Louie Louie est mort…

LouieLouiePochetteTrès belle chronique, dans le Libération de ce jour, sur la disparition de Jack Ely, interprète du mythique « Louie Louie » –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-, chanson dont on apprend en outre qu’elle avait affolé le FBI –anecdote que vous découvrirez dans cet article, excellent-.

Le site du quotidien en propose par ailleurs quelques versions –dont une, assez décevante, d’Iggy Pop– :  la chanson, par sa simplicité ravageuse, a été reprise par un nombre incalculable de groupes, généralement au début de leurs carrières respectives –elle est très très très  simple à jouer, et comporte un riff efficace-.

Pour ma part, je vous en propose deux autres : • la première est celle des Flamin’Groovies, presque trop consistante -très longue introduction- eu égard au matériau de base;  • la seconde est celle de Johnny Thunders, à un stade de sa carrière où il tenait à peine debout, mais bourrée d’énergie malgré tout !

Images d’archive : palpitant !

Ils étaient jeunes, ils étaient beaux, ils sentaient bon le sable chaud l’amateurisme et l’énergie des débutants ! Hier soir, en cherchant tout autre chose, j’ai été scotché par ce court concert…

 

On est très loin, encore, des futurs shows à venir –et notamment de la gigantesque tournée de 2008– : ici, c’est parfois timide, la voix n’est pas encore bien en place, l’énergie et la gestuelle sont presque punk par instant –mouvance dont le groupe est issu, avant d’assimiler les rythmes reggae-, mais on sent bien le potentiel du groupe, qui a la chance d’avoir deux musiciens d’exception –un guitariste discret mais exceptionnel, Andy Summers, et un batteur flamboyant et nerveux, Stewart Copeland– et un compositeur de grand talent –Sting-.

A titre de comparaison, voici un extrait de leur dernière tournée, suite à leur éphémère reformation, qui s’était soldée par de nombreuses tensions internes hors scène, mais aussi sur scène…

Playlist autour de la note bleue !

Beaucoup de blues, aujourd’hui, dont, notamment, les quatre albums ci-dessous, tous excellents ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
PlaylistBlues
Ce matin, nous avons poursuivi notre étude comparative in situ des prix ici et Outre-Rhin, comme lors de chaque période de congé –et réalisé, à nouveau de substantielles économies sur des articles de la vie courante : sur les produits cosmétiques, les différences sont simplement effarantes…-.

Matinée musicale et théâtre

Ce matin, voilà de quoi contenter mes oreilles, sous une petite pluie et un ciel plutôt gris… –Cliquer sur l’image pour la voir en grand-.

Playlist27042015

Hier soir, à la TV, ils passaient « Troie », une vision jeune et moderne de la guerre deTroie, très éloignée de l’Iliade à dire vrai –mais, sur cet événement supposé, on ne saura jamais où se situe la vérité, alors, pourquoi pas ?-… Du coup, tant qu’à en avoir une vision contemporaine, j’ai relu « La guerre de Troie n’aura pas lieu », de Giraudoux, une de mes pièces de théâtre de chevet, avec le « Caligula » de Camus. J’en ai même retrouvé une version audio avec Louis Jouvet –Hector, le très humaniste prince troyen-, l’un des créateurs de la pièce. Pacifiste convaincu, Giraudoux essaie de décrypter les événements déclencheurs d’une potentielle nouvelle guerre mondiale, à travers les machinations politiques des uns et des autres. Evidemment, la déclamation telle qu’on l’entend est passée de mode, mais c’est un autre petit morceau d’histoire malgré tout –et le texte est très beau– !

Mutique derrière ses fûts…

Cet homme est une énigme : une modestie qui touche à l’humilité, un mutisme savamment entretenu et l’impression d’être totalement égaré dans le monde dans lequel il évolue, et dont il dit depuis plus de 50 ans qu’il ne l’aime pas. Charlie WATTS, batteur du « greatest rock’n’roll band in the world« , se refuse à être le plus démonstratif technicien technicien de son instrument, mais c’est assurément le plus atypique, et le seul qui swingue avec cette légèreté de touche –avec, peut-être, Stewart Copeland, dans un tout autre registre-dans un monde de cogneurs !

WattsParkerVenu du monde des arts graphiques, amateur de jazz –il a d’ailleurs écrit et joliment illustré, à la façon d’un livre pour enfant, un ouvrage à la mémoire de Charlie Parker : « Ode to a flying bird »-, Charlie WATTS a commencé sa carrière de batteur dans le groupe d’Alexis Korner « Blues Incorporated« , au tournant des années 60 : il y fut remplacé, à son départ, par Ginger Baker –ce qui indique que la barre était élevée-. Les Stones insistèrent longtemps pour s’attacher ses services, et ce ne fut que lorsque leur carrière commença à prendre forme qu’il accepta de rejoindre le groupe. Plus de cinquante ans après, il n’a toujours pas réalisé le moindre solo au sein du groupe, se refusant à donner l’impression d’être un vulgaire bateleur de foire !

Sa carrière solo est tournée vers le jazz –il a constitué de nombreuses formations autour de lui pendant son temps libre et produit quelques bons albums-, le boogie ou des projets plus personnels et étranges -« The Carlie Watts and Jim Keltner Project »

Viles préoccupations…

… purement matérialistes, mais néanmoins frappées du sceau de l’urgence ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand.-
CartonRetour
Il ne me reste plus qu’à trouver un carton adapté et à emballer comme il faut… Ils ont de ces exigences, en plus ! Entre les deux engins, les télécommandes et les kilomètres de câble que je vais leur renvoyer, ce n’est pas simple !

Petit canard…

Palmes_AcademiquesHier, on m’a remis ça ! C’est joli –et ça fait aussi de jolis petits trous dans la veste où on l’épingle ...-. Un masque et un tuba en plus, et je serai un vrai petit canard !

J’ai eu droit à un gentil discours plein d’éloges par le grand chef herself –heureusement, j’avais mis de grandes chaussures  🙂 -. J’avais fait le pari de glisser, dans mon discours de remerciements, les noms de Michel Rocard et Edmond Maire, notamment, ce que j’ai réussi à faire 🙂 –au grand dam des conventions et de ceux qui pensaient que je n’en serais pas capable : me voilà riche…-.
Mini-Nain, qui était présent, m’a dit : « Les gens ont beaucoup aimé ce que tu as dit, mais c’était long, tu avais dit que ce serait un petit discours« . Il faut bien que jeunesse se passe ! Puis, la soirée s’est gentiment prolongée ensuite, mais pas très longtemps pour moi, pour cause de crève monumentale : privé de fromage, de dessert et de café ! Mais j’ai emmené un peu de pain pour nourrir le canard !

Le talent non reconnu…

Playlist19042015En écoutant la petite playlist matinale concoctée dès l’aube –si si– et en attendant de passer à des choses plus consistantes –cliquer sur l’image pour la voir en grand…-, je lisais ce matin quelques nouvelles… dont une fâcheuse ! Voici donc le motif de cette fâcherie.

Ordonques, les Rolling Stones devraient repartir en tournée pour la promotion de leur nouvel album de la réédition de leur ancien mais néanmoins excellent album « Sticky Fingers », paru en 1971 –44 ans quand même, soit plus que certains lecteurs de ce blog…-. Célèbre pour son contenu autant que son contenant –une vraie braguette lors de l’édition 33 tours, et un design signé Andy Warhol-. Cliquer sur l’image de la jaquette pour la voir en grand-.
Ordonques, lors de la création de cet album, Mick Taylor faisait pleinement partie du groupe, et a été l’inspirateur, voire le compositeur non crédité, de quelques chansons essentielles : Sway et Moonlight Mile, notamment. Ses interventions sur de nombreuses autres les ont notablement enrichies, embellies et sont si essentielles qu’on imagine mal les écouter sans lui –c’est même impossible sur Dead Flowers, par exemple-.
SFJaquetteEt pourtant : il ne participera pas à cette tournée de promotion. Ce n’est même pas qu’il aurait refusé une invitation, c’est tout simplement qu’il n’a pas été invité ! Il est difficile de trouver un motif avoué à ces bouderies à son encontre. La réponse à cette question est systématiquement éludée, même pas habilement, et extrêmement embarrassée.
Il semble que, déjà, lors de la tournée en Australie, il se soit passablement ennuyé et n’ait participé que sporadiquement aux répétitions –en même temps, pas trop besoin pour lui de répéter des trucs qu’il connaît sur le bout des doigts, d’autant qu’en termes de balance, il est facile à régler : c’est à fond tout le temps, et il nuance lui-même sur l’instrument-. On lui aurait également demandé de raccourcir ses interventions solistes…
Il semble surtout que le groupe, et Mick Jagger notamment –tiens, pour une fois, ce n’est pas Keith Richards– ait pris sacrément ombrage des revues de presse qui, partout, ont parlé de sa présence incontournable et du haut niveau de ses prestations. En fait, depuis son départ du groupe, en décembre 1974, son retour est interrogé lors de chaque conférence de presse, ou presque… Certains musiciens du groupe eux-même –Charlie Watts, Bill Wyman-reconnaissent à très haute voix que son départ a provoqué une baisse musicale marquée du groupe, et le leader chanteur le reconnaît lui-même sans cependant le dire trop fort, parce que ce serait synonyme de dévalorisation de tout ce qui a suivi…

KRMainsArthroseSoit. C’est dommage pour l’image du groupe et, surtout, dommageable pour la musique qu’on entendra : je crains le retour d’un grand barnum, et je me demande comment Keith Richards va pouvoir assurer quoi que ce soit, avec ses doigts perclus d’arthrose ! Et ce n’est pas le sympathique Ronnie Wood qui pourra tout faire à sa place…
En guise de vengeance revanche, voici un extrait de quelque chose -Sway, parue sur Sticky Fingers, donc, dans une version live de Mick Taylor– que vous n’entendrez jamais lors de cette tournée, faute d’un guitariste à la hauteur !