Les surprises de l’Avent – 2020.1

Cette année, le premier week-end de l’Avent « tombe » en novembre ! Comme chaque année, une petite surprise d’avant-Noël vous attend : vous pouvez la retrouver ici, et, normalement, la chose est en effet assez surprenante, surtout dans sa seconde partie, relativement inédite : voilà de quoi aiguiser votre curiosité !

Evidemment, l’ambiance actuelle n’est pas à la fête, et les préparatifs de Noël, sans marché et sans vin chaud, sont plus moroses qu’habituellement… Hier, cependant, le grand sapin du centre-ville et les illuminations qui l’accompagnent ont été inaugurés, mais les invités à cette inauguration, confinement oblige, ont dû partager cette cérémonie en ligne, comme si le télétravail ne suffisait pas  : on n’arrête pas le progrès !

Le Brexit fait bouchon !

Alors que les négociations sur un éventuel accord commercial entre l’Union Européenne et le Royaume-Uni patinent toujours à cette heure –des histoires de pêche et de respect des règles du jeu, notamment, restent à régler…-, des essais de contrôle la frontière provoquent immanquablement d’énormes bouchons –une file ininterrompue de camions s’étirant sur près de 10 kilomètres, hier encore…– et transforment toute la région du Kent –cliquer sur l’imagette de droite si vous ne connaissez pas par coeur votre géographie de l’Angleterre– en vaste parking pour poids lourds !
Vaut mieux prendre le tunnel sous la Manche en TGV !

En attendant, charitable et compatissant que je suis, je propose aux camionneurs énervés excédés de se munir de cet immense album et de l’écouter en boucle pour patienter : cette « symphonie adolescente pour Dieu » –rien que ça-, entamée en 1966 et achevée par son créateur pour une publication finale, complète et ordonnée en 2011, contient des merveilles en pagaille, sans cesse renouvelées, et vous laisse de très bonne humeur –Cliquer sur l’imagette de droite pour la voir ne plus grand– !

Ça devrait faire leur journée !

Playlist « Ça balance dans l’pub ! »

Je me suis fait un petit plaisir à peu de frais en m’offrant –on n’est jamais mieux servi que par soi-même, n’est-ce pas ?! – ce merveilleux petit coffret anthologique, arrivé en un temps record dans ma boîte aux lettres.

Il propose, en trois CD bien remplis, de vivre le début de l’histoire de l’émergence du blues en Angleterre, dans les quelques pubs ou clubs musicaux qui permettaient alors à ces artistes de se produire : et, si l’on en croit l’histoire, ce n’était pas simple dans l’Angleterre très conservatrice d’alors : c’était le Skiffle, plus dansant, d’accès très facile et réputé « musique non sérieuse », qui y était en vogue après des jeunes générations… ! –Cliquer sur les images pour les voir en plus grand-.

L’occasion, donc, d’approfondir ma connaissance de la production du Blues Incorporated d’Alexis Korner, qui fut fut le premier groupe de musiciens blancs de blues. J’en avais déjà quelques albums originaux –quatre exactement, dont un live-, mais assez pauvrement présentés. Ici, le coffret est accompagné d’un excellent livret, avec des photos extrêmement rares et une notice chronologique qui permet de suivre l’évolution de ce « groupe » à la composition très variable.

Ainsi, la photo ci-dessous –bien connue des archivistes– vous permettra de découvrir un chanteur juvénile qui n’avait pas encore entamé sa carrière au sein du plus grand groupe de rock du monde et qui se produisait une ou deux fois par mois au sein des Blues Incorporated, mais également avec son propre groupe « Little Boy Blue & The Blue Boys » pendant les entractes –inutile de préciser son nom, tout le monde l’aura reconnu…-. La seconde photo, à votre droite, en revanche, est une vraie rareté, puisqu’elle témoigne du passage d’un tout jeune Charlie Watts comme batteur dans les Blues Incorporated, en 1961 : comme il ne voulait pas faire de carrière professionnelle, il céda son tabouret à Ginger Baker…

Musicalement, le blues d’Alexis Korner est plus acoustique, et plus pur, que celui des Bluesbreakers John Mayall, qui émergea deux ans plus tard, et plus orienté vers un jazz encore très traditionnel et dansant avec l’ajout d’un saxophone. La guitare de Korner –qui s’avère un guitariste très compétent dans son domaine– est simplement légèrement amplifiée, sans aucun effet, et la contrebasse supplante encore pour quelques temps la basse électrique –mais le coffret propose également le premier titre jamais enregistré en Angleterre avec une basse électrique-, l’harmonica est très présent…

Ce matin, c’est Noël avant l’heure !

Playlist « N’importe quoi ! »

La playlist de ce jour est construite sans queue ni tête : juste quelques albums dont je souhaitais me « re-souvenir » parce qu’ils étaient quelque peu sortis de ma mémoire. Ce qui me vaut deux excellentes surprises et deux « bons moments sans plus » ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Les deux « bons moments sans plus » sont les deux albums « du milieu » de l’illustration : le second album de Lynyrd Skynyrd, dont le hit « Sweet Home Alabama » constitue le premier titre, propose du blues-rock « sudiste », avec de belles envolées de guitares et une rythmique un peu molle typique de ces années-là : c’est très bien à petites doses, mais assez loin de ce qu’a pu réaliser, par exemple, The Allman Brothers Band, sacrément plus créatifs !

Quant aux deux symphonies de Schumann et Schubert par Günter Wandun concert avec l’orchestre de la Radio de Hambourg, par un excellent chef-artisan qui acquit une réputation « mondiale » sur le tard, à près de 70 ans…-, c’est moins bon en définitive que dans mon souvenir, et j’en attendais un peu plus, surtout pour la quatrième de Schumann, curieusement un peu atone à mes oreilles, et qui ne décolle jamais vraiment : un très bon concert, évidemment, et un couplage plutôt bienvenu, mais dans ce répertoire archi-rabâché, je préfère d’autres versions plus marquantes.

En revanche, les deux autres albums sont excellents, le premier, déjà évoqué ici, proposant surcroît une prise de son de démonstration, ce qui est important pour cette oeuvre ! Quant à celui de Fischer-Z, je ne m’en souvenais plus du tout; et il s’avère, au bout du compte, presqu’aussi bon que « Red Skies Over Paradise », qu’il précède dans la courte discographie du groupe : c’est vous dire si je l’ai apprécié !

La devinette facile du jour !

Observez le drôle de document que vous pourrez –essayer de–  lire, sur votre gauche –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– : à votre avis, à quoi sert-il ? Et peut-il d’ailleurs être valablement utilisé ?

Incidemment, et pour poursuivre dans cette entreprise de triturage de vos méninges, il reste une devinette très ancienne qui a échappé, en son temps, à votre sagacité, et que vous pourrez retrouver ici :  normalement, elle est assez simple à résoudre…

Deux pour le prix d’une, il fallait oser !

Pour vous, j’ai testé…

…macOS Big Sur !

Une version semble-t-il si majeure qu’elle vient marquer la fin de MacOS X, après 20 ans de bons et loyaux services : il s’agit en effet de la version 11 de macOS, qui perd une majuscule au passage ! C’est plein de couleurs et de transparence, avec une volonté marquée, esthétiquement, d’unifier les interfaces macOS et iOS pour iPhone et iPad.

A l’usage, et jusqu’à présent, rien de très révolutionnaire, si ce n’est que j’ai quelque peu réorganisé certaines barres de menu des logiciels que j’utilise le plus, afin de retrouver rapidement mon fonctionnement habituel ! De même, les raccourcis claviers fonctionnent de manière identique –depuis quasiment la nuit des temps…-, ce qui est bien pratique pour la mémoire dactyle ! –Cliquer sur les images pour les voir en plus grand-.


Une nouvelle histoire (re)commence : après avoir testé, depuis 1989, les systèmes 6, 7 et 8 sous leurs différentes moutures avec des bonheurs divers –7.5.3 et 7.5.5 me remémorent d’assez pénibles plantages et, pour les anciens qui s’en souviennent, la nécessité de « jouer » assez souvent avec le gestionnaire d’extensions pour résoudre moults conflits…-, après avoir laissé de côté la version 9 de MacOS « Classic », j’ai connu MacOS X sous toutes ses déclinaisons –de la version initiale 10.0, tout-à-fait révolutionnaire à son lancement, à la 10.15 donc- sauf une que je n’ai jamais utilisée -MacOS 10.14 Mojave-.

Devinette américaine : la réponse…

Malgré vos efforts, la « devinette américaine » du 04 novembre est restée sans solution, même si les hypothèses formulées étaient audacieuses !

Donc, comme vous l’aurez compris, la seconde carte représentent les résultats des élections tels qu’ils étaient connus à cette date. Depuis, elle a un peu évolué, vers une tendance bleue…

La première carte représente la situation des Etats-Unis, ou plutôt désunis, au moment de la guerre civile, dite « Guerre de Sécession « dans nos contrées, en 1862. En bleu, les états fédérés, en rouge les états confédérés et en violet les états faisant partie de l’Union, mais où l’esclavage restait autorisé. En blanc, les territoires ne faisant pas encore partie des Etats-Unis.

Malgré des réactions exacerbées ici ou là suite au résultat de ces élections, il reste cependant très prématuré de penser qu’on pourrait s’orienter vers une nouvelle guerre civile…

Playlist expressionniste

Très belle playlist entamée ce matin, qui allie l’expressionnisme musical d’Alban Berg à de bien belles pochettes qui plus est ! –Cliquer sur l’image pour la voir en pus grand-.

Cadet de la Seconde école de Vienne, admirateur de Wagner et de Mahler et disciple –plus qu’élève– de Schönberg, Berg était celui des trois musiciens de cette école qui se satisfaisait le mieux des «formes classiques», qui n’entravaient pas sa créativité.
De fait, il reste relativement accessible à une oreille peu aguerrie, et l’ensemble de sa production –qui tient en peu de disques– mérite une écoute attentive : on y découvrira beaucoup de beautés cachées et une profonde humanité.

De la volatilité des prix…

Cette notule est en lien direct avec un petit article de Sardequin, qui nous cause Discogs, base de données, marché du disque et comportement de certains acheteurs !

Je n’ai pas les mêmes références que lui pour l’achat de mes disques –vu que je les achète généralement neufs, et brillants plutôt que noirs ! -, mais on peut partager, au moins, un constat : celui de la volatilité des prix en la matière, qui pourrait faire de ces albums des objets de spéculation. 

De cette démarche spéculative, je sortirais assurément gagnant pour certains coffrets de musique classique –mais pas seulement– de ma collection, dont la disponibilité est devenue très aléatoire et comme le montre l’imagette à votre droite. Certains coffrets étaient en « édition limitée – numérotée », et sont donc voués à rester rares –et à devenir plus ou moins chers– : dommage que je n’ai pas l’esprit mercantile !

Playlist « L’autre grand K »

« Carlos Kleiber est un génie qui ne dirige que quand son frigo est vide… » : ainsi s’exprimait Herbert von Karajan sur son cadet. Les deux chefs se vouaient une admiration réciproque, puisque Carlos Kleiber affirmait que pour étudier et comprendre une partition, la meilleure voie était d’assister à une répétition du vieux maestro –ce qu’il fit à maintes reprises-.
Fils du célèbre chef d’orchestre Erich Kleiber et quelque peu écrasé par l’ombre tutélaire de son père, Carlos, né en exil en Argentine pendant la seconde guerre mondiale, a bâti sa légende malgré –ou à cause ? – le nombre de concerts qu’il annula et un répertoire remarquablement limité à quelques oeuvres qu’il approfondit tout au long de sa vie.

La playlist de ce jour est donc consacrée à l’intégrale des enregistrements symphoniques de Carlos Kleiber réalisés pour la firme Deutsche Grammophon, et tient en exactement quatre CD, assez chichement remplis qui plus est ! Les légendes tiennent à peu de choses ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Les autres disques sont consacrés à quatre intégrales d’opéras enregistrées, elles aussi, en studio et viennent compléter le legs de ses enregistrements officiels pour la firme allemande, qui lui bâtit des ponts d’or pour ces maigres témoignages –quantitativement parlant-.

Carlos Kleiber, c’est une souplesse de battue et une élégance inouïes, et une ligne claire qui apporte beaucoup de lisibilité et de dynamisme aux oeuvres qu’il dirigeait. Les répétitions se passaient dans une certaine détente, et le chef, plutôt affable et courtois, s’appuyait sur des anecdotes imagées très curieuses pour illustrer ses exigences. Il prétendait ne pas aimer diriger, préférant, de son propre aveu, les bonheurs simples de la vie : « Je veux cultiver dans un jardin, je veux avoir le soleil, je veux manger et boire et dormir et faire l’amour, et c’est tout. »