Playlist « American Guitar Heroes »

En cette veille de départ en vacances, et tout en terminant de préparer mes bagages –un iPad rempli de musique et de lecture, son chargeur ; mon appareil photo ; et c’est à peu près tout...- j’écoute un peu fort cette jolie brochette de guitaristes, composée de deux remarquables bluesmen, dont l’un excellait de surcroît à la slide-guitar, et d’un « faiseur de bruits » certes virtuose mais que je n’écoute quasiment jamais tant il m’épuise : j’ai beau essayer de l’apprécier depuis plus de quarante ans, rien n’y fait…
Cerise sur le gâteau, l’album de Stevie Ray Vaughan est superbement enregistré ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

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Playlist « Totale découverte dominicale » !

Playlist inédite ce jour, puisque consacrée à un artiste dont je ne vous avais jamais parlé jusqu’à présent, que je viens moi-même de découvrir au détour de lectures effectuées presque par hasard… Et pourtant, chose que j’ignorais, Meat Loaf est un énorme vendeur de disques dans le monde entier, sauf en France, où sa notoriété a eu plus du mal à s’établir.
La playlist de ce jour est consacrée à la trilogie de la chauve-souris » :
Bat Out of Hell
Bat Out of Hell II: Back Into Hell
Back Out Of Hell III : The Monster Is Loose.
Trois albums sur le même thème donc, enregistrés en 1977, 1993 et 2006. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Le premier disque se vendit à plus de 43 millions d’exemplaires et continue à se vendre au rythme annuel de 200 000 ; le deuxième culmina à 15 millions d’exemplaires environ ; quant au troisième, il a dû se vendre beaucoup moins bien, puisque les chiffres n’ont pas été communiqués –i.e. je n’ai pas réussi à les trouver-. Ces ventes colossales, doublées de classements remarquables dans les Charts anglo-saxons, sont d’autant plus surprenantes que les albums furent tous assez mal accueillis par la presse spécialisée et que le format des chansons –autour de 7 à 10 minutes– ne permet guère leur passage en radio. . Il faut donc croire que le contenu musical –toutes les compositions, dont le nom est généralement à rallonge,  sont de Jim Steinman– est exceptionnel !

En fait, ce que l’on entend est assez atypique et difficilement classable : un mélange de glam-rock survitaminé, croisement entre le « Tommy » des Who –version film de Ken Russell-, et les albums grandiloquents de Queen en plus grandiloquent –si si, c’est possible– et de Springsteen adolescent naïf pour les paroles, le tout mâtiné de rock’n’pop expansive, voire surchargée –piano omniprésent, choeurs, instruments classiques…-. Le plus étonnant est que ce curieux mélange, porté par la grande voix de Meat Loaf et le gratin des musiciens de chaque époque –en total décalage avec les modes ou courants de chacune d’entre-elles-, est remarquablement produit et fonctionne à vrai-dire tout-à-fait bien et s’écoute sans déplaisir. Ajoutons que les illustrations des pochettes appartiennent au monde de l’Heroic Fantasy –en gros : Rahan à moto dans un monde apocalyptique– et sont très réussies et accrocheuses visuellement.

Belle découverte dominicale, assurément !

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Playlist en vrac !

Mardi –hier– , mon fournisseur de billets d’opéra m’a appelé tôt le matin pour m’informer qu’en fait, non, la générale de Lohengrin ne se déroulerait pas le soir-même, mais jeudi soir –soit demain soir– ! Il a fallu que me réorganise donc quelque peu pour pouvoir y assister tout de même…
En attendant, le début de la semaine été consacré à la réécoute de certaines symphonies de Bruckner extraites de l’intégrale que Karajan lui consacra dans des enregistrements parus entre la fin des années 70 et le tout début des années 80. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

En France, cette intégrale fut, à l’époque, diversement accueillie, du fait, notamment, de prises de son pas extraordinaires –le dernier remastering en CD a grandement amélioré les choses– ; en Allemagne et en Angleterre, en revanche, elle fut aussitôt citée comme référence incontournable –le chef autrichien étant même paré du titre de plus grand chef bruckérien vivant– devant celle de Günter Wand, parue à peu près à la même époque, et les deux intégrales d’Eugen Jochum, alors beaucoup plus apprécié en France.
Contrairement à Eugen Jochum, surnommé « Mister Stop and go » par la critique anglo-saxonne du fait de tempi relativement mouvants au service d’une expressivité de l’instant, Karajan est rythmiquement très stable et privilégie une tension qui se développe dans la durée : les deux approches sont pertinentes et satisfaisantes. Les meilleures réussites du chef autrichien se comptent, à mes oreilles, parmi les symphonies qu’il fréquenta le plus : septième, neuvième et surtout huitième qu’il donna le plus fréquemment en concert tout au long de sa vie de chef.

Pour faire bonne mesure et apaiser mes oreilles entre deux symphonies, la playlist de ces derniers jours a également comporté deux disques plus reposants :
un très bel album consacré à de la musique chorale d’Orlando Gibbons a-datant des tout débuts du XVIIè siècle –le compositeur préféré de Glenn Gould, qui n’en était pas à une excentricité près- ;
un album de Diana Krall, « Wallflower » –2015-, composé de reprises plus ou moins réussies –et assez doucereusement et uniformément sucrées, voire même un peu trop à mon goût…– de pop songs célèbres d’artistes et périodes variés.

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Playlist « Cette année-là – 2006 »

Charlie Chaplin – B.O.F Modern Times – Norddeutscher Rundfunk Philharmonie Hannover, Timothy Brock
Steely Dan – The definitive Collection
John Mayall & The Bluesbreakers & Friends – 70th Birthday Concert
Edvard Grieg – Peer Gynt, Suites – OP Bergen, Ole Kristian Ruud
-Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-

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Playlist « Cadeaux de Noel… », 1ère partie

Cette année, sous le sapin, les nains et leur soeur avaient déposé de quoi alimenter le cadeau qu’ils m’avaient offert lors du Noël précédent, et que j’avais commencé à modifier quelques mois plus tard. Je suis d’ailleurs en train d’envisager une autre source de modification à peu de frais –un couvre-plateau en liège pour remplacer celui en feutrine qui s’accroche assez systématiquement lorsqu’on enlève un disque sous l’effet de l’électricité statique-, il faut que je mesure l’épaisseur qui me sera nécessaire –a priori entre 1 et 2 mm-. J’en profite aujourd’hui, et si rien ne m’est inconnu, tout convient fort bien à mes oreilles délicates. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Tous ces LP sont très bien pressés, et trois d’entre eux sont en 180 grammes. Trésor de Janvier a préféré l’album de Lou Reed, parce que le disque, « trop classe » selon elle, est blanc…

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Playlist « Souvenirs mémorables »

A l’ordre du jour de cette journée pluvieuse et maussade, redonnons des couleurs au gris du ciel avec une petite playlist d’albums enregistrés en concert, peu ou prou à l’époque où, durant la fin de mes années collèges et durant mes années lycées, j’ai assisté aux concerts de ces groupes –pour AC/DC, l’album date de la tournée précédente, encore avec Bon Scott-.

Supertramp – Strasbourg, 21 novembre 1979
AC/DC – Strasbourg, 13 décembre 1980
The Rolling Stones – Paris, 13 juin 1982
The Real Kids – Paris, 02 février 1983
Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

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Playlists sans queue ni tête

26.12 – C’est dans les vieilles marmites qu’on fait les meilleures soupes !
Je ne savais même pas que Madness existait encore, c’est un article paru dans mon quotidien du matin qui m’en a informé ! Le groupe fête ses quarantes-cins ans, et, plus quatre décennies plus tard, c’est toujours aussi chouette et enthousiasmant qu’au début de leur aventure, même si les tempo se sont un peu ralentis !
Très chouette découverte du jour ! Leur nouvel album s’appelle « Theatre Of The Absurd Présents C’est la vie », titre loufoque je vous l’accorde, mais disque qui sonne presque comme un retour vers un passé plein de bonne humeur et d’un soupçon de nostalgie –cliquer sur les images pour les voir en plus grand-.
27.12 – On lui a coupé les ongles juste avant !
Les Impromptus de Schubert -deux séries de quatre pièces pour piano- sont, avec ses Moments Musicaux et sa Fantaisie pur deux pianos, les pièces de Schubert que je préfère au sein de sa production pour piano. Je les apprécie beaucoup plus que ses sonates, qu’à vrai dire je n’aime pas beaucoup. En revanche, libéré d’un carcan formel, j’aime beaucoup les premières pièces citées, et même si je n’y reviens plus très souvent, je les connais quasiment par cour pour les avoir beaucoup écoutées enfant et adolescent.
Ecoutée en guise de « seconde chance », cette version a su faire mon bonheur : c’est moins lent que dans mon souvenir, et la main gauche est moins plombée que ce à quoi je m’attendais. Mais, surtout, le vieux pianiste chilien a eu l’idée de couper ses ongles avant l’enregistrement, et le si agaçant cliquetis de ceux-ci sur le clavier ne viennent pas déparer la musique –les sonates de Beethoven enregistrées chez Philips sont malheureusement grevées par ce travers, et cela me les rend difficilement supportables, alors qu’il s’agit, pour de nombreux mélomanes ou critiques musicaux, d’une intégrale majeure…-. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
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