Un jour – Un album – The Flamin’Groovies • Supersnazz

Adolescent –et adolescent un peu attardé-, j’avais, entre autres, deux livres de chevet que je consultais très souvent lorsque je souhaitais faire de nouvelles découvertes pour abonder ma discothèque naissante :
• le « Guide Akai du disque Jazz, Blues, Pop, Rock », d’une part, en édition de poche, et qui datait de la fin de mes années collège, d’une part ;
• le « Dictionnaire des disques : guide pratique de la musique classique enregistrée », d’autre part, à partir de la fin de mes années lycée, dans la collection Bouquins de Laffont : de très gros pavés à petits prix. A force de les lire et de les relire, j’en connaissais de larges pans presque par coeur, et ces deux livres m’ont guidé –c’est leur objectif, me direz-vous avec raison !– vers de jolies découvertes ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

L’album du jour fait partie de ces belles trouvailles : qu’un adolescent des années 80 puisse acheter « Supersnazz » des Flamin’Groovies, groupe californien de San Fransisco qui m’était alors totalement inconnu, enregistré en 1969, était un pari improbable, mais la critique lue dans le petit guide rouge était suffisamment élogieuse et intéressante pour donner envie d’en écouter plus ! Je ne l’ai jamais regretté, et et album et sa pochette ludique fait toujours partie, à ce jour et plus de quarante ans après sa découverte, de mes disques pop-rock favori. Il ne faut pourtant rien y chercher de très original : c’est de la power-pop mâtinée de rock interprétée dans la bonne humeur et avec un enthousiasme communicatif et compétence, intemporelle parce que complètement hors du temps et des courants dès sa sortie : pensez donc, à l’époque, sur la côte ouest des États-Unis, le psychédélisme du Grateful Dead, de Jefferson Airplane ou de Country Joe McDonald And the Fish était en vogue.
Evidemment, le disque, qui avait coûté horriblement cher à produire, fit un four à sa sortie et les Flamin’Groovies furent aussitôt renvoyés de leur maison de disque, Epic, affiliée à CBS, la seule major avec laquelle ils eurent l’occasion signer durant leur longue et quelque peu erratique carrière : le groupe, dont la composition a été relativement mouvante durant deux décennies, et dont les deux leaders, Roy Loney et Cyril Jordan, étaient relativement antagonistes, ne réussit jamais totalement à trancher entre ses deux influences majeures : Beatles ET Rolling Stones !

Supersnazz –Super chic en Français dans le texte-, plus de cinquante ans après sa sortie, fait désormais partie des disques cultes qui ont bien résisté à la postérité. Il fait d’ailleurs partie des rares disques que j’emmènerai sur mon île déserte !

Cet album a été très bien réédité :
• en CD, dans la collection « Vinyl Replica » : une excellente remasterisation en haute définition 96kHz/24 bits, qui est, en terme de confort et de qualité sonore, la meilleure proposition pour écouter le disque ; la première édition CD, en revanche, était d’assez piètre qualité ;
• en LP 180 grammes dans la série « Music On Vinyl » : les visuels –la magnifique pochette « aux joyeux petits mickeys » et les étiquettes du disque- sont identiques aux originaux d’époque, le remastering est tiré d’un master numérique 96-24 et le pressage est très soigné et silencieux  : c’est sous cette forme que j’écoute cet album aujourd’hui. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

,

Playlist en couleurs – Jaune

Iggy Pop – Nude And Rude : Best Of – 1996 ****
The Sex Pistols – Never Mind The Bollocks, Here’s The Sex Pistols – 1977 ****
Tchaïkovsky – Romeo et Juliette ; Casse-Noisette, suite – OP Berlin, Karajan – 1983 ****
Charlie Watts & Jim Keltner – Project – 2000 ****
Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand

, , , ,

Playlist un peu bruyante mais courte !

Ça faisait bien longtemps que je ne m’étais plus constitué, via ex-iTunes, de playlist sous forme d’extraits d’albums : celle de ce jour à la météo franchement maussade est plutôt courte –Six titres et une petite quarantaine de minutes à peine– mais plutôt « bruyante », puisqu’essentiellement composée de chansons relativement énergiques ou brutes de décoffrage.

On y retrouve, pêle-mêle :
une chanson de power-pop grandiloquente qui part dans tous les sens, au refrain entêtant ;
un titre bien énervé des Wampas ;
une version totalement déjantée de « Street Hassle » de Lou Reed, tirée d’un album live très inégal, où Lou Reed passe une partie de son temps à pourfendre tout ce/ceux qui lui passent par la tête… ;
une des rares bonne chanson de Scorpions période « métal FM », genre vers lequel ils ont malheureusement évolué au milieu des années 80 ;
une excellente chanson blues d’AC/DC extraite d’un album introuvable en France –version australienne de « Dirty Deeds Done Dirt Cheap », qui contient quelques titres inédits en Europe ou aux USA– ;
l’un des hymnes des métalleux issus de la mouvance « New Wave of British Heavy Metal ».

Ecoutée « un peu fort », ça dépote pas mal ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

,

Playlist en couleurs – Noir -ou presque-

George Harrison – Live In Japan – 1991 ***
Giuseppe Verdi – Requiem – Tomowa-Sintow, Baltsa, Carreras, van Dam ;
Ch. & Orch. Philh. Vienne, Karajan – 1984 ****
Flamin’Groovies – Now – 1978 ***
Anton Webern – Complete Works – Boulez 2000 ****
Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand

, , , ,

Playlist en couleurs. Rouge -et une devinette-.

Grateful Dead – Live Dead – 1969 ****
Johann Strauss – Valses & Polkas – Os Pittsburgh, William Steinberg – 1958 ****
The Cramps – Big Beat From Badsville – 1997 ***
Ludwig Van Beethoven – Symphonie n°9 – OP Berlin, Herbert Von Karajan – 1977 *****
Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

En guise de devinette : l’extrait à l’écoute est un clin d’oeil à une chanson d’un autre groupe culte, presque contemporain et dont tous les membres sont décédés et assez souvent cité sur ce blog. Saurez-vous trouvez de quel groupe il s’agit ? –Et si vous trouvez en plus le nom de la chanson qui inspire cet extrait, vous êtes brillantissimes– ! Niveau de difficulté : ** A vos claviers !

Par ailleurs, la devinette précédente reste sans solution à cette heure…

, , , , ,

Playlist en couleurs – Bleu

Dire Straits – Love Over Gold – 1982 *****
Gustav Mahler – Symphonie n°5 – OP Berlin, Karajan – 1973 ****
Portishead – Dummy – 1994 ***
Serge Gainsbourg – Histoire de Melody Nelson – 1971 *****
Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

, , , , ,

Playlist « Cette année-là » – 2020

Beethoven – Symphonie n°5 – Musica Aeterna- Theodor Currentzis
Bruce Springsteen – Letter To You
Bob Dylan – Rough And Rowdy Ways
Beethoven – Symphonie n°7 – Musica Aeterna- Theodor Currentzis
Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand

Avec cette playlist, la série des « Playlists chronologiques« , entamée arbitrairement avec l’année 1964 –année de la parution du premier album des Rolling Stones– s’achève ! Les plus perspicaces/attentifs auront sans doute noté que j’ai oublié les années 1969, 1974, 1975 et 2004 : où donc avais-je la tête ?

, , , ,

2024 : l’heure des bilans, suite…

Les coups de coeur Pop-Rock

La liste de cette année sera très courte et se résume, en matière de coups de coeur, à trois albums en en tout et pout tout, que je vous ai présentés à peu près au moment de leur achat ! Pour mémoire, « Songs Of A Lost World » des Cure est une vraie réussite, le double album-compilation des Kinks fait suite à une première partie à mon avis plus édifiante mais reste très bon et l’album en vinyle « The Year Of The Cat » d’Al Stewartun best seller datant de 1976– était accompagné d’un lien vers des téléchargement de bonus, dont un excellent concert de cet artiste délicat.

Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.


Conséquence d’un volume d’acquisitions relativement réduit en 2024, la liste des déceptions, par ailleurs, est nulle !

A suivre…

, , ,

Playlist « Cette année-là – 2017 »

Depeche Mode – Spirit
Gustav Holst – The Planets – National Youth Orchestra Of Great Britain, Edward Gardner
Rammstein – Paris
Ludwig Van Beethoven – Sonates pour piano n°23 & 32 – Evgeny Kissin
Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

, , , ,

Playlist « du blues anglais au rock FM américain »

La playlist de ce jour est entièrement consacrée aà une période charnière du groupe Fleetwood Mac –1970-1973-, période qui signe l’évolution de ce groupe, à grands coups de changements de personnel, du « British Blues » vers une forme de Rock FM américain, qui atteindra son sommet avec le très fameux « Rumours » en 1977. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Rappelons pour commencer que Fleetwood Mac était initialement composé en 1967, de Mick Fleetwood à la batterie, John Mac Vie à la basse et Peter Green à la guitare, tous trois issus des Bluesbreakers de John Mayall et renforcés par un second guitariste Jeremy spencer. Le groupe est alors l’un des meilleurs combos anglais de British blues, parfois mâtiné d’une touche de psychédélisme.
En 1969, un troisième guitariste, Danny Kirwan, les rejoint, peu avant le départ de Peter Green en 1970, atteint de dépression -il sera un temps interné en hôpital psychiatrique- et de crise mystique,  et le groupe recrute en outre une claviériste, Christine Perfect –future Christine McVie (✝︎2022)-.

C’est ici que commence la playlist de ce jour.
• Kiln House – 1970. *** Formation : Fleetwood / McVie / Spencer / Kirwan / Perfect.
• Future Games – 1971. **** Formation : Fleetwood / McVie / Welch / Kirwan / C. McVie. Cet album est marqué par le départ de Jeremy Spencer et l’arrivée de Bob Welch, premier membre américain du groupe.
• Bare Trees – 1972. **** Formation : Fleetwood / McVie / Welch / Kirwan / C. McVie.
• Mystery To Me – 1973. *** Fleetwood / McVie / Welch / Weston / C. McVie. Danny Kirwan a quitté le groupe fin 1972, après avoir sombré dans une quasi-démence. Il finira tristement sa vie clochard et alcoolique (✝︎2008), il est remplacé par Bob Weston.

Les deux années suivantes seront encore marquées par des changements de personnel, avec notamment l’arrivée de Stevie Nicks et de Lindsey Buckingham, qui orienteront définitivement le groupe vers d’autres horizons musicaux et le succès commercial-.

, ,
Retour en haut