Education européenne

Evidemment, à la lecture du titre de cette notule, vous seriez en droit de vous attendre à un compte-rendu de la lecture de ce beau livre de Romain Gary, mais, en fait, pas du tout !

Aujourd’hui, chouette réunion de travail –si si, ça arrive !!!-au Conseil de l’Europe –cliquer sur les images pour les voir en plus grand-, qui, rappelons-le, n’a rien à voir avec le Parlement de l’Union européenne, même si les sièges des deux institutions se trouvent à Strasbourg.

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Son objet premier est de faire respecter la Convention européenne des droits de l’homme, et il travaille en étroite relation avec la Cour européenne des droits de l’homme –celle qui réprimande ponctuellement la France, mais également d’autres pays, pour non-respect de ladite convention, ou d’autres qui ont été signées mais sont mal appliquées-, et qu’il convient de ne pas confondre avec la Cour de justice de l’Union européenne, qui, elle, dépend du parlement de l’Union Européenne ! Vous suivez toujours ???

conseurope2Après une rapide visite guidée et avant un excellent déjeuner, j’ai pu profiter d’une très bonne qualité d’accueil et de locaux remarquablement équipés et confortables, pour assister, notamment, à une très intéressante conférence sur « l’évaluation des compétences pour une culture de la démocratie : vivre ensemble sur un pied d’égalité dans des sociétés démocratiques et culturellement diverses ». Un petit document de synthèse intéressant et vite lu est disponible en ligne.

On en retiendra notamment, pour nous autres français, que la notion de « laïcité » n’est pas retenue comme valeur fondamentale par le Conseil de l’Europe, qui préfère privilégier le dialogue interculturel et le respect de la liberté de conscience. J’ai pu échanger un peu longuement avec un intervenant anglais, qui expliquait en particulier que les autres pays avaient bien du mal à comprendre ce concept et les divers interprétations qu’il peut engendrer, et que, ailleurs, le mot n’existe même pas dans la majorité des langues européennes…

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Un sapin en guise de marronnier !

Un marronnier est un article ou un reportage d’information de faible importance –quoi que : à Strasbourg, l’événement est d’une extrême importance ! – meublant une période creuse, consacré à un événement récurrent et prévisible.
L’expression trouve son origine à Paris à la fin du 18ème siècle : tous les ans, aux premiers jours du printemps, un marronnier à fleurs rouges fleurissait sur la tombe des Gardes suisses tués lors de la journée du 10 août 1792, dans les jardins des Tuileries à Paris ; et tous les ans un article paraissait dans la presse pour s’en faire l’écho.

Mon marronnier à moi est un sapin, et si vous voulez comprendre pourquoi, il suffira de lire cet article. C’est aussi l’annonce précoce des festivités hivernales à venir et d’un autre marronnier ancestral, dont nous reparlerons bientôt !

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Lectures pour les temps à venir

Alors que la lecture de l’excellent McPherson dont je vous parlais ici est déjà bien avancée –même si, à ce stade, la guerre civile n’a pas encore commencé, ses prémices et ses fondements sont remarquablement analysés-, j’ai également de beaux projets de lecture pour les semaines à venir. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

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Pour les avoir feuilletés rapidement, ces deux ouvrages allient une riche iconographie à des textes de qualité. Le premier devrait, de surcroît, occasionner de jolies balades à travers la ville, à la recherche des lieux cités, appareil photo au poing, et me ramener vers le quartier de mon enfance, où de nombreuses constructions Jugendstil furent érigées avant la première guerre mondiale.

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Devinette -facile- couleurs locales et playlist variée

strasbg_mempoirmusique« Strasbourg reste sans contredit le lieu de France où la culture musicale s’épanouit de la manière la plus naturelle et la plus traditionnelle ». François Lesure, 1999.

Telle est la conclusion, par un des plus éminents musicologue français, de la préface, de cet excellent petit ouvrage, remarquablement documenté et doté d’une riche bibliographie, qui appelle d’autres lectures. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand et lire le titre

patineursEn matière de devinette –moins difficile qu’il n’y paraît-, je vous propose aujourd’hui d’écouter cet agréable et très connu extrait et de me donner :
• le nom de l’oeuvre;
• le nom du compositeur, surnommé « le Johann Strauss strasbourgeois », puis « le Strauss de Paris », les troubles de l’histoire complexe de la région obligeant… Né à Strasbourg, il fut très en vogue dans les salons parisiens du Second Empire et du début de la Troisième République;
• le nom de l’orchestre interprétant cet extrait -c’est facile dans ce contexte…-;
• en guise de bonus pour départager les éventuels ex-aequo : le nom du chef à la tête dudit orchestre. Autrichien, il en fut le titulaire -très apprécié des musiciens- à la fin du 20ème siècle.
Cliquer aussi sur l’image pour la voir en plus grand : meilleur indice que cela, je ne pourrai pas vous fournir !-.

Comme d’habitude, le vainqueur gagnera un joli cadeau… Et, pendant que vous vous creuserez la tête –ou pas, parce que ce n’est pas si difficile que ça…-, je profite pour ma part de cette jolie playlist ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

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Université de Strasbourg : le vrai secret de la réussite !

Vous l’avez peut-être appris hier, l’un des nouveaux prix Nobel de chimie est français, et issu de l’Université de Strasbourg, comme 75% des primés français au 21ème siècle. C’est, dans la période récente, le meilleur résultat pour une université française et il s’agit de la seule, avec les différentes universités de la ville de Paris, qui ait produit au moins 20 prix Nobel depuis la création de celui-ci, mais également une médaille Fields –qui est en quelque sorte un prix Nobel de mathématiques-.

Ce matin, deux reportages radio –sur deux antennes différentes, mais j’avais du temps perdre en voiture…– consacraient donc deux petits sujets aux clés de cette réussite : très convenus par ailleurs.

Pourtant, un petit rappel historique aurait été bienvenu, pour marquer la tradition d’ouverture de l’université, de très longue date, vers l’étranger –actuellement, plus de 20% des étudiants sont étrangers-, gage de sa bonne renommée à l’international : pendant longtemps, elle fut la mieux classée –et la seule parmi les 100 premières mondiales– des universités françaises au classement de Shanghai; mais également sa renommée aux temps presque lointains des humanistes et de la Réforme –l’université de Strasbourg fut, à sa création, protestante : ici, cela a son importance dans le contexte de l’époque-.

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Comme j’ai eu la chance de la fréquenter –cliquer sur l’image pour voir en plus grand ce très beau bâtiment où j’ai passé quelques très beaux jours de ma jeunesse-, je peux néanmoins témoigner que le secret de cette réussite est ailleurs, et pas seulement dans le « sérieux alsacien » décrit si joliment dans cette notule très intéressante. Je vous propose de le découvrir –le secret, pas le sérieux, quoi que…– dans cette petite conférence musicale –le son n’est pas terrible au début; les paroles traduites, assez convenablement même si certaines expressions imagées appartiennent en propre à la langue vernaculaire sont disponibles ici-, véritable manuel de voir-vivre appliqué.

Ne cherchez pas plus loin : le secret de la réussite est d’abord et essentiellement là.

Colorier et animer le grès…

C’était hier soir, et c’était très beau –et très visible en plus : du fait d’une météo incertaine, le public était plus clairsemé que d’habitude-. Si vous passez par ici, n’hésitez pas : c’est encore bien mieux en vrai ! Le spectacle dure 15 minutes et 5 séances sont prévues chaque soir. Et si vous avez le temps de visiter la cathédrale avant, cela peut être utile pour observer la mise en scène de certains éléments au service d’une narration symbolique vraiment réussie.

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Je m’envie de vivre là !

Décidément, à force de truster les premières places –voire, souvent, LA première place– dans un tas de classements qui vont de l’anecdotique au plus sérieux, j’en viens à m’envier de vivre là où je vis –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– ! Voilà le dernier en date… Les geeks apprécieront !

On en trouve une version plus complète et détaillée ailleurs, mais je ne sais plus où –c’était déjà paru en fin de semaine dernière-.

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Préparatifs et galerie de Noël

Où l’on apprend, d’abord, qu’Internet fêtait hier ses 25 ansdéjà ? seulement ? Rarement une invention se sera propagée et démocratisée aussi rapidement, semble-t-il…– et qu’il reste des traces de cette naissance, largement ouvertes au public : l’événement, pourtant, n’a pas fait les choux gras de la presse non spécialisée, et même parmi cette dernière, la nouvelle n’a pas semblé émouvoir les salles de rédaction…

Hier, visite en semi-nocturne du Marché de Noël local, où une foule des grands jours s’était donné rendez-vous… Difficile, donc, de changer d’optiques, dans ces conditions, pour sortir le téléobjectif : seul le 18/55 a servi, les résultats sont dans la galerie de Noël, accessible en cliquant ici ou sur le pêle-mêle juste en dessous.

GelerieNoel2015

PrepaNoelCe fut donc l’occasion, outre la traditionnelle dégustation de l’incontournable couple [vin chaud – bretzel] –note spéciale pour Gilsoub qui s’en plaint : ici, les merguez-frites et autres churros sont interdits à la vente dans le périmètre du Marché de Noël 😉 -, d’une assez longue déambulation dans les rues de la ville, selon un temps idéal dans cette optique, mais aussi de la finalisation des achats de Noël.
Les préparatifs non culinaires sont désormais achevés et le pied du tout petit sapin est maintenant bien garni, en attendant l’acheminement par hotte de certains cadeaux vers leurs destinataires. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Evidemment, je ne vous dirai pas ce qu’il y avait dans ma wishlist, vous l’aurez forcément deviné  :mrgreen: !

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Une ville au top

STBGVeloC’est étonnant comme l’image de Strasbourg différente selon les points d’observation : elle apparaît régulièrement au top des villes françaises dans les classements internationaux, vue de l’étranger donc, –qualité de vie, universités, opéra, infrastructures et accessibilité…– et semble un peu méconnue dédaignée vue de France –comme à peu près toutes les villes non parisiennes  :mrgreen:  :mrgreen:  :mrgreen: -.

Encore un classement où la ville truste la première place des villes françaises : c’est pour les déplacements à vélo –ça, on le savait déjà, c’est maintenant confirmé et reconnu….-.

Cliquer sur l’image pour la voir en grand-.

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