extraits en ligne-, de même que l’excellent documentaire « Stones in Exile » rendent bien compte de l’ambiance qui régnait dans cette demeure retirée du monde et archi-protégée contre les paparazzi.

Il en reste un album –initialement sorti en double 33T– sans « hit » majeur, mais d’une moiteur torride, très difficile d’accès pour aborder le groupe, et très marqué par l’idée qu’il se faisait alors de l’Amérique dans ce qu’elle a de plus glauque. On y trouve en revanche de l’authentique rock-music de qualité, des blues assez « roots » et torturés ou bizarrement résignés, des mélopées gospel ou soul, des fragments qui ne ressemblent parfois à pas grand-chose –I Just Wanna See His Face, par exemple– et des bijoux étincelants, enjolivés par la guitare lumineuse de Mick Taylor, le fluet virtuose blondinet, qui commençait à éparpiller des petits papiers dans la fameuse maison, dans lesquels il exprimait son désarroi de sentir son destin artistique lui échapper petit à petit, et, déjà, son envie de quitter le groupe… Le son à la fois dense opaque a réellement bénéficié d’une bonne remastérisation qui lui apporte un peu d’air et de clarté : à ce titre, une vraie réussite !

Personnellement, je l’aime beaucoup, mais j’ai toujours du mal à le conseiller à qui voudrait découvrir le groupe, tant il est à la fois singulier et génialement foutraque !

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