Playlist « Cette année-là – 1987 »

INXS – Kick, 25th Anniversary Deluxe Edition
Midnight Oil – Diesel And Dust –aux véritables extraits de ministre !
William Boyce – 8 symphonies – The English Concert, Trevor Pinnock
The Cure – Kiss Me Kiss Me Kiss Me, Deluxe Edition
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Playlist « Cette année-là » – 1986

Peter Gabriel – So
Bach – Concertos Brandbourgeois – Musica Antiqua Köln – Goebel
Beethoven – Concertos pour piano n° » et 4 – Perahia ; Amsterdam, Haitink –mon exemplaire porte un autographe du pianiste, entendu à la même époque en concert
Cocteau Twins – Victorialand
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Playlist « 180 grammes et doigts sales »

180 grammes, ça semble désormais être la norme des disques vinyles bien pressés de nos jours. La surface est en effet silencieuse, et les pressages des deux albums écoutés ce jour sont de belle qualité.
Croyez-le ou non, c’est la première fois que j’ai dans ma discothèque un LP de Chuck Berry –leur maître à tous-, alors qu’il s’agit de l’un des plus anciens artistes que j’écoute ! Je l’ai eu en cassettes ou en CD, mais jamais en LP. Cet album, consacré à ses meilleurs titres enregistrés chez Chess Records, est tout-à-fait excellent. Quant à l’album de Queen, il inclut ce qui pour moi est une des plus belles chansons, si ce n’est la plus belle, des années 90.-Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

J’ai, par ailleurs, été sidéré par la façon dont trésor-De-Janvier « traite » les disques vinyles qu’elle a –elle en a récupéré une petite collection de sa tante– : il semble que les adolescents redécouvrent ce support mais ne savent pas s’en servir ! Nonobstant qu’elle écoute cela, chez elle, sur un genre d’éléctrophone à peine amélioré, elle ne les nettoie jamais et, pire, n’hésite pas à poser ses doigts sur la surface, à pleine main.
Lorsque je lui ai montré comment manipuler avec soin et prudence un LP,  cela ne l’a guère intéressée : 1. Elle n’a pas les doigts sales –alors que je lui ai montré la fine pellicule de graisse déposée par les doigts, même propres– ; 2. Tant que le disque n’est pas rayé, ça ne s’entend pas !

Dernière playlist de l’année

Ce matin, après ma 152ème prise de sang de l’année depuis le 15 mars –véridique-, je m’attache à ma dernière playlist avant que 2022 ne s’achève, avec ces deux albums que l’on m’a livrés hier.
J’avais quelques craintes concernant l’achat de vinyles par internet ; elles sont complètement levées, au moins pour ce qui concerne la boutique en ligne que je fréquente le plus régulièrement : non seulement la livraison est gratuite –ailleurs, j’ai vu des tarifs variant entre 4€ et 6,50€ par disque-, mais elle est invariablement rapide –généralement le lendemain-. De plus, les disques sont remarquablement protégés lors du transport. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

• Let It Bleed est l’un des meilleurs albums des Rolling Stones et comporte notamment « Gimme Shelter », à mon sens la plus belle introduction de l’histoire du Rock, mais cela n’engage que moi. Après Beggars Banquet et avant Sticky Fingers et Exile On Main Street, il fait partie du « quarté gagnant » que j’ai déjà évoqué ici.

• Quant à Substance, de Joy Division, aux pochettes remarquablement sobres, c’est un double-album constitué de chutes de studio, d’extraits de concerts et de deux superbes chansons qui n’étaient parues qu’en EP : « Love Will Tear Us Apart » et « Atmosphere », à la ligne de basse simple et envoûtante.

Retour en nostalgie !

Ordoncques, avant-hier matin, n’écoutant que mon courage pour affronter les frimas de l’hiver, je suis allé chez l’ex-agitateur culturel pour aller visiter le coin des LP, sachant que, pour étrenner mon cadeau, je voulais des disques neufs et de qualité éprouvée quant à leur pressage. Jour de chance, ou pas, tous les disques que j’ai achetés portaient, de surcroît, la fameuse étiquette « Prix vert – Nouveauté », ce qui, pour des albums enregistrés entre 1966 et 1979, est assez curieux !
Comme au bon vieux temps de mon adolescence, je suis rentré à la maison avec un sachet 35×35 comprenant les quatre albums -ci-dessous –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– et un kit de nettoyage pour vinyles.

Evidemment, j’ai déjà tout écouté, et très attentivement. Très schématiquement : les pressages contemporains sont remarquablement silencieux et semblent supérieurs aux pressages des LP que j’achetais à la fin des années 70 et au début des années 80 –post-crise du pétrole, donc– et les masters utilisés pour ces rééditions sont excellents.
Exile On Main Street porte fièrement un logo «half speed master audio», ce qui impliquerait un master réalisé à moitié de sa vitesse normale, afin d’améliorer la gravure. Tous les disques du jour sont des rééditions en 180 grammes, au lieu des 120 à 140 grammes d’un LP « ordinaire. A tout seigneur, tout honneur : le plus grand disque de l’histoire du Rock, à savoir « Beggars Banquet », a eu l’honneur d’étrenner la platine !

Bref, toutes ces précautions prises, vous allez vous attendre à ce que je dise que le vinyle sonne mieux que le CD ou un fichier numérique bien encodé. Que nenni ! A ce titre, « The Wall », des Pink Floyd, à la prise de son très soignée et qui a connu des rééditions toutes excellentes quel que soit le support, est un excellent outil de comparaison.
Le LP sonne très agréablement mais la scène sonore est vraiment plus étroite en largeur, la spatialisation beaucoup plus centrée entre les enceintes ; de même, le grave de la basse est moins profond et moins tendu –plus rond en quelque sorte– et les aigus des cymbales ont moins d’impact physique, du fait vraisemblablement d’une plage dynamique plus réduite.  Bref, c’est différent, un peu plus coloré –et donc moins fidèle que les meilleures rééditions en CD ou Bluray audio, y compris pour des enregistrements anciens– avec une petite rondeur dans le bas-médium qui donne ce côté décrit par certains comme « plus chaleureux. Pour la musique rock au sens large du terme, c’est, comme je le disais, très agréable. En revanche, je pense que je n’achèterai pas de LP de musique classique.

En attendant, j’ai commencé à remplir mon panier virtuel de futurs albums.

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