Une surprise et une bonne surprise !
La surprise, elle est pour vous, puisqu’un nouveau mois –plein de ponts, vous aurez ainsi tout le loisir d’en profiter…– débute… Elle se trouve ici. Enjoy !
La bonne surprise, elle est pour moi –il n’y a pas de raison, hein 🙂 !-. Il y a deux disques de groupes français que je cherche en vain depuis longtemps : « On the right track now » des Vietnam Veterans –si si, ça existe…– et, donc, l’objet de la présente notule –cliquer sur l’image ci-dessous pour la voir en grand-. Hier, donc, j’ai trouvé une rareté devenue inaccessible à un prix non prohibitif depuis des années : les prix variaient entre 280 et 360 euros sur la célèbre boutique en ligne qui livre par drones… Bref, je me désespérais d’en trouver un exemplaire, jusqu’à ce qu’une recherche fortuite me conduise vers une nouvelle réédition, en « dématérialisé » seulement, mais à un tarif beaucoup plus raisonnable.
Ce qui n’est pas très grave, l’important, pour moi, c’était de retrouver le contenu, le contenant, je peux le faire tout seul s’il le faut !
Si vous ne connaissez pas, c’est à découvrir de toute urgence : c’est frais, c’est joyeux, ça vous met de bonne humeur pour le reste du mois au moins et c’est même, maintenant, accessible à une écoute en ligne… Précipitez-vous, en privilégiant les titres 1, 3, 6 et 7 si vous n’avez que peu de temps ! Moi je vous le dis : ce sont les B52’s français, musique entraînante et bien jouée, paroles décalées ou déjantées, voix mutine et pétillante… La pochette de la présente notule est celle de l’album original –1982-, celle de la radio en ligne présente le nouveau visuel –moche– de la nouvelle réédition.
Ce disque ne reçut, à l’époque, que de très bonnes critiques, mais le plus bel hommage est plus tardif, et vient de Didier Wampas, qui, en 2012, en disait :
«Ici Paris, c’est l’un des meilleurs groupes français qu’il y ait eu et qui aurait dû marcher. Le 33 tours “Allô le monde… Ici Paris” (1982), c’est l’un des meilleurs disques de rock français de tous les temps. C’est vraiment tout ce qu’il y a de bien dans le rock’n’roll. Et en France, on préfère toujours les trucs noirs, un peu dark. Noir Désir, Bérurier Noir, Mano Negra… Faut toujours qu’il y ait “noir” quelque part. Et Ici Paris, c’est pas noir du tout. C’est le rock’n’roll, le vrai rock’n’roll.»