Avec le retour de l’automne, l’un de mes desserts favoris –en général, je mange peu de sucre, mais, de temps à autre, je ne refuse pas un dessert, même si, en la matière, j’ai des goûts peu variés : tiramisu, café liégeois et, donc, cette chose légère et savoureuse, connue sous d’autres contrées sous le nom de Mont-Blanc et, localement enrichi, dégusté sous le vocable de torche aux marrons-.
Depuis quelques jours, on en retrouve, enfin, en pâtisserie et, ce matin, j’ai craqué et en ai achetés de quoi en manger tout le week-end –je ne cuisine quasiment aucun dessert moi-même, hors quelques tartes de saison– ! Accompagné d’une composée de mandarines, c’est absolument goûteux !
Conséquence de notre petit échange avec Christophe, suite à la notule précédente, je suis actuellement plongé, de manière sporadique –beaucoup de travail ces derniers jours, et peu de temps à consacrer aux loisirs…-, dans des disques de transcriptions en touts genres –un genre que je semble affectionner plus que lui 😉 ! -.
L’album que j’écoute en ce moment est tout-à-fait à mon goût, le chef, organiste de formation étant un spécialiste du genre –je vous en avais déjà parlé ici-.
Même si la pochette du disque annonce des transcriptions de Bach et reprend la pochette du LP d’origine, le CD comprend également des compléments qui ne sont pas consacrés au compositeur. On y trouve notamment cette courte transcription pour orchestre –extrait 2– d’une oeuvres initialement composée pour le piano –extrait 1-.
Celui qui trouve le compositeur de l’oeuvre originale gagnera un joli cadeau, comme d’habitude ! En cas d’ex-aequo, parce que c’est quand même assez facile, vous pouvez donner le nom de l’oeuvre !
Aujourd’hui, sacrilège, j’ai écouté une playlist consacrée à Bach et interprétée exclusivement au piano ! Les puristes crieront au scandale : je sais, c’est mal, pas inscrit dans une perspective hisorique ou « authentique », mais, pour ma part, j’aime bien cela, et, mieux encore, je préfère cela à des interprétations au clavecin ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
On y trouve donc de fort belles choses à mes oreilles, par des interprètes qui rendent ces versions vraiment intéressantes, notamment par la diversité du traitement que chacun y met. Ajoutons que le deuxième album est consacré à des transcriptions de Ferruccio Besoin de diverses oeuvres du « Cantor de Leipzig », dont la fameuse chaconne de la deuxième partita pour violon, dans une perspective plutôt virtuose et très « grand piano ». « Horreur ! Malheur ! » pour certains… Grand et vrai bonheur pour moi !
En extrait, la vidéo ci-dessous est peut-être bien ce je préfère par-dessus tout dans la musique de Bach jouée au piano : il s’agit d’une pièce initialement écrite pour l’orgue. Epoustouflant –écoutez le travail sur la sonorité entre 1’35 et 1’41, par exemple…– !
De cette magnifique chanson des Rolling Stones -« Let It Loose », à mes oreilles une des plus belles chansons de leur répertoire, qui en comporte de nombreuses, et pourtant des moins connues du groupe-, voici d’abord la version originale, extraite de l’un de leurs meilleurs albums, paru en 1972.
Un groupe de « noise-punk », Pussy Galore, a réalisé en 1986 une reprise de l’ensemble de l’album « Exile on Main Street », dans une vision… très particulière. Le projet n’était sorti qu’en cassettes –500 exemplaires exactement-, et les versions vont du trash absolu –parfois, ça ne ressemble à rien du tout– à de vagues réminiscences bruitées des chansons originales… L’album est difficilement écoutille dans son intégralité en une seule fois, d’autant que le son est vraiment très médiocre…
Voici donc le massacre la copie, vous êtes prévenus –mais ça risque d’être encore pire que dans vos attentes ! -.
En parcourant ma boutique en ligne habituelle, aujourd’hui, je suis tombé par hasard sur cet objet totalement dépassé techniquement et d’un point de vue de la qualité sonore –même sur un très bon lecteur, les cassettes pré-enregistrées étaient d’assez piètre qualité, quel qu’en soit leur éditeur, notamment parce que le principe de duplication à haute vitesse n’était pas totalement au point : n’importe quel enregistrement « fait maison » à partir d’un 33T ou d’un CD donnait de bien meilleurs résultats-.
A ce prix-là, pas sûr que leur vendeur fasse affaire avec quiconque un jour ! Au demeurant, je me demande qui peut encore acheté des cassettes de nos jours ? Même les voitures sont dépourvues de lecteur désormais… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Evidemment, cela m’a valu un grand éclat de rire et même pas jaune, malgré la couleur du logo du célèbre éditeur de cet album de quatre CD, d’autant que le coffret proposant l’intégrale des quatuors de Schubert dans cette même version –multi-primée dans toute l’Europe à sa sortie en 1975, et qui reste encore parfaitement valable plus de quarante ans après– est disponible à assez peu de frais dans une collection à la ligne éditoriale plutôt intéressante de surcroît, et dans un remastering qui améliore une prise de son un peu sèche et mate à l’origine. –Cliquer sur l’imagette de droite pour calculer vous-même l’économie potentiellement réalisable !-.
Comme j’ai parfois de la suite dans les idées, la playlist de ce premier jour de l’automne s’inscrit dans le droit fil de celle d’hier, et, toujours, sans céder aux facilités que me procurerait l’écoute des « Quatre saisons » de Vivaldi -que j’aime beaucoup au demeurant, comme le savent les lecteurs réguliers de ce blog-. Comme hier, donc, elle est disparate et permet de croiser les genres et les ambiances –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
On y trouve donc un excellent disque ce « pop française », avec Richard Gotainer, dont la chanson « La photo qui jaunit » exprime toute la mélancolie d’une amourette d’été entrant doucement dans le déclin avec l’arrivée de l’automne. En bon publicitaire, Gotainer enchaîne avec une certaine poésie les formules chocs, portées par d’aimables mélodies et l’ensemble de l’album est agréable et bien construit.
L’album consacré à quelques oeuvres orchestrales d’Edvard Grieg date un peu. Il contient l’inévitable « Peer Gynt », mais aussi la plus rare ouverture « L’automne », tout-à-fait adaptée à la playlist de ce jour. Très honnêtement, c’est assez anecdotique, mais cette playlist me permet de retrouver un compositeur que je fréquente en réalité assez peu, mais toujours avec plaisir quand je l’écoute.
William Sheller, après avoir effectué une tournée en solitaire avec son seul piano, a multiplié par la suite les formules originales, dont celle présentée dans cet album qui rend compte d’une tournée où il se confronta à un quatuor à cordes classique.Celui-ci tisse de somptueux écrins sur ces chansons, qui en sortent grandies. La reste fonctionne admirablement bien ! En extrait, ci-dessous, « Chanson d’automne » –sans quatuor, car c’est un rappel-.
Enfin, malgré mon peu d’appétence pour le jazz, j’aime beaucoup ce coffret consacré à deux concerts de Miles Davis, avec son quintette, en 1961, à San Francisco. A cette époque, le trompettiste est au sommet de son talent, il est remarquablement accompagné et revisite des standards, dont le fameux « Autumn Leaves » : magnifique !
En ce dernier jour de l’été, la journée a commencé par un brouillard épais et inattendu, qui a provoqué de forts ralentissements sur la route : j’ai mis près du double du temps habituel pour arriver au bureau ce matin. Et puis, tout d’un coup, vers 10 heures, le soleil a dissipé ces denses volutes et nous avons eu droit à une magnifique journée estivale !
Sans une seule note des « Quatre saisons » de Vivaldi, solution qui eût été trop commode , c’est aussi une playlist sur le thème de l’été qui fait mon bonheur depuis quelques minutes, avant d’entrer, dès demain, en automne –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Précisons que, de l’album Satie, seules les « Cinq grimaces pour le songe d’une nuit d’été » font partie de mes écoutes du soir. Quant à l’album de Janis Joplin, que je n’aime pas outre mesure par ailleurs, il contient une formidable reprise de « Summertime » de Gershwin –cf extrait ci-dessous-.
La mise sous pression actuelle des usines de pressage des disques vinyles par les « Majors » engendre des erreurs coûteuses –pour le consommateur-, assez proche de la tromperie sur la marchandise !
C’est à lire ici et c’est, au final, assez cocasse –sauf pour ceux qui se sont fait avoir-. L’article en apprend aussi beaucoup sur la qualité de fabrication de certains LP actuels –pressages de 33T réalisés à partir de fichiers •mp3 par exemple…-.
Bref, et pour résumer : pour la modique somme de 300$ –soit quand même250,23€ au cours du jour–, vous pourrez écouter un demi-LP selon votre goût, l’autre moitié étant vraisemblablement appelée à vous irriter au pire, vous déconcerter au mieux.
Rassurez-vous, si par hasard vous deviez être concernés –ça m’étonnerait, vu le profil des lecteurs de ce blog…-, vous serez remboursés –encore heureux !-.
Pour ce qui me concerne, même en CD Collector, je n’aurais pas acheté cela, mais quand même, je compatis…
La règle du jeu est désormais connue : choisir un album dont le titre commence par une lettre prédéterminée de l’alphabet. Aujourd’hui, c’est le E , ce qui me vaut cette playlist plutôt variée, allant du blues à la new wave post-punk en passant par une pop agréable et de bon aloi. –Cliquer sur l’mage pour la voir en plus grand-.
« East<—>West » du Butterfly Blues Band –1966– ouvre le bal : de l’excellente musique, très bien jouée, avec un guitariste de feu, Mike Bloomfield, dont j’ai déjà eu l’occasion de vous dire beaucoup de bien. L’album le plus ambitieux et le plus abouti de ce groupe américain qui connut une durée de vie éphémère mais intense.
« Electric Affair », de Mick Taylor –2005– est en réalité un bootleg devenu un incunable –je n’en trouve plus guère de traces à ce jour-, témoignage de concerts du début des années 2000, où des titres extraits essentiellement de son album « A Stone’s Throw » côtoient des standards du blues de ses idoles –Albert et Freddy King-. Le guitariste est accompagné de ses talentueux complices habituels, l’ensemble est excellent et le disque bénéficie de conditions sonores confortables. La plus belle guitare blues à mes oreilles trouve beaucoup d’espace pour s’exprimer avec panache et grâce –j’ai beau chercher, je n’ai jamais trouvé cette beauté de sonorité et un vibrato aussi nourri chez aucun autre bluesman, sans même parler de ses parties de slide-guitar, exceptionnelles-.
« Endeavour to persevere » des Barracudas est paru en 1984. Ce n’est pas leur meilleur album, mais c’est sans doute mon préféré du groupe, parce qu’il contient une formidable version de la protest-song « World Turned Upside Down » –vous pouvez l’écouter et suivre les paroles en cliquant sur le lien-, un peu perdue au milieu d’autres titres plus anecdotiques, mais pas désagréables cependant. L’album manque un peu d’unité cependant.
Enfin, la pop relativement élaborée de Supertramp vient clore cette playlist avec « Even In The Quietest Moments » –1977-, l’un des deux albums du groupe que j’apprécie beaucoup. De jolies chansons, dont certaines sont très élaborées, et très bien interprétées –les deux derniers titres de l’album sont autant de petits bjijoux-.
Alors que les négociations autour du Brexit semblent tourner irrémédiablement à l’aigre –lire ici, ou encore là-, la nuit de clôture du festival annuel des « BBC Proms » a constitué pour de nombreux Brexiters un véritable affront !
Premier affront : le chef officiant était le Finlandais Sakari Oramo, europhile convaincu et invité là pour célébrer l’anniversaire des cent ans de l’indépendance de la Finlande, ce qui valut un très beau Finlandia, de Sibelius, dans sa très rare version pour orchestre et choeurs. –Extrait à voir et entendre ici, avec, en prime, à 2:23, une jolie contrebassiste de l’orchestre de la BBC !-.
Plus « outrageous » encore pour certains esprits chagrins : les images retransmises en direct par la BBC, chaîne très officielle en Angleterre, ont relayé durant plus de deux heures la vision d’un Royal Albert Hall submergé régulièrement par le drapeau européen –7000 avaient été distribués à cette occasion par des Remainers bien intentionnés…– , qui a pris le pas, souvent –et même durant le très victorien « Land of Hope and Glory » d’Elgar…-, sur l’Union Jack !
–Cliquer sur la copie d’écran, de mauvaise qualité, pour la voir en plus grand, ce qui n’améliorera pas pour autant la qualité…-.
De quoi froisser quelques susceptibilités, de l’autre côté de la Manche !